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Zinedine Zidane commencera 2010 comme... un vrai
timbré !
Jeudi 31 décembre,
07h56
Purepeople.com
Malgré une retraite sportive qu'il gère de main de maître (presque
autant que ses pieds) et consacre à de multiples activités, Zinedine Zidane est
bien décidé à ne pas... s'affranchir de son engagement en faveur de
l'association ELA, qui lutte contre les leucodystrophies et peut se féliciter
d'avoir connu cette année une belle avancée.Lire
la suite l'article
Son illustre parrain, qui oeuvre beaucoup afin de sensibiliser l'opinion
et générer des dons, a d'ailleurs comblé de joie Sandrine Quétier, en acceptant
l'invitation de cette dernière pour l'émission spéciale qu'elle animait sur TF1
ce 30 décembre (La Chanson de l'année), dédiée à ELA, et en assurant qu'il
serait présent pendant toute la durée de l'émission.
Evidemment, Zizou, le pro du geste technique, ne manque ni d'idées ni
d'énergie pour multiplier les gestes humanistes : c'est ainsi que ce visage si
prisé des annonceurs s'affichera très bientôt, pour la première fois au monde,
sur... des timbres édités par La Poste !
Zinedine Zidane, en sa qualité de parrain emblématique (et même, pour le
coup, "collector" !) de l'Association Européenne contre les Leucodystrophies
(ELA), apparaîtra sur des planches de 10 timbres vendues au prix de 9,90 dont 1
euro reversé à ELA. Les planches seront disponibles en avant-première sur la
boutique web du timbre www.laposte.fr/timbres dès le 31 décembre 2009, puis
disponibles auprès des facteurs et dans les bureaux de poste à compter du 11
janvier 2010.
Ce timbre collector à
l'effigie de notre Zizou mannequin-philanthrope, que Sandrine Quétier et son
complice du soir Florent Pagny ont présenté il y a quelques minutes dans leur
émission, est à découvrir en ci-dessus.
Zinedine Zidane joue les
mannequins pour une revue stylée... et s'y dévoile !
En dehors d'uneparticipation
discrète et inoffensiveau débat sur la "main de
Dieu" de Titi Henry qui a envoyé les Bleus dans l'avion pour l'Afrique du Sud et
son Mondial, et d'uneapparition
dans leWho's
whonational,Zinedine
Zidanemet à profit son temps
libre de retraité des rectangles verts avec une certaine discrétion - lorsqu'il
n'est pas dans les réclames du petit écran ou affiché en 4x3 le long du périph'.
Le 30 décembre prochain, il assistera àl'émissionLa Chanson de
l'annéeprésentée par le duo
Sandrine Quétier-Florent Pagny, au profit de l'association ELA dont il est
l'ambassadeur infatigable : Zizou a d'ailleurs tenu à être présent durant
l'intégralité de l'émission.
De retourdans
les destinées du Real Madrid, club où s'est achevée sa carrière,
impliqué dans la vie du groupe Danone à certains égards, acteur énergique du
secteur caritatif (l'association ELA qui lui tient tant à coeur a récemment
contribué àune
grande avancée) et dévoué à sa vie personnelle (sa femme Véronique et
leurs quatre enfants, Enzo, Luca, Theo, et Elyaz), tout juste le ténébreux
ex-numéro 10 se laisse-t-il aller à quelques interviews, et à jouer les poseurs.
Et pour cause : après ses propos dansL'Express Styles, c'est
dansSport &
Style, supplément orienté fashion deL'Equipe(comme les questions sur
le look des maillots qu'il a portés et leur facture textile le démontrent),
qu'il a pris la pose (en Hermès, Paul Smith, Prada...) et s'est longuement
confié, au cours d'une interview... des plus consensuelles ("D'où vous vient cette
capacité à être à ce point authentique ?" - sic). Morceaux choisis,
autour d'une thématique : "Une chose est sûre, je suis plus serein qu'avant. J'ai appris des
choses de la vie, apparemment".
Sur la fin un peu abrupte de sa carrière, après le coup de boule
au Mondial 2006 à Berlin, et les regrets qui commencent à poindre : "Terminer comme j'ai
terminé, ça marque aussi, même si ça fait partie des choses qui font ma vie. En
fait, j'essaie de vivre avec ça. J'aurais pu avoir une autre expérience, c'est
vrai, j'aurais très bien pu partir jouer aux Etats-Unis. J'aurais dû penser à
cette aventure américaine plus profondément. Mais bon voilà, j'ai pris ma
décision. Et ça fait trois ans maintenant que j'ai arrêté (...) Au moment où la
question s'est posée, je ne suis pas parvenu à me convaincre. Ce sera peut-être
un regret dans quelques années (...) Mais je voulais partir en terminant au Real
Madrid. Parce que, pour moi, il n'y a pas plus haut, pas de plus grand club que
le Real".
Et, depuis :
"J'essaie de ne pas me prendre pour Zidane (...) Depuis que j'ai
arrêté de jouer, chaque chose que j'entreprends est un nouveau commencement
(...) Le plus important pour moi maintenant, c'est la sensation de liberté.
Libre, c'est ce que je savais que je n'étais pas. Aujourd'hui, je fais ce que je
veux quand je veux. C'est vraiment ouvert. Tout est à
inventer."
"Je comprends qu'après le foot, les gens se
demandent ce que Zidane fait de sa vie. Je fais tellement de choses, ça peut
paraître flou (...) Le plus important, c'est d'avoir l'impression que je suis
encore avec moi quand je me lève le matin, d'être en accord avec ce que je vois
dans le miroir (...) J'agis et je fais avec mon instinct, mon inconscient. Et,
quand même, je réfléchis avant. C'est comme arrêter le foot. Je ne l'ai pas fait
sur un coup de tête, passez moi l'expression".
"Je sais que j'ai fait de belles choses sur le terrain. Mais je ne
me suis jamais pris au sérieux en dehors (...) Je pense vraiment que c'est
l'éducation qu'on m'a donnée, les valeurs qu'on m'a inculquées, qui m'ont permis
de rester comme je suis. C'est quand on est en haut qu'on doit se poser la
question de l'authenticité, parce que, quand on connaît de mauvais moments, on
ne vous rate pas (...) Je pense sans fausse modestie que j'ai excellé dans un
domaine, dans lequel je me suis vraiment donné les moyens de réussir. Car j'ai
beaucoup, beaucoup, beaucoup travaillé (...) Dans n'importe quel métier, celui
qui grimpe les échelons, c'est celui qui bosse. En tout cas pour
moi."
"La plupart d'entre nous se regardent dans la glace avant
d'entrer sur le terrain. Mais faut pas trop le dire
!"
"Il a bien fallu que je me protège. Un exemple concret : je
n'ai jamais trop voulu apprendre l'anglais parce que je recevais chaque jour des
demandes d'interviews. Le fait de ne pas parler anglais réglait une partie du
problème, alors qu'aujourd'hui, pour moi, c'est un frein. Je me dis : 'Ça t'a
protégé, mon pote, mais maintenant il va falloir que tu t'y mettes parce que
c'est important".
Son rôle chez Danone :
"Le plus
important n'est pas de faire partie d'un conseil d'administration, d'entrer dans
l'entreprise, de participer à des réunions, mais d'être sur le terrain. Chacun
son métier. Avec toute la volonté du monde, je peux apprendre certaines choses
mais d'autres me seront difficiles. Je n'ai pas fait de grandes études, je
connais mes limites , je sais où est ma place. L'important pour moi est de mener
à bien des projets comme celui de l'usine Danone au Bangladesh, ce modèle de
business sociétal, et de le reproduire en Algérie, mon pays d'origine (...) Le
pari était d'amener Muhammad Yunus (Nobel de la Paix et entrepreneur du
microcrédit au Bangladesh) en Algérie, une idée qui est un idéal. Inaugurer une
usine là-bas, en compagnie du prix Nobel, ce ne serait pas vilain, non
?"
Les partenaires commerciaux : "Les gens disent et je
peux les comprendre : 'Il le fait parce qu'il a un chèque à prendre'. Mais ces
contrats, je les avais déjà quand je jouais et, si j'ai voulu continuer avec mes
partenaires, c'est qu'on ne fait pas les choses tout seul. Les partenaires sont
importants pour le retentissement des actions, y compris dans l'ouverture de ma
fondation".
ELA : "Je me sens forcément
utile quand j'agis pour ELA. C'est tellement important. Quand on sait combien
c'est difficile au quotidien pour un trop grand nombre de familles, je me dis
que ça vaut le coup d'essayer de faire de choses. C'est complexe parce qu'il
faut beaucoup d'argent, toujours, et parce qu'il faut des résultats. Il faut
beaucoup donner, voilà. Mais mon objectif est de mettre la lumière sur ELA,
c'est vrai."
Et sur la mode, enfin,
puisqu'il prend la pose, très chic, dans les pages de la revue : "Ça me fait marrer. A
la base, cet univers n'est pas le mien mais j'aime bien. J'aime bien m'habiller,
être élégant, assister à ces événements. Par rapport à mon contrat avec Adidas,
Y3 (l'association entre Adidas et le créateur Yohji Yamamoto) est une marque que
je porte ou que je vais porter (...) Le côté show... Je préfère jouer devant 80
000 spectateurs que de défiler devant 30 personnes. Je ne suis monter qu'une
fois sur un podium, c'était pour la joke avec Yohji
Yamamoto..."
Depuis qu'il a pris sa retraite,ZinedineZidanese consacre à soncombat
associatif auprèsd'ELAet à sa famille. Avec sa
femme Véronique, il a eu quatre enfants - Enzo, Luca, Theo et Elyaz. Passer le
plus de temps possible avec eux, maintenant que les crampons sont au placard,
est devenu sa priorité.
Hier, l'ancien numéro 10 de
l'équipe de France s'est baladé en tête-à-tête avec sa femme dans les rues de
Madrid. Il ne passe évidemment pas inaperçu mais ne rechigne pas à signer
quelques autographes. Zidane vit la plupart du temps dans la capitale espagnole
et travaille aussien
tant que conseiller spécial du président Florentino Perezau sein du Real, le
prestigieux club où il a terminé sa carrière.
Le célèbre club madrilène n'est pas le seul à bénificier des
conseils avisés du joueur. Canal+ en a fait également l'un de ses consultants
vedettes. Zidane intervient en effet lors des soirées de Ligue des Champions.
Selon certaines sources, il toucherait pour cela près de 500 000 euros par an...
De quoi faire pas mal de shopping avec sa femme effectivement
!
DansLe Parisien, en kiosques
aujourd'hui, le journaliste et commentateurJean-Michel
Larquéexplique : "Canal+ ne s'attache pas Zinedine Zidane pour en faire un
consultant, tout le monde le sait. Il est là à 85% pour son image et à 15% pour
donner son avis." C'est sûr que ce ne sont pas ses commentaires
bientièdes
et inoffensifs sur la maindeThierry
Henryqui risque de faire de
Zidane une voix incontournable.
Du coté de Canal +, le
patron des sports de la chaîne, Cyril Linette rétorque que "ce n'est plus le cas.
Zidane a passé sa vie à esquiver les questions. Je lui ai expliqué que, quand il
vient en plateau, les gens attendent qu'il dise des choses. Il l'a compris. Il
est beaucoup plus dedans. Il va finir par se libérer de ça." Dans une
récente interview dont nous vous proposionsles
meilleurs extraitshier, Zidane expliquait
notamment son refus d'apprendre l'anglais pour limiter les demandes d'interviews
!!!
Avec un peu de travail, Zinedine pourrait devenir aussi
efficace que ses anciens collègues Christophe Dugarry, aussi chez Canal+
ouBixenteLizarazusur TF1.
Zinedine Zidane, surnommé Zizou (sauf par Johnny Hallyday, qui
l'appelle Zazie...), est une légende vivante. D'abord adulé par les seuls fans
de football, la France entière tombe sous son charme en 1998. Zinedine Zidane
inscrit deux buts de la tête lors de la finale de la coupe du monde contre le
Brésil, et devient la personnalité préférée des français - devant l'Abbé Pierre
ou Michel Drucker ! Pourtant, rien ne prédestinait cet enfant d'immigrés
algériens à devenir un tel phénomène. Né le 23 juin 1972 à Septèmes-les-Vallons,
Zinedine Zidane grandit à Marseille dans la modeste cité de Castellane. Fan de
foot, il rejoint un petit club de quartier. Prodige du ballon rond, Zinedine
Zidane se fait remarquer à l'âge de 15 ans par l'AS Cannes, qui l'intègre
aussitôt à son équipe junior. Cette aventure cannoise lui réservera bon nombre
de surprises. D'abord, sa rencontre avec Véronique Lentisco - la future Madame
Zizou et la mère de ses quatre fils -, puis ensuite, son entrée en première
division à l'âge de dix-sept ans. Dès cet instant, son ascension ne connaîtra
plus de limite. En 92, il rejoint les Girondins de Bordeaux, où il acquiert ses
lettres de noblesse. Il est ensuite débauché par la Juventus de Turin (pour 35
millions de francs), avant d'être récupéré par le Real Madrid pour 77 millions
d'euros ! Devenu un modèle de détermination et d'intégration, les annonceurs se
l'arrachent... Vêtements, lunettes, parfum et même crème au chocolat, Zinedine
Zidane est « bankable ». En avril 2006, Zinedine Zidane prend sa retraite. Mais
lors de son dernier match en équipe de France, Zizou nous refait une dernière
fois le fameux coup de boule qui l'a rendu célèbre. Malheureusement pour
Materazzi, ce n'était pas dans le ballon !
Compagne actuelle
: Véronique Lentisco, son épouse depuis le 29 mai
1994
Enfants : Enzo né en 1995 Lucas né en septembre 1998 Théo né en 2002 Elyaz né le 26
décembre 2005
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