055-/-ACTUALITÉS Du MERCREDI 24 FÉVRIER 2016
*******
الأربعاء 15 ربيع الثاني 1437 ه
*******
*
الأربعاء 24 فيفري 2016 م
|
|
|
|
|
|
- |
|
الأربعاء 15 ربيع الثاني 1437 ه |
|
|
|
|
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
77
|
|
+
|
|
|
|
http://www.fibladi.com/meteo/fr/previsions.php
|
|
+
|
|
LES RAISONS DU CONSEIL RESTREINT PRÉSIDÉ PAR BOUTEFLIKA Le Conseil restreint, présidé lundi par le chef de l’Etat, consacré à la politique nationale dans le domaine du gaz, intervient en pleine période de tourmente que traverse le marché énergétique avec des prix qui ne cessent de descendre. Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
|
|
|
|
|
|
L'Algérie face au chaos libyen Des responsables algériens s’attendent à des frappes militaires étrangères incessantes en Libye. Tout comme ils... |
Abane, Aïssat, Bourouiba, Habla et les autres
Belle épopée que celle de la création d’un syndicat algérien pour l’inscrire dans la lutte pour la...
Violence scolaire : «Pas d'enquête scientifique»
Aucune enquête «précise» sur le phénomène de la consommation de drogue en milieu scolaire n’a...
Un marathon pour un référendum au Sahara occidental
22 pays étaient représentés au marathon de la liberté parmi lesquels les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la France,...
L'action syndicale autonome noyée dans les revendications corporatistes
Ballottés entre les manœuvres de l’administration qui empêchent toute ouverture réelle et des conditions de travail de...
L'Algérie face au chaos libyen
Des responsables algériens s’attendent à des frappes militaires étrangères incessantes en Libye. Tout comme ils...
«Une intervention militaire étrangère en Libye serait la pire des catastrophes»
Spécialisé dans le financement du terrorisme, le journaliste Richard Labévière, rédacteur en chef de la revue...
L'Italie autorise des drones américains à frapper l'EI à partir de son territoire
L’Italie a donné son accord à l’utilisation au cas par cas de drones déployés sur la base américaine de...
Crise libyenne : Le Parlement reporte le vote sur le gouvernement d'union
La Libye, divisée entre deux autorités rivales installées à Tobrouk et Tripoli et déchirée par les violences...
Les Crabes ne gagnent plus
Le MO Béjaïa ne gagne plus et fait les frais de l’accumulation des matchs.
FIFA : une élection pour perpétuer le système Blatter
Des joueurs envisagent de recourir à la grève
La polémique née autour du décret exécutif n°15-74 du 16 février 2015 fixant les dispositions et le statut-type...
L'OPEP parle de nouvelles mesures à prendre
L’objectif de prix que les producteurs souhaitent atteindre est sujet à débat.
«Le Salon des hydrocarbures est une opportunité à saisir»
Kerry affirme qu'il n'y aurait pas eu d'accord sans l'assistance de la Russie
Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a affirmé hier qu'il aurait été impossible d'atteindre un accord sur...
La Prière du Maure, paru aux éditions
«J'ai réalisé le plaisir qu'on pouvait prendre à écrire avec des images et des sons»
Le court métrage Douce révolte, de Fella Bouredji, a décroché, dernièrement, la mention spéciale du jury lors...
|
La frontière sous haute surveillance
L’Algérie face au chaos libyen
le 24.02.16 | 10h00
Des responsables algériens s’attendent à des frappes militaires étrangères incessantes en Libye. Tout comme ils s’attendent à un drame humanitaire aux frontières du pays. Pour eux, une telle intervention aura de graves conséquences aussi bien économiques que sur le volet sécuritaire tout le long des régions frontalières vers lesquelles un afflux massif de réfugiés libyens serait attendu. Les autorités, disent-ils, sont en train de se préparer à ce scénario chaotique, contre lequel l’Algérie et les autres voisins de la Libye n’ont cessé de mettre en garde.
Alors que tous les experts expriment leurs craintes quant aux conséquences d’une intervention militaire en Libye, des sources diplomatiques confirment l’imminence de frappes aériennes, conduites par les Etats-Unis, et auxquelles prendraient part la France, l’Italie et la Grande-Bretagne. En Algérie, les responsables, avec lesquels nous nous sommes entretenus, sont tous «inquiets», parce que «convaincus» d’une intervention étrangère en Libye, pays avec lequel l’Algérie partage plus de 900 km de frontière.
Déjà que la situation est «extrêmement difficile», affirment nos interlocuteurs, avec la multiplication des acteurs politico-militaires qui s’affrontent pour le contrôle d’un terrain, déjà partagé entre les terroristes de Daech, au Nord notamment où se trouve le croissant utile, et entre un Sud ouvert sur le Sahel, l’Afrique centrale et de l’Ouest, devenu un terreau pour la criminalité organisée où des bandes armées s’adonnent librement aux trafics en tout genre comme ceux de la drogue dure, du kif, des armes et des pièces d’art, avec la complicité d’une communauté touareg, désabusée et longtemps abandonnée à son isolement.
A cette situation est venue se greffer Daech, ce groupe terroriste pourchassé en Irak et en Syrie par une coalition occidentale de plus de 20 pays, qui a réussi avec ses 5000 hommes, puissamment armés à contrôler la région la plus riche de la Libye, devenue un casse-tête pour ses voisins mais dont les partenaires ne voient comme solution que la voie militaire, qui selon eux, «est à même d’empêcher l’expansion de Daech et de venir à bout de ce groupe terroriste».
Mais, aussi bien les pays voisins que les experts rejettent toute intervention étrangère, en raison de son impact dramatique sur tous les plans. «Toutes les expériences ont montré que celle-ci ne ferait qu’aggraver la situation et renforcer les groupes terroristes, dont les actions trouveront une légitimité», expliquent nos interlocuteurs. Pour eux, l’Algérie, tout comme les autres pays, va devoir faire face à une «crise humanitaire terrible». «Des milliers de Libyens vont fuir les zones de bombardements et nous nous retrouverons à accueillir des populations entières au niveau de nos frontières.
Des décisions ont été prises au plus haut niveau pour mettre en place la logistique qu’il faut…», révèlent nos sources. Il n’y a pas que le volet humanitaire auquel l’Algérie fera face. «Notre pays, qui vit une crise économique, risque d’accueillir des milliers de réfugiés auxquels il faudra assurer nourriture, soins et hébergement. Cette prise en charge a un coût que l’Algérie va devoir assumer au moment où elle vit une crise économique due à la chute drastique de ses revenus pétroliers.
Il faudra s’attendre à des situations critiques au niveau des villes frontalières où la pression sur les denrées alimentaires de base, par exemple, sera lourde à supporter. Il est à craindre aussi des infiltrations de terroristes qui pourront profiter du flux massif de réfugiés. L’armée, qui certes a les moyens de sa politique, ne pourra pas assurer le risque zéro tout au long des 900 km de frontière. Nos troupes vivront, elles aussi, des moments difficiles en raison de la pression qui va s’exercer sur elles et devront être encore plus présentes dans ces régions au détriment d’autres espaces qui ont besoin d’être protégés», notent nos sources.
Pour toutes ces raisons, «les plus hautes autorités du pays n’ont cessé d’alerter les pays occidentaux sur les conséquences humanitaires, économiques et sécuritaires d’une quelconque opération militaire étrangère en Libye, en privilégiant la voie du dialogue entre les différents acteurs libyens qui sont les seuls à même de trouver une solution à la crise qui secoue leur pays. La voix de la raison n’a pas été écoutée et l’on s’attend à une escalade qui met l’Algérie en état d’alerte maximum.
Les bombardements vont probablement cibler des régions non loin des frontières algériennes. Le risque est imminent», concluent nos interlocuteurs. Ils parlent de nombreuses réunions à un haut niveau autour de la préparation des camps pour réfugiés et la logistique nécessaire. A moins d’un événement majeur, tout porte à croire que le brasier libyen n’est pas près de s’éteindre et risque même d’emporter dans son sillage des pays comme le Mali, le Niger, le Tchad, dont les capacités de riposte sont réduites, ou la Tunisie qui traverse qui crise politico-économique assez difficile.
Salima Tlemçani
+
L’action syndicale autonome noyée dans les revendications corporatistes
le 24.02.16 | 10h00
Ballottés entre les manœuvres de l’administration qui empêchent toute ouverture réelle et des conditions de travail de plus en plus précaires, les syndicats autonomes n’ont pas encore réussi à se constituer en centrale syndicale autonome pouvant «rivaliser» avec la centrale UGTA.
Plus d’un quart de siècle après l’ouverture, les organisations syndicales sont noyées dans des revendications corporatistes qui sont le seul soutien dont disposent les millions de travailleurs de plus en plus menacés de précarité. L’UGTA demeure le seul syndicat autorisé dans le secteur économique.
«Nous aurions pu peser dans l’orientation du pays. Une centrale syndicale autonome aurait pu empêcher certains choix économiques, elle aurait pu jouer son rôle dans la lutte contre la corruption», estime Meziane Meriane. «Les actions corporatistes effritent la mobilisation et affaiblissent les rangs», soutient M. Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).
L’évolution des différents secteurs de la Fonction publique a exigé une mobilisation sans faille de ces organisations syndicales nées du pluralisme politique et syndical pour peser dans l’orientation du pays et son développement. Mais force est de constater qu’après toutes ces années, l’ouverture n’est que de «façade», précise M. Meriane, ce qui freine l’action des représentants des travailleurs, empêchés de se réunir, de s’exprimer et d’agir.
Le pouvoir politique n’a pas rompu avec les pratiques de l’ère du parti unique, préférant, des décennies après l’ouverture, traiter avec un seul syndicat, ignorant les remarques, les propositions et la détresse des autres forces. Ce syndicaliste estime que l’absence d’une volonté politique a empêché le développement du mouvement syndical en Algérie qui ne dispose que de la centrale syndicale du parti unique, réduisant au silence toutes les autres voix appelant au changement.
Les syndicalistes algériens admirent d’ailleurs l’expérience des pays voisins. La Tunisie, le Maroc et le Mali sont en train de vivre cette belle expérience du pluralisme syndical, selon M. Meriane, se référant aux multitudes centrales syndicales qui s’y sont constituées. L’arrestation de syndicalistes, les bastonnades infligées aux fonctionnaires qui ont osé manifester leur colère contre la dégradation de leur situation, les actions en justice contre toute action de protestation limitent l’action syndicale. Les formations syndicales se dispersent entre leur combat pour survivre et les actions pour lesquelles elles ont été créées, à savoir la défense des droits des travailleurs.
Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp), dénonce «l’attitude négative» des pouvoirs publics contre ces organisations syndicales «qui auraient pu constituer un partenaire social fiable, une force de propositions sur laquelle pourrait s’appuyer le gouvernement et un relais crédible pour l’accompagner dans les différentes politiques prônées», regrette le Dr Merabet, rappelant l’obstacle fait à maintes reprises à la création de la confédération des syndicats autonomes, en apposant un niet catégorique aux demandes introduites par les représentants syndicaux en 1990, en 2001 et début 2016 en empêchant la réunion de syndicalistes à Alger.
Mme Maghraoui, secrétaire nationale au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a, quant à elle, pointé du doigt les restrictions imposées aux fonctionnaires, à travers la précarisation de l’emploi par des contrats temporaires, donnant libre champ à tous les excès et muselant toute revendication de changement.
Fatima Arab
Dans l’objectif de rééquilibrer le marché du pétrole
L’OPEP parle de nouvelles mesures à prendre
le 24.02.16 | 10h00
L’objectif de prix que les producteurs souhaitent atteindre est sujet à débat.
Les cours du brut semblent accrochés en dessous des 35 dollars. L’annonce, la semaine dernière, de la conclusion d’un accord pour le gel de la production entre les plus gros producteurs de pétrole n’a pas suffi à maintenir les marchés dans une dynamique haussière. Une situation qui pousse ces mêmes producteurs, membres ou non de l’Opep, à chercher des solutions afin de redresser les cours. Cela s’est d’ailleurs traduit par une évolution du discours tenu par les responsables de l’Opep.
Après avoir longtemps tergiversé sur les perspectives de coopération entre les producteurs de pétrole, le secrétariat général de l’Opep ose enfin évoquer la possibilité d’une intervention sur le marché. Le secrétaire général de l’Organisation, Abdallah Al Badri, a indiqué lundi soir, à l’occasion de la conférence IHS Ceraweek, à Houston (Texas), que les principaux producteurs de pétrole pourraient étudier «d’autres mesures» pour endiguer l’excédent d’offre sur le marché.
Mieux encore, Al Badri évoque la disposition de l’Opep à élargir le front de la discussion avec de nombreux pays producteurs, notamment américains. Il est vrai que le niveau des prix actuels à 30 dollars est loin de satisfaire les producteurs. Selon Reuters, le secrétaire général de l’Opep reconnaît que le cycle des cours «est très mauvais». Il avoue d’ailleurs qu’il «ne s’attendait pas à une telle chute des prix».
L’objectif des prix que les producteurs souhaitent atteindre est d’ailleurs sujet à débat. Des médias parlent de faire bondir les cours de 50%. Un chiffre qui peut paraître spectaculaire, mais qui ne l’est pas. Ainsi, le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, évoque un objectif à 50 dollars le baril qui serait satisfaisant pour les consommateurs et les producteurs. Cependant, il y a loin de la coupe aux lèvres, lorsqu’on connaît les préalables à réunir avant toute nouvelle mesure à prendre par les producteurs de pétrole.
Dans ce sens, le secrétaire général de l’Opep, qui a fait mention de l’accord de gel de production conclu, la semaine dernière, entre l’Arabie Saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar, estime que c’est un début. «Gelons la production (...) et si c’est un succès, nous pourrons à l’avenir prendre d’autres mesures», a-t-il dit, précisant qu’une période minimum de trois à quatre mois de gel devait d’abord être respectée. Al Badri veut aussi des discussions avec des producteurs non Opep.
Il cite d’ailleurs les négociations qui avaient été entamées avec des producteurs, comme le Brésil, la Chine, Oman et le Mexique. Il n’en demeure pas moins que c’est l’essor de la production américaine de schiste qui risque de poser le plus de problèmes aux producteurs traditionnels. Le secrétaire général de l’Opep le sait et rappelle que la prospection nord-américaine de pétrole de schiste sera, sans doute, très vite relancée dès la remontée des prix à 60 dollars le baril.
Al Badri explique ainsi : «Si les cours remontent en 2017 ou 2018, le raffermissement des prix va être limité par le pétrole de schiste américain.» C’est en cela que la chute de plus de 70% des cours du brut opérée lors des 20 derniers mois n’est pas comparable aux précédentes crises. Et c’est dans ce sens justement que le secrétaire général de l’Opep s’est dit prêt à parler avec les responsables américains du déclin des prix. «Je ne sais pas comment nous allons vivre cela ensemble», a-t-il dit en évoquant l’essor du pétrole de schiste.
Notons que malgré toutes ces déclarations de bonnes intentions, le marché reste insensible aux tentatives de redressement, tant il met les dernières sorties des responsables de l’Opep comme une tentative d’agir psychologiquement sur le marché. Hier, le baril de brent de la mer du Nord valait, à 11h GMT, 34,65 dollars sur le marché de Londres, soit une baisse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques à New York, le baril de WTI perdait 20 cents à 33,19 dollars.
Roumadi Melissa
|
Cessez-le-feu en Syrie
Kerry affirme qu'il n'y aurait pas eu d'accord sans l'assistance de la Russie
le 24.02.16 | 10h00
Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a affirmé hier qu'il aurait été impossible d'atteindre un accord sur la Syrie sans l'assistance de la Russie.
Washington et Moscou ont annoncé, lundi, un accord de cessez-le-feu en Syrie, qui a été validé par le gouvernement et l'opposition syriens, pour tenter de mettre fin aux hostilités nées d'un conflit qui dure depuis près de cinq ans. «Je ne pense pas qu'on aurait atteint un accord sur la Syrie sans la coopération de la Russie», a déclaré M. Kerry lors d'une intervention auprès du comité des Affaires étrangères du Sénat américain.
En effet, John Kerry et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont discuté samedi et dimanche par téléphone de la «coopération pratique» à adopter sur la Syrie entre Moscou et Washington, pour finalement arriver à un terrain d'entente. Selon le plan établi, toute partie engagée dans le conflit syrien devait déclarer au Kremlin ou à la Maison-Blanche son engagement concernant le cessez-le-feu au plus tard samedi à 12h (heure de Damas). L'accord exclut les groupes terroristes, notamment l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI/Daech) et Al Nosra (branche syrienne d'Al Qaîda). Damas a déjà annoncé qu'il acceptait la proposition sur la cessation des hostilités en Syrie mais qu'il continuerait à combattre les groupes terroristes exclus de l'accord.
|
Migrants de la «Jungle» de Calais ( France)
Le SOS de Jude Law
le 23.02.16 | 10h00
L’opération se voulait le prolongement de la lettre ouverte envoyée récemment à David Cameron et signée par une centaine de personnalités britanniques, dont les comédiens Idriss Elba et Benedict Cumberbatch.
Le courrier demandait notamment au Premier ministre d’accueillir les mineurs isolés vivant à Calais et ayant de la famille au Royaume-Uni. La star de cinéma, qui a joué dans Bienvenue à Gattaca, Le talentueux M. Ripley ou Sherlock Holmes, est arrivée peu après midi dans la «Jungle» où 3700 migrants, selon un décompte de la préfecture, vivent dans la précarité. «Je suis venu pour voir de mes propres yeux, me faire ma propre opinion de ce qui se passe ici», a déclaré la vedette à l’AFP. «J’ai rencontré des gens extraordinaires, et il m’a semblé important de montrer que c’était des êtres humains. J’ai été particulièrement ému par des centaines d’enfants, mineurs, seuls qui ne devraient pas être là et qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux, c’est aussi simple que ça», a ajouté Jude Law. Vêtu d’un bonnet, d’une épaisse veste rembourrée et de bottines vite recouvertes de boue, le comédien a traversé à pied le camp détrempé par les intempéries pour se diriger vers le dôme du Good Chance Theatre, créé par des associatifs anglais avec l’aide de Help Refugees, a constaté un photographe de l’AFP.
« Des centaines d’enfants non accompagnés »
Devant un public de près de 200 migrants, Jude Law, mais aussi le chanteur Tom Odell et le dramaturge Tom Stoppard, ont lu chacun leur tour des lettres de migrants présents dans la «Jungle», accompagnés par de la musique traditionnelle afghane notamment.
Le spectacle, qui était traduit en direct en arabe, kurde, pachtoune et farsi par des associatifs, a été salué par des applaudissements nourris. «Le but est d’envoyer un message de solidarité et d’espoir», a expliqué Joe Robertson, co-directeur artistique du Good Chance Theatre. Mi-janvier, le procès de Robert Lawrie, un ex-soldat britannique qui, bouleversé par la crise des migrants, avait tenté de faire traverser la Manche clandestinement à une fillette afghane, avait connu un retentissement médiatique important en Grande-Bretagne. L’opération de dimanche survient dans un contexte tendu. L’Etat français souhaite voir entre 1000 et 2000 migrants, selon les sources, quitter la partie sud du bidonville, une décision contestée devant la justice par une dizaine d’associations. Jude Law y a fait référence en lisant lors du spectacle de dimanche : «Cher David Cameron, l’annonce récente de supprimer une partie du camp de réfugiés de la Jungle, à Calais, va détruire les habitations de milliers de personnes, notamment beaucoup de familles et des centaines d’enfants non accompagnés qui ont déjà fui la guerre et les persécutions».
AFP
|
Transfert illicite de devises: 550 dossiers transmis à la justice
le 22.02.16 | 13h55
La Direction générale des Douanes (DGD) a transmis à la justice, en 2015, 550 dossiers liés aux infractions de change ayant engendré un transfert illicite de devises équivalant à près de 14 milliards de DA (environ 140 millions d’euros), a indiqué, lundi à Alger, le Directeur général des Douanes, M. Kaddour Bentahar.
Le nombre des dossiers de ces infractions, détectées par le contrôle à posteriori des Douanes, s’est affiché en hausse de 134% par rapport à 2014, a indiqué le premier responsable des douanes au forum d’El-Moudjahid. Les pénalités encourues par ces importateurs fraudeurs sont estimées à 68 milliards de DA.
Pour ce qui concerne le contrôle effectué à priori par les services douaniers, c'est-à-dire lors des opérations de dédouanement, il a permis à la DGD de détecter près de 26.000 infractions en 2015, donnant lieu à 184 milliards DA de pénalités, a fait savoir M. Bentahar.
Sur l’ensemble de ces infractions, plus de 19.000 sont liées à la fraude commerciale, plus de 6.000 à la contrebande (en hausse de 17% par rapport à 2014) et plus de 800 liées aux infractions de change, a-t-il détaillé.
Il est à rappeler que pour renforcer les actions d'assainissement du commerce extérieur et de la sphère commerciale en général, plusieurs actions ont été prises récemment par le gouvernement.
Le ministère du Commerce et les deux Directions générales des douanes (DGD) et des Impôts (DGI) ont ainsi signé, il y a quelques mois, deux accords de coopération dans le cadre de la coordination intersectorielle pour la lutte contre la fraude. La démarche adoptée repose sur un ensemble de dispositions et mesures qui peuvent être ajoutées à la procédure de contrôle en vigueur notamment au niveau des postes frontaliers afin de renforcer le dispositif existant.
|
Saïda : Benghebrit s’exprime sur la transcription de tamazight
le 24.02.16 | 10h00
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a effectué, durant l’après-midi du samedi et la journée du dimanche, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Saïda.
Après avoir constaté de visu les structures scolaires en construction ou opérationnelles dans les daïras de Youb, Saïda, Hassasna et Sidi Boubekeur, elle a animé une conférence de presse à la radio locale dimanche à 14h. La ministre s’est évertuée à répondre sans ambages aux questions de la presse écrite et parlée.
«Dorénavant, le concours pour le recrutement du personnel de l’éducation se fera par écrit, sans tenir compte de l’ancienneté du diplôme. Les contractuels ont déjà eu leur chance pour décrocher un contrat. Comme ils enseignent depuis plusieurs années, logiquement, cela se remarque dans les examens. Il n’y aura pas de privilégiés. Seuls la compétence et le travail comptent. Les jeunes diplômés, les sortants sont pleins de fougue et de vivacité. Il est temps d’aller vers les normes universelles. La norme, c’est les sortants des écoles supérieures de l’enseignement», affirme-t-elle.
A la question du matériel abandonné depuis des années dans des lycées techniques après la suppression de certaines filières, la ministre répondra : «Le matériel au niveau des lycées techniques est inventorié. Il est obsolète en décalage avec les nouvelles technologies. On va récupérer ce qu’on peut et vendre ce qui reste.»
A la question de la graphie à adopter pour l’enseignement de tamazight, Nouria Benghebrit a été claire : «Pour les 3 graphies (arabe, variante du latin et tifinaght), il appartient à chaque région de choisir suivant la réalité du terrain. Avec l’installation de l’Académie de la langue amazighe, c’est à elle de s’occuper de tout cela. Le Maroc a déjà une Académie de la langue amazighe. On est en observation de ce qui se fait ailleurs.» Et de conclure : «Nous allons travailler d’arrache-pied en donnant à tout un chacun ses chances, sans distinction ni privilèges. Seule la compétence compte pour une école moderne et un enseignement de qualité.»
Sid Ahmed
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'actualité Info AFP : toutes les infos en direct avec l'Agence France Presse en photos |
|
|
|
|
+
euronews (in English)
euronews (عــربي)
EN DIRECT : l'info internationale en continu par FRANCE 24
052-/-ACTUALITES Du Samedi 21 février 2016++++++++++
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres