102-/-ACTUALITES DU Dimanche 12 Avril 2015
Dimanche 12 Avril 2015
الأحد 12 أفريل 2015 م
الأحد 22 جمادى الآخرة 1436 ه
الأحد 15 جمادى الآخرة 1436 ه
|
|
|
|
|
Dimanche 12
|
|
Dimanche 12 Avril 2015++++ ++++
|
+++++++
- |
++++
RÉVISION CONSTITUTIONNELLE La secrétaire générale du PT Louisa Hanoune a déclaré hier à Oran, au cours d’un meeting à la salle El Feth, qu’elle préférait une réforme profonde de la Constitution à la place d’une Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Photo sondage
|
|
L'info en continu
Projet de révision Constitutionnelle : C'est la confusion ! Dans une ambiance de désordre et de confusion générale, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a... |
"Paris-Alger", une histoire passionnelle": Un livre-révélation" qui sortira demain en France
C’est un livre aux multiples révélations que viennent de publier deux grands reporters français, Christophe Dubois de TF1 et...
Jund El Khilafah décimé par l'armée à Boumerdès
Un des terroristes abattus par les éléments de l’ANP dans les maquis de Kharouba serait le dénommé Rabah Torfi alias...
Egouts, baraques et sangliers : Lac de Réghaïa, un paradis puant
Les riverains l’appellent communément «El Bouhayra», le lac, un site paradisiaque à condition de se boucher le nez....
Des centaines de CV par jour au salon national de l'emploi
Depuis le début du salon national de l’emploi, le 5 avril dernier à la SAFEX, Pins Maritimes à Alger, jeunes...
Actualité
C'est la confusion !«Lorsque le président de la République décide de procéder à la révision de la Constitution, il le fait...
Bensalah s'attaque à l'opposition
La course à qui défendra le plus le président de la République fait rage au sein des partis du pouvoir. Après le FLN...
Louisa Hanoune s'étonne de la sortie de Ould Khelifa
«Les oligarques vont tôt ou tard se retourner contre les responsables qui leur ont ouvert les portes», a affirmé Mme Hanoune...
«Paris-Alger : une histoire passionnelle»
C’est un livre aux multiples révélations que viennent de publier deux grands reporters français, Christophe Dubois de TF1 et...
Sports
Le MO Béjaïa en finale pour la première fois : Une liesse au goût particulierLes rues de la ville de Béjaïa étaient désertes peu avant la fin de la partie des tirs au but qui a permis, avant-hier, au MOB...
«Désormais, on vise un doublé historique»
L’attaquant du MO Béjaïa, Fawzi Rahal, a affiché une grande joie après la qualification de son équipe en finale de...
Le MOB rêve du doublé
Qui arrêtera le MOB après des qualifications des huitièmes, quarts et demi-finale, toutes adjugées sur le terrain de ses...
Economie
Ira-t-on vers une amnistie fiscale ?Le tarissement des ressources issues des hydrocarbures inquiète. Au-delà des arbitrages et de la rationalisation des dépenses de...
«C'est encore juste un effet d'annonce...»
L’économiste et universitaire Belkacem Boukherouf nous livre, à travers ce bref entretien, son analyse sur la portée...
International
La rébellion touareg refuse de parapher l'accord de paixLa rébellion à dominante touareg du nord du Mali a rejeté une invitation de la médiation algérienne à parapher,...
Sahara occidental : le Polisario condamne les tactiques «dilatoires» du Maroc
Le Front Polisario a condamné l’obstruction et les tactiques «dilatoires» auxquelles le Maroc a eu recours pour empêcher...
Lybie : combats meurtriers avant la reprise du dialogue
Des combats meurtriers entre les forces loyales et antigouvernementales sont signalés dans l’est et l’ouest de la Libye, à deux...
Culture
En attendant Rimitti, Zergui, Naâm, cheikh Aïn TedlesLe grand saxophoniste et chanteur Manu Dibango, dans un entretien à El Watan, (du 20 août 2014), nous avait confié à propos du...
Constantine capitale de la culture arabe 2015 : Carte blanche et... points noirs
Un événement majeur que d’aucuns espèrent servir de catalyseur à une ville au passé glorieux, mais qui a...
Mensonge d’Etat
le 12.04.15 | 10h00
Il y a de quoi perdre le nord devant ces dénégations en série que l’on assène aux Algériens avec un telle désinvolture, à coups de déclarations pompeuses, de démentis et de communiqués officiels ! Alors que la contestation contre le gaz de schiste à In Salah était à son apogée, relayée par des images parlantes via les réseaux sociaux et les médias, les pouvoirs publics, avec à leur tête le Premier ministre, s’employaient à balayer allégrement d’un revers de la main ce qui se dit et s’écrit sur cette crise.
Un autre sujet de polémique qui s’invite régulièrement dans le débat politique : la santé du Président. Réagissant aux doutes et critiques formulées par l’opposition quant à la paternité du message du 19 mars prêtée au président de la République, le Premier ministre, M. Sellal, depuis Ouargla, et le secrétaire général du FLN, M. Saadani, depuis Sétif, se sont chargés de rassurer que le président Bouteflika «se porte bien» ; une manière détournée de confirmer qu’il en est bel et bien l’auteur matériel et intellectuel de l’allocution énigmatique qui avait fait couler beaucoup d’encre.
De démenti en démenti, l’actualité diplomatique de cette semaine aura été le must dans l’art du pouvoir de rafraîchir la devanture du système en utilisant les mêmes procédés et artifices de la langue de bois et du déni de vérités et de témoignages puisés à la source. Ainsi donc, à en croire le communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu public suite aux difficultés rencontrées par l’équipage du vol d’Air Algérie chargé de rapatrier nos ressortissants bloqués au Yémen, tout ce qui a été rapporté sur le refus de l’Arabie Saoudite d’autoriser le survol de son territoire à l’avion algérien n’est que pure affabulation. «Les relations entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite sont solides et cordiales», assène avec un aplomb qui ne convainc personne le porte-parole de AE, qui explique le cafouillage dans la conduite de cette mission par des aléas strictement climatiques.
Quelques heures auparavant, le commandant de bord du vol en question, encore sous le choc, avait témoigné dans les colonnes d’El Watan sur les circonstances dans lesquelles s’était effectuée cette mission avec un tel souci du détail qu’il est difficile de ne pas croire en sa bonne foi. Quel intérêt avait-il à inventer cette histoire de comportement à la limite de l’agressivité de la part des Saoudiens à l’égard d’un pavillon national en survolant le royaume saoudien ou à Sanaa de la part des agents saoudiens officiant à l’aéroport de la capitale yéménite ?
La raison d’Etat, que l’on confond souvent chez nous avec celle des régimes, peut-elle justifier ces atteintes répétées à la dignité et la fierté des Algériens que nos responsables ne veulent ni voir ni entendre, même lorsqu’elles sont proférées de façon outrageante dans des rencontres régionales ou internationales par des pays supposés alliés et amis de l’Algérie ? On se rappelle comment l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait été vertement tancé dans une réunion de la Ligue arabe, par son homologue qatari, sans que cela ne soulève l’indignation de notre diplomatie, qui a pour règle de toujours tendre l’autre joue quand elle reçoit une gifle.
Mentir, toujours mentir, il en restera toujours quelque chose, c’est là, la devise de nos gouvernants qui ont adopté pour stratégie de défense de ne jamais plaider coupable, quelles que soient les circonstances, même devant à un dossier à charge des plus accablants.
Omar Berbiche
Pour Naftal, il n'y a pas de pénurie de carburant
le 12.04.15 | 12h01
Les stations de service d'Alger et des wilayas avoisinantes ne connaissent aucune pénurie de carburants, a déclaré dimanche à l'APS le P-dg de Naftal, Saïd Akretche, expliquant les longues files d'attente des automobilistes devant ces stations par l'effet de la rumeur suite à une rupture temporaire de carburants à Blida.
"Rien ne justifie la crainte des automobilistes à se précipiter vers les stations. Le carburant est disponible suffisamment et le système de distribution fonctionne correctement", affirme-t-il. Face à ces files d'attente de véhicules et pour répondre à cette brusque hausse de la demande, Naftal a dû doubler le volume des carburants destinés à ces stations envahies par les automobilistes.
Ainsi, 7 millions de litres de carburants ont été distribués samedi dernier au niveau des stations de la capitale, alors que la moyenne habituelle est de 3,5 millions de litres par jour. "Les automobilistes viennent et font le plein. C'est la preuve qu'il n'y a aucun manque de carburants", soutient M. Akretche.
Néanmoins, ajoute-t-il, les petites stations, dotées d'une faible capacité de stockage, se vident rapidement. Ce qui a encouragé, selon le même responsable, la propagation de la rumeur de pénurie. "Les approvisionnements se font normalement, la production au niveau des raffineries fonctionne correctement, le mouvement de transport par camions, bateaux, pipelines et trains est normal. Le personnel est mobilisé. Il n'y a, donc, pas lieu de craindre de ne pas trouver de carburant", rassure-t-il.
Selon le premier responsable de Naftal, le phénomène d'afflux vers les stations est dû plutôt à ces rumeurs circulant sur une éventuelle pénurie suite à une rupture temporaire constatée, jeudi dernier, au niveau des stations de Blida et de l'Ouest d'Alger. Les stations de ces zones ont mis du temps pour se réapprovisionner, déclenchant, ainsi, cette rumeurs de pénurie, d'après les explications de M. Akretche qui précise, toutefois, que la distribution des produits pétroliers est, parfois, soumise à des aléas causant des retards d'approvisionnement pouvant durer jusqu'à une demi-journée.
"Aucun système ne peut fonctionner de manière parfaite. Il peut arriver que des problèmes surviennent au niveau de l'exploitation, des ports, des pipelines ou des routes. Mais dans ces cas, il ne s'agit pas de pénurie". Filiale à 100% du groupe Sonatrach, Naftal a pour mission principale de distribuer et commercialiser des produits pétroliers et dérivés sur le marché national, rappelle-t-on. L'Algérie produit prés de 12 millions de tonnes de produits pétroliers finis alors que la demande s'élève à 13,5 millions annuellement, soit un déficit de 1,5 million compensé par l'importation.
L'augmentation de la demande est, essentiellement, engendrée par les exigences du développement économique et par la croissance du parc automobile en Algérie. Pour faire face au déficit des carburants, Sonatrach prévoit l'augmentation à hauteur de 30% des capacités des raffineries en activité (Skikda, Alger et Arzew), de la reconstruction de celle de Hassi Messaoud et de la création de trois nouvelles raffineries (Biskra, Ghardaïa et Tiaret) dotées d'une capacité de 5 millions de tonnes chacune et dont la mise en service est prévue entre 2018 et 2019.
APS
|
Il a inauguré le nouveau consulat d’algérie à Grenoble
Les vérités de Lamamra sur le passeport biométrique
le 12.04.15 | 10h00
Accélérer la cadence de délivrance du passeport biométrique, réduire la pression sur les consulats en France. Pour éviter le rush estival, il est possible de prolonger la validité afin de permettre aux Algériens de voyager.
Grenoble (France)
De notre envoyé spécial
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a exhorté les services consulaires algériens en France pour accélérer la cadence de la délivrance des passeports biométriques. «Le dossier du passeport biométrique est une préoccupation majeure de l’Etat algérien. Nous fournissons beaucoup d’efforts dans sa gestion, qui sont appelés à s’amplifier et à s’élargir. Aujourd’hui, notamment grâce aux efforts du ministère de l’Intérieur pour l’acquisition de stations mobiles, nous sommes en mesure d’aller plus vite. Il faut accélérer la cadence et faire en sorte qu’avant l’échéance du 24 novembre 2015, tous nos compatriotes qui ont demandé ce document, en Algérie et à l’étranger, puissent le récupérer dans les délais», a-t-il déclaré à El Watan, en marge de l’inauguration du nouveau siège du consulat d’Algérie à Grenoble, vendredi dernier. Voulant réduire la pression sur les consulats en France, notre interlocuteur affirme que ceux qui n’ont pas besoin de voyager avant la date butoir peuvent demander leur passeport plus tard.
«Cette date n’est pas une épée de Damoclès. Tout ce qui va se passer au lendemain du 24 novembre, c’est le retrait de circulation des passeports actuels. Mais on pourra toujours demander un nouveau passeport quand on en aura besoin», a-t-il précisé. Au sujet d’un éventuel rush estival sur les représentations consulaires, M. Lamamra rassure «la communauté algérienne établie en France que d’importante dispositions sont prises pour anticiper cela. Les personnes qui ont déjà demandé le passeport biométrique, qu’ils n’ont pas encore eu, peuvent voyager avec leurs passeports actuels. Il y a aussi la possibilité de prolonger la durée de validité des passeports arrivés à expiration afin de permettre à leur détenteurs de voyager normalement cet été».
Le ministre des AE a appelé à «prêcher la sérénité et indiquer à nos compatriotes que nous faisons tout notre possible pour répondre à leur besoins». Lors de sa rencontre avec la communauté algérienne à Grenoble, M. Lamamra a indiqué que «la technologie numérique est mise à contribution» dans ce sens. «Des mesures électroniques ont été mises en place. Elles sont effectives depuis hier (le 9 avril, ndlr) et font que les données biométriques des consulats sont transférées de manière instantanée au ministère de l’Intérieur chargé de fabriquer les passeports. C’est un gain de temps considérable, au minimum deux à trois semaines», a-t-il expliqué. L’orateur a confirmé que, désormais, «les enfants de moins de 12 ans n’ont pas besoin de se présenter aux guichets avec leurs parents».
60 euros le passeport algérien
Concernant la minipolémique autour du coût du passeport biométrique, Ramtane Lamamra a ironisé en disant que «l’ambassadeur algérien en France, qui aime parler chiffres, m’a affirmé que le passeport biométrique algérien coûte moins cher que le passeport biométrique français, par exemple».En effet, le passeport français coûte 86 euros au minimum contre 60 euros pour le nouvel passeport algérien. «L’Algérie fait un effort remarquable pour améliorer les services de son important réseau consulaire et le bien-être des membres de sa communauté à l’étranger. Ce sont des investissements importants et extrêmement lourds pour l’économie d’un pays en voie de développement. Néanmoins, jamais il n’a été dit qu’il fallait limiter ou réduire notre devoir de gestion et de protection de nos ressortissants», a-t-il souligné. Et d’ajouter, à propos du consulat de Grenoble : «Ce nouveau siège est digne de l’Algérie et de sa communauté, de chacun de vous. On est fondamentalement là pour vous. Les membres de notre communauté peuvent se sentir fiers en passant devant cet édifice qui porte le drapeau de leur pays.»
Ghezlaoui Samir
Leur action a été empêchée
Des femmes en robe berbère ont marché hier à Alger
le 12.04.15 | 10h00
L’objectif de cette marche était de faire du 11 avril la journée nationale de la robe berbère.
Les Algérois se sont réveillés, hier, sur un événement unique en son genre. Lorsqu’une dizaine de femmes, portant des robes traditionnelles berbères, sillonnent les rues d’Alger, cela attire forcement les regards et attise la curiosité de tous les piétons.
Entre applaudissements et critiques subjectives, ces femmes ont malgré tout parachevé leur action en tenant un rassemblement, une exhibition, devant la Grande-Poste avant d’entamer une balade sur la place Audin.Leur action a été perturbée par les services de sécurité qui leur ont interdit de se regrouper devant la Grande-Poste.
Rencontré sur place, l’initiateur de l’action, Mourad Messali, explique que l’objectif de l’événement est de faire du 11 avril, la journée nationale de la robe berbère. «Nous sommes un groupe d’amis actif sur les réseaux sociaux. Notre objectif est de renouer avec les coutumes et les traditions. L’Algérie est un pays multiculturel. Nous sommes ici pour la convergence des cultures», lance-t-il souriant. Les services de sécurité, eux, ne sont pas restés indifférents.
Renouer avec les traditions
Quelques minutes plus tard devant la Grande-Poste, des agents ont été dépêchés et ont interdit la tenue de l’événement, le qualifiant de «non autorisé». Lila Boulma, styliste et marraine du groupe, ne souhaitant pas spéculer sur l’interdiction, assure que le choix s’est porté sur Alger parce que c’est la capitale de tous les Algériens. «La robe kabyle ne se porte, malheureusement, qu’en Kabylie et encore... que lors des fêtes de mariage. C’est l’occasion aujourd’hui de la faire sortir. De plus, nous avons perdu beaucoup de nos traditions et de nos coutumes. Nous sommes là, dans la capitale, pour dire que nous continuons à exister avec notre culture trois fois millénaire», assure-t-elle fièrement. Lila, elle, porte une robe chaouie. Elle explique que la découpe de sa robe représente le premier modèle conçu en Afrique du Nord. «Les Kabyles ont innové depuis, contrairement aux Chaouies qui ont préféré préserver le même style», explique-t-elle.
Djazia Aït Hakim, l’une des participantes à l’action, est Algéroise. Féministe de longue date, elle se dit heureuse d’y prendre part. «C’est juste une opération tape-à-l’œil. Je suis là pour rendre visible la femme berbère et rendre sa place à la femme algérienne avec toute sa diversité dans un pays qui a beaucoup perdu en termes de culture et de tradition. C’est un acte de résistance», affirme-t-elle.
Elles sont belles et rayonnantes. Leurs robes présentent, parfois, une légère différence.
Des passagers curieux n’ont pas hésité à leur poser la question. Lila Boulma répond : «Avant, c’était avec la découpe d’une robe qu’on reconnaissait la provenance d’une femme. Chaque région avait sa propre touche.» Les sourires ne quittent guère leurs visages. Suivies par des photographes et des cameramen, ces femmes ont décidé d’arrêter leur balade au niveau de la rue Didouche Mourad en se donnant rendez-vous pour le 18 avril à Tizi ouzou, lieu choisi pour leur deuxième action.
Pour rappel, le ler novembre dernier, plusieurs femmes habillées du haïk traditionnel avaient défilé sans autorisation et sans être inquiétées dans les rues d’Alger.
Aghiles Amokrane, militant politique, qui a assisté à l’action, s’est indigné hier de cette interdiction. «C’est décevant de voir les services de sécurité empêcher la tenue de cette exhibition alors que quelques mois auparavant, des femmes en haïk ont sillonné en toute liberté les ruelles de la capitale. Le pouvoir en place table sur le régionalisme et, à travers lui, tente de diviser les Algériens. Alger est la capitale de tous les Algériens. La nouvelle génération doit être fière de ses racines amazighes», s’emporte Aghiles.
Meziane Abane
Le MO Béjaïa en finale pour la première fois : Une liesse au goût particulier
le 12.04.15 | 10h00
Les rues de la ville de Béjaïa étaient désertes peu avant la fin de la partie des tirs au but qui a permis, avant-hier, au MOB de décrocher la première qualification de son histoire à la finale de la Coupe d’Algérie.
Cette 51e édition se fera face à une puissante équipe de l’ES Sétif, au stade du 8 Mai 1945. Des étendards aux couleurs du MOB, le noir et le vert, flottaient sous le ciel bleu de la coquette ville. Des banderoles, sur lesquelles des messages de soutien et de sympathie à l’égard du club sont transcrits, ornent les venelles et les grands boulevards.
A ce moment-là, le milieu de terrain, le Malien Soumaïla Sidibé, se prépare pour le dernier tir. Les Béjaouis retiennent leur souffle avant la concrétisation et l’explosion de joie. Aussitôt délivrés, les cafés se sont vidés, les familles, les jeunes et moins jeunes sont sortis dans la rue pour fêter cette victoire au goût particulier.
«Il aura fallu beaucoup de courage et de volonté pour affronter cette équipe de Sétif, championne d’Afrique, chez elle, mais les Crabes l’ont fait !» commente un supporteur. Les rues se remplissent de monde au fil des minutes. On afflue de tous les quartiers pour converger au centre-ville où la fête ne fait que commencer. Des cortèges de voitures interminables sillonnent les rues à la victoire des Crabes. Fumigènes, feux d’artifice, coups de klaxons ont animé l’ambiance et le décor. C’était le «débrayage» pour les transporteurs et le bal des motocyclistes qui, dans leur manifestation de joie, slalomaient même avec le danger.
Quittant l’ex-capitale des Hammadites vers les villes de la vallée de la Soummam, on retrouve la même ambiance. Depuis les véhicules, des chansons passées en boucle, à la radio locale, à la gloire des Vert et Noir fusaient avec force décibels. Sur la route de Tala Hamza, d’Amizour, d’El Kseur et de Oued Ghir, des groupes de personnes s’arrêtaient sur les accotements, le temps d’un déhanché sous les chants du Mouloudia. Ainsi, tard dans la nuit, la joie des supporteurs des Crabes était toujours là. «Ulac idhess assagui (ce soir, nous allons veiller)», lance un habitant d’un quartier d’El Kseur, depuis le toit ouvrant de la voiture de son copain, un fanion noir et vert à la main. Les habitants des villes de l’intérieur sont également en liesse.
Les rues et le ciel, ce soir-là, ont pris les couleurs chaudes des fumigènes et des feux d’artifices.
Dans la soirée de vendredi, la joie s’est poursuivie sur les réseaux sociaux. Les internautes ont publié des photos de scènes de liesse dans différents quartiers de la ville de Béjaïa, d’autres ont posté des messages de félicitations, accompagnés de sympathiques commentaires. Hier, les fans de foot à Béjaïa avaient les yeux braqués sur le stade Omar Hamadi où se déroulait la seconde demi-finale qui opposait l’ASO Chlef au RC Arbaâ, afin de connaître le futur adversaire des Crabes.
Nordine Douici
RCA 0 - ASO 0
(3-0 aux tab) Qualification historique des Bleus
le 12.04.15 | 10h00
C’est une finale inédite que celle qui mettra aux prises, lors de cette 51e édition de la Coupe d’Algérie, le MO Béjaïa, vainqueur vendredi de l’ESS aux tirs au but, et le RC Arbaâ, qui s’est qualifié de la même manière face à l’ASO Chlef, hier au stade Omar Hamadi de Bologhine.
Les gars de la Mitidja étaient mieux organisés sur le terrain et entreprenants, notamment en seconde période après l’expulsion de Haddouche. Mais toutes les tentatives des Bleus ont échoué devant la vigilance du portier Salhi. Ni Daoud, ni Derfelou, ni Harrouche n’ont pu trouver la faille, malgré l’absence de Zaoui en défense.
La partie a été prolongée de 30 minutes, mais les deux équipes n’ont pu se départager. La série de tirs au but a souri aux hommes de Mihoubi, plus adroits, alors que les Chélifiens ont buté sur un Fellah égal à lui-même, qui a arrêté les trois tentatives de l’équipe adverse, propulsant ainsi son équipe en finale.
La finale de la Coupe d’Algérie est prévue le 1er mai au stade du 5 Juillet.
Stade Omar Hamadi (Bologhine)
Arbitres : Abid Charef, Bounoua et Tamene
Averts : Boulahia, Tedjar, Naâmani (ASO). Sediki, Maârif (RCA)
Expuls. : Haddouche (50’) ASO
RCA : Fellah, Maârif, Zaâlani, Ferhani (Boukatouh 23’), Zedam, Sediki, Daoud, Yettou (Bouaicha 79’) Harrouche, Mokdad, Darfalou.
Entr. : Mihoubi
ASO : Salhi, Naâmani, Meliani, Lekhdari, Boulahia, Zaouche (Semahi 80’), Tedjar, Boussaid (Messaoud 107’), Haddouche, Badarou, Sokambi (Deham 100’)
Entr. : Benchouia
a
|
|
|
ACTUALITE DERNIERE HEURE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'actualité DERNIERE HEURE en photos |
|
|
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
A découvrir aussi
- LUTTE CONTRE LE TERRORISME Ce que n’a pas pu dire le juge Jean-Louis Bruguière
- Actualités du LUNDI 24 JANVIER 2011
- 042-Lundi 11 Février 2013
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres