003-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 03 Janvier 2016
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Samedi 26 Decembre 2015
السبت 15 ربيع الأول 1437 ه
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ABDELMADJID SIDI-SAÏD ET MOHAMED EL GHAZI DÉMENTENT Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a démenti jeudi que le gouvernement a renoncé aux acquis du système actuel des retraites. Le ministre réagissait, pour rappel, aux informations publiées par la presse selon lesquelles le gouvernement aurait décidé d’allonger l’âge de départ à la retraite à 65 ans pour l’homme etSuite... |
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Jeudi 8 novembre 1990. Autour du bureau local du FFS, une animation particulière régnait.
Grève des cheminots: Reprise "totale" dimanche du trafic ferroviaire national
le 03.01.16 | 16h55
Le trafic ferroviaire, perturbé pendant quatre jours par une grève des cheminots, a repris "totalement" dimanche, suite à un accord avec le partenaire social pour la prise en charge de "l'ensemble" de ses revendications, a indiqué un responsable de Société nationale du transport ferroviaire (SNTF).
Le débrayage, entamé à la suite d'un accident ayant coûté la vie à un cheminot dans la wilaya de Bejaia, a pris fin samedi et le trafic a repris "totalement" dimanche sur l'ensemble du réseau ferroviaire national, a expliqué à l'APS, l'Assistant du Directeur général de la SNTF, M. Abdelwahab Aktouche.
Cette reprise est survenue au lendemain de la réunion, samedi soir, entre la Direction générale de la SNTF et la Fédération nationale des cheminots, et qui a été sanctionnée par une "entente" pour la prise en charge de "l'ensemble" des revendications soulevées par la fédération, en priorité celle inhérente à l'aspect sécuritaire, lequel a motivé cette grève.
"La réunion nous a permis de débattre de la situation de l'entreprise, s'agissant notamment de la sécurisation du trafic et plus particulièrement des points singuliers que constituent les passages à niveau", a précisé le même responsable.
Soulignant le "vrai cauchemar" que représentent ces points de passage pour l'ensemble des employés de l'entreprise, sur les plans "humain et matériel", M.Aktouche a ajouté que la plupart des accidents surviennent précisément dans ces endroits.
La direction générale de la SNTF a décidé, entre autres mesures de la "suppression" de certains passages à niveau "priorisés" eu égard à leur "dangerosité" et leur remplacement par des passages "dénivelés", faisant savoir, à ce propos, l'existence de 1.500 passages à niveau à l'échelle nationale.
Le représentant de la direction informe également qu'il "n'y aura plus de passages à niveau" dans les nouvelles lignes, alors que sur ceux existants déjà, certains pourraient être "maintenus suivant les caractéristiques de chaque zone, de leur visibilité, et des données du trafic ferroviaire".
Notant que le caractère "dangereux" de ces passages n'est pas "propre" à l'Algérie, M. Aktouche a imputé les cas d'accidents qui y surviennent, essentiellement au "manque de respect" du code de la route et à "l'incivisme" citoyen, relevant la faiblesse de la marge de man£uvre dont dispose un conducteur de train pour éviter un accident.
Outre la question de la sécurisation du réseau ferroviaire, d'"autres points" ont été examinés lors de cette réunion, a indiqué le même responsable, citant notamment la prise en compte des maladies professionnelles ainsi que "l'environnement hostile" qui entoure le travail des cheminots, eu égard aux multiples actes de vandalisme et de saccage qui, au-delà de leur impact financier, leur causent parfois des blessures corporelles et un "stress" certain.
Confirmant la reprise du trafic ferroviaire, le Secrétaire général de la Fédération des cheminots, Abdesslem Albane a fait savoir le retour partiel des cheminots dés samedi soir, avant qu'il ne soit à l'échelle nationale, à partir de la matinée du dimanche.
Tout en soulignant la "disponibilité" dont a fait montre la direction générale de la SNTF afin d'assainir la situation et satisfaire l'ensemble des revendications, il a précisé la prise en charge de l'exigence inhérente à la prime de "pénibilité" pour la totalité des employés de l'entreprise, y compris ceux activant au niveau de l'administration.
La grève des cheminots ayant paralysé pendant quatre jours le trafic ferroviaire national, a occasionné une perte financière pour la SNTF estimée à 40 millions de DA, a indiqué M. Aktouche.
Le mouvement de contestation a, par ailleurs, pénalisé quelque 390.000 usagers des trains, et retardé l'acheminement de quelque 46.000 tonnes de marchandises, selon les données fournies par le même responsable.
APS
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Sa disparition a ravivé l’aspiration à la démocratie
L’onde de choc Aït Ahmed
le 03.01.16 | 10h00
Les hommages rendus à Hocine Aït Ahmed n’ont pas seulement exprimé l’attachement aux valeurs qu’il a défendues toute sa vie, mais aussi une très forte volonté de capitaliser son combat pour reconstruire une adhésion nationale
à l’idéal démocratique.
Il est des moments décisifs dans l’histoire d’un pays, d’une nation. L’Algérie, qui doute d’elle-même, de son identité et de son devenir, vient de vivre une semaine des plus déchirantes. Depuis l’annonce de la disparition, le 23 décembre dernier, d’un de ses pères fondateurs, Hocine Aït Ahmed, et jusqu’à ses historiques funérailles, le pays était saisi d’une ferveur nationale rare alors que la nation était déjà très mal en point. C’est cette nation ré-unie qui s’est donné rendez-vous à Aïn El Hammam, ce haut lieu de la résistance, pour couronner un chef politique d’exception. Ils sont venus des quatre coins du pays, de Tamanrasset, Adrar, Aïn M’lila, Oran, Mascara et de la vallée du M’zab pour saluer l’homme et surtout pour hériter de son idéal.
De l’enterrement de cette figure politique aux mille combats, quelque chose, en tout cas, est née. Un fort désir d’une autre Algérie incarnée par un Etat de démocratie, des libertés, de progrès et d’émancipation. Un besoin criant d’une Algérie plurielle, ouverte, moderne et prospère, pas celle de la répression, du déni et des injustices. La disparition de l’impénitent militant a ravivé la flamme de l’espoir.
Une résurrection et, osons le dire, la renaissance d’une nation. Un désir de la nation, un désir d’Aït Ahmed car il a été l’homme de cette nation. «La peine et l’émotion des Algériens n’ont eu d’égale que leur indignation envers le gâchis immense occasionné depuis l’indépendance à la communauté nationale par l’ostracisme des pouvoirs en place à l’encontre des orientations de sauvegarde nationale que Aït Ahmed préconisait.
C’est pourquoi de larges milieux patriotiques ont exprimé le sentiment d’une grande perte», écrit le vieux militant nationaliste Sadek Hadjeres dans un bel hommage à son ami et camarade Aït Ahmed. Le vieux militant communiste, qui a subi aussi les affres de la persécution et de l’exil, conclut son hommage en assénant qu’après l’émotion et la grande ferveur «vient pour tous le moment de la réflexion et de la mobilisation». La forte présence de la jeunesse, qui pourtant n’a pas connu Hocine Aït Ahmed, «désabusée» par les errements politiques d’un pouvoir à bout de souffle, est un signe puissant et qui ne trompe pas.
Un moment révélateur qu’il serait inutile de réduire à son unique dimension de deuil ou d’émotion. Une nouvelle génération qui fait corps avec la jeunesse et la justesse des idéaux portés par Aït Ahmed et bien d’autres compagnons de lutte. Le rejet de la délégation gouvernementale n’exprime en rien la haine des hommes, mais le refus énergique des choix politiques inopérants et qui ne répondent plus aux aspirations de la société qui envoie ainsi un message ; elle interpelle les consciences et met les élites politiques devant leurs responsabilités historiques.
«C’est un message de maturité et, au-delà des clivages et des divisions, le peuple est uni autour des idéaux dont il a perçu, en la personnalité de Hocine Aït Ahmed, l’incarnation. Des valeurs d’intégrité, de rectitude et d’engagement en faveur de toute une nation. Aït Ahmed nous a laissé un dernier cadeau : la possibilité de reconstruire le tissu national, une occasion de conclure de nouveau un pacte national, bref la chance de bâtir une deuxième République fondée justement sur les valeurs qu’il a toujours incarnées», discerne la sociologue Fatma Oussedik.
Hamrouche, l’«héritier» naturel
«Il a, qu’on le veuille ou pas, éveillé les consciences : l’honnêteté, les principes et les convictions chevillés à son corps vont peut-être faire des émules parmi les jeunes qui n’ont connu, depuis leur naissance, que la corruption et l’argent sale. Il peut devenir un exemple à suivre pour toute une jeunesse qui cherche des repères», décèle pour sa part la constitutionnaliste Fatiha Benabbou. Faut-il parier sur une nouvelle dynamique politique nationale qui naîtrait de ce moment historique ? Aït Ahmed qui de tout temps a fait le pari de ce qu’il appellait «la voie algérienne» a creusé un sillon de renouveau algérien. «Certainement, la mort d’un grand homme qui a sacrifié sa vie à la nation va donner à réfléchir. Il faudrait un débat sur ce sujet car Aït Ahmed n’était pas homme à faire et à dire n’importe quoi.
Il avait une profondeur et une vision à long terme de sa patrie et il était du genre à sacrifier ses intérêts immédiats à ceux de sa patrie. C’est ce qui fait de lui un homme d’Etat et non un simple homme politique», poursuit Mme Benabbou. «Lors des obsèques d’Aït Ahmed s’est exprimée aussi une forte demande d’un personnel politique digne», estime le politologue Mohamed Hennad.
Se pose alors le vrai défi, celui de savoir comment et qui sont les bâtisseurs en mesure de capitaliser cet espoir qui s’est manifesté à Ath Ahmed. Et c’est là le rôle déterminant des élites politiques, sociales et intellectuelles. Comment réunir les conditions nécessaires à la rencontre des aspirations de la société pour une refondation nationale avec la capacité des élites à ouvrir des perspectives nouvelles et à traduire politiquement ces attentes. De nombreux acteurs politiques ont montré cette disponibilité. Des anciens cadres dirigeants du FFS, des personnalités nationales, des partis politiques semblent en tout cas prêts à forger des compromis politiques.
Un homme a réémergé dans cette circonstance. Il a été acclamé par la foule nombreuse aux obsèques d’Aït Ahmed qui l’ont propulsé une autre fois aux devants de la scène. C’est Mouloud Hamrouche, dont les liens politiques avec le défunt sont évidents. Il est désigné comme «l’héritier naturel» d’une charge politique immense. En 2004, lors d’un grand meeting animé à Aïn Benian (Alger), Aït Ahmed avait déclaré : «Je suis vieux, je vous laisse Hamrouche.»
Avant-hier, l’ancien chef de gouvernement réformateur a réaffirmé ce serment de fidélité : «Nous faisons des adieux avec douleur au grand Hocine Aït Ahmed, mais avec un grand espoir parce que fidèles à l’engagement nous demeurerons.» Le compagnon d’Aït Ahmed durant ces dernières décennies est comme investi d’une mission difficile. Lui qui sillonne le pays pour tenter de rassembler est appelé, aujourd’hui plus que jamais, à sauter le pas. Passer du stade des alertes et des messages à l’action. Il peut être le fédérateur de toutes les forces patriotiques en vue de construire un «nouveau consensus national» et «forcer» le régime à accepter de négocier une issue à la crise. C’est un autre rendez-vous avec la nation à ne pas manquer.
Hacen Ouali
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Austérité, dépréciation et inflation
Les temps seront durs…
le 03.01.16 | 10h00
Pour l’Algérie, dont l’économie se nourrit presque exclusivement de la rente pétrolière, cela signifie à la fois une fragilisation plus inquiétante des fondamentaux macroéconomiques, mais aussi une plus forte dégradation des équilibres budgétaires, déjà vacillants en 2015.
Des prix pétroliers toujours au plus bas, des réserves en devises en perpétuelle érosion, un dinar en chute libre et des prix à la consommation appelés à se renchérir fortement. Telles sont les sombres perspectives socioéconomiques de l’Algérie pour la nouvelle année qui commence. 2016, l’an «un» de l’austérité et de la rupture avec l’ère de l’aisance financière et du pétrole cher des années 2000, sera vraisemblablement peu heureuse, tant pour les entreprises que pour les ménages. De prime abord, les prévisions énoncées à la fin de l’année écoulée convergent, presque toutes, vers le maintien, en 2016, des prix mondiaux du brut dans leur fourchette actuelle de 35 à 40 dollars le baril, soit au plus bas depuis plus de dix ans.
Pour l’Algérie, dont l’économie se nourrie presque exclusivement de la rente pétrolière, cela signifie à la fois une fragilisation plus inquiétante des fondamentaux macroéconomiques, mais aussi une plus forte dégradation des équilibres budgétaires, déjà trop vacillants en 2015. Ainsi, au registre des finances publiques, la loi de finances 2016 (LF 2016), désormais en vigueur, annonce clairement la couleur. Bien qu’élaborée sur la base de prévisions qui s’avèrent au final plutôt optimistes par rapport à la nouvelle réalité du marché pétrolier, la LF 2016 prévoit d’emblée des niveaux de déficits abyssaux.
Basé sur un prix de référence du pétrole de 37 dollars le baril et un prix réel du marché à 45 dollars, le budget de l’Etat, même avec des dépenses globales réduites de 9%, cumulera un déficit projeté pour 2016 de l’ordre 17,3% par rapport au PIB. Encore faut-il que la prévision d’un prix du baril à 45 dollars se concrétise, tout comme celle d’un taux de change à 98 DA pour un dollar, alors que ce dernier caracole déjà à plus de 107 DA.
Quoi qu’il en soit, le déséquilibre des finances publiques risque d’être d’autant plus aggravé que le Fonds de régulation des recettes (FRR), qui permettait jusque-là de couvrir les déficits officiels du budget, pourrait ne plus être alimenté faute de fiscalité pétrolière suffisante. Ses réserves, en tout cas, ne seront plus que de 1797 milliards de dinars à la fin de l’exercice en cours, si l’on s’en tient aux projections de la loi de finances.
De même, les réserves officielles de change, déjà en chute à 151 milliards de dollars à fin 2015, devraient continuer à baisser pour n’être plus que de 121 milliards de dollars à fin 2016, soit l’équivalent d’à peine deux années d’importations. Les pertes sèches à prévoir sur ce matelas de devises qui, faut-il le rappeler, sous-tend à la fois la solvabilité extérieure du pays et le pouvoir d’achat de sa monnaie, précipiteront probablement le scénario d’un retour à l’endettement et, bien entendu, à l’érosion de la valeur du dinar.
Combinée au retour des fortes tendances inflationnistes, la dépréciation continue du dinar plombera et le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité déjà faible des entreprises de production. Projetée à 4% pour 2016, l’inflation caracolait déjà à 4,9% à novembre dernier, tandis que l’effet hausse de TVA sur le prix des carburants risque sans doute de se faire rapidement ressentir, en entraînant d’autres hausses en cascade, notamment sur les coûts des transports et de la distribution.
Un contexte pour le moins peu propice à la relance de la production nationale, les entreprises locales subissant déjà de plein fouet les conséquences de la dégringolade du dinar et se retrouvant contraintes à relever leurs prix de vente. Aux écueils de la crise pétrolière, de l’austérité et de l’inflation qui menacent en ce début d’année s’ajoutent, sans doute, des risques réels de tensions sociales et politiques. Des tensions qui pourraient vite naître, en effet, de la mise en application de certaines dispositions contestées de la loi de finances, surtout celles relatives aux privatisations et aux possibles gels de projets publics en cas d’aggravation de la crise.
Akli Rezouali
Iran : des manifestants incendient le consulat d'Arabie saoudite à Mashhad
le 03.01.16 | 13h54
Le consulat d'Arabie Saoudite à Mashad (nord-est de l'Iran) a été incendié samedi par des manifestants qui protestaient contre l'exécution d'un dignitaire religieux chiite le même jour, ont rapporté les medias locaux
Les manifestations se sont déclenchées après l'annonce par le ministère de l'Intérieur de l'exécution de 47 personnes, dont le chef chiite de premier plan Nimr al-Nimr, accusées de "terrorisme".
Les manifestants se sont rassemblés devant le consulat saoudien et ont scandé des slogans contre les autorités de l'Etat saoudien, selon les mêmes sources. Après avoir tiré sur l'emblème national saoudien, les manifestants ont jeté des projectiles incendiaires qui ont déclenché le feu dans une partie du bâtiment.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué samedi le chargé d'affaires de l'ambassade saoudienne à Téhéran pour protester contre l'exécution du dignitaire religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr en Arabie saoudite.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a transmis la ferme protestation de l'Iran au diplomate saoudien, Ahmed al-Muwallid, concernant cette exécution qualifiée de"comportement irresponsable", selon la télévision d'Etat iranienne.
APS
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