0041-/-Actualité du MARDI 10 Février 2015
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Mardi 10 Février 2015 |
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Mardi 10 Fevrier
الثلاثاء 10 فيفري 2015 م
الثلاثاء 20 ربيع الثاني 1436 ه
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La Suisse, un paradis fiscal parmi d'autres Soupçons sur plus de 440 Algériens qui cumuleraient 671 millions de dollars dans des comptes à la banque HSBC Genève,... |
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440 algériens ont placé plus 670 millions de dollars en Suisse
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La Suisse, un paradis fiscal parmi d'autres
La Suisse subit depuis quelques années des pressions de Bruxelles afin de revoir la «manière de faire» de ses banques.
«Il y aurait 200 milliards de dollars de fortunes algériennes à l'étranger»
Affaire SwissLeaks : Soupçons sur les avoirs de 440 Algériens
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Ali Benouari. Ex-ministre délégué au Trésor et ancien dirigeant de banque en Suisse
«Il y aurait 200 milliards de dollars de fortunes algériennes à l’étranger»
le 10.02.15 | 10h00
- HSBC Private Bank basée à Genève (Suisse) est épinglée par un scandale de fraude fiscale dans lequel sont impliqués plusieurs pays et personnalités. L’Algérie n’est pas en reste ; des centaines d’Algériens détiennent des comptes dans cette banque. Quelle lecture pouvez-vous en faire ?
Les révélations sur les fortunes algériennes qui sont contenues dans des comptes de la HSBC à Genève ne m’étonnent pas, étant donné qu’il est de notoriété publique que ces fortunes seraient beaucoup plus importantes que ce que l’on pense. L’évasion fiscale, tant à l’intérieur du pays que vers l’extérieur, est à la mesure de la corruption dans les marchés publics, mais aussi à la mesure du marché informel qui représente 50% du produit intérieur brut. L’argent qui est à l’étranger provient des pots-de-vin et de la surfacturation essentiellement.
Les estimations des fonds placés à l’étranger, liés à la corruption et à la surfacturation, dépasseraient les 100 milliards de dollars depuis le début des années 2000, tandis que les fortunes algériennes établies à l’étranger seraient de près de 200 milliards de dollars. Ce phénomène allait en augmentant, favorisé essentiellement par les montants importants investis dans les marchés publics et par les années du pétrole cher. C’est un scandale dont on n’a pas fini de parler.
Il faut toujours que ce soit l’étranger qui révèle des informations sur nos scandales, tout comme, rappelons-le, l’affaire Sonatrach. Il est fort à parier que les futures informations viendront de l’étranger. Le scandale de la HSBC est un dossier ouvert et, probablement, connaîtra des suites.
Mais ce ne sont pas les Américains et les Européens qui vont se battre pour dévoiler les fortunes algériennes impliquées dans cette affaire. Car il faut que le pays concerné demande à la Suisse ou à un autre paradis fiscal un échange d’informations sur la liste des fortunes qui ont échappé à son fisc. Visiblement, du coté algérien, la volonté n’y est pas. Des pays comme la Suisse sont tous disposés à coopérer, mais encore faut-il que l’Algérie l’exige.
- Mais HSBC n’est qu’une banque parmi des centaines d’autres activant en Suisse. Les fortunes algériennes ayant fui le fisc seraient-elles beaucoup plus importantes ?
L’affaire HSBC n’est que la partie visible de l’iceberg, car il faut savoir qu’il y a environ 500 banques en Suisse. L’affaire HSBC a éclaté parce que des listings ont été remis. Les fuites concernent 100 000 clients de HSBC. Mais il n’y a pas que la Suisse qui détienne ce genre de fortunes, il y a aussi, par exemple, Dubaï, Malte, Singapour….
La surfacturation, les pots-de-vin et l’évasion fiscale sont un sport national en Algérie. Il y a trois sources d’évasion fiscale de l’Algérie vers l’étranger ; celle qui vient du marché noir, la surfacturation des produits importés et les pots-de-vin. Le plus étrange est que nous avons beaucoup d’hommes d’affaires algériens qui ont des comptes bancaires à l’étranger, mais qui ne sont points inquiétés car le fisc algérien ne leur demande jamais la déclaration de leurs biens placés à l’étranger.
- Des personnalités politiques algériennes, propriétaires de comptes en France, ne sont pas non plus inquiétées par le fisc français…
Vous faites une remarque importante sur ce cas précis car le système suisse, qui était depuis toujours attaqué et décrié, est devenu un modèle. Il n’est plus facile maintenant d’ouvrir un compte en Suisse car on vous demande tout de suite l’origine des fonds. La Suisse a revu sa législation en matière d’ouverture de comptes de dépôt.
En France, ce n’est point le cas. Lorsque vous êtes quelqu’un d’important dans le régime, la raison d’Etat intervient. C’est ce que je pense. C’est pourquoi je vous dis qu’en Suisse, les choses ont changé ces trois dernières années et certaines fortunes algériennes qui s’y cachent sont anciennes et déjà blanchies. Mieux encore, tous les mouvements de fonds vers ou depuis l’étranger sont actuellement contrôlés en Suisse.
- Si le scandale venait à prendre des proportions plus gênantes, l’Algérie pourrait-elle demander à la Suisse de lui fournir la liste des fortunes algériennes contenues dans ses banques ?
Il n’y a actuellement pas d’accord entre l’Algérie et la Suisse sur l’échange d’informations, à l’image des accords conclus avec les Européens et les Américains en vertu desquels il est impossible qu’un ressortissant européen ou américain ait de l’argent en Suisse sans que ce pays ne le déclare immédiatement au pays d’origine.
Si l’Algérie veut montrer sa bonne volonté de lutter contre l’évasion fiscale, il faut absolument qu’elle fasse pression sur la Suisse pour aller vers un accord semblable à celui conclu avec les Européens et les Américains. Aujourd’hui, nous sommes simplement régis par les accords sur l’entraide judiciaire.
- Y a-t-il d’autres places financières où atterrissent les fortunes algériennes échappant au fisc ?
Depuis deux à trois ans, il y a de fortes chances que les fortunes algériennes aillent vers d’autres pays que la Suisse. A part cet argent qui était déjà là avant ces deux à trois dernières années, les nouvelles fortunes qui quittent l’Algérie immigrent vers d’autres pays qui ont des législations moins strictes, à l’exemple des Emirats arabes unis (Dubaï), de Singapour, du Luxembourg, de certaines îles réputées être des paradis fiscaux, des pays d’Amérique latine, etc.
Beaucoup de pays acceptent encore d’ouvrir des comptes pour des sociétés off-shore et anonymes. Ces pays n’échangent souvent pas de données avec les Etats d’où proviennent les fonds. On ne peut surtout pas savoir qui sont les propriétaires et les actionnaires de ces sociétés-écrans. Vous avez aussi des fortunes investies, par des Algériens résidant fiscalement en Algérie, dans l’acquisition de l’immobilier en Espagne et des hôtels en France.
Ali Titouche
Il est aujourd'hui "difficile" de décongestionner la capitale selon Amar Ghoul
le 10.02.15 | 15h09 | mis à jour le 10.02.15 | 17h14
Le parc automobile en Algérie a augmenté de façon spectaculaire, il est à 8 millions de véhicules. Selon le ministre des transports qui est intervenu lors du forum d'El Moudjahid à Alger , la capitale, de part sa géographie ne supporte normalement que 100 000 véhicules/jour, elle est aujourd'hui à 3 millions de véhicules par jour.
Mais pour lui avec le tram et le métro : "le tram dont le dernier trançon vers Dergana sera réceptionné en avril 2015 ainsi que le métro dont les travaux ont considérablement avancé ,notamment vers El Harrach et Ain Naadja" ,il se peut qu'"on pourra un tant soit peu parvenir à remédier à ce gros problème de circulation à Alger". Mais il ne s'agit pas seulement de cela ,selon le ministre des transports. En Algérie ,il y a un problème de mentalités. "Il est difficile aujourd'hui de convaincre un Algérien de se déplacer dans le transport en commun que dans sa voiture". Donc il y a aussi un énorme travail à faire dans ce sens.
Par ailleurs ,le ministre a déclaré que son département est aujourd'hui sur plusieurs dossiers décisifs pour le devenir de son secteur,notamment ceux en rapport avec la sécurité routière afin de minimiser au maximum les "actes criminels" sur nos routes grâce notamment à des sanctions plus sévères ,la formation des examinateurs ,l'installation des chrontachygraphes sur les véhicules poids lourds : transports des marchandises et transports des voyageurs ainsi que l'exigence de brevets pour conduire le poids lourd;et ce afin de mieux contrôler la vitesse ainsi que la durée du repos des chauffeurs.
Hamida Mechaï
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Education nationale : forte participation au premier jour de la grève
le 10.02.15 | 15h51
Après un premier trimestre plutôt paisible, la protestation reprend aujourd’hui dans le secteur de l’éducation nationale avec une grève dont l’adhésion a frôlé 80% dans certaines wilayas, selon des syndicalistes.
Le fonctionnement des établissements scolaires a été considérablement perturbé ce mardi, au premier jour de la grève à laquelle a appelé la Coordination des syndicats de l’Education (CSE).
« Nous avons noté une très bonne mobilisation à travers toutes les wilayas », se réjouit M.Idir Achour, porte parole du Cla dans une déclaration à Elwatan.com.
Selon le bilan établit par la coordination les taux de participation les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas de Chlef (80%), Mostaganem (75%), Skikda (78%)…et environ 70% à Alger.
Une réunion du regroupement syndicale qui se tiendra probablement la semaine prochaine va statuer sur la suite à donner à ce débrayage, précise notre interlocuteur.
La CSE a décidé le 25 janvier et après une série de rencontres avec la tutelle de recourir à une grève de deux jours, le 10 et 11 février, afin de réclamer une prise en charge réelle de leurs doléances.
Les sept syndicats, regroupés dans la CSE, exigent de leur tutelle «une feuille de route» et «un délai» pour la satisfaction des douze revendications précédemment élaborées, dont la révision du statut particulier des travailleurs de l’éducation
En dépit de toutes ses tentatives Mme la ministre n’a pu dissuader ce regroupement syndical de recourir au débrayage.
Ce mardi encore, la ministre a affirmé à l’APS son « engagement » à trouver des solutions aux questions qui préoccupent les fonctionnaires, tout en admettant que leur règlement « exige un certain temps ».
« Je réaffirme mon engagement pour trouver les solutions aux questions qui continuent de préoccuper mes fonctionnaires », a-t-elle déclaré.
Mina Adel
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Absence de contrôle sur les avoirs
La Suisse, un paradis fiscal parmi d’autres
le 10.02.15 | 10h00
Soupçons sur plus de 440 Algériens qui cumuleraient 671 millions de dollars dans des comptes à la banque HSBC Genève, touchée par un scandale financier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. Rois du Maroc et de Jordanie, hommes d’Etat et personnalités politiques et du spectacle sont cités.
La Suisse subit depuis quelques années des pressions de Bruxelles afin de revoir la «manière de faire» de ses banques. L’affaire SwissLeaks braque une nouvelle fois les projecteurs sur le système financier suisse, qui a de tout temps constitué le paradis fiscal par excellence. Le paradis fiscal qui n’est autre que la désignation d’un pays qui favorise l’évasion fiscale avec son système d’imposition très faible et l’absence de contrôle sur les avoirs garanti par le système du secret bancaire. La Suisse est un des nombreux anciens paradis fiscaux existant dans le monde.
Elle gagne sa place de plaque tournante de la finance mondiale au début du XXe siècle, notamment grâce aux effets de la Première Guerre mondiale. Durant la crise financière de 1929, la Suisse est épargnée grâce aux dépôts de capitaux étrangers dans ses banques. De même, lors de la Seconde Guerre mondiale, son statut de pays neutre lui permet le rachat de l’or des Allemands qui utilisent les francs suisses pour s’approvisionner en différents matériels de guerre.
Dans les années 1960 et 70, la Suisse est la place financière la plus importante au monde ; les dépôts étrangers s’y multiplient. Le succès des banques helvétiques est dans leur discrétion codifiée par la loi fédérale de 1934, notamment dans son article 47 qui interdit à un représentant d’une banque de divulguer la moindre information sur l’un de ses clients. Des économistes ont estimé à 180 milliards d’euros le total des dépôts étrangers en Suisse. L’ONG Tax Justice Network indique, quant à elle, que le total des avoirs bancaires représente 820% du PIB de la Suisse.
Mais cette situation n’est pas appelée à durer. La Suisse subit depuis quelques années des pressions de Bruxelles afin de revoir la «manière de faire» de ses banques. Ainsi, la Suisse décide «d’abandonner son secret bancaire vis-à-vis de l’étranger dès 2018 avec le passage à l’échange automatique de renseignements entre administrations fiscales».
Dans un entretien accordé au journal Swissinfo, le secrétaire d’Etat chargé de cette réforme bancaire, Jacques de Watteville, déclare que «l’échange automatique devrait s’appliquer à tous les pays, de la même manière, sur la base de la réciprocité, les informations pourront être échangées uniquement à des fins bien définies et seront soumises à la protection des données et, enfin, la transparence s’appliquera également aux trusts et autres entités juridiques».
Les candidats à l’évasion fiscale chercheront alors d’autres destinations pour leur argent, puisque la liste des paradis fiscaux est bien longue. M. Watteville estime que les autres places financières –Luxembourg, Autriche, Singapour, Hong Kong ou Jersey – seront aussi engagées dans l’échange automatique d’informations. Est-ce la fin des paradis fiscaux ? Assurément non, puisque ces exigences de transparence bancaire concernent les Etats membres de l’OCDE. Les Etats du Sud, où même l’argent public est détourné par des représentants des Etats eux-mêmes pour être domiciliés dans des paradis fiscaux, continueront à faire le bonheur de ces derniers.
En l’absence de poursuites et de contrôle judiciaire, les oligarques du Sud rempliront les caisses des places financières. On se rappelle tous des avoirs mirobolants des anciens présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali et libyen Mouammar El Gueddafi, déposés dans les banques suisses et que ces pays peinent à récupérer. Les dictateurs et autres adeptes du blanchiment d’argent sale trouvent leur compte dans les comptes répartis dans les nombreux paradis fiscaux existant dans le monde.
L’ONG Tax Justice Network avait recensé, en 2013, pas moins de 83 pays concernés. Parmi les plus connus figurent la Suisse, le Luxembourg, les Etats-Unis avec l’Etat du Delaware, la City de Londres, l’Irlande, Singapour, les îles Caïmans, les Bermudes, le Costa Rica, le Panama, les Seychelles et Saint Kitts & Nevis. Dans les zones tournées vers la finance offshore, on cite aussi le très «sérieux» Japon ou encore l’Allemagne. Figurent en outre le Liban, le Botswana, le Brunei, le Guatemala, les îles Marshall, les Vierges britanniques, le Montserrat, le Nauru et le Niue.
N. B.
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ÉDUCATION Après un premier trimestre plutôt serein, le secteur de l’éducation est à nouveau dans la tourmente. Pas moins de sept syndicats débrayent aujourd’hui et demain. Ils replongent le secteur dans la spirale des grèves de laquelle il n’arrive plus à sortir depuis une dizaine d’années. Les ministres qui se succèdent à sa tête ne font que Suite... |
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