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Réserves de change : 10 milliards de dollars perdus en 9 mois
le 18.02.15 | 10h00
C’est le rapport qui fait trembler tout un pays. La note de conjoncture pour les 9 premiers mois de l’année 2014, publiée par la Banque d’Algérie (BA), ne fait que confirmer les craintes quant à l’impact de la baisse des cours du brut sur les équilibres financiers externes de l’Algérie. Plus que le déficit inédit depuis plus d’une décennie de la balance des paiements, la note de conjoncture de la Banque d’Algérie évoque la baisse de près de 10 milliards de dollars des réserves officielles de change en à peine 9 mois.
Le déficit global de la balance des paiements s’est ainsi creusé au troisième trimestre 2014, se traduisant par un recul des réserves de change, or non compris, lesquelles sont passées de 194,012 milliards de dollars à fin décembre 2013 à 185,273 milliards de dollars au 30 septembre 2014. S’efforçant de ménager le chou et la chèvre, l’autorité monétaire tente tant bien que mal de rassurer, estimant que les réserves extérieures sont, dans un contexte où l’encours de la dette est à un niveau «historiquement bas», restent «adéquates» pour permettre à l’Algérie de faire face au choc externe qui caractérise l’année 2014.
Cependant, les chiffres provisoires de la BA reflètent l’indigence chronique de l’économie algérienne. L’une des raisons du déficit réside dans la contraction du solde de la balance commerciale, lui-même imputé au recul des prix du brut. Certes, le prix du baril de brut algérien est passé en moyenne mensuelle de 113 dollars en juin, à 96 dollars en septembre, soit un recul des cours sans commune mesure avec les niveaux des prix de janvier 2015.
La Banque d’Algérie a aussi relevé un redressement de 1,58% des volumes d’hydrocarbures exportés, ayant permis de contrebalancer l’effet de la baisse des prix. Néanmoins, divers facteurs creusent le déficit. Au-delà de la hausse continue des importations de biens et de marchandises, l’autorité monétaire pointe du doigt les importations de services. Elle considère donc que «le déficit du poste services, hors revenus des facteurs, s’est creusé, passant de 5,20 milliards de dollars au cours des 9 premiers mois de 2013 à 6,04 milliards de dollars.
Cela résulte de la hausse des importations des services techniques et de ceux liés au bâtiment et travaux publics». Ainsi, malgré la stabilisation du déficit du poste revenu des facteurs et une amélioration des transferts nets, ainsi que du compte capital, le compte courant de la balance des paiements a enregistré un déficit de plus de 4 milliards de dollars.
Des capacités de financement en baisse
Au-delà de l’effritement des capacités de résilience de l’Algérie aux chocs externes, la Banque d’Algérie s’inquiète, bien que subtilement, des équilibres budgétaires. Elle s’appuie sur deux données, l’épargne du Trésor auprès de l’autorité monétaire et la position du Trésor en tant que créancier sur le secteur bancaire. Il est une évidence, si les réserves de change permettront à l’Algérie de tenir sur le plan externe pour près de trois années encore, selon les prévisions de la Banque d’Algérie, rien n’est moins sûr pour ce qui est de l’épargne cumulée au sein du Fonds de régulation des recettes.
La note de conjoncture de la BA précise ainsi que «le stock d’épargnes financières du Trésor sur ses comptes ouverts à la Banque d’Algérie est en baisse à fin septembre 2014 comparativement à celui de fin juin 2014, puisque l’encours global des comptes du Trésor (compte courant, Fonds de régulation des recettes) est évalué à 4886,1 milliards de dinars à fin septembre 2014 contre 5235,6 milliards de dinars à fin juin 2014 et 5643,2 milliards de dinars à fin 2013».
Pis encore, la Banque d’Algérie estime que les capacités de financement du Trésor sont en baisse de 757,10 milliards de dinars par rapport à décembre 2013, et ce, sous l’effet de hausse des décaissements au titre de dépenses budgétaires d’équipement dans un contexte de baisse de la fiscalité pétrolière. L’autre effet pervers de la contraction des ressources du FRR est l’amenuisement des créances nettes de l’Etat sur le système bancaire.
Donc si la Banque d’Algérie tente de rassurer estimant que «la position financière de l’Etat en tant que créancier net vis-à-vis du système bancaire demeure appréciable en situation de choc externe et contribue à la reprise des rythmes d’expansion monétaire» et que le rythme de croissance des crédits à l’économie demeure élevé à 19,91%, de sérieuses interrogations persistent quant aux capacités réelles aussi bien du Trésor que des banques pour accompagner le plan d’investissement de l’Etat dont les grandes lignes ont été tracées dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019 et dont dépend d’ailleurs une partie des fondamentaux de croissance.
Roumadi Melissa
Grippe saisonnière 2015: 20 décès sur 180 cas graves
le 18.02.15 | 12h59
Vingt personnes sont mortes de grippe saisonnière sur les 180 cas graves enregistrés en 2015, selon un bilan arrêté mercredi par le ministère de la Santé et de population et de la réforme hospitalière.
Parmi les 20 personnes décédées des suites de complications d'une forme sévère de la grippe saisonnière, 11 avait contracté le virus H1N1, a indiqué le directeur de la prévention au ministère, Smail Mesbah, sur les ondes de la radio nationale.
Précisant que le ministère restait "vigilant" quant à la propagation de la grippe saisonnière, le directeur a affirmé que sur les près de deux millions de personnes à risque, 90% étaient déjà vaccinées à la mi janvier 2015.
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière débute chaque année à la mi-octobre. La population à risque est constituée des sujets âgés, des enfants et adultes atteints de maladies chroniques et des femmes enceintes.
Par ailleurs, M. Mesbah a estimé que les "maladies transmissibles nouvelles", tel que l'ebola et le corona virus, constituent "la principale menace à la sécurité sanitaire internationale" et que l'Algérie avait décidé, sur la base du potentiel existant, de mettre en place un dispositif qui lui permet de se préparer a y faire face.
"La principale priorité est portée et portera sur les postes de contrôle des frontières terrestres, ports et aéroports", a-t-il dit, annonçant que le ministère "vient de signer un programme de renforcement d'équipements de l'ordre de plus d'un milliard de DA" et que le personnel de contrôle de la sécurité des frontières (CSF) sera formé la semaine prochaine avec l'OMS.
Evoquant le décès à Sétif, lundi dernier, d'un homme de 49 ans qui revenait des Lieux Saints de lÆIslam des suites de sa maladie qui s'est avérée être la grippe H1N1 (grippe saisonnière type A), M. Mesbah a expliqué que ce cas avait été identifié dans le cadre de ce dispositif, ajoutant que "toute personne qui vient de cette région et qui a de la fièvre est systématiquement hospitalisée".
"Nous travaillons aussi sur la base d'informations reçues par les points focaux du réseau de surveillance sanitaire internationale", a indiqué le responsable qui a encore souligné qu'outre les postes de contrôle sanitaires terrestres, maritimes et aéroportuaires, un dispositif de prévention et de sécurité est également mis en place au niveau de l'ensemble des structures de santé à l'échelle nationale.
"Une fois la menace suspectée, le dispositif est réactivé ou mis en place sur la base de l'alerte", a-t-il expliqué. M. Mesbah a encore rassuré que le ministère a mis en place 47 millions de masques dans l'ensemble des structures de santé, y compris les polycliniques de consultations, afin d'assurer l'isolement du malade et la protection du personnel et des patients.
APS
Principal accusé dans l’affaire Sonatrach 1 : Mohamed Meziane livre ses vérités
le 18.02.15 | 10h00
«J’ai fait les frais d’une lutte d’intérêts». «L’affaire Saipem dépasse largement le niveau du PDG». «Le dossier Sonatrach 1 ne pèse rien par rapport à celui de Sonatrach 2, où mon nom n’a jamais été cité». «Je n’ai jamais connu Farid Bedjaoui». «Tous les contrats que j’ai signés sont passés par les commissions des marchés et le comité éxecutif de la compagnie». «Le jeu était ailleurs, nous n’étions rien…»
Par signés sont passés par les commissions des marchés et le comité exécutif de la compagnie.» «L’affaire Saipem dépasse largement mon niveau de PDG.» «J’ai fait les frais d’une lutte d’intérêts.» «Le jeu était ailleurs, nous n’étions rien.» «Le dossier Sonatrach 1 ne pèse rien par rapport à celui de Sonatrach 2, où mon nom n’a jamais été cité.» Telles sont les principales déclarations de l’ex-PDG de Sonatrach, à quelques semaines de son procès, prévu le 15 mars.
C’est un homme détruit, terrorisé, que nous avons rencontré. Arriver à lui arracher quelques déclarations a été le fruit d’un travail de longue haleine. Lui, c’est Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach. En raison de notre continuelle insistance, il a fini par accepter de répondre à nos questions.
Pas toutes, puisqu’il évite d’aborder les détails relatifs à l’affaire qui le concerne en raison du procès qui l’attend le 15 mars prochain au tribunal criminel près la cour d’Alger. Mais à ce sujet, il interpelle «la conscience des uns et des autres», sans les nommer, sur certains points qu’il estime très importants. «Tous les contrats pour lesquels je suis poursuivi ont été traités et étudiés par le comité exécutif et les commissions des marchés. Je n’ai fait qu’appliquer la procédure interne, qui est la R15.
Aucun des 247 témoins interrogés par le juge d’instruction n’a trouvé à redire sur ma gestion, qui était la plus transparente mais aussi celle qui faisait participer les cadres dans toutes les décisions. Comment se fait-il qu’aujourd’hui, je me retrouve chef d’une association de malfaiteurs ?» Sur sa relation avec le ministre, M. Meziane déclare : «Je suis du genre qui respecte beaucoup sa hiérarchie. Même si je ne m’entendais pas avec le ministre, je lui vouais tout le respect. Je savais qu’il ne voulait pas de moi puisqu’en 2008, on m’a clairement signifié qu’il avait l’intention de me remplacer.
Mais je faisais mon travail normalement. Je recevais ses directives et ses instructions par écrit et par téléphone. Il était informé de tous mes actes de gestion, par les courriers que je lui adressais, mais surtout par les comptes rendus qui lui parvenaient de mon chef de cabinet, Réda Hameche.» Homme de confiance de Chakib Khelil, Hameche (ainsi que son épouse) fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le tribunal d’Alger, dans le cadre du dossier Sonatrach 2. Quelle relation liait Meziane à Hameche ? Sa réponse : «Il a été nommé par le ministre et n’avait de compte à rendre qu’au ministre. Son bureau, au fond du couloir, lui permettait d’avoir l’œil sur toutes mes allées et venues, mais aussi sur toute personne qui venait me voir.
Il recevait mon courrier alors qu’il y avait un secrétaire général pour assumer cette fonction. Il agissait au nom du ministre.» Pour M. Meziane, Hameche «était comme un électron libre» au sein de la compagnie. Par contre, en ce qui concerne Farid Bedjaoui (qui fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt internationaux), l’ex-PDG est formel : «Je ne l’ai jamais connu.
J’ai lu son nom et j’ai vu son visage dans les journaux…» Avec le recul et à la lumière des révélations qui parviennent d’Italie, Mohamed Meziane «pense» que «des choses auraient pu se passer à haut niveau» sans qu’il soit informé. Il révèle : «C’est vrai que j’avais quelques soupçons, rien que des soupçons, pas de preuves formelles sur des choses qui auraient pu se passer à plus haut niveau, à propos de certains contrats, mais rien de plus.
Maintenant, quand je lis les comptes rendus de la presse, je suis surpris mais pas étonné.» Il revient en arrière et rapporte quelques exemples : «Tous les contrats passaient par des avis d’appel d’offres. Nous recevions de nombreux soumissionnaires, mais en cours de route, nombre d’entre eux disparaissaient. On se retrouvait avec seulement deux ou trois soumissionnaires. Parfois, nous étions obligés à ne pas refaire un autre avis d’appel d’offres en raison soit de l’urgence, soit de la complexité du marché. Souvent, c’était le ministre lui-même qui nous instruisait de ne pas refaire la procédure d’avis d’appel d’offres et de continuer avec les soumissionnaires qui restaient. Mais, je prenais cela comme une décision liée à l’urgence, pas plus.»
M. Meziane évoque le marché GK3 avec Saipem : «Au début il y avait plusieurs offres, mais à la fin seules deux étaient restées, dont celle de Saipem, qui était de 60% plus cher. Il y avait une différence de l’ordre de 6 milliards de dinars. Fallait-il refaire l’avis d’appel d’offres ou continuer ? Nous étions devant un dilemme parce que le projet était urgent. J’ai demandé une négociation autour du prix en tablant sur une baisse d’au moins 25 à 30%.
Supercoupe d’Afrique : L’Entente à l’heure du Caire
le 18.02.15 | 10h00
Champion d’Afrique en titre, l’ESS se prépare à...
Après avoir bien négocié le dernier match de championnat, qui lui a permis d’occuper le fauteuil de leader à côté du MOB, le champion d’Afrique se trempe dans l’ambiance de la compétition internationale, une nouvelle fois. Ainsi, les camarades du revenant Delhoum mettent en point de mire leurs retrouvailles avec le grand Ahly du Caire.
Prévue pour ce samedi, la Supercoupe d’Afrique intéresse les Sétifiens. Même s’ils n’ont pas pu réaliser une préparation spéciale, les Noir et Blanc, qui ont repris le travail lundi, se retrancheront dès aujourd’hui au centre des équipes nationales de Sidi Moussa. Un lieu qu’ils connaissent parfaitement maintenant, puisque c’est dans cette enceinte qu’ils ont préparé la finale retour de la Ligue des champions.
Le onze sétifien qui vient de disputer trois rencontres, dont une de Coupe d’Algérie en huit jours, a sans doute mis à profit la semaine en cours pour recharger ses batteries. Le problème de la récupération ne se pose pas, en principe, pour les Ententistes qui se méfient du Ahly, l’une des meilleures formations du continent. Vainqueurs de la Coupe de la CAF, les Cairotes ne viendront pas à Blida en touristes, disposant de sérieux arguments à faire valoir. L’entraîneur adjoint de l’ES Sétif, Fares Belkheir, le dit d’ailleurs : «Le manque de compétition des Egyptiens est une arme à double tranchant.
On doit se méfier du Ahly disposant d’un bloc solide et de grandes ressources morales. Très discipliné tactiquement, l’adversaire développe en outre un jeu moderne. Pour pouvoir contrer ce sérieux client, nous avons visionné ses deux derniers matches. Même si la compétition internationale n’a rien à voir avec le championnat national. Concernant notre préparation, elle se résume en un microcycle ordinaire.
On ne peut chambouler notre plan d’action à cette période de la saison, avant d’aller à Sidi Moussa où on va beaucoup axer sur l’aspect technico-tactique. A Sétif, on a fait un peu de physique et de musculation (l’explosivité). A propos de l’effectif, hormis Daghoulou, souffrant d’ une blessure contractée lors du match face à la Saoura, tout baigne pour le reste de l’effectif.» A propos des 18 concernés par ce rendez-vous, en plus des blessés (Demmou, Boukria et Dahar), Lagraa a été, pour on ne sait quelle raison, «exempté».
Kamel Beniaiche
EDUCATION La réunion de la dernière chance
Syndicats de l’éducation et tutelle reprennent langue aujourd’hui. Nouria Benghebrit invite l’ensemble des partenaires sociaux à une réunion de travail. Une rencontre qui intervient alors que le Cnapest est toujours en grève et que l’Intersyndicale menace de durcir son action. Le Cnapest rejette Suite...
Syndicats de l’éducation et tutelle reprennent langue aujourd’hui. Nouria Benghebrit invite l’ensemble des partenaires sociaux à une réunion de travail. Une rencontre qui intervient alors que le Cnapest est toujours en grève et que l’Intersyndicale menace de durcir son action. Le Cnapest rejette cette réunion dans le fond et dans la forme. Ses représentants ne devraient pas faire le déplacement aujourd’hui au siège du ministère de l’Education.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) La totalité des syndicats du secteur de l’éducation ont été destinataires d’une invitation à ladite réunion. Dans le fax qui leur est transmis, il est précisé que l’objet de la rencontre concerne les modalités pratiques de la réouverture du dossier du statut particulier. Un ordre du jour qui ne convient nullement au Cnapest. Il est fort probable que sa direction boycotte tout simplement cette rencontre. Les raisons ? Ni le fond ni la forme ne sont du goût de la formation syndicale. Messaoud Boudiba, porte-parole du syndicat, considère en effet que la démarche du ministère de l’Education n’est nullement appropriée. Ce dernier, dit-il, ne semble pas du tout « préoccupé » par le mouvement de grève. Sinon, comment expliquer, dit-il, qu’en plein mouvement de protestation, il n’adresse pas une invitation au Cnapest mais convie l’ensemble des syndicats, qui eux ne sont pas en grève, à une rencontre dont les objectifs ne sont pas non plus une priorité pour le Cnapest. Boudiba considère en effet que les discussions au sujet de la réouverture du statut particulier ne sont pas urgentes dans le contexte actuel. L’urgence, dit-il, est de répondre aux revendications en suspens et qui sont à l’origine du mouvement de grève qui se poursuivait hier. Aujourd’hui encore, les enseignants seront en grève. Une grève ouverte qui ne prendra fin, selon le syndicat, qu’avec la satisfaction des revendications. C’est dans ce contexte tendu qu’intervient la réunion d’aujourd’hui. A la veille de cette dernière, les autres syndicats du secteur font part de leur intention de se rendre à cette réunion. Ils expriment néanmoins des attentes bien claires : tous espèrent non pas assister à une réunion routinière mais pouvoir en sortir avec des engagements fermes de la ministre quant à la satisfaction de revendications ayant déjà fait l’objet de négociations. Meziane Meriane, le coordonnateur national du Snapest, dit espérer des «solutions concrètes» à des dossiers déjà identifiés. Il rappelle que cette rencontre intervient «en pleines turbulences». Du côté de l’Unpef, Messaoud Amraoui, porte-parole dudit syndicat, affirmait hier ne pas connaître avec exactitude l’ordre du jour mais il affirme attendre du «concret». Ce que les syndicats réclament, ce ne sont plus des promesses mais la concrétisation de promesses déjà faites. Il conclut que 500 heures de dialogue avaient déjà été effectuées et que l’heure était à la concrétisation des promesses. « Soit, la ministre arrache des acquis au gouvernement, soit ça sera une rencontre totalement inutile». Si les syndicats de l’éducation réclamaient depuis longtemps la réouverture du dossier du statut particulier, ils exigent actuellement la satisfaction de revendications consignées depuis longtemps dans des procès-verbaux mais concrétisées. N. I.
Le Real Madrid, tenant du titre, et le FC Porto se déplacent respectivement à Schalke et Bâle avec le statut de grand favori, aujourd’hui en 8es de finale aller de la Ligue des champions. La dernière fois que le Real a foulé la pelouse de Schalke, c'était la saison dernière au même stade de la compétition, pour s'y imposer... 6-1 (puis 3-1 à Bernabeu). Autant dire que l'ascendant psychologique est garanti pour le leader de la Liga face au 4e de la Bundesliga. Les joueurs de Carlo Ancelotti doivent définitivement effacer le douloureux souvenir de la déroute subie chez l'Atletico dans le derby madrilène (4-0) le 7 février en championnat, en se rassurant sur la scène européenne. A commencer par Cristiano Ronaldo, en perte de vitesse en 2015 (seulement 4 buts en huit matches). Même privé d'éléments comme James Rodriguez ou Modric, blessés, le Real pourrait donc se mettre en mode revanchard et en faire subir les frais aux Allemands. Ces derniers, décimés par les blessures (Obasi, Draxler, Kolasinac, Goretzka, Farfan), ont de grandes difficultés offensives actuellement, trois buts seulement en cinq matches, et viennent de s'incliner 1-0 à Francfort samedi. Mais les hommes de Roberto Di Matteo ont montré aussi qu'ils savaient répondre présents lors des grands rendez-vous en décrochant le nul 1-1 lors des deux confrontations face au Bayern en championnat, la dernière début février, ou en battant son dauphin Wolfsburg... Dans l'autre match de la soirée, Porto, en affrontant Bâle, a une belle occasion de retrouver les quarts de C1 pour la première fois depuis 2009. D'autant que les Portugais restent sur trois victoires en championnat (8 buts marqués, aucun encaissé) et que leur attaquant Jackson Martinez est en grande forme, avec 12 buts en 12 matches toutes compétitions confondues. Le champion suisse, de son côté, qui a déjà réussi l'exploit de devancer Liverpool en poule, apparaît pour la troisième fois de son histoire en 8e de finale, et vise une première victoire en matches à élimination directe.
Start (Ce soir, 20h45) Schalke (GER) - Real Madrid (ESP) Bâle (SUI) - Porto (POR) *Matches retour le 10 mars.
La pièce Ors el dem, mise en scène par Ziani Chérif Ayad, ancien directeur du TNA, sera jouée ce soir à partir de 18h et demain jeudi à la même heure sur les planches du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi à Alger. La générale de cette pièce a eu lieu fin janvier dernier au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba, producteur de l’œuvre. Ors el dem (Noces de sang), d’une durée de 70 minutes, est adaptée par Ziani Chérif Ayad et Noureddine Saoudi, d’après Bodas de Sangre du poète et dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca. Ecrite en 1932, Noces de sang constitue l’une des pièces majeures de l’œuvre de Lorca. S'inspirant de la vie traditionnelle des villages andalous, cette pièce retrace l'histoire tragique d'une passion impossible mais irrépressible dans la société fermée d'une petite bourgade du sud de l’Espagne. On y retrouve les éléments essentiels de l'œuvre de Lorca, notamment son attachement à la terre et au peuple andalous, ainsi que son attrait pour le fantastique issu de ses liens avec le surréalisme. Ors el dem, dont la scénographie est signée Larbi Arezki, sera jouée dans plusieurs wilayas du pays tout au long de l’année 2015, dans le cadre d’une tournée qui débutera aujourd’hui à Alger. K. B.
Coopération internationale. Après la visite en coup de vent, la visite inopinée, la visite express, la France et son ministre de la Défense innovent en Égypte avec la visite en…
… Rafales !
On reproche souvent au ministre des Transports, Amar Ghoul, sa fâcheuse propension à «parachuter» des proches de son parti à des postes clés du ministère ou à la tête des organismes dépendant de son autorité. Je trouve que ces reproches sont excessifs, voire même injustifiés. Ne devrions-nous pas plutôt nous féliciter de cette formidable capacité de Ghoul à parachuter en… rafales, si j’ose dire ? Je trouve au contraire que nous devrions creuser cette piste novatrice, audacieuse et ambitieuse en matière de transports, le parachutage. Au lieu de rester englué dans son expérience plutôt mitigée d’une navette marine sur la côte ouest algéroise, une malheureuse barquette opérant des transbordements hypothétiques, en fonction de la météo et de ses caprices, voilà la solution d’avenir, le parachutage ! J’en appelle au ministre ! Je l’implore de se lâcher, de laisser libre cours à son génie créateur. Puisqu’il parachute à tout-va, qu’il partage alors avec nous son don naturel pour le parachutage. Un ministre des Transports parachuteur, c’est le nirvana ! Quel Premier ministre, quel chef du gouvernement ne rêverait-il pas de compter dans les rangs de son exécutif un ministre des Transports as des as en voltige et parachutage ? Imaginez la somme de problèmes endémiques qui minent le secteur des transports en Algérie et qui seraient alors spectaculairement résolus si on tendait une oreille un peu plus attentive aux initiatives trop critiquées, mesquinement moquées de Ghoul dans le secteur du parachutage. Plus de bouchons sur les axes routiers ! Finies les longues files d’attente aux arrêts de bus et de taxis. Plus de surchauffe aux gares et aérogares en périodes de fêtes. Terminés les encombrements aux entrées des pompes à essence comme ceux que nous vivons en ce moment. Que des parachutes déployés dans notre ciel ! Que des mecs et des nanas voltigeant à qui mieux-mieux, atterrissant un peu partout, sans avertir, à l’improviste de notre volonté consentante. Le parachute enfin promu moyen de transport numéro un en Algérie ! Avant le train ! Avant l’avion. Avant le bus. Avant le taxi. Et puis, comble de l’émancipation, à la question qui te serait pernicieusement posée par ceux qui ne veulent pas s’élever plus haut dans le débat «tu viens d’où, comme ça ?» tu pourras enfin répondre, sans complexe : «Je viens d’être parachuté !» J’ai juste une petite crainte. Si le gouvernement est remanié, où ira Ghoul ? Le Palais va-t-il le parachuter sur un nouveau ministère. Ou alors restera-t-il cloué au sol, cette fois-ci ? Planant ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
La Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil. Cette constatation qui fait l'objet d'un consensus scientifique depuis plusieurs siècles est rejetée par un religieux saoudien, cheikh Al-Bandar Khaibari. Il tente d'en faire la démonstration devant un auditoire, dans une vidéo récente relayée sur le site d'Al-Arabiya (en anglais). Pour lui, la Terre ne peut tout simplement pas tourner sur elle-même.
Un verre dans les mains, le cheikh explique que la Terre est "stationnaire et ne bouge pas". Il prend l'exemple d'un avion partant d'Arabie saoudite pour rejoindre la Chine. "Si l'avion restait immobile dans le ciel et que la Terre tournait dans un sens, la Chine finirait par arriver en-dessous de lui. Si la Terre tournait dans l'autre sens, l'avion ne pourrait jamais atteindre la Chine, car la Chine tournerait elle aussi", développe-t-il.
L'homme sur la Lune, c'est du cinéma
Toujours selon Al-Arabiya, le cheikh a fait d'autres déclatations selon lesquelles les missions lunaires de la Nasa ont été fabriquées par Hollywood. On attend avec impatience la réponse des scientifiques de l'Agence spatiale européenne et de la Nasa.
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