0065-/-ACTUALITÉS Du Lundi 06 Mars 2017
Lundi 06 Mars 2017
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Algérie - prévisions météo du Lundi 06 Mars 2017
الاثنين 07 جمادى الآخرة 1438 ه
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ACTUALITÉ
Université (Tassoust) : Sit-in de protestation du Cnes
Sétif : Les miracles des législatives !
Les réserves de change de l’Algérie baisseront à 96 milliards de dollars en juillet
Campagne de vaccination contre la rougeole : les assurances du ministère de la santé
Législatives à Guelma : La liste FLN contestée et la mouhafada cadenassée
Bordj Bou Arréridj : Des blessés et des arrestations dans un affrontement entre manifestants et forces de l'ordre
Les étudiants en pharmacie manifestent à nouveau devant le CHU Mustapaha
Deux terroristes abattus et deux autres capturés par un détachement de l'ANP à Boumerdes
Législatives à Bouira : 21 listes en lice
Démission collective des kasmats en Europe : le FLN se divise
SPORTS
Mouldi Aïssaou : «Il y a discrimination…»
Le coin du referee : Pourquoi nos arbitres «internationaux» sont absents lors des grands matchs ?
JS Kabylie : Une reprise sous tension
Les vétérans de Sonatrach aux côtés de Hassani
Rafle et billard : Une AGO à refaire et des interrogations
Volley-ball : Quatre candidatures retenues
ECONOMIE
Fruits et légumes : La spéculation fait rage
Slimane Bedrani . Professeur à l’école nationale supérieure d’agronomie : «Le marché doit se réguler de lui-même»
Produits alimentaires importés : La tendance toujours à la hausse des prix
Le nouveau modèle de croissance au menu de la tripartite : A quoi sert de débattre avec un gouvernement partant ?
Réouverture de l’usine de Bouchegouf (wilaya de Guelma) : Vers la relance de l’industrie des levures
La semaine éco d’El Kadi Ihsane : Algérie, aux limites de l’ajustement de la demande par la raréfaction de la voiture neuve
INTERNATIONAL
Tensions germano-turques : Erdogan accuse l’Allemagne de «pratiques nazies»
Entre Berlin et Ankara la tension reprend ces derniers jours.
Etats-unis : Trump insiste et demande au Congrès d’enquêter sur les écoutes
Il y a 41 ans : Le Front Polisario installait le premier gouvernement sahraoui
Crise libyenne : La guerre pour le pétrole reprend de plus belle
Selon un rapport du Département d’état américain : Le cannabis représente 23% du PIB marocain
visite de la chanceliere allemande Angela Merkel en Tunisie : Berlin et Tunis signent un nouvel accord sur l’immigration
CULTURE
Institut national supérieur de musique : Les bonnes notes des élèves de l’INSM
Exposition au MaMa : Quand les designs italien et algérien se rencontrent
La bibliothèque publique de New York : Les archives de Lou Reed bientôt accessibles à tous
Concours «Mon goût de France»
Exposition à La Baignoire : Histoire locale versus histoire universelle
USMA 2 – MCA 2 : Un nul qui n’arrange personne
le 05.03.17 | 12h00
Stade du 5 Juillet (Alger)
Arbitres : Achouri, Tamen, Benhamouda
Buts : Meftah (21’), Benyahia (25’) USMA - Seguer (4’), Bouguèche (10’) MCA
Averts : Benmoussa, Chefaï, Meftah (USMA) - Karaoui, Boudebouda (MCA)
USMA : Zemmamouche, Meftah, Benmoussa, Benyahia, Chafaï, Benghit, Koudri, Bourennane (Saayoud 85’), Andréa, Ghislan, Meziani
Entr. : Put
MCA : Chaouchi, Hachoud, Demmou (Mebarakou 86’), Bedbouda, Bouhenna, Kacem-Mehdi, Karaoui, Mansouri (Derrardja 86’), Seguer, Nekkache, Bouguèche (Zerdab 90’)
Entr. : Mouassa
Le 84e derby de la capitale entre le MCA et l’USMA n’a pas été à la hauteur des attentes des milliers de fans qui ont afflué, très tôt, vers l’enceinte olympique. Un derby entamé en trombe, notamment du côté du Mouloudia qui réussit à ouvrir la marque sur sa première tentative (4’) grâce à Seguer qui bat le portier Zemmamouche de la tête.
Un but qui donne des ailes aux Mouloudéens qui mettent à profit les espaces laissés par la défense usmiste pour doubler la marque par l’entremise de Bouguèche (10’). Menés par deux buts après seulement 10 minutes de jeu, les Usmistes exercent une pression terrible sur la défense mouloudéenne dans l’espoir de revenir au score. Une stratégie payante, puisque l’USMA réussit à rattraper son retard en l’espace de quatre minutes, avec d’abord, Meftah qui réduit le score (21’), avant que Benyahia ne remette les pendules à l’heure (25’).
Une égalisation éclair qui aura pour conséquence une baisse notable du rythme de la partie. La seconde période débute avec un léger avantage pour l’USMA qui s’est offert deux occasions, coup sur coup en l’espace d’une minute (46’). Le Mouloudia mettra du temps pour répliquer avec une tentative de Seguer à l’heure de jeu. Ce sont d’ailleurs les seules réelles occasions de cette seconde période, avant que les deux équipes ne sombrent dans un jeu stérile, craignant sans doute d’encaisser un but. Et c’est sur ce score de parité que s’achève ce derby. Un résultat qui n’arrange aucune des deux équipes, qui se partagent toujours la 3e place au classement.
Campagne de vaccination contre la rougeole : les assurances du ministère de la santé
le 06.03.17 | 15h49
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rassuré lundi les parents d'élèves quant à l'innocuité des vaccins du calendrier national, les appelant à poursuivre la vaccination de leurs enfants.
Les vaccins du calendrier national sont "sûrs et conformes aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", a soutenu le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, le professeur Smaïl Mesbah, lors d'une conférence de presse avec le représentant de l'OMS en Algérie, Bah Keita, et le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie, Zoubir Harrat.
Le responsable a insisté sur l'impératif de vacciner les enfants âgés entre 6 et 14 ans contre la rougeole et la rubéole, précisant que la vaccination était "obligatoire". Au sujet des formulaires distribués au niveau de certains établissements scolaires laissant le choix aux parents de vacciner ou non leurs enfants, le professeur Mesbah a affirmé que le ministère n'a pas distribué de tels formulaires, ajoutant que "le seul document requis est le carnet de santé de l'enfant".
Le représentant de l'OMS a, pour sa part, précisé que l'Algérie importait ses vaccins des laboratoires recommandés par l'OMS sur la base de leur "innocuité". Cela étant, "il est conseillé de ne pas vacciner les enfants atteints d'hémopathie ou d'insuffisance rénale, dialysés ou sur le point de subir une intervention chirurgicale", a ajouté M. Keita.
Le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie a, quant à lui, rappelé que 7 millions de doses de vaccin avaient été soumises à des tests d'innocuité et de contrôle qualité par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques avant leur distribution aux unités de médecine scolaire.
Le représentant du président de l'association des parents d'élèves, Zoubir Zerrouk, a mis en garde contre la "campagne féroce" menée par certaines parties contre cette vaccination, appelant les parents d'élèves à "ne pas se laisser influencer" et à "faire confiance aux parties en charge de la vaccination pour protéger leurs enfants contre les maladies transmissibles".
Les ministère de la Santé et de l'Education nationale ont mobilisé pour cette campagne de vaccination 5.000 médecins et 8.000 paramédicaux au niveau de 1.800 unités de médecine scolaire à travers le territoire national.
APS
Fruits et légumes : La spéculation fait rage
le 06.03.17 | 12h00
Les consommateurs l’auront remarqué en faisant leurs courses. Les prix des produits frais ont flambé en l’espace de quelques jours.
Certes, la tendance haussière a touché globalement les produits alimentaires avec une variation de 2,5% en janvier 2017 comparativement à ceux de décembre 2016, mais l’augmentation est plus accentuée pour les produits agricoles frais. Même les produits saisonniers n’ont pas échappé à cette spirale haussière.
En effet, si les prix des viandes blanches sont repartis à la baisse, la pomme de terre, habituellement cédée au plus à 50 DA le kilo, a vu son prix passer à 80 DA/kg, l’ail à plus de 1500 DA (jamais ce produit n’a atteint un seuil pareil même hors période de récolte), les œufs à 15 DA l’unité, la carotte à 60 da/kg (alors que c’est la saison), l’orange dépasse les 150 DA, alors que la pomme est loin d’être à la portée des ménages à moyen et bas revenus.
Elle se vend au prix de la pomme importée, c’est-à-dire 300 DA, pour un produit qui a tout l’air de sortir directement des chambres froides. «Nous ne vendons pas de pommes, déjà au marché de gros, elles sont proposées à des prix assez élevés pour une qualité qui laisse à désirer», nous répond un marchand de fruits interrogé à cet effet. Même les dattes sont inaccessibles avec un prix qui équivaut celui de la banane en ces temps de restrictions budgétaires et de tentatives de réduction des importations.
Les derniers chiffres de l’Office national des statistiques ne font que confirmer cette hausse évaluée à 8,53% pour les produits agricoles frais. La tomate, la pomme de terre et les œufs sont les plus touchés par ces augmentations en une année, selon la même source. Des augmentations qui commençaient à se faire ressentir dès le troisième trimestre de 2016 et qui se sont accentuées pour les fruits. Le ministre du Commerce ne manque pas d’ailleurs de le souligner, en les estimant à plus de 40% par rapport à 2015.
Intermédiaires
A titre illustratif, citons les pommes locales et les oranges. Pour les premières, le prix moyen a atteint 194 DA/kg en 2016, contre 139 DA/kg en 2015. Pour les oranges, la hausse a été de 41%. Entre-temps, c’est-à-dire de fin décembre 2016 à aujourd’hui, ces prix ont vu leur tendance haussière s’accélérer, notamment depuis l’annonce de l’interdiction d’importation des fruits. Une annonce qui a vite fait d’avoir son effet sur les prix, mais aussi sur le pouvoir d’achat des Algériens. Mais cette mesure présente surtout une opportunité pour les adeptes de la spéculation pour imposer leur diktat. Certes, le phénomène n’est pas nouveau, mais il a pris de l’ampleur.
«En prévision de l’interdiction de l’importation des pommes, certains acteurs qui cherchent à s’enrichir sur le dos des consommateurs ont acheté la production des pommes bien avant la récolte pour la faire sortir aujourd’hui via de petites quantités à des prix assez élevés sans aucun rapport avec la qualité», nous dira un agriculteur. Ce que nous confirmeront des marchands de fruits, qui affirment avoir des difficultés à s’approvisionner en pommes sur le marché de gros.
Diktat !
«C’est une pratique courante chez les affairistes, qui profitent de l’argent de l’agriculture pour s’enrichir», rappellera Slimane Bendaoud, agriculteur. Ce que nous a déjà confirmé le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) dans l’une de ses déclarations : «Le marché des fruits et légumes est sous le diktat d’une dizaine d’affairistes activant dans l’informel. Les 12 000 contrôleurs du ministère du Commerce ne peuvent rien devant ces spéculateurs. La production se vend sur un simple coup de téléphone.» Et de poursuivre : «Au final, l’agriculteur, qui a souffert pour cultiver la terre, se retrouve perdant.
Ce sont tous ces commerçants qui sortent bénéficiaires de cette filière.» Ce qui est à l’origine de ces épisodes répétitifs de volatilité des prix. La domination du marché par un tissu d’intermédiaires et collecteurs concentrant une part importante de la marge sans apport de la valeur ajoutée ne fait qu’aggraver la situation du secteur et les difficultés des consommateurs dans un marché, où la formation des prix ne suit pas toujours la règle économique en liaison avec le rapport offre-demande.
Déficit en capacités de stockage
«Cette flambée était prévisible», relève d’ailleurs M. Bendaoud. Pourquoi ? «Ceux qui importent ces fruits, notamment les agrumes, ont également la main sur les vergers. Donc, ils essayent de reprendre d’une main ce qu’ils perdent de l’autre. Ce sont ces mêmes gens qui ont détruit la révolution agraire», résumera M. Bendaoud. Et de poursuivre : «Ce sont des barons de l’informel, qui ne peuvent jamais s’inscrire dans une logique de production ou d’exportation. Il n’ y a même pas de traçabilité dans le circuit de distribution.» Pour notre expert agricole, il n’aurait pas fallu interdire l’importation sans penser au préalable aux mécanismes de régulation.
«En interdisant directement l’importation sans préparation, on n’a fait qu’encourager la volatilité des prix», dira-t-il, notant au passage que les capacités de stockage sont limitées. «On aurait dû penser à l’arrêt des importations lorsque les caisses de l’Etat étaient pleines, en donnant les aides nécessaires aux producteurs de l’amont à l’aval. Mais aujourd’hui, c’est le consommateur qui est privé, puisque la mesure profite aux opportunistes», regrettera M. Bendaoud.
Distribution, maillon faible
Mais du côté des pouvoirs publics qui n’ont pas encore tranché justement sur les mesures à prendre en matière de restriction des importations, on parle plutôt de régulation. «Nous n’interdisons rien, nous régulons nos importations afin de protéger nos recettes (en devises) affectées par la diminution des cours du baril de pétrole», a déclaré Abdelmadjid Tebboune, ministre par intérim du Commerce, la semaine dernière, annonçant une prochaine réunion avec le Premier ministre sur ce dossier qui fait débat depuis le début de l’année. Au sujet des pommes, il précisera que l’interdiction d’importation «n’a pas été décidée pour priver l’Algérien de ce produit, mais il faut le souligner, cette année, nous avons eu une production extraordinaire en quantité et en qualité».
Mais aucun mot sur les prix, alors que du côté du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP), l’on met en cause le problème de distribution. «La production agricole s’annonce prometteuse en termes de volume et de qualité. C’est une très bonne année. Mais il y a un travail à faire dans le système de distribution. Un problème qui nous dépasse», reconnaîtra Omari Chérif, conseiller au MADRP, pour qui ces limitations de l’importation ne seront que bénéfiques pour le secteur.
Des explications qui sont loin de convaincre les commerçants, puisque du côté de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), l’on estime que le problème de la hausse des prix réside dans la production et l’approvisionnement. «On ne peut pas garantir la stabilité des prix sans celle de la production et l’organisation des chambres froides. Le déséquilibre était prévisible en diminuant l’importation sans jouer sur la production nationale», fera-t-il remarquer, tout en relevant qu’il y a lieu d’étendre la liste des produits interdits d’importation aux produits de saison, sans toucher les produits de base. Interrogé sur les raisons de la flambée du prix de l’ail, il expliquera que l’origine est liée justement à la baisse de la production nationale qui n’est que de 400 000 quintaux annuellement contre 16 millions de tonnes en Chine. Ce que relèvera aussi M. Bendaoud, selon lequel le créneau de production de l’ail n’intéresse que les saisonniers. «Mais avec les crédits Ansej, les champs d’ail ont été désertés avec le temps», expliquera-t-il.
Absence de coordination
Le résultat est là aujourd’hui, l’ail au même prix qu’un litre de miel. «Il va encore augmenter dans les prochains jours», avertit d’emblée un marchand de légumes. Cela pour dire que le rythme inflationniste, qui, faut-il le rappeler, atteint les 6,7%, risque fort de s’accélérer, au grand dam des couches défavorisées de la société qui ne vivent que de leur salaire, ou des maigres aides de l’Etat (cas des chômeurs, handicapés...).
Le président de l’Association de protection et d’orientation des consommateurs (Apoce), Mustapha Zebdi, affiche son inquiétude, mais aussi son indignation face à l’absence de mécanismes de régulation. «Il faut que les ministères de l’Agriculture et du Commerce trouvent les solutions adéquates. Avant d’interdire l’importation de la pomme par exemple, il fallait définir les priorités et balayer d’abord les spéculateurs», plaide M. Zebdi. Et d’enchaîner : "On est interpellés de partout. On est sous pression en tant qu’Apoce." Un appel adressé directement aux pouvoirs publics. Lesquels promettent par le biais du MAPDR une action de coordination continue. C’est du moins l’engagement du premier responsable du secteur, Abdesslam Chelghoum, lors de sa visite, jeudi dernier, dans la wilaya de Tipasa. Un ministre qui a reconnu l’effet des spéculateurs encouragés par la persistance de l’informel.
Marchés de proximité : projets gelés
Le gel des projets de réalisation des marchés en raison de la baisse des ressources financières ne fera qu’aggraver la situation. En effet, le nombre de projets de réalisation de marchés couverts, au niveau national, est passé de 291 à 80 marchés, soit uniquement moins du tiers à réaliser. Jusqu’à fin 2016, le nombre de marchés couverts réceptionnés a été de 21 seulement, alors que pas moins de 44 nouveaux marchés informels ont fait leur apparition et 1035 ont été éradiqués depuis le lancement de l’opération de lutte contre ces sites commerciaux illégaux en août 2012, selon un rapport du ministère du Commerce. Par ailleurs, le programme de réalisation des marchés de gros de fruits et légumes à vocation nationale et régionale, confié à l’entreprise publique de réalisation et de gestion des marchés de gros Magros, prévoit la réalisation de huit marchés.
Le coût prévisionnel global de ces marchés est estimé à 19,03 milliards de dinars au titre du programme quinquennal 2015-2019. Mais quid des délais de réalisation ? Car, depuis des années, on parle de la nécessité de réorganiser les circuits de distribution via la construction des marchés de gros et de proximité mais les projets piétinent.
Pomme de terre : Le déstockage n’a pas stabilisé les prix
Alors que l’on s’attendait à ce que l’opération de déstockage (décidée en janvier dernier aux intempéries), d’importantes quantités de pommes de terre contribueraint à la stabilisation des prix sur le marché de ce tubercule, l’on assiste ces derniers jours à la situation contraire, et ce, avec des pics allant jusqu’à 90 DA le kilogramme dans certaines régions. Soit le double du prix affiché en décembre 2016.
Pourtant, cette opération de déstockage de 10 000 tonnes était censée réguler le marché, en fermant la porte aux spéculateurs. Et voilà que l’on se retrouve aujourd’hui, plus d’un mois après le lancement de l’opération, avec des prix vertigineux pour un produit fortement demandé en Algérie. Cela pour souligner l’échec du système de régulation mis en place, pour rappel, en 2008 et remplacé par un nouveau dispositif en mars 2016. Et ce, au moment où l’on s’attend à ce que les exportations de ce tubercule baissent cette année, du moins selon le témoignage d’un opérateur qui trouve des difficultés cette année à mener des opérations d’exportation, comme ce fut le cas l’année dernière. «Je n’arrive pas à trouver des fournisseurs pour honorer mes engagements. Je préfère ne pas m’aventurer cette année dans le circuit de l’exportation. Déjà les prix sont excessivement élevés sur le marché national», nous a confié à ce sujet M. Benmoussa, qui a eu à exporter l’année dernière d’importantes quantités de pommes de terre vers les pays du Golfe. Cependant, pour Slimane Bendaoud, producteur de pommes de terre à Aïn Defla, sa prochaine récolte sera expédiée à l’étranger à hauteur de 50%. Car, nous fera-t-il remarquer, «la production s’annonce importante. Les prix vont même baisser avec un retour à la normale». En attendant, le consommateur continuera à payer cher sa patate.S. I.
Fruits : Importation massive de plants
Pour augmenter la production nationale de fruits, un programme d’importation massive de plants a été lancé. C’est le cas pour les pommes, avec un million de plants. D’autres programmes seront lancés pour d’autres fruits, à l’image des pêches, selon des informations recueillies auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP). «S’il y a un engouement, on va dépasser les besoins nationaux pour aller vers l’exportation», nous dira Omari Chéri, conseiller au MADRP, qui rappellera que pour le cas de la pomme de terre, un cinquième des besoins nationaux en semences, est importé.
Mais pour améliorer la production de l’ensemble du secteur, le plus important est d’asseoir une organisation efficace des professionnels de l’agriculture via les coopératives et les associations. Un point qu’a soulevé le ministre Abdessalem Chelghoum la semaine dernière.
JS Kabylie : Une reprise sous tension
le 06.03.17 | 12h00
Lourdement défaits vendredi dernier lors du derby de la Kabylie face au MO Béjaïa (3-0) au point de compromettre leurs chances de maintien en occupant l’avant-dernière place au classement, les Canaris de la JSK sont sous une tension terrible, au point qu’ils craignent même la réaction de leurs supporters, qui préparent une riposte et surtout ont décidé de bousculer les joueurs afin de les amener à réagir.
Face à cette situation et aux craintes de débordement, notamment après les incidents de vendredi dernier à Azzefoun où le bus de l’équipe, à son retour de Béjaïa, a été bloqué par les fans, la direction des Canaris a décidé de délocaliser les entraînements de la JSK à deux jours seulement du déplacement au Congo en prévision de la Coupe de la CAF. Ainsi, les coéquipiers du capitaine Ali Rial éliront domicile dès aujourd’hui à Alger pour la reprise des entraînements. Aux dernières nouvelles, la direction aurait opté pour un mini-regroupement à l’hôtel Samitel de Ouled Fayet et des séances d’entraînement au CTN de la FAF à Sidi Moussa. Un choix dicté par le souci de la direction et du staff technique de fuir la pression et de préparer le match de la Coupe de la CAF.
Vers la nomination d’un coordinateur
Pour ce qui est de la situation que traverse la JSK et cette sérieuse menace de relégation qui pèse sur le club le plus titré d’Algérie, la direction, à sa tête Mohand Cherif Hannachi, incapable de faire bouger les choses malgré les changements opérés dans l’espoir de provoquer le déclic, songe à nommer un coordinateur, dont le rôle sera de faire la liaison entre les joueurs et le staff et la direction. Une sorte de manager qui aura la lourde tâche de trouver la faille, redonner confiance aux joueurs en détectant où se situe le blocage et donner un nouveau départ à cette équipe de la JSK, qui n’a pas encore gagné le moindre match en cette phase retour du championnat.
Départ mercredi soir pour Brazzaville
Sur un autre registre, les Canaris tenteront d’oublier leurs déboires en championnat en se concentrant sur leur prochaine sortie africaine et ce déplacement à Brazzaville pour y affronter l’Etoile du Congo en match aller des 16es de finale de la Coupe de la CAF. La préparation pour ce match débutera aujourd’hui à Alger et s’étalera jusqu’à mercredi, date du déplacement de la JSK qui s’envolera à bord d’un vol spécial de la compagnie TAL. Un déplacement pour lequel le coach Mourad Rahmouni a convoqué 19 joueurs, y compris les trois internationaux Ferhani, Radouani et Boulaouidet actuellement en stage avec la sélection des locaux, et qui pourront rejoindre leurs coéquipiers mercredi, pour prendre part au voyage vers le Congo. Pour rappel, le match Etoile du Congo-JSK est programmé pour samedi prochain (15h, heure locale).
Tarek Aït Sellamet
Volley-ball : Quatre candidatures retenues
le 06.03.17 | 12h00
Quatre dossiers pour le poste de président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) ont été retenus par la commission de candidature. Il s’agit de Aberkane Mehdi, membre fédéral sortant, Gougam Okba, président sortant de la FAVB, ainsi que les anciens présidents Lemouchi Mustapha et L’haddad Nourdine. La commission de candidature a également validé 30 dossiers pour le bureau fédéral dont 4 candidatures féminines. A noter que la candidature de Fatima Zohora Oukazi, ex-volleyeuse internationale, a été rejetée pour «dossier incomplet (manque casier judiciaire)». Il faut rappeler que l’AG élective est programmée pour le 9 mars, à partir de 15h, à la salle des fêtes des Ateliers du PSA de Chéraga (Alger). N. M.
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Lundi 06 mars 2017
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