0073-/-ACTUALITES Du Mardi 14 Mars 2017
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Algérie - Prévisions météo du Mardi 14 Mars 2017
الثلاثاء 14 مارس 2017 م
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Mardi 14
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ACTUALITÉ
Sept personnes menacent de se suicider devant le siège de la wilaya de Bouira
Sept personnes ont tenté de se suicider, ce matin, sur une terrasse du siège de la wilaya de Bouira.
Candidatures aux législatives : Le grand business
Elections législatives : 436 000 personnes décédées inscrites sur les listes électorales
A quelques jours du début de la campagne des législatives : Sale temps pour Djamel Ould Abbès
Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR : «Ceux qui s’étonnent de notre arrivée dans 38 circonscriptions ne nous connaissent pas»
Idir Benyounès, tête de liste du MPA à Alger : «Nous ne sommes ni imposés ni n’avons acheté nos places»
Nabil Yahiaoui, porte-parole de Taj : «Nous avons refusé de payer»
Le RND dévoile les grandes lignes de son programme électoral
Grève de la faim des étudiants en pharmacie : Les jeunes libres du RCD dénoncent «les fuites en avant des responsables»
Mahmoud Rachidi. Secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST) : «Le contrôle du nouveau Parlement constituera un avantage dans la bataille pour la succession»
SPORTS
JS Saoura : Le podium à portée de main
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Mc Saïda - Handball : Le Mouloudia participera-t-il au Championnat arabe ?
VTT à Mostaganem : Le vélo contre la sédentarité
ECONOMIE
Douanes: Plus de 90 millions de dollars de transferts illicites de devises constatés en 2016
Le pétrole au plus bas depuis fin novembre : Le schiste américain sape les efforts de l’OPEP
Olivier Rech. Analyste et ex-responsable des questions pétrolières au sein de l’AIE : «Il y a un risque de réapparition des tensions internes au sein de l’Opep»
8 milliards de dollars d’importations de produits inutiles : Des actions de rabotage proposées
UE-Algérie : L’assistance technique renouvelée
Licences d’importation : L’UE critique Alger
INTERNATIONAL
Libye: les troupes pro-Haftar annoncent la reprise de 2 sites pétroliers
France: Fillon inculpé dans l'affaire des emplois fictifs
En bref…
Deux terroristes abattus et un élément des forces de sécurité tué à Kebili : Recrudescence du terrorisme dans le Sud tunisien
Violations des droits de l’homme au Sahara Occidental : L’envoyé spécial de l’Union africaine tire la sonnette d’alarme
Brèves...
CULTURE
Clôture des Journées Internationales de Philosophie d’Alger : Cette beauté cachée
A quand un centre de documentation et d’archives théâtrales ?
Razika Adnani. Présidente des Journées internationales de philosophie d’Alger : «En Algérie, la philosophie a du mal à trouver sa place»
Forum Littéraire à la villa Abdeltif : L’écriture au féminin
Université Alger 2. «La femme dans les discours» : Des chercheurs en parlent
Amari Amara, jeune plasticien : Le chemin de l’art véritable
Candidatures aux législatives
Le grand business
le 14.03.17 | 12h00
Des signatures à un prix variant de 1000 à 3000 DA, des places sur des listes électorales cédées à 10, 20, voire 50 millions de dinars pour les têtes d’affiche, et une rémunération de 40 000 DA, voire 60 000 DA pour les «dénicheurs» de candidats pour boucler des listes électorales.
Jamais des élections législatives n’ont dégagé une aussi forte odeur d’argent que celles du 4 mai 2017. La course effrénée à la députation a poussé bon nombre de candidats et certains états-majors de partis à recourir à des moyens illicites pour obtenir un ticket de participation au scrutin, créant ainsi l’étonnement face à l’apparition subite, en deuxième et troisième positions, de formations nouvellement créées, ou depuis longtemps disparues de la scène politique, alors que des partis bien implantés ont fini, faute de moyens, par se délester de nombreuses wilayas du pays.
Le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS) sont les deux partis qui ont dénoncé publiquement ces pratiques immorales et illicites, sans que les autorités ne s’autosaisissent. N’ayant pu présenter que 42 listes sur les 52 circonscriptions, Louisa Hanoune tire la sonnette d’alarme : «On a découvert le délitement de la société, on a vu ces nébuleuses de partis qui dépensent des sommes colossales pour acheter des signatures ; qui ne s’encombrent pas de scrupules et ne s’empêchent pas de se livrer à des trafics en tout genre pour satisfaire l’exigence des parrainages pour présenter des listes…» Pour elle, «il n’y a plus de morale sociale ni de morale politique (…).
La responsabilité incombe à ceux qui ont adopté des politiques qui amènent la déchéance sociale». Lui emboîtant le pas, le premier secrétaire national du FFS, Abdelmalek Bouchafa, accuse ce qu’il qualifie de «mafia administrative et financière appuyée par une administration partiale» de mettre des bâtons dans les roues du parti et de freiner sa progression, sans toutefois être plus explicite.
Eclaboussé lors des élections législatives de 2012 par le recours flagrant à l’argent, notamment par les «nouveaux riches» qui ont investi l’assemblée, le FLN s’est retrouvé au centre de nombreux scandales qui ont poussé son nouveau secrétaire général, Djamel Ould Abbès, à dénoncer publiquement «ceux qui ont utilisé la chkara (le sachet d’argent) pour parvenir à l’APN». Il menace de remettre «les dossiers» à la justice, et promet de nettoyer le parti de ces pratiques qualifiées de «maffieuses». Pourtant, c’est dans les rangs du FLN que l’argent circule le plus.
Une députée de Constantine, et de surcroît membre du comité central, Salima Athmani, a été interpellée par les services de sécurité alors qu’elle recevait 10 millions de dinars qu’elle aurait réclamés à un des responsables du FLN pour le placer en deuxième position sur une liste électorale. Cette affaire a été suivie par une autre. Celle du fils du secrétaire général du FLN, interpellé par les services de sécurité à la résidence d’Etat sur dénonciation. Lors de sa conférence de presse, samedi dernier, Djamel Ould Abbès n’a pas démenti cette interpellation, sans entrer dans les détails qui, d’après nos sources, seraient liés à la confection des listes électorales.
Les places sur les listes du FLN se vendent au prix fort…
Dès sa désignation en tant que secrétaire général du FLN, Ould Abbès s’est lancé dans une guerre contre de nombreux membres du bureau politique et du comité central, accusés d’avoir acheté leurs sièges au Parlement. Malheureusement, le recours à l’argent n’a pas disparu pour autant. Des sources bien informées affirment que les places sur les listes du FLN se sont vendues au prix fort, nous dit-on : une moyenne de 10 millions de dinars pour une troisième place et un peu moins pour la seconde place.
Publiquement, c’est aux kasmas que Djamel Ould Abbès a confié l’élaboration des listes électorales. Mais, en réalité, c’est à lui que revenait la décision finale. D’où la contestation grandissante qui a failli tourner à l’émeute. Au Rassemblement démocratique et populaire (RND), la situation ne diffère pas tellement.
Après 20 ans d’existence, le Rassemblement a perdu du terrain, mais reste très présent dans l’administration et a vu lui aussi l’entrée en force d’«hommes d’affaires, de commerçants et de nouveaux riches». Sa présence dans les 48 wilayas n’étonne pas vu sa proximité avec les autorités locales et le statut de chef de cabinet de la Présidence de son secrétaire général.
La grande surprise a été la présence de deux partis récemment créés, le Mouvement populaire algérien (MPA) et Taj dirigés par deux anciens ministres, Amara Benyounès (Commerce) et Amar Ghoul (Travaux publics et Tourisme), mais aussi deux autres, le Front El Moustakbal, dirigé par un jeune médecin, le Dr Belaïd, et l’ Alliance nationale républicaine (ANR), disparu de la scène politique depuis des années et qui refait surface.
Créé vers la fin de 2012, Taj se présente dans les 52 circonscriptions et beaucoup s’interrogent comment il a pu collecter les 200 signatures pour chacun des 464 sièges de l’Assemblée. Des proches de ce parti sont formels : «Des sommes colossales ont été déboursées pour acheter des signatures dont les tarifs étaient compris entre 1000 et 3000 DA. La somme semble insignifiante, mais dans les régions reculées, elle représente beaucoup. Mieux encore, Taj a même prévu une rémunération pour les dénicheurs de candidats à mettre sur les listes pour les compléter.
Pour certaines, c’est l’administration qui l’a aidé.» La même pratique a été observée chez le MPA «qui a utilisé ses réseaux de commerçants et d’importateurs pour collecter les signatures et rassembler les candidats à la députation». Aussi bien Taj que le MPA, considérés comme les partis de l’allégeance, «auraient recouru à l’argent pour ramener des candidats sur leurs listes et acheter les signatures pour les valider», révèlent nos sources.
Ce qui ne serait pas le cas pour le Front El Moustakbal, que dirige un jeune médecin, le Dr Belaïd, issu du FLN et qui se présente comme la quatrième force, avec des listes dans 50 circonscriptions. Selon nos sources, le jeune médecin aurait beaucoup profité de ses anciennes relations au sein de l’Union nationale des étudiants algériens (Unea) et de l’Union nationale des jeunes Algériens (Unja), mais aussi des jeunes contestataires du FLN.
Avec 34 circonscriptions, l’ANR, qui compte dans ses rangs des cadres de l’administration, des Patriotes et des intellectuels, vient juste après le FFS, avec 34 listes. Disparu de la scène politique depuis des années, l’Anr refait surface en suscitant de nombreuses interrogations. Mais la réponse est toute simple. Selon des sources proches de l’administration, «il a profité de sa proximité avec le RND, qui l’a beaucoup aidé pour confectionner ses listes et augmenter ses chances d’entrer au Parlement.
L’administration a été également instruite pour lui permettre d’être présent dans de nombreuses circonscriptions». Pour les services de sécurité, «le recours à l’argent est une réalité amère et les rapports dans ce sens sont nombreux. Mais il ne reste que des rapports». Le business des voix et des places sur les listes électorales a fortement pollué l’espace public.
Les hommes d’affaires aux richesses douteuses et les ministres qui font la course aux sièges de l’Apn en dépensant des sommes colossales ne sont nullement intéressés par les salaires et les avantages liés au poste de député, ils veulent tout simplement une immunité parlementaire qui les protégera de la loi.
Salima Tlemçani
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Perturbations d'internet du 8 au 20 mars en raison de la maintenance d'un câble sous-marin
le 07.03.17 | 17h13
Des perturbations sur le réseau internet pourraient être ressenties pendant la nuit, durant la période du 8 au 20 mars, à cause des travaux de maintenance d'un câble sous-marin, indique mardi un communiqué de l'entreprise Algérie Télécom.
"Ces perturbations qui pourraient être ressenties uniquement de 20h30 et 23h30 résulteront des opérations périodiques de maintenance du câble sous-marin à fibre optique atterrissant à Annaba (de Marseille), du consortium SMW4", précise Algérie Télécom, à l'adresse de sa clientèle.
"Ces opérations de maintenance, qui concernent le remplacement d'équipements (routeurs), toucheront les 17 pays membres de ce consortium et permettront d'optimiser le trafic et d'améliorer ainsi la qualité de la bande passante", est-il expliqué.
L'entreprise a mis en place une équipe qui veille à l'optimisation de la gestion du trafic afin de minimiser l'impact de ces opérations, selon la même source.
APS
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