008-/- ACTUALITES du MERCREDI 08 JANVIER 2014
MERCREDI 08 JANVIER 2014
الأربعاء 8 جانفي 2014 م
الأربعاء 06 ربيع الأول 1435 ه
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Mercredi 08Janvier 2014
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ontinu
Ouverture sous contrôle Le projet de loi sur l’activité audiovisuelle discuté, depuis hier à l’Assemblée populaire nationale, est porteur... |
Reprise des cours et suspension de la grève des commerçants
La grève est suspendue pour les 30 jours à venir en attendant de voir comment les choses vont évoluer.
La direction de campagne de Benflis installée
Le parti de Amar Saadani à Mascara vient de perdre un joker.
4e mandat ou «sortie honorable» ?
Mêmes procédés pour une même propagande. Pour le grimage d’un bilan de 15 ans de règne du président...
les tromperies des concours de doctorat
Les concours d’accès au doctorat dans les universités algériennes soulèvent l’indignation et provoquent la...
Actualité
Ouverture sous contrôle
Le projet de loi sur l’activité audiovisuelle discuté, depuis hier à l’Assemblée populaire nationale, est porteur...
Un projet largement critiqué
Le débat autour du projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle a débuté, hier, à la Chambre basse du...
El Watan, El Khabar et Liberté acquittés
L’acquittement pour les éditeurs, tel est le verdict prononcé hier par la cour de Constantine dans l’affaire opposant le...
La Laddh craint des soulèvements populaires
Les raisons de l’inflation reflètent les dysfonctionnements contenus dans la politique économique du gouvernement.
Sports
Tahmi prône l'apaisement
Le conflit qui oppose depuis quelques jours le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, au...
Halilhodzic encaisse mal
La stratégie qui consiste à pousser le sélectionneur Vahid Halilhodzic vers la sortie, avant la Coupe du monde, avance dans la...
Le ministre hausse le ton
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a réuni, hier matin, les présidents des différentes Ligues sportives de la...
Economie
Conférence de abdelhak lamiri : «Les plans de relance n'ont servi à rien»
Le regard que Abdelhak Lamiri pose sur le choix économique de ces dernières années est loin d’être indulgent pour les...
Air Algérie : de nouvelles lignes vers l'Europe et l'Afrique
Le PDG d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif, a indiqué hier que la compagnie aérienne compte se redéployer à...
Régulation du marché : 320 000 tonnes de pommes de terre stockées en 2013
Les deux dernières saisons de récolte ont connu une production record avoisinant les 5 millions de tonnes.
International
manifestations généralisées en Tunisie
La tension sociale est à son paroxysme en Tunisie avec plusieurs corporations en colère contre le gouvernement et des manifestations...
Ban Ki-moon a envoyé les invitations
Le secrétaire général de l’ONU a envoyé hier des invitations aux participants, syriens et internationaux, à la...
Irak : 25 insurgés tués à Ramadi
L’armée de l’air irakienne a mené hier une frappe sur Ramadi, tuant 25 insurgés dans cette ville, a annoncé un...
Culture
Ça planche depuis 100 ans
Notre collaborateur et auteur, Mohamed Kali, vient déditer un nouvel ouvrage sacré et consacré au 4e art algérien...
Hamri Abdelkrim décroche le 1er prix
En décrochant le 1er prix du 5e Salon national des arts plastiques de Mascara, Hamri Abdelkrim (54 ans) était fier de son travail, lui le..
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Ouverture sous contrôle
le 08.01.14 | 10h00
Le projet de loi sur l’activité audiovisuelle discuté, depuis hier à l’Assemblée populaire nationale, est porteur de beaucoup de pièges.
La libération des ondes n’est pas pour demain. Le texte de loi sur l’audiovisuel est déjà ligoté par la loi 12/05 du 12 janvier 2012 sur l’information. Une loi organique. La fermeture est consacrée à plusieurs niveaux dans le texte soumis aux députés. La commission de la culture, de la communication et du tourisme de l’APN a découvert qu’elle s’attaquait à un texte sensible après avoir débattu à huis clos sur le projet. Lakhadar Benkhelaf, député du Parti de la justice et du développement, a ouvertement accusé cette commission d’avoir présenté «un faux» rapport préliminaire expliquant les amendements apportés au projet du gouvernement. Il a mis à l’index ceux qui se sont habitués à «détourner la volonté du peuple», de lancer une bataille contre la presse et la liberté en «imposant des dispositions consacrant la domination et la soumission». «Le journaliste qui exerce dans ce secteur est mis en inculpation dès le départ. C’est une loi d’étranglement médiatique proche du code pénal», a-t-il appuyé. Même point de vue chez Mustapha Bouchachi, député FFS.
«Ce projet de loi est une régression par rapport aux lois qui existaient il y a vingt ans. J’espère que les députés vont rejeter cette loi qui ne concrétise pas la liberté d’expression dans le pays», a-t-il soutenu. Le privé algérien n’aura pas le droit de lancer des chaînes généralistes dans le projet de loi. En la matière, le terrain a été balisé par la loi sur l’information. Pourquoi la question des chaînes thématiques imposées aux privés n’a pas été abordée lors du débat concernant la loi sur l’information ? «Il faut demander cela aux députés», a répondu Abdelkader Messahel, ministre de la Communication.
La future Autorité de régulation aura droit de vie et de mort sur les télévisions et radios privées. Les neuf membres de cette autorité seront désignés par le président de la République (cinq) et les présidents des deux Chambres du Parlement (deux chacun). Mais où sont donc passés les professionnels ? Et pourquoi les membres ne sont pas élus ? Pas de réponse dans le texte. L’Autorité, qui aura pouvoir de police, peut retirer l’autorisation de diffusion et saisir le matériel de transmission. Théoriquement, ce pouvoir est celui de la justice qui ne prend la décision qu’après un procès équilibré.
L’Autorité de régulation, assimilée à un pouvoir administratif de contrôle et de censure, peut suspendre la diffusion d’une télé ou d’une radio dans le cas «d’atteinte» à «l’ordre public», aux «bonnes mœurs», à «la sécurité» et à «la défense». Qui évalue «l’atteinte» et qui tranche en définitif ? L’Autorité de régulation qui peut facilement assimiler une enquête journalistique sur le banditisme urbain à une atteinte «à la sécurité», comme elle peut considérer un reportage sur la prostitution comme à une atteinte «aux bonnes mœurs». Le contrôle de l’Autorité de régulation s’étend, dans des conditions encore peu claires, à l’activité audiovisuelle sur internet. Avec une évidente arrière-pensée de fermeture, le rédacteur du projet de loi sur l’activité audiovisuelle a précisé que celle-ci est dévolue aux «institutions publiques», «aux entreprises et appareils du secteur public» et… aux entreprises et sociétés, soumises au droit algérien, «autorisées».
Pas de fréquences libres sur la fm
Syrie: les jihadistes de l'EIIL délogés d'Alep
le 08.01.14 | 21h10
Les jihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant ont été délogés d'Alep et perdaient du terrain à Raqa après avoir déclaré une guerre totale à leurs anciens alliés en Syrie, et au gouvernement contrôlé par les chiites en Irak.
Par ailleurs, un journaliste et un photographe suédois disparus en novembre en Syrie ont été libérés au Liban, a indiqué l'ambassadeur de Suède Niklas Kebbon.
En Irak, où les autorités ont prévenu qu'un assaut d'envergure se préparait contre Fallouja, une ville sunnite de l'ouest du pays conquise par l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le porte-parole de ce groupe a appelé les sunnites à poursuivre leur lutte.
"Ne déposez pas les armes, parce que si vous les déposez maintenant, les (chiites) vous réduiront à l'esclavage", a-t-il lancé.
Ce groupe, né en Irak avant de s'étendre à la Syrie, perd du terrain dans ce pays, notamment dans la ville d'Alep (nord), où il ne reste "quasiment" plus de combattants de l'EIIL, ceux-ci ayant été délogés de leurs QG selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le porte-parole de l'EIIL, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, avait menacé mardi soir "d'anéantissement" les rebelles syriens, anciens frères d'armes de l'EIIL dans la lutte contre le régime de Damas.
Depuis vendredi, les rebelles islamistes sont engagés dans des affrontements meurtriers contre les jihadistes de l'EIIL. Les combats ont fait au moins 385 morts, dont 198 rebelles, 131 membres de l'EIIL et 56 civils selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales.
Autre "cible légitime" pour l'EIIL: la Coalition de l'opposition ainsi que les dirigeants de l'Armée syrienne libre (ASL), a prévenu Adnani, qui s'est montré moins agressif envers le Front al-Nosra, branche officielle d'al-Qaïda en Syrie, demandant "+Qui vous a poussés à vous battre contre nous?+".
Neutralité d'al-Nosra
Affaire Mohamed Betchine-Éditeurs
El Watan, El Khabar et Liberté acquittés
le 08.01.14 | 10h00
L’acquittement pour les éditeurs, tel est le verdict prononcé hier par la cour de Constantine dans l’affaire opposant le général à la retraite Mohamed Betchine aux trois éditeurs des journaux El Watan, Liberté et El Khabar, respectivement Omar Belhouchet, Abrous Outoudert et Ali Djerri.
L’affaire était en délibéré durant deux semaines, le procès ayant eu lieu le 24 décembre 2013. Les trois responsables étaient poursuivis en justice par le général à la retraite Mohamed Betchine pour diffamation, lequel général avait déposé une plainte le 5 mai 1999, suite à la publication les 13 et 14 octobre 1998, par quatre journaux, à savoir El Watan, El Khabar, Liberté et Le Matin, d’une lettre ouverte de Abboud Hichem. S’ensuivra ainsi une série de procès. En 2008, les trois éditeurs, Omar Belhouchet, Abrous Outoudert et Ali Djerri, avaient été condamnés à 50 000 DA d’amende et autant de dommages et intérêts.
Un pourvoi en cassation avait été introduit par les trois éditeurs, et la Cour suprême a cassé le 27 décembre 2012 l’arrêt de 2008 et renvoyé l’affaire devant la cour de Constantine, qui a été examinée de nouveau le 24 décembre 2013. Lors de ce dernier procès, à propos de la publication de cette lettre de Abboud Hichem, Omar Belhouchet dira : « Lors du 10e anniversaire des événements d’Octobre 1988, je reçois une lettre, pas de n’importe qui, signée par Abboud Hichem, qui était à l’époque de ces événements le directeur de cabinet du général Mohamed Betchine. Il était de mon devoir de la publier, d’autant plus que durant ces événements, il y a eu plus de 600 morts et beaucoup de gens torturés, y compris des femmes.»
Ali Djerri insistera sur le fait que c’était une contribution à l’histoire lors du 10e anniversaire de ces événements. Quant à Abrous Outoudert, il indiquera : «D’abord, je ne connaissais pas Betchine, je ne l’ai jamais rencontré, malgré cela, en 1995, alors que j’étais dans l’avion pour partir à l’étranger, j’ai été descendu de l’avion et arrêté pour un simple petit papier d’information.»
Dans sa plaidoirie, Me Soudani Zoubeir déclarera : «Il ne s’agit pas d’un écrit de journaliste pour lequel le directeur de publication peut être poursuivi, mais simplement d’une lettre ouverte dont l’auteur est identifié, et qui se veut une contribution à un débat.»
Il insistera sur le fait qu’il n’y a pas eu de diffamation dans ce procès, dont l’issue la plus logique ne peut être que la relaxe. Me Soudani Zoubeir commentera le verdict ainsi : «C’est une décision qui nous satisfait amplement et qui met fin à une bataille judiciaire qui a duré 15 années et a donné lieu à un jugement, trois arrêts de la cour et deux de la Cour suprême. Pour nous, cette décision consacre le fait que les éditeurs sont tout à fait dans leur mission et leur rôle en publiant des opinions ou des contributions à des débats qui s’imposent à la société. C’est un signal fort que la raison d’être de la presse est incompatible avec tout acte de censure ou autocensure et conforte donc un fondement essentiellement de la liberté d’expression.»
Abdelwahab Boumaza
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le 31.12.13 | 14h24 | mis à jour le 01.01.14 | 12h26
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