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Actualité
La marche du MAK empêchée à Tizi Ouzou
le 12.01.14 | 15h02
La marche du MAK, mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Organisée ce dimanche, 12 janvier, dans la ville de Tizi Ouzou, pour marquer Yennayer, premier jour de l’an amazigh, a été empêchée par les services de l’ordre.
Un grand cordon de police a été déployé devant le campus universitaire de Hasnaoua, point de départ de la manifestation.
« Pouvoir assassin », « Kabylie autonome » et « Imazighene », tels sont les slogans scandés, à gorge déployée, par les manifestants, parmi lesquels, on a remarqué la présence des Mozabites venues de Ghardaïa.
Les marcheurs ont tenté, plusieurs fois, de forcer le cordon des forces de l’ordre mais sans résultat. Puis, ils se sont rassemblés sur les lieux, en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « Pour l’autodétermination de la Kabylie ».
« Le pouvoir a démontré, aujourd’hui, sa faiblesse en envoyant un impressionnant dispositif des services de sécurité pour empêcher une marche pacifique en solidarité aux Amazighs, notamment les Mozabites», a martelé un militant du MAK.
« Le 1 yennayer 2964, une autre date historique, qui nous réunira ici tous ensemble, pour commémorer un événement qui nous est très cher, une date majeure qui marquera à jamais notre souffle de vie, qui date de milliers d’années », lit-on dans la déclaration du MAK. Notons qu’après plus de trois heures de rassemblement, les manifestants se sont dispersés dans le calme.
Hafid Azzouzi
Sports
SuperCoupe d’Algérie. ESS 0 - USMA 2
Soustara au firmament
le 12.01.14 | 10h00
La Supercoupe d’Algérie 2014 a choisi les Usmistes pour leur offrir leur premier titre cette année. Comme l’a déclaré Dziri Billel, «c’est notre premier titre en 2014.
Nous sommes sur la bonne voie. Cela va nous encourager pour le reste du championnat et pourquoi pas décrocher le titre de champion d’Algérie». Les poulains de Velud n’ont pas attendu très longtemps pour montrer leurs intentions. A la 6’, une superbe passe à ras de terre de Meftah vers son coéquipier Ziaya, seul face à Khedaïria, ne laissera aucune chance au gardien sétifien, mettant la balle au fond des filets. Cinq minutes plus tard (11’), une première occasion se présenta cette fois-ci aux Sétifiens. Une jolie passe de Benamri vers Ze Ondo qui voit son tir passer au-dessus de la barre transversale. A la 23’, l’arbitre de la rencontre, Bichari, désigne le point de penalty en faveur de l’USM Alger après une faute de Demmou sur Ziaya. Le penalty est botté par Meftah, mais Khedaïria, à la parade, sauve son équipe du second but. Rien de nouveau pour le reste, jusqu’à la 43’, lorsque Benabderrahmane commet une erreur qui profitera à Andria qui ne se fera pas prier pour doubler la mise.
En seconde mi-temps, le coach des Algérois recommande à ses poulains de procéder par des contres. Cette tactique a donné ses fruits puisque le score en resta là. A signaler toutefois que le coup franc botté par Zerara et la reprise de Benaderrahmane ont failli faire mouche, étant donné que le cuir est allé s’écraser contre le poteau de Zemmamouche. Il faut reconnaître que ce dernier a sauvé son équipe à plusieurs reprises. Il serait juste aussi de dire que nous avons assisté à un beau match avec de très belles phases de jeu de part et d’autre. L’USM Alger a entamé la nouvelle année par un titre glorieux, oubliant par la même occasion sa défaite contre la JSK en Coupe d’Algérie. L’ES Sétif aura désormais l’esprit dans le championnat et la Coupe d’Algérie dont le match des huitièmes de finale se jouera face au CS Constantine.
La deuxième place de cette édition est revenue à Katia Chouali, originaire d’Azazga, tandis que la troisième marche du podium est occupée par Rabiha Ali Marina, native d’Illoula Oumalou.
Imène Oubbaziz, de la ville Tizi Ouzou, 20 ans, a été élue, vendredi, Miss Djurdjura 2014, lors d’un concours de la beauté et de la mode organisé par l’établissement hôtelier et du tourisme Le Jardin secret, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, à l’occasion de Yennayer 2962. «Je suis très émue par cette distinction que je veux dédier à ma famille et tous ceux qui m’ont encouragée à participer à cet événement», a déclaré la nouvelle reine du Djurdjura, juste après la proclamation des résultats. La deuxième place de cette édition est revenue à Katia Chouali, originaire d’Azazga et étudiante, tandis que la troisième marche du podium est occupée par Rabiha Ali Marina, 25 ans, native de la commune d’Illoula Oumalou, daïra de Bouzguène, et étudiante en fin de cycle, à l’université de Tizi Ouzou.
Ainsi, devant une assistance nombreuse, les 12 filles, pleines de grâce et de beauté, sélectionnées pour la finale de cette manifestation culturelle, ont défilé tour à tour sous le regard des membres de jury composé d’artistes notamment. Entre les phases de sélection, le public a assisté également à une animation artistique. Beaucoup de jeunes talents se sont produits lors de ce concours. Il s’agit, entre autres, de Brahim Meddani, qui a enchanté le public avec des chansons rythmées.
Hafid Azzouzi
ECONOMIE
Perturbation de la filière lait : Les explications « peu rassurantes » du ministre du commerce
le 12.01.14 | 16h50
« La perturbation de la filière lait est due à l’augmentation des prix de la poudre sur les marchés internationaux »,a déclaré, le ministre du commerce ce dimanche lors d’une visite de travail à Boumerdès.
M.Benbada, a précisé que « les prix des matières premières entrant dans la production du lait en sachet ont connu une augmentation de 47% en décembre 2013 ». Selon lui, la tendance haussière a commencé au cours de l’année 2013.
Malgré cette hausse sur les places boursières internationales, Benbada a affirmé que "l’Etat continuera à subventionner la production du lait en sachet à hauteur de 25 DA".
Par ailleurs, il est à signaler que la wilaya de Boumerdès ainsi que plusieurs autres régions du centre du pays connaissent, depuis quelques semaines, une pénurie du lait en sachet, contraignant plusieurs consommateurs à se rabattre sur les autres produits laitiers, notamment Candia.
Sur un autre plan, le ministre a annoncé que pas moins de 800 commerçants activant dans le circuit informel seront régularisés à l’échelle de la wilaya après l’achèvement des travaux de réalisation des marchés de proximité en cours de réalisation dans différentes localités de la région. Selon lui, près de 70 % des lieux de négoce prévu à cet effet sont presque achevés.
Z.Youcef
Amar Ghoul à Tizi Ouzou : « Pour la reconnaissance officielle de Yennayer »
Le ministre des transports et président du parti TAJ, Amar Ghoul, en visite à Tizi Ouzou dimanche 12 janvier a déclaré que «son parti soutient la reconnaissance officiellede Yennayer, marquant le début du calendrier berbèreet son institution comme une journée fériée, chômée et payée en Algérie».
La déclaration a été faite après le repas de Yennayer qu’il a offert à l’occasion en marge de son activité partisane. Il a démenti, dans le même contexte, les propos qui ont été rapportés par la presse lors de sa dernière sortie -le 1er novembre denier à Ighil Imoula dans la wilaya de Tizi Ouzou- où il aurait signifié que «Yennayer est une fête des mécréants ».
DÉSTABILISÉE PAR L’ARRIVÉE DE BELKHADEM La sortie ratée de Saâdani
Le secrétaire général du Front de libération nationale n’a pas réussi, hier, à rassembler tous les élus de son parti au meeting d’Alger. Perturbé par la présence surprise de Abdelaziz Belkhadem, Amar Saâdani a dû...Suite
Le secrétaire général du Front de libération nationale n’a pas réussi, hier, à rassembler tous les élus de son parti au meeting d’Alger. Perturbé par la présence surprise de Abdelaziz Belkhadem, Amar Saâdani a dû écourter son discours. Tarek Hafid (Alger) - Le Soir Sortie ratée. Amar Saâdani n’a pas réussi à rassembler les milliers d’élus nationaux et locaux que compte son parti. Hier matin, l’assistance présente sous le chapiteau dressé à proximité de la Coupole était divisée en deux: d’un côté des parlementaires et des membres du Comité central et de l’autre une foule de jeunes gens venus de plusieurs wilayas. Installés sur la scène, les cadres du FLN étaient tout au plus 200 alors que leur nombre dépasse largement 550. Amar Saâdani fait son entrée à dix heures sous les acclamations de la foule. «Aujourd’hui je ne vais pas prononcer un discours politique. Nous sommes ici pour célébrer le Président Abdelaziz Bouteflika. Nous sommes réunis pour dire oui à un nouveau mandat présidentiel. Le Front de libération nationale est pour le candidat Abdelaziz Bouteflika et ne suivra aucun autre candidat. Que tout le monde sache que notre candidat à l’élection présidentielle est Abdelaziz Bouteflika», insiste-t-il. Comme pris d’une crise d’hystérie, Amar Saâdani se met ensuite à crier le nom du chef de l’Etat. Et c’est à ce moment précis qu’un hôte inattendu arrive sur scène : Abdelaziz Belkhadem qui réapparaît une année, presque jour pour jour, après son limogeage. A la vue de l’ex-secrétaire général du FLN, des cadres se lèvent pour l’embrasser tandis que des dizaines de militants crient «Belkhadem-Bouteflika». «Certains veulent gâcher la fête», lance alors Amar Saâdani, visiblement déstabilisé par la visite surprise de son prédécesseur. Saâdani tente de revenir sur le sujet du jour : «Abdelaziz Bouteflika restera Président et Rabi Kbir (et Dieu est Grand). Le Front de libération nationale est un grand parti et il est au pouvoir.» Mais un aveu d’échec s’est cependant glissé au milieu de ce discours élogieux. Amar Saâdani a reconnu qu’il avait fait fausse route en annonçant l’amendement de la Constitution avant l’élection présidentielle. «La révision constitutionnelle est du ressort du président de la République. C’est à lui seul de décider quand et pourquoi il doit procéder à cette révision. Notre parti a fait plusieurs propositions et les a adressées à la Commission chargée de la révision, nous attendons.» Il achèvera son «show» en appelant ses troupes à rester «mobilisées pour mener une campagne électorale victorieuse pour le quatrième mandat». Censé être «historique», le discours de Amar Saâdani n’aura duré qu’une petite dizaine de minutes. L’homme a montré ses limites. Il a été incapable de faire face à son prédécesseur qui lui a volé la vedette. Pour Abdelhamid Si Affif, un des meneurs du front anti-Saâdani, cette sortie inattendue de Abdelaziz Belkhadem accélérera la chute du secrétaire général. «Belkhadem nous a rendu service car il a démontré que Saâdani ne maîtrise pas le parti. Il l’a ridiculisé puisque plusieurs de ses hommes étaient présents à ce meeting. Saâdani a fait preuve de naïveté. Ces cadres ont tous signé pour exiger la convocation d’une session extraordinaire du Comité central.» Si Affif estime que le patron du FLN a bâti sa stratégie sur l’hypothétique poste de «vice-président» qu’était censée lui procurer la révision de la Constitution. «Ces derniers mois, il n’a cessé de faire des promesses à son entourage. Il était persuadé qu’il allait devenir vice-président de la République. A titre d’exemple, il a promis au sénateur Abdelkader Zahali qu’il serait nommé ministre de la Jeunesse et des Sports dans le prochain gouvernement. Actuellement, il s’accroche au quatrième mandat. Nous sommes tous pour que le Président Bouteflika soit élu à un quatrième mandat, mais s’il ne se présente pas, qu’allons-nous faire? Saâdani aurait dû prévoir d’autres plans pour permettre au Front de libération nationale de soutenir un autre candidat. Mais il ne l’a pas fait car aujourd’hui il ambitionne de se présenter à l’élection présidentielle.» Abdelhamid Si Affif déclare s’opposer catégoriquement à cette option. Pour lui, le FLN doit soutenir «la candidature de Abdelmalek Sellal». T. H.
La langue de Si Afif, membre du comité central du FLN, s’est déliée à la veille du show raté d’Amar Saâdani. Il a soutenu qu’il a été approché pour participer à la campagne anti-Sellal et anti-DRS mais qu’il avait refusé. Qui a souhaité s’offrir les services du «tirailleur» si Afif ? Sofiane Aït Iflis Alger (Le Soir) Faut-il croire Si Afif sur parole, lorsque l’on sait qu’il a plus d’un reproche à faire à Amar Saâdani qui lui a fait connaître l’infortune politique ? Le risque vaut d’être pris, tant est que sa déclaration est à même de confirmer ce qui s’est écrit à propos de l’agitation du secrétaire général du FLN, à savoir que Saâdani exécutait un plan de bataille élaboré ailleurs et qui visait un passage en force du clan présidentiel en avril 2014. «On m’a personnellement approché pour m’en prendre au Premier ministre et à l’armée mais j’ai refusé et j’ai clairement fait savoir que je n’adhérais pas à l’entreprise aventureuse vers laquelle se dirigeait le FLN», a soutenu Si Afif dans les colonnes de Djazaïr News sans toutefois révéler qui lui en a fait la demande. Peu probable que ce soit Saâdani lui-même qui a tenté de l’entraîner dans l’aventure, étant donné que le courant ne passait pas entre les deux hommes. La demande pourrait alors provenir d’un clan parmi les proches de Bouteflika qui voient d’un mauvais œil l’ascension de Sellal à qui il serait reproché également une accointance non ouvertement assumée avec l’armée, plus précisément le DRS. Ce qui voudrait dire que le clan présidentiel n’est pas une entité soudée, comme d’aucuns pouvaient le croire mais qu’il est miné par des tiraillements. Il se pourrait que ce soit suite à son refus d’épauler Saâdani dans sa quête éperdue de frayer un chemin devant une autre candidature de Bouteflika que Si Afif a connu sa disgrâce politique. Et s’il en parle aujourd’hui, c’est qu’il a dû sentir les vents tourner et que les équilibres au sommet de l’Etat commencent à muer défavorablement à Bouteflika et son clan. Assurément, puisque au même moment, l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, décide de sortir de son apnée politique et ose défier Saâdani. Hier, il s’est en effet introduit au meeting de la coupole Mohamed-Boudiaf. Résultat : Saâdani, perturbé par cette visite inattendue, a dû faire court. S. A. I.
Les paramédicaux reviennent à la charge. Non contents de la lenteur que prend le traitement de leurs revendications, un préavis de grève a été déposé pour un mouvement de protestation de deux jours qui débutera le 27 janvier en cours. Le Conseil national des paramédicaux, réuni jeudi passé, a émis des réserves sur l’engagement de la tutelle à prendre en charge leur plateforme de revendications. Dans un communiqué rendu public, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) dénonce la démarche de la tutelle qui tarde à apporter des solutions définitives aux préoccupations des paramédicaux. Outre la révision de certains points dans le statut particulier du personnel paramédical, le SAP relève d’autres points de sa plateforme de revendications toujours en suspens. Il s’agit notamment de la non-concrétisation de la décision d’intégration définitive des infirmiers brevetés en qualité d’infirmiers diplômés d’Etat à partir du 20 décembre 2013, le non-règlement définitif de la situation administrative des cadres syndicaux suspendus ainsi que la non-application de la circulaire explicative relative aux postes supérieurs des paramédicaux. Une situation, note le syndicat des paramédicaux, qui a contraint le personnel à reprendre le chemin de la contestation. S. A.
Blida/stade Tchaker- affluence faible - pelouse en mauvais état , temps ensoleillé - arbitrage du trio Bichari, Gourari et Bourouba. Buts : Ziaya (7’), Andréa (40’) USMA. Averti : Ferahi (75’) USM Alger : Zemmamouche, Meftah, Benmoussa, Khoualed, Chafaï, Bouchema, El Orfi, Fahem, Ferhat, Ziaya puis Gasmi (68’), Andréa. Ent. : Velud ES Sétif : Khedaïria, Laâroussi, Benchadi, Zerrara, Benabderrahmane, Belamri, Gomri, Dammou, Karaoui, Bouazza, Ziando puis Ferahi (60’). Ent. : Saâdane Après une absence de sept ans, la Supercoupe d’Algérie a été réactivée par la LFP. La dernière finale de ce trophée avait été disputée au stade du 5-Juillet entre le MC Alger face à l’ESS. Un débat ponctué par une large victoire au profit des Algérois sur un score large de 4 à 0.Pour cette huitième édition, les Usmistes et les Ententistes ont livré un duel sur le stade Mustapha-Tchaker de Blida. Le dernier mot est revenu au détenteur de la coupe d’Algérie. Le début de la rencontre sera d’ailleurs à l’actif de l’USMA. Sans tarder, le fer de lance Ziaya entré dans le vif du sujet, (7’) ouvre le score suite à une passe lumineuse de son coéquipier Fahem Bouazza, les poulains de Velud continuent leur pressing, 21' penalty accordé pour l'USMA, mais mal exploité par Meftah qui voit son tir capté par Khedaïria. Les assauts des Rouge et Noir ont été fructueux, 40’ l’attaquant Andréa profite d’une énorme bévue du défenseur central Benabderrahmane, le Malgache se présente seul face au gardien Khedaïria, et inscrit la seconde réalisation en faveur de son équipe. En seconde période, scénario presque identique avec une équipe portée résolument vers l’attaque et une autre qui se limite à se défendre. Les capés de Cheikh Saâdane ont été méconnaissables. Les Sétifiens essayeront de refaire leur retard, mais face à une défense en bloc, leurs tentatives vouent à l’échec, une équipe de Sétif impuissante, à l’image de l’attaquant Laâroussi 82’ seul face à Zemmamouche, rate lamentablement le cadre. Sur ce score de 2 à 0, l’USMA s’adjuge son troisième titre sous l’ère de Haddad. A. Andaloussi
François Hollande. Y a que dans les sondages qu’il ne …
…grimpe pas !
Je cherche une main ! Oui, je suis à la recherche d’une main. Ah ! Mais attention, pas n’importe quelle main. Non ! Il est de bon ton, il est dans l’air du temps, il est «in» de chercher une main de l’étranger à se mettre sous la dent et à croquer. Eh bien, moi, avec la réactivation de l’affaire dite de «Tiguentourine», je cherche une main d’ici, une main bien nationale, une main couleur vachement locale, estampillée bled D.Z ! C’est tout de même une coïncidence «coïncidente» que Tiguentourine ressorte maintenant. Et je ne parle pas du livre de l’infirmière française à paraître ces jours-ci. La donzelle, je l’ai écoutée et réécoutée en boucle. Elle raconte juste ce que tout le monde, le monde sensé, sait : des tangos ont attaqué en masse la base pétrolière et gazière et ont massacré et terrorisé ce qu’ils ont pu massacrer et terroriser, avant de passer l’arme à gauche. La dame a écrit un livre là-dessus, c’est bien. C’est le début de la thérapie. Il lui faut aussi se faire un peu suivre par des psys, et je suis convaincu que ça va aller de mieux en mieux pour elle, qu’elle va pouvoir se reconstruire. Mais, en gros, et dans le détail, l’infirmière confirme la version officielle. Non, en fait, là où le «Kituki» version 2014 a refait son apparition, c’est chez nos frères et sœurs, ici même. Tranquillement, des zèbres aux rayures pas très sympathiques reviennent aujourd’hui, c’est-à-dire des décennies après Bentalha, Raïs et Ouled Allal nous susurrer aux oreilles que «tu sais, finalement, là-bas, dans le désert, à bien y réfléchir, on ne sait pas vraiment qui a tué qui !» Déjà, tu vois, moi, le zèbre en tant qu’animal m’a toujours posé problème. Un canasson qui hésite entre le cheval, l’hyène et le mulet, ça me met vachement mal à l’aise. Tu ne peux pas être les deux en même temps, Jolly Jumper, faut que tu choisisses ! Et en plus, c’est le timing retenu pour le «ressortage» de Tiguentourine qui est intéressant à examiner. Pile poil avec la confirmation quasi certaine que Abdekka n’ira pas au 4e mandat. Que c’est foutu pour ceux qui tentaient de pousser de toutes leurs forces le fauteuil, quitte à le balancer plus vite dans le trou. Dépités, catastrophés de voir leur «titre de séjour» arriver à expiration, j’ai comme dans l’idée qu’ils en ont eu une, d’idée géniale, celle de déposer un legs dans le vestibule du Palais avant de mettre les voiles. Et ce legs, ce paquet-cadeau, c’est Tiguentourine. Bon, ben si c’est ça, maâlich ya sidi. Comme d’hab, on va faire le ménage. On va nettoyer ces crasses au karcher. Partez bark ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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