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Actualités : Le Bonjour du «Soir» Patriotes francophones !
Par Maâmar Farah En réaction à mes billets sur l'arabisation, un lecteur écrit : «Durant la Révolution, on n'a jamais demandé à Abane, Boudiaf ou Larbi Ben M'hidi de s'exprimer en arabe !» J'ajouterai pour ma part que la déclaration du Premier Novembre a été écrite en français ! Notre ami cite aussi toutes les réalisations qui font encore la fierté de ce pays : les usines comme celles de Sonitex, Sonipec ; les pôles industriels qui fabriquaient de tout dans les années 1970, l'huile Safia, le détergent Isis, le liège et le bois de Yakourène et Collo, les téléviseurs ENIE de Sidi-Bel- Abbès, les cuisinières et les frigos de Tizi, les camions de Rouiba qui ont remporté le Dakar 1980, les tracteurs de Constantine, les grues de Béjaïa, les wagons d'Annaba, les téléphones de Tlemcen... Tout cela était l'œuvre des francophones algériens, si décriés aujourd'hui ! Ce furent les constructeurs de la nation, après avoir été les cerveaux de la Révolution armée... Et on les traite aujourd'hui d'alliés de la France et de... traîtres ! maamarfarah20@yahoo.fr «Tonton Lekhmissi est comme certains responsables : quand ils parlent mal le français, ils disent qu'ils sont arabisants et quand ils massacrent l'arabe, ils se présentent comme des francisants ! Ce sont simplement des analphabètes bilingues !» (Tata Aldjia)
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Actualités : CANDIDATURE DE Bouteflika Le doute des soutiens traditionnels
L’intervention, anonyme, dans la presse d’un responsable au niveau de la présidence de la République qui s’est défini comme un confident de Bouteflika a, pour le moins, recadré quelques positions partisanes par rapport à la présidentielle d’avril 2014. Ceux qui ont cru judicieux de dégainer les premiers un appel à candidature supplémentaire de Bouteflika se ravisent à présent, pas sûrs d’avoir bien fait d’anticiper sur une perspective qui peut paraître désormais aléatoire. Etêtés et englués dans d’inextricables conflits organiques, les deux partis pivots de ce qui était ou présenté comme une alliance présidentielle, le FLN et le RND, n’ont pas, cette échéance-ci, indiqué la direction des vents. Les partis-appoints, tout autant clientèles du pouvoir en place, ont dû, donc, se résoudre à s’orienter par eux-mêmes. Certitudes ébranlées. Le doute sur la volonté de Bouteflika de briguer un quatrième mandat consécutif s’est insinué après la fameuse assertion du responsable de la présidence de la République. Leur appel à candidature s’est mué conséquemment en «soutien indéfectible», «absolu» si Bouteflika venait à se représenter. La nuance est de taille et les lectures qui en découleraient bien distinctes. A l’opposé de ces voix devenues subitement hésitantes, d’autres fort audibles appellent à la constitution d’un front contre un quatrième mandat pour Bouteflika. Ces dernières ne s’encombrent pas de savoir si Bouteflika a la velléité de se représenter ou pas. Pour elles, le président, après 14 ans de règne, a bien consommé son échec et, de ce fait, doit partir une fois son mandat actuel arrivé à terme. D’autres voix ont appelé à un départ précipité du président qui serait, à leur avis, dans l’incapacité d’assumer ses fonctions. Elles ont appelé à faire valoir un cas d’empêchement prévu par l’article 88 de la Constitution. Récapitulatif des ces positions amalgamées. S. A. I. Soutiens peu enthousiastes Comme soutiens déclarés, la candidature de Bouteflika à sa propres succession en 2014 n’en a récolté, jusque-là, que peu. Les disponibilités franchement avouées sont celles du MPA et du TAJ. Le Mouvement populaire algérien, par la voix de son secrétaire général, Amara Benyounès, désigné ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Ville dans le gouvernement Sellal, fait partie des premiers à avoir appelé le président Bouteflika à briguer un quatrième mandat. Un appel sur lequel il semble revenir, suite au doute qui désormais plane sur la représentation de Bouteflika en 2014. Amara Benyounès a, en effet, recadré son discours. «Si le président Bouteflika annonce son intention de se porter candidat pour un quatrième mandat consécutif, il aura notre soutien absolu, car il est le seul à pouvoir assurer la stabilité du pays», a-t-il déclaré avant-hier à Constantine. Benyounès ne se formalise d’ailleurs pas sur la question de la limitation des mandats. «La limitation des mandats ne peut constituer un préalable à la démocratie.» La question ne taraude pas également le TAJ du ministre des Travaux publics Amar Ghoul. Ce dernier n’est plus ardent à appeler Bouteflika à postuler pour un 4e mandat. A l’instar d’Amara Benyounès, il a affirmé à Tlemcen que «son parti soutiendra Bouteflika pour un 4e mandat mais s’il décide de ne pas en briguer, les instances du parti détermineront le choix à faire». Chez Amara Benyounès comme chez Amar Ghoul, le repli est notable. S. A. I
L’opposition au 4e mandat s’élargit Sans attendre de quoi accoucheront les triturations en cours de la Constitution, notamment s’agissant de la limitation des mandats présidentiels successifs, des voix au sein de l’opposition se sont élevées non point seulement pour appeler à la non-représentation de Bouteflika mais carrément à sa destitution pour incapacité physique à assumer ses charges. Et c’est le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui s’est rendu à un tel appel, lors de son conseil national de la mi-décembre 2012. «Son état de santé, qui n’est pas pour l’excuser, le rend incapable de gouverner et sa destitution, en vertu de l’article 88 de la Constitution, est une urgence si on veut freiner la précipitation et l’aggravation de la crise institutionnelle et politique», a soutenu le président du RCD, Mohcine Belabbas, dans son discours liminaire aux travaux du conseil national. Evidemment, le RCD, qui a appelé à une destitution, est contre un 4e mandat de Bouteflika. Dans ce refus d’une magistrature de plus pour Bouteflika, la voix du RCD n’est pas solitaire. L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, candidat déclaré pour la présidentielle 2014, Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, et Ahmed Mechati, ancien moudjahid et membre du groupe des 22 historiques, ont tout récemment posé les premiers jalons pour la constitution d’un large front contre une candidature supplémentaire de Bouteflika. Ahmed Benbitour et Sofiane Djilali, qui ont animé un débat à Alger, il y a de cela une dizaine de jours, ont expliqué que le changement passe par le retrait politique de Bouteflika qui, selon eux, a échoué, après 14 ans de magistrature. L’appel du trio Benbitour-Djilali-Mechati n’a pas manqué de faire des émules. Le conglomérat de partis, dit le groupe des 10, a fait sien le refus d’un quatrième mandat pour Bouteflika. La présidente du Parti de l’équité et de la proclamation Naïma Salhi va même plus loin et estime que le président doit être destitué, en vertu de l’article 88 de la Constitution. Côté islamistes, l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), qui aspire à se construire loin du giron du pouvoir, rumine le même sentiment de refus. Du moins, l’un de ses membres agissant, le président d’El Islah, Djahid Younsi, en l’occurrence, ne cache pas son opposition à un 4e mandat de Bouteflika. Il ne manque à ce consensus bien dessiné autour de la non-représentation de Bouteflika en 2014 que le ciment qui produira l’effet synergique. S. A. I.
Traditionnels thuriféraires pétrifiés Ayant subi de plein fouet les vents du redressement, pure invention, au demeurant, de l’ex-parti unique, le FLN et le RND font figure d’épouvantails dans une scène politique qui s’anime à l’approche de l’élection présidentielle. Au moment où la question du 4e mandat pour Bouteflika fait débat, ils restent silencieux, comme pétrifiés. La démission, sous pression, d’Ahmed Ouyahia, et le renvoi d’Abdelaziz Belkhadem ont fait d’eux des corps inanimés, dévitalisés, incapables même de dépasser leurs crises organiques. Depuis plusieurs mois, ils ne produisent plus ni réflexion ni position par rapport à l’actualité ambiante. Leurs déclarations, pathétiques, sont devenues de douloureuses complaintes. Le FLN et le RND ne sont pas de cette précampagne électorale qui s’inaugure. A tout le moins, ils accusent un retard notable quant à se déterminer par rapport à l’échéance électorale prochaine. Conséquence ou attendu des redressements qu’ils ont subis ? Paradoxalement, ils ne sont pas seuls dans ce retranchement. Quasiment toutes les organisations de la société civile, qui se répandaient habituellement en soutiens appuyés au président Bouteflika, se taisent. Ni les enfants de chouhada, ni l’UGTA et encore moins les comités de soutiens qui essaimaient partout à l’approche des élections présidentielle ne sont mis en évidence cette fois-ci. Bizarre tout de même que tout ce beau monde fasse le mort pendant que sourdent les voix opposées à la pérennité du règne de Bouteflika ! S. A. I.
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Actualités : RÉQUISITOIRE DU PROFESSEUR HOSPITALO-UNIVERSITAIRE ABDELOUAHAB BENGOUNIA : «Notre système de santé a été totalement désintégré»
Pour le professeur hospitalo-universitaire et juriste, Abdelouahab Bengounia, le secteur névralgique de la santé, otage, dira-t-il, de lobbies, «a été totalement désintégré». Il mettra, notamment, le doigt sur «l’échec total de l’option curative» adoptée au détriment de celle préventive pourtant, précisera-t-il, «beaucoup moins onéreuse». Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Le professeur et juriste qui s’exprimait, hier dimanche, dans le cadre du forum du quotidien El Moudjahid, en avait vraiment sur le cœur, lui qui n’a «jamais cessé d’attirer qui de droit quant à l’état de la santé dans le pays». Le conférencier usera presque de tous les qualificatifs pour décrire cet état tant il est, dira-t-il, «obsolète, archaïque, chaotique, inefficient». Un véritable marasme qui n’épargne, selon lui, «ni le malade, ni le médecin, qui a fait perdre au citoyen la confiance dans le système de santé de son pays et qui n’a laissé d’alternative aux meilleurs fils de l’Algérie indépendante que la marginalisation ou l’exil».Pourtant, ce ne sont pas les financements qui ont manqué, notamment ces dix dernières années durant lesquelles le secteur s’est vu, selon lui, attribuer la bagatelle de près de «50 milliards de dollars», au rythme de 5 milliards de dollars annuellement. Et en contrepartie de cet énorme effort financier quoique, dira-t-il, «la santé soit un domaine où les dépenses n’ont pas de plafond», Bengounia, reprenant l’ex-ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, dans son intervention le 9 avril 2005 à une rencontre euro-méditerranéenne sur le financement des dépenses de santé, parle d’un «rendement qui reste encore faible, une qualité défaillante, déplacement des ressources humaines informellement du public vers le privé», avec «de mauvaises conditions d’accueil et de séjour des malades, pénurie des médicaments et longues attentes au niveau des plateaux techniques, système d’assurance en crise».Dans son réquisitoire, c’en est un, le professeur au CHU Mustapha-Pacha d’Alger se référera aux statistiques «standardisées, vérifiées, corrigées et publiées par l’OMS en 2012». Un état des lieux fait d’une surmortalité adulte, surtout féminine, d’un ratio de mortalité maternelle très élevé, d’une progression dangereuse de l’infection VIH/sida, même la maladie de la misère et de la promiscuité, la tuberculose, plus fréquente chez nous qu’au Maroc avec, pourtant, soulignera-t-il, des dépenses bien inférieures chez notre voisin. Et de s'interroger d’abord sur le sort des sommes considérables destinées à la santé publique, «dilapidées ou déviées de leur objectif». Ensuite sur le fait que nos voisins marocains et tunisiens, avec des PIB bien plus modestes que le nôtre, puissent offrir à leurs citoyens un système de santé plus performant, au point, regrettera-t-il, «d’inciter nos malades à se faire soigner chez eux».Et de faire le plaidoyer de la médecine préventive et prédictive, beaucoup moins chère, selon lui, que la médecine curative, comme cela se fait dans les pays riches, regrettant, au passage, l'inexistence, chez nous, de la prévention primitive sous le poids «du nombre de plus en plus élevé des demandeurs de soins». Bengounia se montrera nostalgique du lendemain de l’indépendance quand, rappellera-t-il, «la politique préventive menée alors avait fait toutes ses preuves d’efficacité». Et de relever la «grave régression de cette politique avec, notera-t-il, «le relâchement des activités de prévention et les pénuries fréquentes de vaccins qui risquent «de nous faire perdre les précieux acquis de la santé publique obtenus après d’énormes sacrifices avec l’éradication du paludisme et de la poliomyélite, le contrôle des maladies du PEV, des MTH, du RAA et des pathologies liées à la malnutrition, maîtrise de la croissance démographique et surveillance épidémiologique,...».Le professeur s’interrogera sur le sort réservé à l’Institut national de veille sanitaire (INVS), recommandé depuis plus de dix ans et dont la création a été officiellement annoncée par le SG du ministère de tutelle, le 31 janvier dernier. Ou encore, sur l’abandon du programme national de prévention des infections liées à la pratique médicale, abandonné juste au bout de 18 mois d’application en 2001. Tout comme il remettra sur le tapis, sa vieille revendication d’un BSS (bulletin systématique de santé) dès l’âge de 30 ans pour la détection précoce de toutes les pathologies. Plaidoyer pour le retour au système des secteurs sanitairesUne option curative plus onéreuse qui a commencé, dira le conférencier, «avec la création, en 1986, de 13 CHU implantés dans 10 wilayas du pays. Une aberration, selon le professeur tant, argumentera-t-il, ces nouvelles structures consomment 30% du budget global alloué à la santé en sus du fait qu’«elles n’ont pas permis, comme claironné, des soins et une formation de pointe, alors qu’elles excluent automatiquement les soins de santé primaires qui sont l’outil et le lieu de prédilection de l’application des programmes nationaux de santé».Cette option qui marquait, selon toujours le conférencier, l’entame de la régression du secteur public de la santé sera «soutenue» par la libéralisation du secteur avec, en 1997, l’officialisation de l’activité complémentaire, jusque-là informelle. Une activité, soulignera-t-il, «assurée jusqu'à nos jours, sans contrôle ni évaluation, au détriment du secteur public». Et le coup de grâce au système de santé national préventive a été porté, poursuivra-t-il, par «l'institution en 2007, de deux entités sanitaires : les EPSP (Etablissements publics de santé de proximité) et les EPH (Etablissements publics hospitaliers)». Des établissements, estimera le professeur Bengounia, qui s’inscrivent «aux antipodes de ce que furent les fameux secteurs sanitaires, puisque, dira-t-il, «autonomes et totalement isolés des structures-mères, les hôpitaux, avec d'énormes problèmes de gestion et de fonctionnement qu’ils connaissent». Et de plaider pour le retour à l’ancien schéma des secteurs sanitaires qui ont l’avantage, soutiendra le conférencier, «de se limiter à un espace géographique bien précis qui suit le découpage administratif, avec l’implication des collectivités locales et une maîtrise plus accrue des populations». M. K.
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Sports : FOOTBALL
Ligue 1 (25e journée) Un quatuor en quête de primat,le CAB et le CABBA pour la survie
Le MC Alger rejoint l'USM El Harrach à la seconde place. C’est l’une des principales informations de cette mini-journée de championnat de Ligue disputée samedi. Les Mouloudéens d’Alger, victorieux face aux Canaris de la JS Kabylie, ont fini par atteindre la seconde loge du classement, tableau dominé jusque-là par l’ES Sétif. Un succès mérité devant les Kabyles (3-1), conjugué à la défaite des Harrachis, ex-dauphins des Sétifiens, à Oran face aux Hamraoua, et c’est la Ligue des champions d’Afrique qui se profile à l’horizon des protégés de Menad invaincus depuis le 16 février (à Bel-Abbès exactement, 2-1). Les Vert et Rouge, encore en lice en coupe d’Algérie, où ils affronteront vendredi prochain l’actuel leader du championnat (ESS) doivent toutefois confirmer leurs intentions au cours de cette fin de saison qui s’annonce compliquée avec deux périlleux déplacements dans les Hauts-Plateaux (El-Eulma et Bordj Bou-Arréridj) et trois matches à haut risque à Alger (ESS, CAB puis le derby face à l’USMH). Les Harrachis vont, de leur côté, accueillir la JSMB lors de la 26e journée, effectueront deux déplacements à Constantine et Sidi-Bel-Abbès et seront conviés à deux derbies respectivement face au CRB (29e) et au MCA (30e). Autant dire que la mission des poulains de Charef sera encore plus complexe pour espérer coiffer les Mouloudéens d’Alger dans leur quête de la 2e place. Un objectif qui concerne toujours l’USM Alger (41 points pour 24 matches) et le CS Constantine. Les gars de Soustara auront un tableau de fin de saison particulièrement corsé avec trois déplacements à l’ouest du pays (Chlef, Oran et Bel-Abbès), la réception de Béjaïa (28e) en sus du derby face au CRB (30e). Le CS Constantine n’est pas, lui aussi, épargné par les déplacements (trois sur les cinq matches qui restent à jouer), puisque les protégés de Lemerre se rendront à Tlemcen, Batna et Sétif. Au Hamlaoui Stadium, les équipiers de Bezzaz auront la visite du MCEE et de l’USMH, deux équipes assez compétitives hors de leurs bases. Ce sont, outre l’ESS, ces formations (MCA, USMH, USMA et CSC) qui restent encore concernées par le partage des places qualificatives aux compétitions internationales. Pour le bas du tableau, deux équipes, le WA Tlemcen et l'USM Bel-Abbès en l’occurrence, semblent, avoir mis un pied en ligue 2 à l’issue de cette 25e journée. Les Zianides n’ont pu résister à la fougue des gars de la JS Saoura (2-0) tandis que les gars de la Mekerra ont subi, face au MC El Eulma (1-0), leur sixième revers à domicile. La troisième place de relégable se jouera entre le CABBA et le CAB. Ces deux teams auront un calendrier de fin de saison à couper le souffle. Les Batnéens, qui ont un match de plus (à jouer mardi prochain face à la JSMB à Béjaïa), se déplaceront à Alger (CRB et MCA) et accueilleront le MCO, le CSC et la JSK. Pour les Bordjiens, les hôtes ont pour noms le CRB (26e journée), le MCA (28e) et l’ESS (29e). Les deux sorties auront lieu à Tizi-Ouzou et chez le voisin d’El-Eulma. Pas de quoi rassurer deux équipes qui en douze rencontres jouées à domicile n’ont remporté que quinze points chacunes, le CAB ayant concédé 5 défaites sur son terrain fétiche du stade du 1er-novembre (contre 3 pour le CABBA). M. B.
- Résultats
- USM Bel-Abbès – MC-El-Eulma 0-1
- JS Saoura – WA Tlemcen 2-0
- MC Oran – USM El-Harrach 1-0
- MC Alger – JS Kabylie 3-1
- CS Constantine – CABB Arréridj 1-0
- Reste à jouer
- Mardi 16 avril (18h00)
- CR Belouizdad - ES Sétif
- JSM Béjaïa - CA Batna
- ASO Chlef - USM Alger
Classement
-
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Pts |
J |
1 |
ES Sétif |
52
|
24 |
2 |
USM El-Harrach |
46 |
25 |
-- |
MC Alger |
46 |
25 |
4 |
USM Alger |
41 |
24 |
-- |
CS Constantine |
41 |
25 |
6 |
CR Belouizdad |
35 |
24 |
7 |
JS Kabylie |
33 |
25 |
-- |
JS Saoura |
33 |
25 |
9 |
JSM Béjaïa |
32 |
24 |
10 |
MC El-Eulma |
31 |
25 |
11 |
ASO Chlef |
28 |
24 |
12 |
CAB Bou Arréridj |
26 |
25 |
-- |
MC Oran |
28 |
25 |
14 |
CA Batna |
21 |
24 |
-- |
WA Tlemcen |
21 |
25 |
-- |
USM Bel-Abbès |
21 |
25 |
Prochaine journée (26e)
- USM Harrach - JSM Béjaïa
- JS Kabylie - USM Bel-Abbès
- CA Bordj Bou Arréridj - CR Bélouizdad
- WA Tlemcen - CS Constantine
- MC El Eulma - MC Alger
- USM Alger - JS Saoura
- ES Sétif - ASO Chlef
- CA Batna - MC Oran
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Sports : VOLLEY-BALL
Championnat d'Afrique des clubs Dames (quarts de finale) Le MB Béjaïa et le GSP y croient
Le MB Béjaïa affrontera la formation camerounaise de FAP tandis que le GS Pétroliers en découdra avec les Kényanes de Pipeline en quarts de finale du 23e championnat d'Afrique des clubs féminin de volley-ball, aujourd’hui au Palais des Sports d'Antananarivo (Madagascar). Les représentants algériens ont connu leurs adversaires au prochain tour samedi soir à l'issue de la 3e journée de la phase de poules, marquée par le succès du GSP contre la redoutable équipe de Prisons, championne d'Afrique en titre, sur le score de 3-2 (25-22, 25-27, 25-23, 28-30, 15-12) dans une rencontre qui a duré 2h 3min et du MBB face aux Rwandaises d'APR 3-0 (25-21, 25-12, 25-15) en 1h 5min. Le MBB et le GSP ont réalisé un sans-faute jusqu'à maintenant, terminant tous deux en tête de leurs groupes, respectivement A et B. Les autres équipes qualifiées pour les quarts de finale de cette 23e édition du championnat d'Afrique des clubs féminin sont APR, Prisons, Al-Ahly du Caire (Égypte) et Ndejje University (Ouganda). Programme Lundi 8 avril
- MB Béjaïa - FAP
- Al Ahly - APR
- Prisons - Ndejje University
- Pipeline - GS Pétroliers.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir D’accord pour le pire
Par Kader Bakou Cette chaîne TV arabophone, émettant à partir d’un pays musulman, donne des événements en Syrie, une version différente de celle de cette autre chaîne arabophone appartenant à un autre pays musulman, situé à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit. Cette chaîne de télévision prétend montrer «la vérité» concernant la situation au Bahreïn. Tout comme sa concurrente de l’autre côté du détroit, elle montre des foules hystériques en train de crier, des destructions et des incendies partout. Les meneurs des émeutiers là aussi parlent de «sacrifices jusqu’à la victoire» et avertissent que rien ne pourra les arrêter «quels que soient les sacrifices». Les images sont quasiment les mêmes sur les deux chaînes TV «ennemies», seuls les noms des pays diffèrent. «La révolution» bahreïnie, soutenue par cette chaîne TV, est la conséquence directe de la «révolution arabe» lancée, encouragée et soutenue par la chaîne concurrente émettant à partir d’un petit royaume de l’autre côté du Golfe. Conclusion : les Arabo-musulmans semblent, partout, être pris par la même folie destructrice. Même s’ils prétendent avoir des objectifs différents, ils semblent être d’accord sur les moyens : le chaos et la violence ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Camarades, l'heure est grave ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le DRS s'intéresse aux gros contrats passés par Sonelgaz. Va y avoir du…
… délestage !
Les gens te disent «le fléau qui gangrène l'Algérie, c'est la corruption». C'est faux ! Ces gens ont tort. Le fléau numéro un en Algérie, ce sont les incendies et les cambriolages. Encore ce samedi et ce feu qui a ravagé un tribunal à Oran. L'autre jour, c'est un cambrioleur agissant sous le coup d'un acte isolé qui avait dérobé un collectif d'ordinateurs au tribunal d'Alger. Et que font les autorités pendant ce temps ? Elles discutent ou font discuter de la corruption ! Si c'est pas malheureux, tout de même ! La logique et le bon sens voudraient que s'engage un débat national sur les extincteurs. Pas dans un mois, et surtout pas dans une année, en 2014. Non ! Maintenant ! C'est aujourd'hui que ce débat sur le cylindre rouge surplombé d'un pistolet libérant de la mousse cryogénique doit être engagé. Et de manière sérieuse. Nous ne sommes pas une nation pauvre. Oh ! ça non ! Nous ne sommes pas en cessation de paiement. Oh ! ça non ! Nous donnons même de l'argent au FMI. Oh ! ça oui ! Alors ? Qu'est-ce qui empêche de lancer très vite une vaste politique de l'extincteur, avec pour objectif prioritaire de noyer le pays avec ce produit stratégique ? Vu comme ça, rien ne l'empêche, effectivement. Mais vu autrement, il semble bien que des lobbys anti-extincteurs agissent de manière sournoise et fourbe pour priver l'Algérie de cet outil de préservation de la démocratie et de la vérité. Il faut avoir le courage de le dire, de le clamer haut et fort : en Algérie, des forces obscures barrent le chemin aux extincteurs et travaillent à les faire disparaître de notre paysage. Regardez autour de vous ! Scrutez de manière plus attentive votre environnement immédiat, et vous vous rendrez compte que le nombre d'extincteurs diminue à vue d'œil, sans que l'on puisse trouver une explication rationnelle à ce phénomène. Faut-il en arriver aux solutions extrêmes pour qu'enfin l'on s'inquiétât dans ce pays du drame des extincteurs éliminés les uns après les autres ? Faut-il faire pression sur l'APN pour qu'une loi protégeant toutes les espèces d'extincteurs soit votée en première instance, puis validée par le Sénat ? Ou alors, faudra-t-il aller jusqu'à créer un haut commissariat à la sauvegarde et à la promotion des extincteurs ? Je ne sais pas pour vous, mais à mes yeux, ce nouvel épisode d'un tribunal qui flambe à Oran, c'est la goutte qui a fait déborder mon vase. Et personnellement, ici même, je me refuserais à perdre mon temps et celui de mes lecteurs à déblatérer de la corruption, de Sonatrach I, II, III IV et suivants avant que ne soit définitivement réglée cette question de souveraineté nationale que représente à mes yeux l'extincteur. Camarades, l'heure est grave ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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