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Le Premier ministre malien, M. Diango Cissiko, est arrivé hier à Alger pour une visite de travail de deux jours, à l’invitation du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal....
Au moment où la guerre fait rage au Mali, et à la veille de la visite du Premier ministre malien, Diango Cissoko, l’Algérie a réitéré son soutien au dialogue dans la région du Sahel, en appelant à la «fermeté» à l’égard de l’impact direct de la crise malienne sur la région, notamment en ce qui concerne la propagation et la circulation des armes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé que «la position de l’Algérie est connue concernant la situation au Sahel. Nous avons soutenu au maximum le dialogue et continuerons à le faire mais en cas d’atteinte à la sécurité et l’utilisation d’autres moyens, nous sommes appelés à être fermes»....
Par Bahia AlioucheDes opérateurs économiques autrichiens sont intéressés par l’investissement dans le secteur agricole en Algérie et comptent établir en 2013 des partenariats avec des ...
De notre correspondant à ParisMerzak Meneceur Communiquer et encore communiquer. Si ce n’est pas Hollande, c’est Fabius. Si ce n’est pas ce dernier c’est le ministre ...
Le secteur de l’Habitat compte se doter d’une nouvelle direction chargée du suivi des réalisations d’infrastructures publiques accompagnant les logements, au niveau de chaque wilaya....
En ces temps d’incertitudes que traverse la région du Sahel, notamment suite au déclenchement de la guerre au Mali, l’Algérie, la Libye et la Tunisie, ont décidé, d’un commun accord, de sécuriser leurs frontières communes...
Bamako a décidé de violer la trêve signée avec Ansar Eddine et le Mnla et à engager ses troupes dans une confrontation déséquilibrée avec Ansar Eddine mieux équipé et mieux placé pour repousser l’attaque de l’armée malienne et la traquer dans ses retranchements. ...
Après une manœuvre diplomatique sur le dossier malien qui a duré des mois où Paris assurait qu’elle n’engagerait pas de troupes au sol ni même de pilotes de bombardiers, François Hollande s’est décidé à entrer en action, bouleversant tous les plans de la communauté internationale. La France est depuis vendredi dernier, engagée dans la guerre au Mali. «J’ai répondu au nom de la France à la demande d’aide du président malien, appuyée par les pays africains de l’Ouest....
De notre correspondant à Constantine A. Lemili Ali Laskri a rencontré hier les élus du Front des forces socialistes au palais de la culture Malek-Haddad. Cette rencontre ...
Le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, accompagné de son conseiller à l’information, Zoheir Meziani, s’est déplacé hier à la Grande Poste d’Alger où des postiers en grève, près de deux-cents, l’attendaient avec des pancartes....
Le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, accompagné de son conseiller à l’information, Zoheir Meziani, s’est déplacé hier à la Grande Poste d’Alger où des postiers en grève, près de deux-cents, l’attendaient avec des pancartes....
Sellal avertit contre l’impact direct de la guerre au Mali
«En cas d’atteinte à notre sécurité, nous sommes appelés à être fermes»
13-01-2013
Par Amar Rafa
Au moment où la guerre fait rage au Mali, et à la veille de la visite du Premier ministre malien, Diango Cissoko, l’Algérie a réitéré son soutien au dialogue dans la région du Sahel, en appelant à la «fermeté» à l’égard de l’impact direct de la crise malienne sur la région, notamment en ce qui concerne la propagation et la circulation des armes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé que «la position de l’Algérie est connue concernant la situation au Sahel. Nous avons soutenu au maximum le dialogue et continuerons à le faire mais en cas d’atteinte à la sécurité et l’utilisation d’autres moyens, nous sommes appelés à être fermes». Intervenant lors de la rencontre tripartite avec les chefs de gouvernement tunisien et libyen, MM. Hamadi Jebali et Ali Zidane, il a affirmé que la crise malienne aura «un impact direct» (sur la région), mettant en garde contre la circulation d’armes. «Il ne s’agit pas d’une simple affaire de terrorisme mais de crime organisé où sont utilisés les stupéfiants et le blanchiment d’argent», appelant à un traitement «plus approfondi» de cette affaire. A cette occasion, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné, «l’impérative coordination entre tous les services concernés en vue de préserver la sécurité et la stabilité des trois pays». M. Sellal a indiqué dans ce cadre que «des rencontres seront organisées tous les quatre mois pour réunir les Chefs de gouvernement de ces pays, outre les rencontres périodiques des responsables en charge de la sécurité pour une meilleure coordination et en vue de mieux faire face aux dangers qui menacent la région». Evoquant le rôle du facteur paix et stabilité dans la consolidation du développement économique, le Premier ministre a mis l’accent sur «l’importance du recouvrement de la paix, quel qu’en soit le prix», précisant qu’«il s’agit d’un important facteur de développement socioéconomique». La réunion d’un jour a été sanctionnée, en effet, par un communiqué commun dans lequel les trois parties ont mis l’accent sur la nécessité de «conjuguer les efforts pour faire face aux dangers et menaces sécuritaires en adoptant une approche sécuritaire coordonnée dans le cadre d’une stratégie globale». Dans le même contexte, les trois pays ont souligné la nécessité «d’intensifier les échanges de visites entre les hauts responsables des services de sécurité concernés des trois pays en vue d’approfondir les contacts et de renforcer la confiance, d’élaborer des programmes de formation au profit des cadres qualifiés, d’échanger les expériences outre la conclusion d’un accord de coopération sécuritaire et la relance des accords de coopération judiciaire et juridique déjà conclus».
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Lundi 14 Janvier 2013
MALI Les bombardements s’étendent au Nord
Les aviateurs français ont poursuivi de bombarder hier dimanche les positions terroristes près de Konna, poussant un peu plus au Nord vers la frontière avec la Mauritanie. Des sources sécuritaires à Bamako ont fait état d’une centaine de terroristes abattus, dont un haut responsable d’Ansar Dine, un dénommé Abdelkrim, un des lieutenants d’Iyad Ag Ghaly. Les mêmes sources ont évoqué aussi 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l’armée mauritanienne. ...Suite
Par Maamar Farah Le ministre de la destruction nationale suit attentivement le rapport de la journée : l'agriculture piétinée, l'industrie assassinée, l'école sinistrée, la justice prise en otage, l'hygiène trucidée, la culture sabordée, les libertés confisquées, les loisirs monopolisés, la politique dévoyée, le régionalisme réveillé, la corruption encouragée, le vol et la rapine généralisés, la gérontocratie installée, l'obscurantisme conforté, la jeunesse contrariée, la fuite des cadres entretenue, l'espoir étouffé... Catastrophique partout. C'est un bon bilan ! Les Destruktors Juniors sont félicités et la séance est levée. Parfois, un Destruktor Junior rate sa cible et son bilan devient positif. Le ministre de la destruction nationale entre alors dans une colère aveugle : «Piétinez, détruisez, sabordez ce truc qui marche, bande d'incapables !» Tout le monde se met au travail et l'échec touche enfin ce domaine récalcitrant. Comme la diplomatie, par exemple. Je pensais qu'elle n'était pas concernée par le plan national de destruction systématique. Eh bien, je me trompais ! C'est fait ! maamarfarah20@yahoo.fr «Aux présidentielles de 2014, les lièvres seront là ; mais comme ils se prennent au sérieux, ils nous fatigueront encore, le lendemain du vote, avec leurs cris “Fraude ! Fraude !” Cette endémie récidive tous les cinq ans !» (Tata Kheïra de Remchi)
Les aviateurs français ont poursuivi de bombarder hier dimanche les positions terroristes près de Konna, poussant un peu plus au Nord vers la frontière avec la Mauritanie. Des sources sécuritaires à Bamako ont fait état d’une centaine de terroristes abattus, dont un haut responsable d’Ansar Dine, un dénommé Abdelkrim, un des lieutenants d’Iyad Ag Ghaly. Les mêmes sources ont évoqué aussi 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l’armée mauritanienne. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’aviation française, qui, visiblement, maîtrise des opérations militaires sur le terrain, a survolé hier dimanche une partie du territoire nord du Mali et a bombardé des positions islamistes. Un camp de combattants islamistes a été notamment ciblé à Léré, une localité distante de 150 kilomètres de Konné et proche de la frontière avec la Mauritanie. Ces bombardements ont été confirmés par Médecins sans frontières, dont une équipe se trouve sur place. A en croire d’autres sources citées par les agences de presse, les avions français ont bombardé des dépôts d’armes, de munitions et de carburants. D’autres points dans le nord du Mali ont également été visés. Notamment la ville de Gao où des témoins ont affirmé avoir aperçu des volutes de fumée monter au ciel. Selon ces derniers, des islamistes auraient abandonné leurs positions après avoir été bombardées. Si aucun bilan n’a été fourni pour les frappes du jour, en revanche, les bombardements ayant visé la ville de Konna et sa périphérie immédiate se seraient soldés par l’élimination d’une centaine de terroristes, parmi eux un lieutenant d’Iyad Ag Ghaly, dénommé Abdelkrim et répondant au sobriquet de «Kojak». Par ailleurs, les affrontements au sol engageant l’armée malienne ont été particulièrement violents. 11 militaires maliens ont été tués et une soixantaine d’autres blessés, ont informé les autorités sécuritaires maliennes. Les raids français devraient se poursuivre dans la nuit du dimanche et la journée du lundi, a indiqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian. «Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment (dimanche, ndlr), il y en aura cette nuit, il y en aura demain.» Jean-Yves le Drian devait également reconnaître que la progression des islamistes vers le sud n’est qu’en partie stoppée. Cela n’a pas empêché les bombardiers français de viser des cibles dans le nord, ce qui ouvre une brèche pour le déploiement de la force d’intervention africaine. L’état-major de la Cédéao attendu hier à Bamako Les responsables de l’état-major de la Cédéao étaient attendus hier à Bamako où ils devaient préparer l’arrivée des premiers contingents de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) qui devraient se déployer dans le nord du Mali, conformément à la Résolution 2085 du Conseil de sécurité de l’ONU. L’information a été livrée par le ministère malien de la Défense. «Nous attendons aujourd’hui dimanche l’arrivée à Bamako de plusieurs responsables militaires de l’état-major des forces de la Cédéao. Ils viennent organiser l’arrivée des troupes africaines», a déclaré un responsable au ministère de la Défense. Les forces ouest-africaines qui interviendront dans le nord du Mali seront dirigées par le général nigérian Shehu Abdlukadir, dont le pays lèvera un bataillon de 600 hommes. Le général est déjà arrivé à Bamako. Outre le Niger, le Burkina Faso, le Togo, le Sénégal ont annoncé, pour rappel, l’envoi de bataillons au Mali. Le Benin a également fait savoir qu’il contribuera à l’effort de guerre avec 300 soldats. Le dispositif d’accueil des troupes sera mis en place dès aujourd’hui lundi. Cela étant, la Cédéao a programmé un sommet extraordinaire à Abidjan pour le 19 janvier prochain. Ce sommet a été annoncé une première fois pour le mercredi 16 janvier avant d’être reporté de 3 jours. Tous ces préparatifs laissent penser que le déploiement de la force africaine dans le Nord-Mali interviendra plus tôt que prévu. Les premières incidences humanitaires Suite aux raids de l’aviation française, les premiers mouvements de réfugiés ont été signalés. Une première vague, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées, s’est réfugiée en Mauritanie. Selon des témoins cités par les agences de presse, ils seraient près de 200 personnes à avoir franchi la frontière pour se réfugier en Mauritanie. Ces réfugiés provenaient essentiellement de la région de Léré, intensément bombardée par l’aviation française. Il va sans dire que les mouvements de réfugiés vont s’accentuer au fil des jours, surtout avec le déploiement de la force africaine et l’implication d’autres pays occidentaux dans cette chasse aux terroristes au Mali. Pendant ce temps, en France, François Hollande, concentré sur sa guerre, a tenu, hier, un troisième Conseil de défense. Samedi, il a renforcé d’un cran le plan Vigipirate en le portant en état d’alerte rouge renforcé. Pendant ce temps, le Premier ministre malien est arrivé à Alger à la tête d’une forte délégation ministérielle, dont le ministre de la Défense, pour une visite de travail et de coopération de deux jours. S. A. I.
L’ère d’un RND sans Ouyahia à sa tête commence bel et bien demain avec l’entrée en vigueur de la démission de ce dernier de la tête du parti, le 3 janvier dernier. Une nouvelle ère dont le premier acte interviendra le week-end prochain avec la tenue de la décisive session du Conseil national qui aura à tracer une feuille de route pour le parti. Un rendez-vous de trois jours auquel le désormais ex-homme fort du parti ne prendra pas part, et où les présents, belligérants des mois durant pour avoir, pour certains d’entre eux, revendiqué le départ d’Ouyahia et pour d’autres opté pour son soutien, se retrouveront. Des retrouvailles qui ne s’annoncent pas comme les concernés l’affirment, eux qui, chacun dans son camp, cherchent à se disputer l’après-Ouyahia. Car si pour les partisans de l’ancien SG, il s’agira de coller à «l’air» du moment, en faisant tout pour sauvegarder positions et privilèges qui vont avec, leurs adversaires ne l’entendent certainement pas de la même oreille. Car ces derniers ne se contenteront pas du départ de la seule personne d’Ouyahia mais de toute son équipe qui, des années durant, a fait main basse sur le parti. Ceci quoique les redresseurs multiplient les déclarations de bonne foi quant à leur souci de ne pas faire table rase de l’époque Ouyahia, en appelant à l’unité et au resserrement des rangs du parti. Ils en veulent pour preuve, comme le soulignera Noura Hafsi, l’une des têtes de pont du mouvement de redressement, le consensus des deux camps réalisé autour de la personne de Abdelkader Bensalah pour succéder à Ouyahia à titre intérimaire, jusqu’au prochain congrès. Mais, avertira-t-elle, «il ne s’agira pas pour nous de faire ce qu’a fait Ouyahia», manière pour elle de signifier que le seul départ de l’ex-SG ne réglerait rien à la problématique. Pour notre interlocutrice, «les partisans d’Ouyahia ne céderont pas aussi facilement», confirmant ainsi ce qui était prêté à Ouyahia comme velléité de vouloir maintenir ses partisans au-devant du parti. Un avis que partage également Ahmed Boubrik, un autre porte-voix du mouvement qui a fini par avoir raison d’Ouyahia et qui estime qu’ils auront rien fait «si les pratiques d’Ouyahia lui survivront». Et à notre interlocuteur d’expliciter sa pensée en soutenant qu’il n’est pas question de maintenir au sein du parti le modèle de désignation des responsables locaux, allusion à peine voilée aux actuels secrétaires de wilaya, tous des hommes d’Ouyahia. «C’est l’ex-SG qui avait modifié les statuts du parti consacrant le modèle de désignation à la place de celui de l’élection des secrétaires de wilaya», dira Boubrik pour qui le bon sens voudrait que les activités de tous les responsables locaux désignés par Ouyahia soient gelées, le temps que le congrès extraordinaire du parti consacre le renouveau du RND. Ceci dit, au plus haut niveau des deux camps, on prépare la session du conseil national du weekend prochain. Une réunion de coordination s’est tenue samedi dernier et a tourné autour de l’aspect organisationnel de ce conclave singulier à bien des égards. A l’occasion, les protagonistes ont convenu de la feuille de route de cette session avec la convocation sans exclusive de tous les membres de cette instance, qu’ils soient en règle ou défaillants, et la mise en place d’une commission nationale de préparation du prochain congrès annoncé pour fin mai, au plus. M. K.
Le MO Béjaïa et le NA Husseïn-Dey devraient évoluer sur du velours demain lundi en accueillant l'AB Merouana et le MO Constantine, en matches avancés comptant pour la 16e journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 de football. Après la traditionnelle trêve hivernale qui a duré un peu plus de 20 jours, le championnat de Ligue 2 reprend ses droits avec ces deux rencontres (les premières de la phase retour) qui devraient permettre, sauf surprise, aux Crabes et aux Sang et Or de réduire provisoirement l'écart les séparant du leader, le RC Arbaâ, lequel sera mis à rude épreuve le lendemain lors de son derby à l'extérieur face à l'O Médéa.
Programme MO Béjaïa-AB Merouana à 18h NA Husseïn-Dey-MO Constantine à 15h.
Ce qui retient l’attention, au soir de cette première journée de ce présent Championnat du monde de handball messieurs abrité par l’Espagne, c’est que les équipes annoncées comme favorites de cette compétition ont confirmé leurs statuts. Quant aux autres formations, le moins que l’on puisse dire est que leurs entrées sur scène n’ont guère été favorisées par le hasard du calendrier. Seules quelques-unes ont en profité car rencontrant des équipes d’égale valeur. Mais la palme de cette entame est à mettre à l’actif de la Tunisie qui est passée tout près d’un authentique exploit. Dans le groupe A, en dehors de la rencontre entre la France et la Tunisie, il y a l’Allemagne qui s’est imposée largement devant le Brésil alors que l’Argentine a souffert pour battre le Monténégro. Pour le groupe B, c’est sans surprise que la Russie, le Danemark et la Macédoine ont pris le meilleur sur respectivement l’Islande, le Qatar et le Chili. C’est le même constat qui a prévalu dans la poule C ; là, la Serbie et la Slovénie n’ont pas eu de difficultés pour vaincre, respectivement la Corée et l’Arabie saoudite. Par contre, la Pologne a dû suer pour prendre le dessus sur la Biélorussie. Enfin, le quatrième groupe où se trouve notre équipe nationale, il faut avouer que les trois rencontres étaient déséquilibrées. En dehors de la victoire de l’Espagne, il y a les succès aisés des Croates face aux Australiens et des Hongrois devant les Egyptiens. Pour les amateurs de «stats», notons que 6 équipes ont inscrit plus de 30 buts alors que deux pays n’ont pu scorer plus de 15 buts. O. K.
Par Kader Bakou Des partis algériens de gauche se sont opposés à la politique de privatisation et de «liquidation» de certaines entreprises publiques. Certains de ces partis demandent même la «renationalisation» d’entreprises privatisées. Sur le plan des principes, ces «gauchistes » ont certainement raison. D’ailleurs, on n’est pas un vrai parti de gauche (ou d’extrême gauche) si on ne milite pas pour un secteur public fort, pilier de l’économie nationale. Mais dans la pratique, «le réalisme capitaliste» semble leur donner tort. Le secteur public en Algérie connaît une série de grèves et de conflits sociaux quasiment ininterrompus. Les repercussions sur la production et le rendement sont évidemment extrêmement négatives. Résultat : des travailleurs qui demandent toujours des augmentations de salaires et d’autres avantages sociaux à des entreprises industrielles produisant de moins en moins, à cause, notamment, de ces grèves cycliques. On assiste ainsi à un retour aux années du «socialisme algérien» avec des sociétés nationales en sureffectifs (pour masquer le chômage), déficitaires et maintenues en vie artificiellement par les subventions de l’Etat. Comme toujours la rente pétrolière est là pour masquer les lacunes de ces sociétés «à caractère industriel et commercial» et assurer les salaires et autres «primes de rendement» des travailleurs. Paradoxalement, le secteur privé (ou privatisé) est généralement épargné par ces séries de secousses et de revendications. D’ailleurs, un privé doit soit faire des bénéfices soit déposer le bilan dans un domaine qui ressemble à une sélection naturelle où seuls les plus forts survivent. Aujourd’hui, en Algérie, ce sont paradoxalement des travailleurs et des syndicalistes qui consciemment ou inconsciemment «travaillent » pour la privatisation de ce qui reste du secteur public. Même en crise, le capitalisme demeure l’unique solution au problème qu’il a créé. Marx et Lénine y perdraient leur latin, leur allemand et leur russe ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
Oui ! Oui ! Je sais que les pistes maliennes sont tentantes en ce moment. Mais j’ai une petite faiblesse, je vous l’avoue. Celle de vouloir poursuivre dans le sillon creusé ces derniers jours dans cet espace et qui me fascine de jour en jour. Je me passionne littéralement pour ce phénomène de mise à mort des idoles portées aux nues il n’y a pas si longtemps. Sociologiquement, humainement, je suis envoûté par cette capacité de détester très fort ce que l’on aimait encore plus fort la veille. Et aujourd’hui, il y a un angle précis qui m’interpelle. Je vous explique : prenons un postulat qui peut vous paraître impossible, mais prenons-le quand même, puisque, ne l’oublions pas, nous sommes en terre de l’impossible. Imaginons donc qu’un énorme rebondissement vienne secouer la scène politique algérienne, en vérité la cave où se décident les faits et gestes de cette scène politique et que soudain-tout-coup surgisse de cette même cave un ordre insensé. Celui de remettre en grâce Ouyahia et Belkhadem. Ne faites pas des yeux ronds, j’ai juste dit «imaginons» ! Ya sidi imaginons, bark ! Imaginons que l’on donne contre-ordre aux redresseurs et qu’on leur signifie qu’il leur faut à nouveau aduler les anciens chefs promis au bûcher il y a quelques heures encore. Ça y est ? Vous y êtes ? Eh bien, je prends le pari ici même que les mêmes escadrons de la mort qui exigent la tête de H’mimed et de l’Empastillé aujourd’hui, qui ne jurent que par leur lapidation et leur liquidation définitive, reviendront comme si de rien n’était, une fleur au fusil, un sourire même pas gêné au coin de la bouche, certes avec quelques odeurs d’urine se dégageant de leurs visages, mais malgré tout dynamiques au diable pour appeler au soutien indéfectible aux frères Si Ahmed et Si Abdelaziz. Bien sûr que dans deux ou trois canards, il se trouvera toujours un éditorialiste pour signaler de bonne foi le côté impensable de ce énième retournement, ce manque d’éthique politique, et d’éthique tout court. Mais ces mises au point ne dureront que ce que durent les pages d’un quotidien, un jour, deux au mieux, si le papier est de bonne facture. Pour le reste, les mêmes missionnés en charge de la liquidation d’Ouyahia et de Belkhadem n’auront, je le pense, aucune barrière majeure devant eux, aucun frein, aucune limite d’indignité à revenir nous vendre comme précieux et indispensables les deux objets pourtant sortis à cor et à cri du magasin général de jouets géré par le régime. J’ai bien évidemment pris la précaution d’écrire plus haut «imaginons». Question : pensez-vous réellement que ce soit totalement inimaginable ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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