actualité | mardi 19 juin 2012
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L’étoile culturelle d’Akbou tire la sonnette d’alarme
Lourdes menaces sur la vallée de la Soummam
le 18.06.12 | 10h00
Les décharges communales, les sablières, les élevages industriels, le rejet des eaux usées, l’urbanisation et les pôles économiques naissants sont en train de polluer une nappe phréatique déjà surexploitée. Il faudrait initier les jeunes à l’écologie citoyenne et définir les moyens de sensibilisation des citoyens et des élus régionaux et nationaux.
L’écologie au cœur du développement durable. Telle est la problématique du colloque organisé par l’Etoile culturelle d’Akbou en collaboration avec l’université Mira de Béjaïa et divers autres partenaires. Intitulée «Vallée de la Soummam : patrimoine, menaces et opportunités», cette rencontre de deux jours a tenté de faire le point sur la pédagogie et la sensibilisation aux problèmes de l’environnement dans le bassin de la Soummam afin, dira Mouloud Salhi, le président de l’Etoile culturelle d’Akbou, de créer une nouvelle dynamique. Plus globalement, l’action rentre dans le cadre du projet «Eco-Soummam» qui se veut être un laboratoire d’idées et un lieu d’échanges qui doit favoriser le dialogue entre les autorités et les citoyens. En clair, il s’agit d’initier les jeunes à l’écologie citoyenne. Ce programme a été lancé depuis plus d’une année en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est également porté par le Comité français pour les solidarités internationales et l’Agence française de développement.
Le colloque s’est fixé comme objectif d’énumérer les différentes menaces qui pèsent sur le bassin de la Soummam et son environnement de plus en plus fragilisé par les activités de l’homme. Tout en étudiant tous les aspects liés à la sauvegarde des écosystèmes, il faudrait définir les moyens de sensibilisation des citoyens ainsi que des élus régionaux et nationaux.
La préservation de l’eau, des milieux naturels, de la faune et de la flore, la gestion intelligente des déchets ménagers tout en optant pour un développement plus respectueux des êtres et de la nature, voilà les défis qui attendent d’être relevés au plus vite.
Selon des études scientifiques citées dans sa communication par le professeur Madani Khoudir de l’université de Béjaïa, l’impact anthropique est de plus en plus fort sur le bassin de la Soummam. Les activités agricoles, l’urbanisation effrénée et l’industrialisation ont induit une demande en eau en continuelle augmentation. Une très forte pression s’exerce donc sur les ressources en eau. La sécheresse très marquée qui sévit depuis les années 1990 a entraîné une diminution des eaux souterraines et superficielles.
Le résultat est que le niveau des nappes phréatiques ne cesse de baisser. Le réchauffement climatique a commencé à se faire sérieusement ressentir à partir des années 1980. Les études le montrent amplement : des nuits plus chaudes en été, des journées plus caniculaires et des précipitations annuelles en constante baisse. Il y a moins de jours de pluie et plus de jours d’orage. Durant les trois dernières décennies, de très gros changements climatiques se sont opérés au niveau du bassin de la Soummam.
Les menaces de pollution qui pèsent sur le bassin de la Soummam sont multiples et clairement identifiées. Des décharges communales et sauvages par dizaines, les eaux usées de centaines d’agglomérations rejetées directement dans les lits des oueds, rejets d’usines, de poulaillers et d’hôpitaux, une urbanisation anarchique, une vingtaine de sablières qui pillent systématiquement le sable et l’eau de la rivière. Il faut savoir que cette nappe est déjà soumise à une surexploitation de la part des usines d’eau minérale installées dans la région et les réseaux d’AEP d’une cinquantaine de communes. A titre d’exemple et d’illustration, un gros industriel possède à lui seul 28 forages à Oued Ghir pour les besoins de ses usines. Un autre, dans la haute vallée, en possède également une vingtaine.
Vers une catastrophe écologique majeure
La surexploitation industrielle de la nappe phréatique associée aux agressions liées à la pollution font craindre que l’on s’achemine tout doucement vers une catastrophe écologique majeure. En marge de ce colloque, nous avions rencontré, il y a quelques mois, le pédologue Ouahab Kemiche, auteur d’une étude menée dans le cadre d’un protocole expérimental d’un mémoire sur la qualité des eaux de la vallée de la Soummam et de ses bassins versants et sous-versants qui démontre que la salinité de l’eau ou son alcalinité tend considérablement à augmenter. Il faudrait préciser que lorsque l’on parle de salinité ou de salinisation, il ne s’agit pas nécessairement de sodium. Pour tout élément se trouvant en excès dans l’eau, il y a risque de salinité et d’alcalinité. C’est ce que montre cette étude dont les résultats préliminaires relèvent deux points noirs. Le premier a trait à la salinité des eaux de la nappe de l’oued Amacine, un affluent de la Soummam. Cette salinité serait d’origine marine et géologique par la présence d’une roche du trias. Le deuxième point noir est Sidi Aïch dont la nappe est gravement polluée par l’immense décharge, située au bord de l’oued et par la présence du rocher de gypse. Autre point noir : l’hôpital de Sidi Aïch effectue ses rejets directement dans la nature sans traitement. Là, il s’agit de produits chimiques très complexes auxquels il faut ajouter les centaines de cimetières, de poulaillers et d’élevages bovins situés sur les berges de la Soummam et qui rejettent des nitrates directement dans l’oued.
Au titre des actions concrètes et immédiates, certains participants au colloque ont suggéré d’organiser le nettoyage des berges des oueds et des bords de route comme cela se fait pour les plages à chaque saison estivale. Il va de soi que rien ne peut se faire sans une prise en charge sérieuse des problèmes d’environnement. Pour cela, il faudrait placer l’écologie au cœur du développement durable. L’Etoile culturelle d’Akbou n’a pas manqué de pointer du doigt le désintérêt affiché de l’école à l’éducation environnementale ainsi que la démission de toute la société face à des problèmes de pollution qui ne cessent de s’aggraver. «Hormis quelques initiatives sporadiques, rien ne semble être fait dans le sens de l’amélioration du cadre de vie», soulignent les responsables de l’ECA. Pour préserver et sauvegarder cette maison commune qu’est la vallée de la Soummam, il faut penser en termes de projets humanisants, structurants ou d’opportunités soucieuses du respect de l’environnement ou de développement durable, concluent les initiateurs du colloque.
Djamel Alilat
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