017/-ACTUALITÉS Du Dimanche 17 Janvier 2016
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Dimanche 17 Janvier 2016
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Dimanche 17 janvier 2016
لأحد 07 ربيع الثاني1437 ه
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Neige à Guelma : des automobilistes lancent des appels de détresse
le 17.01.16 | 21h14
Des automobilistes bloqués par la neige depuis plus de 24 h sur la RN 80 tronçon routier Ain Sandel dans la wilaya de Guelma et Sedrata wilaya de Souk ahras, ont lancé aujourd’hui dimanche, vers 15 heures, des appels au secours sur les ondes de Guelma Fm.
Un appel de détresse qui n’a pas manqué de faire réagir les invités d’une émission dédiée justement aux intempéries. « Je suis chauffeur de taxi de la wilaya de Guelma. Je suis bloqué avec mes passagers depuis plus de 24 heures sur la RN 80. Nous sommes dans une situation critique ! Sur route il y a plus d’un mettre de neige ».
Visiblement étonnés par cet appel, les invités dont des représentants de la gendarmerie nationale, protection civile, direction des travaux publics etc, ont vite fait de réagir et de demander au chauffeur de taxi d’indiquer sa localisation avec exactitude. « Ce que je peux vous dire c’est que nous ne sommes pas seul dans cette situation, il y a un bus, et d’autres véhicules bloqués comme nous », conclut-il.
Au moment ou nous mettions en lgne, des échos de ce tronçon fortement enneigé, indiquaient la présence d’élément de l’ANP, venus en renfort sur cet axe routier. Une famille dont un bébé a été secourue. La deuxième file de véhicules bloqués n’a pas été encore atteinte, précisent nos sources.
Karim Dadci
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Plusieurs axes routiers bloqués par la neige dans quatre wilayas du pays
le 17.01.16 | 16h31
Plusieurs axes routiers demeurent bloqués à cause de l'amoncellement de la neige au niveau de quatre wilayas du pays, selon un point de situation établi dimanche par les services de la Gendarmerie nationale.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la route nationale (RN) 15 reliant Tizi-Ouzou à Bouira est coupée à la circulation au Col de Tirourda (commune d'Iferhounène), de même que le chemin de wilaya (CW) 253 reliant Illilten à Bejaia, au village Tizite (commune d'Illilten).
Dans la même wilaya, la RN 33 reliant la RN 30 à Bouira est coupée à la circulation routière à hauteur du village Tiguemoumine (comme d'Ouacif), de même que la RN 30 reliant Tizi-Ouzou à Bouira, au Col de Tizi N-Kouilal (comme d'Iboudrarène), et le CW 09 reliant Tizi-Ouzou à Bejaia à hauteur des villages Abou Ghars et Mezguen (commune d'Illoula-Oumalou).
Dans la wilaya de Bouira, la RN 15 reliant Aghbalou (Bouira) à Ain-El-Hammam (Tizi-Ouzou), est coupée au lieudit Col de Tirourda (commune d'Aghbalou), et la RN 30 reliant Tizi-Ouzou à Bouira au Col de Tizi N'kouilal (commune de Saharidj) à cause de l'amoncellement de la neige.
Même situation dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj où la RN 76 reliant Bordj Bou Arreridj à Sétif, est coupée à la circulation au lieudit El-Medfâa (commune de Bordj Zemmoura), ainsi que le CW 41 reliant Ben Daoud à la RN 60A (commune de Ben-Daoud).
A Guelma, la RN 80 reliant Guelma à Souk Ahras (commune d'Ain Sandel) et le CW 162 reliant Guelma à Badjarah (commune de Badjarah) sont également coupés à la circulation.
APS
Nazim Zouiouèche. Ex-PDG de Sonatrach
«Les cours du pétrole continueront à chuter»
le 17.01.16 | 10h00
Les cours du baril ont reculé en dessous du seuil des 30 dollars. Quels sont les facteurs qui expliquent, selon vous, la chute vertigineuse et inexorable des cours du brut ?
C’est ce qu’on appelle les fondamentaux. Vous avez une offre largement supérieure à la demande. C’est un premier facteur. Mais cela dure depuis un certain temps déjà. Il y a aussi les économies qui commencent à rétrécir. On a vu l’exemple de la Chine. Et cela a un impact sur la demande qui ne fait que diminuer. Il y a aussi la décision de certains membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir les niveaux de production, malgré la situation actuelle. Situation qui n’est pas favorable aux vendeurs, mais plutôt aux acheteurs, à savoir une offre bien supérieure à la demande.
Cela est d’autant plus inquiétant qu’il y a la possibilité de voir l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché. Il semble aussi que le dossier du nucléaire iranien soit réglé et que les sanctions soient levées par l’Union européenne et les autres pays.
Probablement, l’Iran sera amené à augmenter sa production et rattraper le manque à gagner du fait des sanctions depuis maintenant dix ans. Il semblerait qu’il soit prêt à mettre très rapidement 500 000 barils par jour (b/j) sur le marché. N’oublions pas aussi qu’aujourd’hui, beaucoup de pays producteurs sont limités par rapport à leurs capacités de production. On peut citer l’exemple de la Libye ou encore celui de l’Irak.
Autant de facteurs qui laissent penser que l’avenir n’est pas très rose pour le marché pétrolier.
Cependant, le marché avait commencé à anticiper le retour de l’Iran. Pourquoi une réaction aussi vive aujourd’hui ?
Oui, le marché a anticipé le retour de l’Iran, mais il faut savoir qu’il est très réactif. A partir du moment où l’Iran annoncera une augmentation de sa production, il réagira encore. C’est vrai que le marché a anticipé, mais le jour où cela deviendra effectif, il réagira en conséquence.
La banque américaine Stanley prévoit un baril à 25 ou 20 dollars. Les cours pourraient-ils crever ce seuil ? Où se situe aujourd’hui, selon vous, le prix plancher du brut ?
Personne ne dispose d’une boule de cristal pour dire aujourd’hui quel sera ce prix plancher. Nous sommes dans une tendance baissière prononcée et le pétrole va continuer à chuter, sauf événement particulier ou une décision de l’Opep de réduire sa production de 2 à 3 millions de b/j. Si les choses restent telles qu’elles le sont aujourd’hui, il n’y a aucune raison pour que la chute s’arrête.
Maintenant, quel sera le prix de la réaction auquel la chute va s’arrêter ? Personne ne peut le dire.
Pensez-vous que dans les conditions actuelles, le scénario d’un rééquilibrage du marché au second semestre 2016 peut tenir la route ?
Je le souhaite en tant que citoyen d’un pays producteur. Mais je ne vois pas comment cela serait possible. La tendance est baissière. Je vous donne un exemple : en d’autres temps, les tensions entre l’Arabie Saoudite et l’Iran auraient fait bondir le baril de pétrole de 4 à 5 dollars de plus. Or, dans la situation actuelle, le cours n’a absolument pas réagi, alors qu’il aurait dû le faire à un tel événement majeur.
Dans ces conditions, peut-on dire que l’Algérie risque un choc encore plus violent en 2016 et en 2017 ?
A partir du moment où notre économie est basée essentiellement sur nos exportations en énergie, l’évolution du marché est une donnée dont il faut tenir compte. N’oublions pas qu’on parle beaucoup du prix du pétrole, mais il y a aussi le gaz qui suit derrière. Et ce dernier est un élément important dans nos recettes. N’oublions pas aussi que l’Iran dispose des deuxièmes réserves de gaz les plus importantes au monde, et il sera aussi amené à exporter son gaz.
Justement, la revue spécialisée Petrostratégies évoque les risques qui pèsent sur la position de Sonatrach sur le marché européen du gaz avec l’arrivée du GNL américain et du gaz de Méditerranée orientale. Quel est votre avis sur la question ?
Il est certain qu’il faut tenir compte de tout cela. D’autant plus que certains acheteurs souhaitent renégocier les contrats de fourniture de gaz et ne veulent plus de contrats à long terme. Ils demandent pratiquement des conditions de marché spot. Il y a des pays qui sont prêts à accepter ces conditions et cela va changer complètement la problématique du gaz. Il ne faut pas se braquer sur le pétrole.
On s’est battus pour l’indexation des prix du gaz sur le pétrole et les produits raffinés. Si le prix du pétrole chute, le prix du gaz va suivre. Il faut tenir compte de ces données et essayer de trouver une réactivité. Le gaz reste important pour nous, c’est 35% de nos recettes.
Une récente étude explique qu’à un prix en deçà des 20 dollars, il ne serait plus rentable d’exporter du brut pour l’Algérie. Quel est votre avis sur la question ?
C’est toute la problématique des coûts de production au sein de Sonatrach qu’on ne connaît pas vraiment. Si on arrive à un baril à 20 dollars et sachant que nos coûts de production, bien qu’ils soient inférieurs à 20 dollars, n’en sont pas très loin, cela serait effectivement très préoccupant.
Roumadi Melissa
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La crise pétrolière plus grave que prévu
L’Etat face à ses faux calculs
le 17.01.16 | 10h00
Le gouvernement sera-t-il amené à actionner plus tôt que prévu le très contesté article 71 de la loi de finances 2016 ? Fort probablement, si l’on se réfère à la nouvelle réalité des cours pétroliers mondiaux.
De fait, les prix du brut évoluent désormais à de nouveaux plus bas jamais atteints depuis douze ans et, surtout, pas du tout prévus, lors de l’élaboration du budget de l’Etat pour l’année qui commence.
Alors que le baril de brent, qui sert de référence pour l’Algérie, ne vaut plus que quelque 29,20 dollars actuellement, les recettes et les dépenses prévues dans la loi de finances 2016 sont basées, elles, sur un prix de référence fiscale du brut à 37 dollars et un prix réel du marché à 45 dollars.
A ce calcul, le déficit budgétaire prévisionnel pour l’année en cours sera de l’ordre de 3237 milliards de dinars, tandis que le solde du fameux Fonds de régulation des recettes (FRR) devra se contracter, après prélèvement pour financer le déficit du Trésor, à seulement 1797 milliards de dinars.
Or, toute cette arithmétique budgétaire, déjà porteuse en l’état de graves déséquilibres pour les finances publiques, semble être d’emblée faussée par la nouvelle réalité des cours pétroliers, qui se situent désormais - excusez du peu !- à moins de 7 dollars de celui de référence fiscale de la loi de finances et à moins de 15 dollars de celui qui fonde le cadrage réel du budget de l’Etat.
Que fera donc le gouvernement pour rectifier sa copie et éviter un épuisement accéléré des ressources financières de l’Etat, sachant que le nouveau dévissage vertigineux que viennent d’amorcer les prix du brut, risque de perdurer, voire de s’accentuer, selon de nombreux analystes ? Voté par l’Assemblée populaire nationale (APN), presque «malgré» elle, l’article 71 de la loi de finances offre une petite sortie de secours à l’Exécutif, mais qui risque de vite s’avérer socialement et politiquement trop coûteuse.
Cet article, qui outrepasse les attributions du pouvoir législatif, donne pour ainsi dire une sorte de pouvoir «discrétionnaire» au ministre des Finances de geler ou d’annuler à tout moment et sans passer par le Parlement des financements déjà votés par ce dernier, et ce, dans le cas où les équilibres budgétaires prévus viennent à être faussés.
Ce scénario étant déjà de mise, le gouvernement pourrait donc recourir à cette solution politiquement périlleuse, qui consisterait à geler des projets d’investissements en sacrifiant au passage quelques salaires et emplois. A défaut - ou même peut-être en même temps - il pourrait être amené à renoncer ne serait-ce que partiellement à sa position dogmatique de ne pas recourir aux financements extérieurs, en sollicitant dès à présent quelques emprunts auprès de créanciers internationaux.
Quoi qu’il en soit, la crise de la rente pétrolière étant désormais installée pour longtemps, le gouvernement devra tôt ou tard opérer des choix économiques douloureux, même s’il dispose encore de quelques subterfuges, dont ses responsables se servent habituellement pour ne pas perdre complètement la face.
Et tandis qu’aucune alternative hors hydrocarbures ne s’offre au pays à court terme, toutes les hypothèses convergent actuellement vers l’imminence d’un retour à l’endettement extérieur et surtout vers de nouveaux tours de vis dans la politique de rigueur et d’austérité.
Akli Rezouali
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L'actualité DERNIERE HEURE en photos |
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@belprof++ Résultats des matchs des 16èmes de finale de la Coupe d’Algérie 2015-2016 de football (messieurs), disputés vendredi : USM El Harrach- IRB El Kerma 2-0 MC Alger- US Biskra 1-0 MCE Eulma- CRB Ain Fekroun جري ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Dimanche 10 janvier 2016
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