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Actualités : ÉDUCATION
Un second trimestre sous le signe de la grève

Après l’Intersyndicale de l’éducation, c’est au tour du Cnapest d’annoncer une grève pour le 16 février prochain. Le département de Benghebrit réagit par communiqué et rappelle que toute grève doit être précédée d’une rencontre de conciliation.

Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Le conseil national du Cnapest a tranché. Ses membres appellent les enseignants des trois paliers de l’éducation à observer une journée de grève renouvelable automatiquement à compter du 16 février prochain. 
Le syndicat mené par Nouar Larbi ne rejoint ainsi pas la coordination des syndicats de l’éducation. 
Dans un communiqué rendu public à l’issue des travaux du conseil national qui a duré près de 48 heures, le syndicat autonome fait savoir que sa décision est motivée par «l’absence de rapport de confiance avec la tutelle» qui ajoute que le communiqué ne respecte pas le contenu des procès-verbaux pourtant signés entre les deux parties. 
Le Cnapest considère qu’en dépit de plusieurs rencontres avec la tutelle, des dossiers lourds restent toujours en attente de solution. C’est le cas pour les catégories «en voie d’extinction», les logements de fonction, les primes du Sud sans compter les nombreux dysfonctionnements dans le statut particulier. 
De son côté, le Conseil des lycées d’Alger a déposé hier un préavis de grève pour les 10 et 11 février prochains. 
Une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec les décisions de la coordination des sept syndicats qui avaient décidé d’unir leurs forces pour faire pression sur le ministère de l’Education. 
Le Cla, le Snapap, le Snapep, l’Unpef, le Satef et le Snapest ont en effet signé un pacte au terme duquel ils ont adopté une plateforme de revendications communes. 
Le ministère de l’Education a réagi hier via un communiqué dans lequel il fait savoir qu’il venait d’être informé «par voie de presse et par un fax datant du 27 janvier que sept syndicats avaient signé un communiqué commun annonçant un mouvement de protestation pour les 10 et 11 février prochains». 
Dans ce même communiqué, le département de Benghebrit rappelle que tout préavis de grève devait faire l’objet de négociations et doit être précédé d’une rencontre de conciliation. Le ministère de l’Education rappelle qu’il restait «ouvert au dialogue» et se tenait prêt à recevoir «individuellement» les syndicats pour tenter de parvenir à un règlement des revendications en suspens.
N. I.

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Sports :

On dit que la victoire est collective mais que la défaite est toujours orpheline. C’est ce qui se dégage des analyses et commentaires faits au lendemain de la catastrophique 24e dernière place obtenue par notre équipe nationale «messieurs» de handball au cours du Championnat du monde qui vient de s’achever à Doha (Qatar).
La participation algérienne a fait mal au cœur aux sportifs et à de millions d’Algériens, plutôt habitués à savourer les exploits du Sept algérien à l’image du dernier sacre africain de janvier dernier obtenu par les joueurs de Zeguili à Alger.
Une consécration qui a mis, par ailleurs, du baume au cœur et beaucoup d’espoir au sein de la grande famille handballistique meurtrie par deux longues années viciées par une crise sans précédent vécue par la FAHB. Un sursaut qui a été vite rattrapé par cette inattendue et inexpliquée déroute en terre qatarie. Un cuisant échec qui a ses raisons, ses causes et des explications que nous énumérons ci-dessous. 

Hand «live» qatari
Pour le hand «live», il y a ce catastrophique parcours des Verts durant ce Mondial, le pire parmi les 14 participations algériennes à une pareille compétition. Pour rappel, et les amateurs de stat le savent, les Verts ne se sont jamais classés ni à la 6e place au premier tour ni au-delà de la 20e place dans le tableau final et ce, depuis l’augmentation du nombre de participants à 24. La plus mauvaise position était la 19e obtenue en 2009 en Croatie alors que la meilleure fut réalisée en 1995, en Islande (3e de la poule lors du premier tour). Du sommet de l’Afrique au fond du gouffre du handball planétaire, telle est la réalité cruelle que notre équipe nationale a servie à ses fans lors de cette expédition au Qatar. 
Un tournoi où le coach algérien Zeguili Réda porte une part de responsabilité même si certaines donnes ne peuvent lui être imputées. 

La préparation en question
La veille du départ de l’équipe nationale vers Doha, le coach national Zeguili Réda s’est montré satisfait du déroulement de la préparation tracée pour ce Mondial qatari. L’entraîneur du GSP a même déclaré que «tout le groupe est satisfait et il ne reste que la compétition pour rentrer de plain-pied dans ce Mondial». De l’avis de beaucoup d’observateurs et de techniciens, cette préparation était parmi les meilleures réalisées par une équipe nationale en vue d’un Mondial puisque les Verts ont joué 18 matches amicaux face à des pays qui se sont qualifiés au tour principal de ce Mondial qatari, à savoir l’Egypte, la Macédoine, l’Argentine, la Slovénie auxquels il faut ajouter le Japon qui préparait le championnat d’Asie. 
Un discours qui, paradoxalement, changera lors du point de presse du sélectionneur algérien tenu le 21 janvier dernier à Doha. Ce jour, Réda Zeguili évoquera des contraintes subies et des périodes de solitude vécues par lui et ses joueurs, choses que ces éléments n’ont jamais soulevées auparavant. D’ailleurs, Zeguili nous explique en off, que son silence était volontaire et se voulait une manière d’éviter des désagréments à l’équipe. 

Un staff réduit à sa plus simple expression
Pour la responsabilité directe, Zeguili est concerné par le choix de son staff, des joueurs retenus pour ce Mondial et de la stratégie appliquée lors des rencontres jouées à Doha. Concernant le staff des Verts, les observateurs présents à Doha ne comprenaient pas pourquoi le staff technique d’une équipe mondialiste soit aussi réduit à la seule personne du coach national contrairement aux autres coaches nationaux entourés d’une armada d’adjoints. Certes, il y avait un staff de trois observateurs qui décortiquaient les rencontres des adversaires des Verts. Mais ce trio n’a commencé à fournir ses «prestations» au coach national que lors de ce Mondial. Ce qui est très insuffisant pour «booster» le Sept national. 

La DTN «hors circuit»
C’est l’autre cause qui a occasionné cette déroute annoncée des Verts au Qatar. Le froid «sibérien» qui a caractérisé la relation entre le coach national, Réda Zeguili et M. Kheraïfia Habib (DTN/FAHB) est devenu évident à Doha où ce dernier a brillé par son absence. Il faut juste rappeler que cette collaboration s’est détériorée au lendemain de la CAN-2014 lorsque Zeguili décidera le remplacement de Kamel Mouici, l’entraîneur des gardiens de buts des Verts par Samir Halal qui exerce au sein du GSP. A partir de là, le DTN n’a plus apporté sa collaboration au sélectionneur laissant ce dernier opérer en solo. Une situation «avalisée» par le ministère des Sports qui a adressé, le 31 mars 2014, une correspondance à la FAHB où il juge «inopportuns» les déplacements du DTN avec la sélection à l’étranger. Dès lors, M. Kheraïfia a préféré s’occuper des affaires administratives des différentes équipes nationales. 

Choix des joueurs
Dans un autre registre, il faut avouer que le choix des joueurs relève de la compétence exclusive du coach national. Pour ce Mondial qatari, Réda Zeguili a établi une liste élargie de 28 joueurs. Au fil des stages organisés aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, en vue de ce rendez-vous qatari, et tel un effet de dominos, des joueurs déclaraient forfaits pour blessures, aggravant le désarroi du driver algérien. Celui-ci s’est retrouvé tout simplement «désarmé» en constatant les défections d’éléments de valeur tels que Zamoum, Rahim, Slahdji, les frères Chahbour (Omar et Riad) et autre Kaâbache. Pis, alors que des joueurs ont été récupérés in extremis sans avoir la plénitude de leurs moyens physiques et techniques d’autres, présents à Doha, n’étaient pas aptes à disputer des matches d’une telle envergure. S’il y a lieu de s’interroger sur les raisons ayant engendré ces blessures, en une période aussi courte et de surcroît en ce Mondial, il est essentiel de comprendre le pourquoi de certains choix opérés lors de la dernière phase précédant le Mondial-2015.

Un «champion» aux pieds d’argile
Le sacre lors de la CAN-2014 fut l’arbre qui cachait la forêt de problèmes. A l’issue de la consécration des Algériens en finale de la Coupe d’Afrique des nations, en janvier 2014 à Alger, beaucoup jubilaient oubliant que ledit titre fut l’aboutissement «illogique» d’un tournoi de pures folies de la part des joueurs de Zeguili. L’Algérie a été, certes, sacrée championne d’Afrique mais plusieurs ingrédients ayant contribué à ce sacre n’avaient rien à voir avec les seules «choses» du terrain à l’instar de cet indéniable apport d’un public en or qui a boosté cette formation algérienne à l’extrême. Sans oublier la présence d’une armada de joueurs évoluant à l’étranger à l’image de Mohamed Mokrani, Khaled Chentout et autres Rabah Soudani et Omar Benali qui ont transformé le jeu du Sept algérien. En sus d’un époustouflant Slahdji, auteur d’une prestation extraordinaire le long du tournoi d’Alger. Pour les observateurs au fait de la pratique handballistique en Algérie, ce sacre était pourtant cet arbre qui cachait la forêt : un «monde» où les problèmes récurrents n’y manquaient absolument pas.
Dans ce monde mystérieux où, au sein des clubs algériens, la réalité veut que chacun vit au jour le jour. Sans véritable politique, ni stratégie. Impossible d’évoquer dans ces effarantes situations les questions liées à la carrière du joueur, au travail technique, à la formation et la promotion de la relève. 

La formation vidée de son sens en Algérie
C’est désolant de le dire mais la relève est le dernier souci de beaucoup de présidents de clubs. Ces derniers, soucieux de leur «aura» puisent dans les caisses de l’Etat pour recruter un entraîneur et des joueurs au prix fort. Cette forme de bricolage et de navigation à vue qui ne mène qu’à la catastrophe garantie s’exprime aussi bien chez les clubs dits «grands» qu’au niveau des associations sportives des communes. Alors comment peut-on parler de relève et de formation ? Les responsables de ces clubs n’ont d’yeux que pour la catégorie seniors, celle des messieurs en particulier. Pour les petites catégories, ces responsables de clubs désignent des personnes n’ayant que quelques notions élémentaires du handball rarement des techniciens qualifiés. L’existence de ce «réservoir» de jeunes n’est que de la pure figuration. C’est, en effet, une simple entourloupe de répondre à des exigences imposées par les structures locales du sport afin de pouvoir bénéficier de la subvention annuelle. Cette manne financière sera aussitôt orientée vers les «stars» de l’équipe seniors. La boucle est ainsi bouclée ! Ouvrons une parenthèse pour rappeler ce qu’avait dit un jour Kamel Akkeb, l’ex- coach national. Avant d’entamer sa mission, l’ancien joueur du MCA a lancé un pavé dans la mare en affirmant que la majeure partie des joueurs évoluant en Algérie est mal formée. Ce qui avait, à l’époque, soulevé l’indignation de certains «experts» de la petite balle algérienne.

Le renouveau est-il possible ? 
Pour le commun des mortels, la renaissance du handball en Algérie est possible. Le remède est plutôt «politique» que technique. Au-delà des sanctions proposées à l’encontre des responsables de cet énième échec, à l’exemple du limogeage du sélectionneur et de son staff, la redéfinition des missions de la DTN/FAHB s’impose à plus d’un titre. L’implication de l’Etat doit, pour sa part, être immédiate à travers un plan «Marshall» à même de faire sortir le handball de son agonie. La réalisation d’infrastructures sportives au diapason de celles construites dans des pays qui se respectent et respectent les sportifs de toutes les disciplines est une urgence. 
Les pouvoirs publics doivent stopper la saignée du MSN qui voit l’exode de ses meilleurs cadres vers l’étranger. Ce qui passe par l’encouragement des techniciens qui exercent toujours en Algérie en leur assurant des moyens de travail conséquents et des conditions de vie décentes. Sur le plan de la réglementation, il faut revenir à des normes où les techniciens ont leur mot à dire dans l’élaboration de la stratégie des fédérations. Une présence effective et accrue de ces hommes de terrain dans la composante de l’AG de la FAHB sera, à ce titre, la bienvenue. L’implication et la mobilisation de toutes les «sensibilités» du handball est particulièrement souhaitée. Surtout en ces temps où la critique est un sport national par excellence.
H.C. 

Sports : 

Un quart de finale de la CAN Côte d’Ivoire-Algérie ne laisse personne insensible. En 2010, dans l’enclave de Cabinda Angola), l’explication paraissait déséquilibrée, tant les Ivoiriens avaient tout du favori en puissance d’un tournoi finalement revenu aux Pharaons. Les Verts, emmenés alors par Cheikh Saâdane, ont renversé la montagne dressée par Halilhodzic. Cinq ans plus tard, les Eléphants juraient revanche face à des Fennecs pas spécialement redoutés pour leur roublardise.

Plus vieux (27,1 ans de moyenne d’âge, contre 25 ans pour les Algériens), donc plus expérimentés, les hommes de Renard se devaient, pourtant, de faire la différence autrement que par leur masse athlétique presque semblable (182, 5 cm contre 182,2 cm). Au risque d’être «écrasés» par la grinta de Feghouli et compagnie. Hier, les Eléphants semblaient bien inspirés de leur déroute de 2010 en infligeant une dramatique défaite aux joueurs de Gourcuff, qui quittent le tournoi avec un gros pincement au cœur (3-1). Une telle opposition de styles entre deux sélections coachées par des techniciens issus de la même école, même si sur le registre caractériel Renard et Gourcuff alternent le chaud et le froid, présentait les caractéristiques d’une affiche rêvée par les puristes. Deux ensembles qui ont leurs points forts, au milieu mais surtout dans la zone de vérité adverse, et des faiblesses principalement en défense. La vitesse de réaction et de création devenait naturellement cette clé à laquelle chaque antagoniste s’employait à capitaliser.
Bony à contre-courant 
Fidèle à sa philosophie de jeu où le 4-4-2 est une constante, Gourcuff avait à apporter des réponses à l’audacieux 3-4-3 de Renard. C’est la bataille du milieu par excellence dans ce face-à-face où tous les coups étaient permis. La première véritable chaude alerte est au profit des Algériens. Suite à une chevauchée de Brahimi, mal repoussée par la défense ivoirienne, Soudani, au point de penalty, tergiverse puis tire dans les bras de Gbohouo (9’). Les Ivoiriens qui tentaient de revenir devant par l’entremise de leurs «fusées» Gradel et Gervinho vont être à nouveau mis en danger quand, suite à un coup franc de Taider, Mahrez reprend dans les décors une balle mal négociée par l’axe défensif ivoirien (20’). La réaction des joueurs de Renard fut plus pressante suite à un coup franc de Y. Touré repris d’une tête rageuse par Aurier que le poteau gauche des bois de M’Bolhi a repoussée (23’). Trois minutes plus tard, et comme sonnés par cette chaude alerte, les Algériens vont constater les dégâts sur une tête victorieuse de Bony, bien embusqué dans les six yards, suite à un service de Gradel (26’). Un but à contre-courant qui ouvrira les yeux des «Oranges» qui pouvaient, enfin, compter sur la vitesse de leurs joueurs d’ailes. Les équipiers de Brahimi, pris dans l’étreinte de l’ex-sétifien Serey Die, vont se «perdre» un long moment sur la grasse pelouse du Nuevo Estadio de Malabo. Jusqu’à cette fatidique 51’, suite à une longue chandelle de Feghouli, Soudani remet sur Mahrez qui lui retourne le cuir. L’attaquent du Dynamo Zagreb n’avait qu’à ajuster Gbohouo. 
Révolte «verte»
Une égalisation tombée du ciel qui changera le cours du match. Et de l’histoire de cette jeune équipe d’Algérie ? Un Onze retrouvé, maître des espaces et de la possession. Dominateurs, les Verts s’offrent des opportunités de mettre à genoux les Eléphants dont celle inexplicablement gâchée par Soudani à deux mètres de la ligne fatidique (66’). Sur l’action qui a suivi, un nouveau coup franc botté par Y. Touré, Bony crucifie M’Bolhi d’une tête décroisée en pleine lucarne (69’). De quoi s’arracher les cheveux. Et de désespérer ? Un coup de poker est alors tenté par Gourcuff qui envoie sur le terrain ces deux longilignes pointes, Slimani et Belfodil. Le premier qui relève de blessure eut l’occasion de niveler le score : sa «Madjer» est détournée en corner (81’) et sa reprise de la tête suite au centre au cordeau de Ghoulam passe au-dessus (84’). Ensuite, un coup franc des 30 mètres du latéral algérien de Naples est détourné en corner par le portier ivoirien (86’). Le destin en a voulu autrement. Gervinho, de retour de suspension, assassinera les Verts d’un tir en coin à l’ultime minute du temps additionnel. Les Eléphants ont pris leur revanche de Cabinda, au grand dam des Algériens. 
B. M.

Fiche technique
Malabo, Nuevo Estadio, temps chaud (28°) et humide (79%), terrain
gras mais praticable, arbitrage de M. Papa Bakary Gassama
(Gambie) assisté de MM. Jean-Claude Birumushahu et Aboubacar
Doumbouya (Guinée). 4e arbitre : Ali Lemghaifry (Mauritanie.
Buts : W. Bony (26’ et 69’), Gervinho (90’+4’) Côte d’Ivoire, Soudani
(51’) Algérie
Avts : Bentaleb (78’), Taider (90’)Algérie
Côte d’Ivoire : Gbohouo, Aurier, Kanon, Tiéné (Doukouré, 67’),
Serey Die, Kolo Touré, Bailly, Yaya Touré, Gradel, Gervinho, W.
Bony (Tallo, 90’+1’). Entr. : H. Renard
Algérie : M’Bolhi, Mandi, Ghoulam, Bougherra, Medjani, Taïder,
Bentaleb, Brahimi, Soudani (Slimani, 72’), Feghouli, Mahrez
(Belfodil, 72’). Entr. : C. Gourcuff

ÉCHOS DE MALABO 
Birumushahu sur les traces des Verts

Le premier arbitre assistant du gambien Bakary Gassama n’est autre que le Burundais Jean-Claude Birumushahu. Un habitué des rencontres des Verts durant cette Coupe d’Afrique des Nations. Le Burundais avait déjà assisté l’Ivoirien Noumandiez lors de la victoire des Algériens face à l’Afrique du Sud (3-1), puis le Malien Koman Coulibaly à l’occasion du match perdu par les hommes de Gourcuff face au Ghana(0-1).

Une dernière balade à Malabo
Comme pour chaque match, les joueurs de Gourcuff s’offrent une petite balade matinale aux alentours de leur lieu de résidence. Hier matin, les coéquipiers de Bougherra ont sillonné les terrains de golf de l’hôtel Sofitel Sipopo à Malabo. Une dernière opportunité pour apprécier le paysage de cette île de la Guinée équatoriale. Les camarades de Halliche qui avaient assisté à la réunion technique d’avantmatch ont quitté leurs chambres d’hôtel aux coups de 18h, avant de prendre le bus à 18h30 en direction du stade.

Des fumigènes au Nuevo Estadio 
Les quelques fans des Verts qui ont effectué le déplacement en Guinée équatoriale ont pensé bien faire en emportant avec eux quelques feux de Bengale et autres fumigènes. Un petit arsenal qu’ils espéraient sortir hier à l’occasion des quarts de finale. Mal leur en a pris puisque nos vaillants inconditionnels seront rattrapés par leurs compatriotes, des membres de la FAF en l’occurrence, qui les ont débusqués à temps. Le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, a même tenu à aller dans les tribunes pour les supplier de ne pas les balancer sur le terrain au risque d’exposer l’équipe aux sanctions des organisateurs.

Incidents entre les deux galeries 
Alors que les deux formations s’affairaient à l’échauffement, des incidents ont opposé leurs fans dans les gradins. Le bilan fait état de quelques blessés, dont un supporter algérien, qui ont été transférés à l’hôpital.

«Bougy» et le masque noir 
Touché au nez lors du match des poules face au Sénégal, le capitaine des Verts Madjid Bougherra a porté, hier contre les Ivoiriens, un masque de protection. Le défenseur de Fujaïrah qui s’était entraîné durant les trois dernières séances d’entraînement puis s’est échauffé avec ce masque, a fini par l’enlever à l’entrée officielle des joueurs sur le terrain. Avant de le remettre aussitôt le coup d’envoi donné par M. Gassama puis, certainement gêné, s’est débarrassé une bonne fois pour toutes dudit masque. 
B. M.

Résultats des quarts finale
Samedi 31 janvier
Congo-RD Congo 2-4
Tunisie-Guinée équatoriale 1-2
(a .p.)
Dimanche 1er février
Ghana-Guinée 3-0
Côte d’Ivoire-Algérie 3-1
Programme
des demi-finales
Mercredi 4 février à Bata
(20h) :
RD Congo-Côte d’Ivoire
Jeudi 5 février à Malabo
(20h) :
Guinée équatoriale-Ghana
Finale pour la 3e place : samedi
7 février à 17h à Malabo
Finale pour la 1re place :
dimanche 8 février à 20h à
Bata.

LE GHANA CORRIGE LA GUINÉE 3-0 
Le Sily National trop frêle

Comme attendu, les Black Stars n’ont fait qu’une bouchée du Sily National de la Guinée. Un but d’entrée, signé Atsu 4’), puis un second avant la mi-temps, œuvre d’Appiah 44’), ont ouvert la voie des demi-finales pour les camarades de Gyan Asamoah. Ces derniers qui ont poursuivi leur domination en seconde partie, aggravant la marque par Atsu 61’), vont affronter, jeudi prochain à Malabo, la sélection du pays organisateur, le Nzalang Nacional, auteur d’un historique exploit, samedi soir à Bata, devant la Tunisie. La RD Congo qui a largement disposé du Congo affrontera ce mercredi soir (20h) à Bata la Côted’Ivoire dans une inédite demifinale. 
B. M.

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Au nom des oiseaux !
	Théâtre régional d’Oran Programme varié en février
	Festival  La télévision fait le saut à Sundance
	Institut français d’Alger Célébration du centenaire d’Edmond Charlot

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Chéri, t’en es ou pas ?
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Il est terrible de constater qu’à un peuple qui a besoin  qu’on panse ses plaies, Abdekka n’a d’autre chose à offrir qu’un nouveau … … Découpage ! Et dire que nous en sommes, nous pauvres quidams, à croire que le must, c’est de se voir pris dans le gouvernement, appelé pour faire partie de l’exécutif. Quelles buses retardataires nous faisons, quand même ! Devant nos mines déconfites de déphasage et d’obsolescence, des voix autorisées nous ont alors appris que le must des musts en ce moment, le nirvana de chez nirvana, le Saint Graal, ce n’est plus d’entrer dans le gouvernement, mais bien plutôt de se voir désigné à siéger dans le désormais mythique «Conseil de gouvernement restreint». Les gens postés devant leurs téléphones n’attendent plus qu’on leur confirme qu’ils sont maintenus à leurs postes de ministres ou qu’ils sont invités à rejoindre l’exécutif. Ça, c’était avant. Maintenant, la seule question qu’ils ont tous en bouche est celle-là : serai-je dans le comité restreint ? Restreint ! Restreint ! Restreint ! Ils ne jurent plus que par ce qualificatif. Les femmes de ministres et les hommes de ministresses en passent d’ailleurs des nuits blanches. Que raconter demain chez le coiffeur ou autour d’une belote ? Que le compagnon ou la compagne n’en est pas, ou n’en sera pas, de ce conseil restreint ? La honte ! La déchéance. A coup sûr lorsque vous n’êtes qu’un vulgaire ministre jamais invité à participer au comité restreint, votre cote baisse, votre salon est de plus en plus boudé et vous vous retrouvez à jouer au scrabble tout seul, parce qu’incapable de vous glisser dans le cercle restreint. D’ailleurs, c’est déjà visible lors des Conseils de gouvernement dits «normaux». On sent bien que la salle est scindée en deux. Qu’il y a ceux qui en sont. Et ceux, zawaliya, qui n’en sont pas. J’ai surpris à deux ou trois reprises des ministres du conseil restreint se sourire entre eux, se faire des œillades. Plus saisissant encore, c’est lorsque le Président lâche cette phrase assassine : «S’agissant des autres questions sensibles, nous en parlerons ensuite, en comité restreint.» Et là, tu vois tous les autres, les ministres pas concernés devenir livides, leur bouche s’arquer en coin d’un mauvais rictus où se mélangent envie et jalousie bileuse. Comment veux-tu ensuite que les exclus du Club des Restreints puissent travailler, se mobiliser dans leurs ministères ? Impossible ! Ils ont une réaction somme toute humaine, et que je comprends parfaitement. En termes de rendement, ils se vengent en se mettant en mode «restreint». Certains poussent même leur vengeance jusqu’à fumer en douce du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.