022-/- Jeudi 22 Janvier 2015
الخميس 01 ربيع الثاني 1436 ه
Jeudi 22 Janvier 2015
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EXPLORATION ET EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE Le Premier ministre Abdelmalek Sellal est catégorique : «L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement. Nous n'avons pas besoin d'exploiter ce gaz de schiste et c'est aux Suite... |
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Actualités : Sellal tente de rassurer Le Premier ministre Abdelmalek Sellal est catégorique : «L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement. Nous n'avons pas besoin d'exploiter ce gaz de schiste et c'est aux générations futures qu'il appartient de prendre des décisions dans ce sens.» C'est ce qu'il affirmera avec insistance lors de son passage, hier, à l'émission politique hebdomadaire de la télévision nationale «Le débat de l'heure». Une sortie qui est, à l'évidence, destinée à rassurer les populations du Grand Sud.
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Entre austérité et rationalisation des dépenses
L’Etat veut abandonner le social
le 22.01.15 | 10h00
La politique sociale du gouvernement sera finalement concernée par les mesures d’austérité. Contrairement aux assurances du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de certains membres du gouvernement, l’Etat s’apprête à revoir ses dépenses consacrées aux subventions. Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, l’avoue.
Les Algériens devront se préparer à une nouvelle ère : la fin de la gratuité des services publics et, sans nul doute, le début de la hausse des prix à la consommation. «A l’avenir, le citoyen paiera ce qu’il doit payer dans un hôpital public (en contrepartie de ses soins) ou bien son loyer pour le logement public (...).
Chacun doit assumer ses responsabilités», a annoncé le grand argentier du pays, lors de son passage, mardi dernier, devant la commission des finances du Conseil de la nation. Selon lui, l’Etat veillera cependant à ce que les subventions «soient réservées progressivement aux couches défavorisées». «Nous n’allons pas abandonner ces couches (défavorisées), mais nous devons les préparer à l’insertion économique (...). Mais viendra le jour où nous devrons rationaliser l’intervention sociale du gouvernement», précise-t-il, en rappelant que les transferts sociaux représentent «30% du PIB annuellement».
Gratuits jusque-là, les soins devront ainsi devenir payants. De même pour les logements sociaux. Non avouée pour l’instant, la politique des subventions risque d’être encore révisée pour faire face à la baisse des prix du pétrole. Des économistes préconisent, en effet, un changement graduel de cette politique.
Dans un document adressé le 15 janvier dernier à El Watan, Raouf Boucekkine et Nour Meddahi, deux professeurs en économie, proposent des mesures de court terme pour faire face au choc pétrolier. Parmi ces mesures urgentes, il y a la suppression des subventions du carburant, du gaz et de l’électricité, qui ont coûté environ 2400 milliards de dinars (27 milliards de dollars) en 2014 au budget de l’Etat. «La subvention du carburant est antiéconomique et antisociale.
Une bonne partie de cette subvention passe chez les pays voisins à travers la contrebande et, de fait, finance une partie du terrorisme. De plus, ce sont les ménages les plus aisés qui en profitent car ils disposent de plusieurs voitures, souvent énergétivores», expliquent les deux professeurs, qui suggèrent aussi l’augmentation du prix de l’essence de l’ordre de 10 DA durant l’année en cours.
Les deux économistes demandent aussi la suppression définitive de la subvention du sucre. «Une bonne partie des produits subventionnés est captée par la contrebande qui atteint un niveau ahurissant, comme l’indique l’augmentation des importations de lait pour les onze premiers mois de l’année 2014 (+43,5%)», relèvent-ils. S’agissant des programmes de logement (AADL, LPP et LPA), ils proposent au gouvernement de ne pas limiter le seuil maximum de la première tranche.
«Nous recommandons de ne pas fixer de montant maximal des premières tranches des programmes de logement (AADL, LPP, LPA), de maintenir des montants minimaux et d’indexer à l’inflation les paiements ultérieurs», ajoutent-ils. Mais les subventions ne concernent pas uniquement ces produits. L’Etat subventionne également le blé, la farine et le lait qui sont des produits de première nécessité. Seront-ils concernés par ces mesures d’austérité ?
Madjid Makedhi
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Soufiane Djilali demande à Bouteflika de s’exprimer
«Le pays est au bord de l’explosion»
le 22.01.15 | 10h00
Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, demande au président Bouteflika de sortir de sa réserve pour parler aux Algériens. Il juge que la situation dans laquelle se trouve le pays est très grave. «Nous vivons une conjoncture très difficile, des manifestations à travers tout le territoire national, la ville de Ghardaïa est assise sur une poudrière, le Sud est au bord de l’explosion, si Bouteflika ne s’exprime pas dans des moments pareils alors à quoi bon être chef de l’Etat ?
Pourquoi un quatrième mandat ?», s’est-il interrogé, hier, lors d’une conférence de presse consacrée essentiellement à la problématique du gaz de schiste. Le leader de Jil Jadid, qui revient d’In Salah où il s’est rendu la semaine dernière pour comprendre ce qui s’y passe et s’entretenir avec les principaux acteurs de ce mouvement citoyen contre le gaz de schiste, ne trouve pas de mots pour décrire la situation précaire qui caractérise aujourd’hui cette ville. «In Salah est une ville fantôme, j’avais l’impression d’être au fin fond de l’Afrique.
Soixante ans après l’indépendance, cette région manque de tout, même de structures les plus élémentaires et ses habitants sont les oubliés du pouvoir central», déplore le conférencier, qui veut prendre à témoin l’opinion nationale sur le vécu et les inquiétudes de la population de cette ville du Sud. Soufiane Djilali rapporte que la population d’In Salah a la hantise des essais nucléaires qui ont continué jusqu’à 1966. Ils ont en mémoire aussi le phénomène de la radioactivité qui a engendré des cancers, des malformations et des maladies de la peau.
Les citoyens refusent d’être des cobayes. «J’ai rencontré des experts de Sonatrach qui ont refusé de s’exprimer sur le sujet ; seuls les ingénieurs et les techniciens retraités de Sonatrach ont tous reconnu que l’expérimentation et l’exploration du gaz de schiste est un acte dangereux parce que personne ne maîtrise le problème. Rien ne légitime l’excitation du pouvoir pour ce gaz de schiste», explique M. Djilali, qui adhère aux revendications de la population relatives à l’arrêt immédiat des opérations d’exploitation de ce gaz «de la mort».
L’orateur est persuadé que Bouteflika veut vendre les richesses du Sud en achetant le silence de ceux qui l’ont soutenu pour un quatrième mandat, et ce, au détriment des populations. Sinon, dit-il, comment interpréter le timing choisi pour l’exploration du gaz de schiste ? Pourquoi cette précipitation ? Et pourquoi le président Bouteflika a-t-il dépêché un policier, en la personne de Abdelghani Hamel, pour s’entretenir avec la population ? Où sont nos ministres ? Où sont les partis du pouvoir ?
Où sont les députés et les sénateurs ? En guise de réponse, Soufiane Djilali estime qu’il s’agit là de l’effondrement, pur et simple du pouvoir politique et de ses représentants. «En envoyant le premier responsable de la DGSN à In Salah, Bouteflika vient de désavouer son Premier ministre. Nous avons un pouvoir prédateur et dangereux», s’insurge le conférencier. Par ailleurs, Soufiane Djilali invite le pouvoir à arrêter toute les opérations d’exploration du gaz de schiste et à ouvrir un débat national sur la politique énergétique et la réactivation du Conseil national de l’énergie, gelé depuis 1999, lorsque Chakib Khelil faisait sa loi et détournait des contrats dans l’impunité la plus totale…
Nabila Amir
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CAN-2015. Après la production moyenne des Verts face à l’Afrique du Sud
Des changements en vue contre le Ghana demain
le 22.01.15 | 10h00
La victoire des Verts face à l’Afrique du Sud, en match d’ouverture du groupe C, ne doit pas cacher la piètre production fournie et les erreurs commises, notamment au milieu du terrain et en défense.
Le staff technique reconnaît que son onze n’a pas été à la hauteur de son statut de favori et pourrait effectuer des changements au niveau de l’équipe-type qui a débuté le tournoi. Il est vrai que le sélectionneur national, Christian Gourcuff ne s’est pas prononcé sur le sujet, mais des indices révélateurs laissent apparaître que l’on s’achemine vers cette éventualité. Des changements qui concernent les joueurs n’ayant pas eu le rendement escompté ou ceux qui n’auront pas récupéré de leurs efforts d’ici demain, jour du match face au Ghana.
Il faut noter que les deux dernières séances effectuées au stade municipal de Mongomo (mardi) et celui d’Oyala (hier) ont été marquées par l’absence de l’avant-centre Islam Slimani qui n’a pas récupéré de ses efforts et souffrant de quelques blessures. Slimani, auteur du troisième but de la victoire, a parcouru 12 km durant le match et souffre, nous dit-on, de douleurs au niveau de la cheville.
Il est soumis aux soins intensifs. En revanche, le défenseur Rafik Halliche, qui a manqué la séance de mardi à cause de douleurs au mollet, a rejoint le groupe hier. C’est dire que Belfodil, qui s’est bien comporté après son incorporation, pourrait jouer d’entrée cette fois. Tout comme Taïder qui a eu un meilleur rendement que Lacen. Reste à savoir si Halliche et Mahrez qui n’ont pas eu le rendement attendu d’eux vont être reconduits ou non face au Ghana.
L’entraîneur adjoint Nabil Neghiz, lui, reconnaît qu’il y a eu des erreurs ont été commises lors du premier match et, avec le premier responsable de la barre technique, ils comptent y remédier. «Le premier match a été difficile, les joueurs n’ont pas eu le rendement escompté. Nous avons commis des erreurs aussi bien en défense, qui a paru lourde, et au milieu du terrain qui n’a pas su conserver le ballon face à une équipe disposant de joueurs très rapide en contre.
Les joueurs n’étaient pas aussi bien en jambes. Ils ne se sont pas adaptés rapidement aux conditions climatiques ambiantes. Je pense qu’ils seront dorénavant mieux physiquement et leur rendement va s’améliorer au fur et à mesure qu’on avance dans le temps», a déclaré en substance Neghiz. A la question de savoir s’il y aura des changements dans le onze-type, l’ancien entraîneur de l’O Médéa estime qu’il est encore tôt pour se prononcer : «Je pense qu’il est encore tôt pour se prononcer sur d’éventuels changements au niveau de l’équipe-type.
Nous allons attendre le jour du match et voir en fonction de la forme de chacun.» Abordant le prochain match contre le Ghana, notre interlocuteur dira : «Le Ghana est une équipe très technique, mais son jeu nous convient mieux que celui des équipes physiques. Nous allons d’abord corriger nos erreurs, étudier le jeu de l’équipe adverse pour ensuite agir et jouer pour gagner.»
Slimani incertain, Feghouli en récupération
Lors de la séance d’entraînement effectuée hier au stade Universited d’Oyala, l’avant-centre et buteur de l’équipe, Ishak Slimani, a brillé encore une fois par son absence. Le joueur, qui souffre toujours de douleurs au niveau de la cheville et n’a pas totalement récupéré de ses efforts, est soumis aux soins par le staff médical de l’équipe. Sa participation face au Ghana est incertaine. La deuxième séance d’entraînement après le match face à l’Afrique du Sud a été également marquée par l’absence de l’attaquant Sofiane Feghouli, laissé au repos. Idem pour le latéral droit Mehdi Zeffane, blessé au pied lors de l’entraînement de la veille.
Changement de programme
Un léger changement au programme de préparation des Verts s’est produit. La séance d’entraînement d’aujourd’hui, prévue au stade Universited d’Oyala, aura lieu finalement au stade municipal de Mongomo à 10h30. Elle sera suivie dans l’après-midi par un point de presse du sélectionneur national Christian Gourcuff, à l’heure du match (17h), au stade principal de Mongomo. Hier soir, l’entraîneur devait réunir les joueurs pour une séance vidéo afin de corriger les lacunes constatées lors du premier match face à l’Afrique du Sud et décortiquer le jeu de l’équipe du Ghana.
Slimane Mekhaldi
Slimane Mekhaldi
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FOOTBALL Les Aigles de Carthage ont dominé la Zambie (2-1)…
CAN 2015: Ce fut difficile mais la Tunisie se rapproche des quarts de finale
A l'arraché. La Tunisie, de nouveau peu convaincante dans le jeu, est parvenue à renverser la Zambie (2-1) dans les dernières minutes et à prendre une option pour la qualification, jeudi à Ebebiyin.
Donnée favorite du groupe B, la Tunisie compte désormais 4 points après son nul face au Cap-Vert (1-1), alors que la Zambie (même nul contre la RD Congo) est au bord du gouffre. Mais que ce fut laborieux pour les Aigles de Carthage!
Il a fallu un but sur coup de pied arrêté signé Akaichi (70e) et une tête de Chikhaoui dans une contre-attaque (89e) pour surmonter l'ouverture du score de Mayuka (60e).
Dominateurs, les Zambiens parvenaient aisément dans la surface adverse, alors que les Tunisiens procédaient par contre, mais de manière très sporadique, même s'ils auraient pu aussi bénéficier d'un penalty pour une main flagrante de Sunzu dans sa surface, non sifflée (3e).
La Zambie regrettera sa maladresse
A vrai dire, les Aigles de Carthage se montraient totalement absents des débats pendant l'essentiel de la rencontre. Msakni, le joyau technique, et Khazri, le détonateur, n'ont ni brillé ni détoné sur leurs ailes, coupées. Ce dernier, hors-sujet, a même été remplacé à l'heure de jeu.
Et la paire Saihi-Ragued au milieu était totalement dépassée par les Chipolopolos, que les "boulets de cuivre" arrivent lancés ou qu'ils construisent tranquillement.
L'homme du match fut longtemps zambien: Kalaba. Le capitaine étalait sa classe technique et affolait l'adversaire par ses dribbles et son coup d'oeil. C'est lui qui, après une incursion dans la surface, servait parfaitement Mayuka qui, seul au second poteau, reprenait de volée pour concrétiser la domination zambienne (60e).
Un but amplement mérité, au vu de la kyrielle d'occasions annihilées par le gardien Mathlouthi (33e, 40e) ou la maladresse (39e, 44e).
Mais la Zambie pouvait finalement regretter ses occasions vendangées: elle souffrait coup sur coup de la blessure de son buteur Mayuka, évacué sur civière, et de l'égalisation signée Akaichi, oublié au deuxième poteau sur corner (70e), avant le coup de poignard fatal assené par Chikhaoui. Et l'homme du match fut donc toujours le capitaine, mais tunisien.
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