029-/- Jeudi 29 Janvier 2015
Jeudi 29 Janvier 2015
الخميس 08 ربيع الثاني 1436 ه
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Après la dérive policière à la cour d’Alger : Les avocats haussent le ton
le 29.01.15 | 10h00
De nombreux avocats ont pris part, hier, à un sit-in de protestation organisé à l’appel du conseil de l’Ordre de la capitale, au siège de la cour d’Alger. A l’origine de cette colère, une altercation entre un de leurs confrères et un policier, qui s’est terminée par une tentative d’arrestation dans le hall de la cour.
La cour d’Alger est en ébullition depuis une semaine. Des dizaines d’avocats ont pris part à un rassemblement à l’entrée de cette juridiction pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié de «graves dérives» dont a été victime l’un des leurs, jeudi dernier. Ce dernier aurait été sermonné par un policier qui exigeait de lui de porter la robe ou de quitter la salle d’audience. L’incident aurait pu être clos à ce niveau, malheureusement, quelques minutes plus tard, l’avocat a été interpellé dans le hall de la cour pour être embarqué par des policiers.
La scène a suscité la colère des avocats présents, venus s’interposer entre leur confrère et les policiers. Les événements auraient pu dégénérer si ce n’était l’intervention du bâtonnier, Me Abdelmadjid Sellini, qui a mis fin à l’altercation brutale entre les policiers et les avocats. Depuis, la situation est devenue électrique et les «excuses» du chef de la sûreté de la wilaya d’Alger n’ont servi à rien. Se déclarant en session ouverte, le conseil de l’Ordre, à sa tête le bâtonnier, a pris l’affaire en main, après qu’elle ait fait tache d’huile. Pour les avocats, «il n’est plus question de tolérer des dérives aussi graves».
Des mesures de protestation sont étudiées et, déjà, l’idée d’un boycott des tribunaux fait son chemin, avant d’être mise en veille. Hier, il n’était plus question de «compromettre le travail de la justice en désertant les audiences, mais plutôt de faire entendre la colère des avocats contre ce qu’ils subissent comme humiliations et comportements indignes», explique Me Sellini. La décision est favorisée par les réunions entre les membres du conseil, le procureur général et le président de la cour d’Alger.
Mardi dernier, l’appel à un sit-in de protestation devant la cour d’Alger a été lancé par le bâtonnat. Dans son communiqué, le conseil de l’Ordre a rappelé les «engagements» des uns et des autres «à faire en sorte que de tels dérapages n’aient plus lieu, que les auteurs soient sanctionnés, que des mesures allant dans le sens de la protection de l’immunité de la profession d’avocat soient prises». Il a exhorté l’ensemble des avocats à se joindre au rassemblement de protestation de deux heures, en attendant la tenue d’autres réunions avec le procureur général et le président de la cour, prévues en fin de matinée.
Hier matin, ils étaient nombreux à prendre part à ce rassemblement. «Nous sommes là pour dire non à ces graves dérapages, au recours à la violence contre un avocat dans l’enceinte même du tribunal et aux atteintes à la corporation. Ce qui s’est passé est unique dans l’histoire de la justice algérienne. Nous aurions boycotté les audiences en signe de protestation, mais les responsables de la Sûreté nationale se sont excusés après avoir reconnu la faute commise par leurs agents, qu’ils ont d’ailleurs sanctionnés.
Nous avons aussi attiré l’attention de la cour d’Alger sur la nécessité de protéger la profession de ces dérives. Mais la confrontation n’est pas le meilleur moyen pour obtenir des résultats. Nous avons donc décidé d’un rassemblement, parce que nous privilégions la voie du dialogue. La réunion du conseil reste ouverte, en attendant les résultats des entrevues avec les responsables», a déclaré Me Sellini à l’assistance nombreuse. Ses propos sont chahutés par les deux filles de Me Amara, un avocat qui avait été placé en détention pour une violente altercation avec le bâtonnier.
Les deux jeunes filles n’y vont pas avec le dos de la cuillère ; durant toute la manifestation, elles dénoncent avec virulence le «silence» des robes noires sur l’affaire de leur père. Pour Me Chaïb, membre du conseil, «il y a un vrai problème relationnel, de communication et d’information qui fait que l’on se retrouve confrontés à des entraves et obstacles à l’exercice de la profession. L’affaire de jeudi dernier n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Il n’est dit nulle part dans les lois que l’avocat doit porter sa robe dans un tribunal et il n’est pas du ressort d’un policier de l’interpeller sur le port de cette robe. Les policiers qui travaillent dans les tribunaux doivent être informés de leurs prérogatives. J’estime qu’il y a une volonté de porter atteinte à l’indépendance de la profession d’avocat dont le nouveau statut, faut-il le préciser, assure une protection indéniable». En fin de matinée, les membres du conseil ont été reçus par le procureur général et le président de la cour.
Les membres du conseil, à leur tête le bâtonnier, ont fait part de leur satisfaction du débat entre les parties. «Ils nous ont promis que ces dérives ne seront plus tolérées et qu’à l’avenir toutes les mesures allant dans le sens de l’amélioration de l’exercice de la profession d’avocat seront prises, en concertation avec les avocats. Des promesses qui nous ont permis de sortir optimistes et satisfaits», a déclaré Me Sellini.
Salima Tlemçani
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La nécessaire réforme de l’Etat
le 29.01.15 | 10h00
Il a fallu que les citoyens sortent massivement dans la rue dans le sud du pays, et ce n’est pas la première fois, pour que la Présidence daigne enfin organiser un Conseil ministériel rétreint, ultime trouvaille de la gouvernance de Bouteflika, pour répondre à leurs doléances. A l’origine de cette sortie, il y a bien évidemment la contestation la plus large et la plus massive qu’ait connue cette région contre le gaz de schiste.
Mais il n’y a pas que cela : la protesta qui inquiète le pouvoir au plus haut point, pour lui avoir consacré une réunion de ce niveau-là, est aussi la parfaite expression du marasme, du dénuement des conditions extrêmes de pauvreté – In Salah en témoigne – que vivent les citoyens du Sud depuis des lustres. A ne pas se méprendre, la colère de la population est surtout la traduction de la non-gouvernance et de l’échec patent de ceux qui gèrent le pays depuis quinze ans, sans en exonérer bien évidemment ceux qui en tenaient les commandes avant.
Qu’est-ce que propose en réalité le mini-Conseil des ministres tenu avant-hier sous la présidence d’un chef d’Etat très affaibli ? «Améliorer la scolarité, offrir du logement, encourager l’investissement, régler le problème du chômage, créer des zones industrielles, de nouvelles wilayas déléguées et mettre en place une gouvernance locale.» Le refrain est connu de tous. Il est ressassé à volonté depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, en 1999.
Ou sont donc passés les fonds et les enveloppes dégagés spécialement pour développer le Grand-Sud ? Personne ne le sait. L’anarchie dans laquelle est plongé le pays – considérée par les tenants du pouvoir comme une réussite de gestion menée par un Président clairvoyant – et pas uniquement dans sa partie sud commence à poser de sérieux problèmes dont les gouvernants auraient pu faire l’économie. Pourtant, des propositions ont été faites, tantôt par l’opposition tantôt par des commis de l’Etat, pour extirper le pays du cercle infernal de la mauvaise gestion et du sous-développement qu’elle génère.
En effet, à la lumière des dernières recommandations présidentielles, la situation dans le Sud pose sérieusement la problématique de la réorganisation de l’Etat. La décision de créer des wilayas déléguées que préconise le Conseil ministériel restreint est-elle la réponse idoine à une question qui devrait plutôt s’inscrire dans une vision globale de réforme ? Le président Bouteflika lui-même, dès son accession au pouvoir, en1999, avait mis en place une commission de réforme de l’Etat dont les conclusions recommandaient une véritable décentralisation des pouvoirs.
Le rapport de Missoum S’bih, qui prévoyait la création de cinq à sept ensembles ou régions réunissant plusieurs wilayas, est aux oubliettes. Pis, l’initiateur de la démarche, le président de la République lui-même, a pris depuis le chemin inverse en concentrant entre ses mains tous les pouvoirs.
Dans un rapport qui diagnostique les maux du pays, le Conseil national économique et social (CNES) du défunt Mohamed Salah Mentouri – qui a produit en 2001 un document d’une importance rare sur les collectivités locales – avait lui aussi émis presque les mêmes recommandations en préconisant une véritable réforme de l’Etat, une décentralisation de la gestion des affaires publiques et, surtout, plus de pouvoirs pour les représentants du peuple, c’est-à-dire les élus locaux.
Le rapport a été jeté à la poubelle. Le CNES, qui jouait alors un véritable rôle de veille économique et sociale, a été soumis lui-même à une terrible perversion, transformé en caisse de résonance du pouvoir. Plusieurs partis de l’opposition, entre autres le RCD et le FFS, ne cessent de plaider pour la réorganisation de l’Etat. Le premier parle d’«Etat unitaire régionalisé», le second de «fédéralisme».
Il y a réellement, dans la société, une convergence de vues sur la nécessité de décentraliser l’Etat. Mais personne ne semble le prendre en compte pour une simple raison : la décentralisation suppose une réelle vie démocratique dans les institutions du pays. Et les tenants du pouvoir ne sont pas dans cette optique. Promettre l’amélioration de la gouvernance locale et le développement du Sud pour stopper la contestation contre le gaz de schiste montre toute l’étendue de l’incurie de la politique présidentielle.
Said Rabia
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CAN-2015. Après leur qualification pour les quarts de finale
Les Verts savent se transcender dans les moments forts
le 29.01.15 | 10h00
La sélection nationale a fait son match face au Sénégal et décroché son billet pour les quarts de finale. C’était l’objectif attendu d’elle car, personne n’imaginait une élimination précoce après son brillant parcours en Coupe du monde 2014 et son statut de favori de cette édition.
Au-delà de ce premier objectif atteint, les camarades de l’excellent Bougherra ont confirmé par là même qu’ils savent se transcender dans les moments difficiles comme cela a été le cas face au Burkina Faso en match barrage du Mondial 2014 ou face à la Russie en phase finale. Aidés par l’état de la pelouse de Malabo, les poulains de Gourcuff ont su poser le ballon et contrarier l’adversaire qui abusait de balles aériennes.
Le sélectionneur français des Verts n’a pas omis de relever le caractère de cette rencontre. Il l’a bien mentionné en conférence de presse : «C’était un match extrêmement physique, avec beaucoup d’impact, un combat avec des ballons aériens et des duels.On a fait preuve de beaucoup de discipline sur le plan tactique et de générosité dans l’effort.» Et d’ajouter : «C’était une opposition de styles. Nous, on a des petits gabarits très techniques, alors que le Sénégal a misé sur ses gabarits et son physique.
On leur a posé des problèmes par notre technique et le score aurait pu être plus lourd.» Le coach ne veut pas toutefois s’enflammer après cette qualification. «On n’est pas les champions maintenant, mais on n’était pas non plus les plus mauvais après notre défaite face au Ghana», a-t-il conclu.
Sofiane Feghouli abonde dans le même sens : «On s’est bien adaptés au jeu direct des Sénégalais, basé sur de longs ballons et on aurait pu marquer plus de buts. Notre équipe a gagné en maturité.» Le n°10 des Verts a remercié aussi les remplaçants qui ont apporté du sang neuf à l’équipe après leur incorporation.
Slimani incertain, Soudani donne satisfaction
L’entraîneur national a aligné la même équipe que face au Ghana, à l’exception de Lacen, laissé sur le banc, et Slimani, blessé. Ce dernier a été remplacé par Soudani. Pour sa première titularisation sous l’ère Gourcuff, Soudani a eu un rendement appréciable, notamment en première période, grâce à ses mouvements incessants, qui ont gêné considérablement les défenseurs sénégalais. «Soudani a eu un rendement honorable, notamment en première période.
Je le préfère en pointe que sur le flanc gauche. Je vais l’aider à mieux se placer face au but pour qu’il soit plus rentable», a déclaré en substance le coach national sur la prestation de l’ancien chélifien. Certes, Soudani n’a pas marqué, mais il a été derrière la première occasion de but, ratée par Feghouli. Il a eu également une tentative sur un tir rageur, repoussé en catastrophe par le portier sénégalais Coundoul.
A la lumière de sa production, Soudani pourrait être reconduit en quarts de finale si Slimani n’est pas totalement rétabli d’ici là. Gourcuff répondra sur cette éventualité : «On doit attendre les prochaines 48 heures pour être fixés sur l’état de santé et de forme de Slimani.» En revanche, il rassure tout le monde sur les cas de Brahimi et Bougherra : «Les blessures de Brahimi et Bougherra ne sont pas graves. Ils vont reprendre avec le groupe.» Gourcuff va se pencher dès aujourd’hui sur le jeu l’adversaire pour les quarts de finale dans l’espoir de poursuivre l’aventure.
Echos de Malabo
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