041-/-ACTUALITÉS Du Mercredi 10 FEVRIER 2016
MERCREDI 10 FÉVRIER 2016
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Ces chauffards qui sèment la terreur Les accidents de la route impliquant des véhicules affectés au transport des voyageurs sont souvent spectaculaires et causent de nombreuses... |
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Transporteurs de voyageurs et de marchandises
Ces chauffards qui sèment la terreur
le 10.02.16 | 10h00
Les accidents de la route impliquant des véhicules affectés au transport des voyageurs sont souvent spectaculaires et causent de nombreuses victimes. C’est le constat unanime des différents services de sécurité dans leurs rapports. Dans le même contexte, les chauffeurs des poids lourds sont aussi concernés.
Dans la majorité des cas d’accidents, l’erreur humaine constitue, sinon la cause principale, du moins un facteur contributif essentiel. De nombreuses études ne cessent de le démontrer. L’importance de la fréquence des erreurs humaines dans les accidents laisse penser que la façon dont les usagers identifient les risques est insuffisante. La sous-estimation des risques provient de deux facteurs : les conducteurs ne pensent pas pouvoir être victimes d’un accident et ils surestiment leurs capacités de conduite.
Les principales causes génératrices d’accidents sont la non-observation des stop, l’excès de vitesse (37,62%), les manœuvres dangereuses, le changement de direction non signalé et les dépassements dangereux (13,63%). «Le phénomène demeure préoccupant au regard des dégâts qu’il engendre et dont les causes peuvent s’expliquer par l’inconscience des usagers de la route vis-à-vis du respect du code de la route», souligne le dernier rapport des bilans des accidents de la circulation routière de la Gendarmerie nationale.
Elle a relevé, pendant 16 ans (2000 à 2015), les nombres de 375 581 accidents, 55 350 morts et 653 249 blessés. L’analyse des données statistiques des accidents de la route durant l’année 2015 montre que les 31 941 véhicules impliqués se répartissent comme suit : 23 505 véhicules légers (73,59%), 4643 véhicules de transport public de marchandises (14,54 %), et 1217 véhicules de transport public de voyageurs (3,81%). Même si ce dernier chiffre paraît mineur, le phénomène ne cesse de s’amplifier ces dernières années.
Par ailleurs, les véhicules, dont l’activité est réglementée, destinés au transport de marchandises, de voyageurs ainsi que les taxis sont impliqués dans 5388 accidents, soit 26,46% du nombre total des cas, ayant causé 1261 décès (33,18% du nombre des morts) et 10 681 blessés (29,14% du nombre des blessés). L´insécurité routière endeuille des milliers de citoyens en plus des coûts financiers faramineux qui grèvent le Trésor public.
Des chauffards transforment la route en piège mortel
Les services de la Protection civile dressent au quotidien des bilans accablants en enregistrant des dizaines de morts par jour. Pour tenter de comprendre les raisons de cette désastreuse situation, nous sommes allés à la rencontre des chauffeurs de bus au niveau de la gare du Caroubier (Alger). En temps ordinaire (hors vacances et fêtes religieuses), 15 000 voyageurs y transitent, se répartissant sur les 66 quais. Amar Boukhenoufa, cheveux grisonnants et traits tirés à cause des multiples trajets qu’il effectue régulièrement, est un chauffeur qui assure la ligne Alger-Khenchela avec un car de la société Kabache. Il exerce depuis 1981, «du temps de la SNTV», se souvient-il.
Il a un départ d’Alger à midi et, après une journée de repos, revient sur la capitale à 9h30. Mais, dit-il, «je peux doubler si je veux». A la question si la route fatigue, il répond sans l’ombre d’une hésitation : «Oui» et que par conséquent, cela peut être à l’origine d’un accident de la circulation. Mais pour lui, il ne faut pas impliquer systématiquement les conducteurs : «La responsabilité est partagée entre le conducteur, le matériel (le véhicule) et le mauvais état des routes. En certains endroits, il y a absence totale de signalisation.
On trouve même des déviations en plein virage et des plaques à 200 m des travaux qui s’éternisent. La conduite de nuit y est encore plus anarchique et dangereuse que le jour. Les camions parcourent les routes sans se soucier de leur vitesse.» Il attire notre attention sur les camions qui circulent sans feux de signalisation ou phares en bon état. Il faut ajouter à cela l’état catastrophique de nombreux autobus qui transportent des dizaines de passagers dans des conditions de sécurité lamentables : pneus usés, freins défectueux et contrôles non effectués.
D’autres chauffeurs qui font le Grand Sud imputent les accidents à la fatigue extrême, surtout que certains trajets durent jusqu’à 17 heures ! Même si, à chaque voyage, il y a 2 chauffeurs qui se relaient (4 pour un aller-retour). Il faut savoir aussi que les grandes lignes sont assurées la nuit pour un trajet minimum de 6 heures ! Redouane Salmi, pionnier des transporteurs urbains depuis 1988, a 6 minibus avec 6 chauffeurs, 7 receveurs et 1 remplaçant et active dans la banlieue d’Alger. Il impute les accidents au «mauvais état des routes, l’absence d’abribus et la surcharge des lignes».
La formation des auto-écoles ne suffit plus
De son côté, Mohamed Belal, président de l’Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT), ne fait pas dans la nuance : «Nous n’avons pas de culture du transport, encore moins celle du conducteur. Malgré des véhicules modernes et sophistiqués, les accidents de la route continuent à un rythme inquiétant.
D’ailleurs, nous avons plus d’accidents que la France par exemple qui a une plus importante population que la nôtre ! Il faut aller vers des écoles de formation, car celle des auto-écoles ne suffit plus.» Cette idée, il l’a eu après avoir assisté à une rencontre de l’Union internationale du transport routier (URI) au Maroc. Le passage de conducteur au statut de conducteur professionnel devrait impliquer aussi une formation complémentaire obligatoire pour une meilleure aptitude à la profession et un meilleur service à la clientèle.
Les conducteurs devraient bénéficier d’un minimum de formation professionnelle portant sur la conduite et l’entretien du véhicule et les relations avec la clientèle. «Le changement de réglementation n’a de conséquences que s’il y a un fort développement de la formation et un changement des mentalités et des comportements. Il faut dire aussi qu’avant, nous n’avions pas de routes valables, mais aujourd’hui avec les autoroutes à grande vitesse, c’est devenu aussi un facteur défavorisant», souligne-t-il.
Cependant, il faut du temps et un engagement fort de tous (pouvoirs publics, entreprises et individus). Il ajoute : «Les campagnes de sensibilisation contre l’insécurité routière sont lancées régulièrement et la police et la Gendarmerie nationales distribuent une grande quantité de prospectus et de brochures, sans que cela soit efficace.» Les différentes actions de ces campagnes s’articulent autour du respect des règles de conduite, le respect de la distance de sécurité, notamment dans les tunnels, les virages et les itinéraires dangereux, le respect des règles de dépassement et la réduction de la vitesse durant les mauvaises conditions climatiques et la visibilité réduite.
Il s’agit aussi de sensibiliser sur l’abstention de l’utilisation du téléphone portable lors de la conduite, le contrôle périodique du véhicule et de ses équipements ainsi que des témoins et indicateurs du tableau de bord, l’amarrage des chargements et le respect de la charge autorisée et l’abstention de conduire en cas de fatigue.
Selon les statistiques internationales, entre 20 à 30% des accidents de circulation professionnels sont liés à des problèmes de somnolence. Le manque de sommeil, les perturbations du rythme circadien liées au travail posté et la somnolence diurne due à un syndrome d’apnée du sommeil en sont les principales causes.
La fatigue est source d’accident, surtout lors de longs trajets sur des routes monotones qui ne sollicitent pas l’attention soutenue du conducteur. Les conditions de travail (nocturne, week-end et jours fériés, éloignement du domicile...) aggravent les facteurs de risque inhérents à la conduite. Les facteurs qui altèrent la vigilance, en entraînant une diminution des capacités de perception et d’analyse, une augmentation de la somnolence diurne, ceux qui diminuent les capacités de concentration, d’attention sont parmi les plus déterminants.
Mais pour lui, la responsabilité des accidents est partagée. «Les propriétaires des bus ont une part de responsabilité. En principe, ils doivent poser des conditions pour recruter les chauffeurs. Car il faut dire une vérité : faute de main-d’œuvre qualifiée, on confie un car qui coûte un milliard à n’importe qui. Certains opérateurs exigent du chauffeur de leur faire une recette de 7000 DA et le reste sera pour eux, quitte à travailler sur certaines lignes sans arrêt en aller-retour et cela est un danger !»
Ainsi, il ressort de cette enquête sur le terrain que la diminution du nombre des accidents de la route nécessite, certes, de la répression mais surtout de la sensibilisation et une formation des chauffeurs. Un dossier sensible sur la table du ministère des Transports. La question la plus pertinente reste de savoir si les changements introduits jusque-là dans les textes réglementaires n’étaient pas, en réalité, une opération de replâtrage. Un mouvement juste bon pour gagner du temps et donner l’illusion de résoudre le problème.
Algérie-France :
Examen des modalités de coopération dans le domaine de la sécurité routière
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a examiné, mardi à Alger, avec le délégué interministériel français à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, les modalités de coopération entre les deux pays dans le domaine de la sécurité routière.
«Nous avons échangé les modalités de coopération que nos deux pays pourraient entretenir en matière de sécurité routière et pour partager avec nos amis algériens ce que nous avons mis en place depuis 40 ans en France, pour faire diminuer drastiquement la violence sur nos routes», a déclaré M. Barbe à l’issue de son entretien avec M. Bedoui.
Il a relevé que la coopération entre les deux pays en matière de sécurité routière était «très forte», ajoutant qu’elle devrait s’inscrire dans «un cadre politique plus global». APS
Kamel Benelkadi
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Des espions russes envoyés en Syrie pour infiltrer l’EI
Comment Moscou mène sa guerre contre Daech
le 10.02.16 | 10h00
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer la véracité des affirmations du président Ramzan Kadyrov sur l’envoi en Syrie de Tchétchènes, qui sont des citoyens russes.
Des espions originaires de la république russe de Tchétchénie sont envoyés en Syrie pour infiltrer l’organisation Etat islamique et aider l’aviation russe à bombarder les terroristes, a affirmé l’homme fort de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov. «Il est temps de parler de ceux qui, depuis le terrain, assurent au péril de leur vie le succès de l’aviation russe», annonce la chaîne publique russe Rossiya 1 dans un reportage sur Ramzan Kadyrov qui doit être diffusé dans son intégralité ce soir mais dont un extrait est déjà disponible.
Le reportage montre ensuite le président tchétchène dans un camp d’entraînement des forces spéciales en Tchétchénie. Selon Rossiya 1, M. Kadyrov affirme avoir envoyé ses «meilleurs hommes» en Syrie pour infiltrer les bases de Daech. Ce réseau d’agents rassemble des informations sur le nombre et l’identité des combattants de l’EI et aide à identifier les cibles pour l’aviation russe, qui a entamé une campagne de bombardements aériens en Syrie le 30 septembre.
«Malheureusement, nous avons des pertes. Mais ils savaient où ils allaient. Ils y sont allés pour que nous puissions ensuite vivre paisiblement sur le territoire de la république de Tchétchénie et dans la Russie dans son ensemble», déclare le président tchétchène. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer la véracité des affirmations du président tchétchène sur l’envoi de Tchétchènes, donc citoyens russes. «Des Tchétchènes se trouvent dans la zone du conflit sur les territoires de la Syrie et de l’Irak depuis l’apparition de l’EI.
Il s’agit de groupes indépendants de jeunes gens qui ont pour but de lutter contre les organisations terroristes», a pour sa part indiqué à l’agence Interfax une source au sein des autorités tchétchènes. «Aucun d’entre eux n’est soldat de l’armée russe ou agent du ministère de l’Intérieur», a assuré cette source, confirmant que ces Tchétchènes se «faisaient passer pour des partisans de l’EI».
En décembre, l’organisation terroriste avait diffusé la vidéo de l’exécution d’un homme présenté comme un Russe tchétchéne travaillant pour les services secrets russes. M. Kadyrov avait à l’époque nié qu’il s’agissait d’un espion. Environ 2900 Russes, pour la plupart originaires des instables républiques du Caucase, combattent dans les rangs de l’EI en Syrie et en Irak, selon les services de renseignement russes.
Un million de Syriens assiégés
Plus d’un million de Syriens vivent assiégés dans 46 localités après presque cinq ans de guerre dans le pays, ont affirmé hier deux ONG, jugeant que la crise était «bien plus grave» que ne l’estime l’ONU.
Des nouvelles données rassemblées par un projet commun, Siege Watch, «montrent que plus d’un million de Syriens vivent assiégés en plusieurs endroits à Damas et dans sa région, ainsi qu’à Homs, Deir Ezzor et dans la province d’Idlib», ont affirmé les ONG néerlandaise PAX et américaine The Syria Institute dans un rapport commun.
A rappeler que la situation humanitaire s’aggrave particulièrement dans la province d’Alep où, selon l’ONU, 31 000 personnes, dont 80% sont des femmes et des enfants, ont fui la ville d’Alep et sa région ces derniers jours. elles sont actuellement bloquées à la frontière turque. R. I.
AFP
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