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Nouvelle affaire de corruption à Sonatrach : le scandale s’étend au Canada
le 23.02.13 | 10h00
La liste des compagnies bénéficiaires du «coup de main» de Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, au centre du scandale de corruption impliquant Sonatrach et Saipem, filiale du groupe italien ENI, n’en finit pas de s’allonger.
Le complexe gazier de Tiguentourine, accueillera demain les festivités liées au double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et du syndicat historique algérien, l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta)....
Le scandale financier qui éclabousse le géant Sonatrach continue de faire les Unes des journaux étrangers. Le quotidien canadien The Globe and Mail a fait état, jeudi dernier, de la possibilité d’un prolongement de ce scandale de corruption qui secoue les groupes pétroliers Sonatrach et italien ENI, au Canada touchant le géant de l’ingénierie SNC Lavalin....
L’Algérie a plaidé devant les Nations unies pour inclure la surveillance des droits de l’Homme dans la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso)....
Synthèse de Ghada HamroucheLa condamnation des détenus politiques de Gdeim Ezik continue de soulever l’ire des responsables sahraouis. Jeudi, c’était au tour du chef de ...
Le groupe Sonelgaz est satisfait de sa collaboration avec l’Université des sciences et des technologies Houari-Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar, à Alger. ...
Sonatrach et ses associés doivent faire en sorte que les quantités de pétrole et de gaz extraites soient compensées. Pour ce faire, il y a nécessité «d’explorer» et «de produire davantage»....
De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le trafic de comprimés de psychotropes a fait l’objet d’une enquête diligentée par le groupement de la 5e région ...
Djazagro 2013 d’Alger ambitionne d’accueillir 15 000 visiteursLe Salon international de l’agroalimentaire en Algérie (Djazagro), prévu du 9 au 12 avril prochain au Palais des ...
L’ambassadeur de la Rasd à Alger, Ibrahim Ghali, a dénoncé, hier, le procès «injuste» et les verdicts sévères prononcés par le tribunal militaire de Rabat à l’encontre des 24 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik. ...
Invité, hier, au Forum du quotidien Echaab, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a évoqué plusieurs questions d’actualité qui concernent particulièrement son secteur, en premier lieu l’affaire dite «Sonatrach 2», qui a défrayé la chronique. Après avoir été révélée par des médias italiens relayés par la presse nationale, l’affaire fera réagir la justice algérienne qui s’en emparera. Aussi, la première question qui sera adressé à M. Yousfi portera-t-elle sur l’évolution de l’enquête sur cette affaire de corruption et ses retombées....
Un accord-cadre de coopération entre Tlemcen (Algérie) et Lille (France) a été signé, hier, au siège de la wilaya de Tlemcen par les maires des deux villes, respectivement Mohamed Abderrafik Khouani et Mme Martine Aubry....
Un Conseil d’affaires algéro-bulgare pour relancer le partenariat Un Conseil d’affaires algéro-bulgare a été installé, hier, à Alger pour impulser une nouvelle dynamique aux relations économiques ...
Le directeur général de l’Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta), Abdellah Laghrieb, a reconnu que nombre de véhicules importés par l’Algérie présentaient des anomalies et ne répondent pas aux normes exigées....
De notre envoyé spécial à Béjaïa Salah Benreguia «En termes de réalisation de barrages et des stations d’épuration de l’eau, on peut dire que nous avons gagné ...
Après une longue période marquée par la cherté du prix des viandes blanches sur le marché national, les prix ont sensiblement baissé ces derniers jours pour osciller autour des 200 dinars le kilogramme....
L’Algérie a enregistré un excédent commercial de près de 968 millions de dollars dans ses échanges commerciaux avec les pays arabes, qui se sont chiffrés à 5,41 milliards de dollars en 2012, a appris hier l’APS auprès des Douanes algériennes....
Il sera célébré à Tiguentourine en hommage aux travailleurs de la base
Un 24 février pas comme les autres
22-02-2013
Par Rabah Iguer
Le complexe gazier de Tiguentourine, accueillera demain les festivités liées au double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et du syndicat historique algérien, l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta). C’est ce qui a été annoncé, hier, dans un communiqué. Ce choix explique le secrétaire général de l’Ugta, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, se veut une «expression de l’engagement des travailleuses et travailleurs contre toute attaque contre l’Algérie». La célébration du double anniversaire, de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’Ugta, à Tiguentourine est une «expression de la solidarité des travailleurs avec les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) et de sécurité pour avoir mis à genou les forces terroristes», a indiqué M. Sidi Saïd dans une déclaration à l’APS, à la veille des festivités. Il a souligné à ce propos «la détermination des travailleurs contre toute ingérence étrangère dans les affaires de l’Algérie» et à «faire face au terrorisme barbare».
السبت 12 ربيع الثاني 1434 ه
D’ANCIENS MINISTRES DE L’AGRICULTURE SE CONFESSENT : «Ce que j’aurais dû faire»
Approchés ce jeudi, au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, où une cérémonie a été organisée en leur honneur à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance, les ministres qui se sont succédé à la tête du département de l’agriculture ont livré leurs impressions sur les avancées et les insuffisances du secteur. Suite...
Approchés ce jeudi, au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, où une cérémonie a été organisée en leur honneur à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance, les ministres qui se sont succédé à la tête du département de l’agriculture ont livré leurs impressions sur les avancées et les insuffisances du secteur. En évaluant les 50 ans de l’agriculture algérienne, chacun y est allé de son point de vue pour mettre le doigt sur les virages ratés et les choses qui restent à parfaire. Quelques-uns ont accepté de se prononcer sur ce qu’ils regrettent le plus de ne pas avoir fait durant leur passage à la tête du secteur.
SAÏD BARKAT (1999-2008) : «Je n’ai pas réussi à lutter contre la jachère» «L’agriculture algérienne est revenue de loin. L’agriculture de la pauvreté a été abolie, laissant place à une nouvelle approche plus moderniste et rationnelle dans notamment l’utilisation du sol, de l’eau et autres ressources. Pour ce qui est de mon passage à la tête du département de l’agriculture, je regrette de ne pas avoir réussi, pendant plus de huit ans, à lutter contre la jachère, c'est-à-dire l’abandon des terres agricoles exploitables. Mais il y a quand même des choses qu’il ne faut pas perdre de vue. La jeunesse a retrouvé l’agriculture lorsque j’avais lancé le développement rural en ayant Rachid Benaïssa à mes côtés, et qui est aujourd’hui ministre en charge du département. Ce qui s’inscrit d’ailleurs dans la continuité.» BEN ALIA BOULAHOUADJEB (1997-1999) : «Je n’ai pas réussi à concrétiser mes projets sur le terrain» «Je pense que l’agriculture algérienne est passée par des périodes difficiles, parce qu’on n’avait pas compris à un certain moment qu’il s’agissait d’un secteur d’avenir. Pour ce qui est de mon passage à la tête du département, je regrette de ne pas avoir réussi à traduire mes projets de développement de l’agriculture sur le terrain, car c’était une période où le terrorisme faisait encore fuir les populations du Rif. Il faut savoir que le projet de développement agricole et rural suivi actuellement par Rachid Benaïssa existait depuis longtemps, sauf qu’on n’avait pas les moyens de le mettre sur chantier. Mais il y a quand même des efforts qui ont été accomplis, et cela doit continuer. Faut-il aussi reconnaître qu’il y a actuellement une avancée qui commence à porter ses fruits. Seulement il reste des petites défaillances comme l’organisation du marché de gros. Il est inadmissible, dans ce sens, que l’on parle de disponibilité des produits alors que les prix demeurent le plus souvent inabordables. Il faudra, à mon avis, relancer la brigade mixte regroupant les départements de l’agriculture, du commerce et de la santé pour réguler le marché et protéger le consommateur. Je citerais, aussi, l’exemple de l’huile d’olive qui est produite aux quatre coins du pays en quantités importantes, mais son prix reste inabordable. Le coût du litre a doublé par rapport à ces dernières années où, pourtant, il y avait une faible production.» NOURREDINE BAHBOUH (1994-1997) : Je n’ai pas réussi à achever l’organisation de l’OAIC» «En dépit de toutes les zones de turbulence qu’a traversées l’agriculture algérienne durant ces 50 ans, je pense qu’elle a tout de même fait un pas assez suffisant. Mais je crois qu’il y a encore beaucoup de choses à parfaire, comme la disponibilité des produits agricoles. Durant mon passage à la tête du ministère de l’Agriculture, je regrette de ne pas avoir achevé la procédure que j’avais engagée pour l’organisation de l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC). Je voulais que les Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) soient prises en charge par les agriculteurs eux-mêmes. Aujourd’hui, il y a des choses qui sont positives et d’autres qu’il faudra aborder au plus vite. Je citerais comme exemple le contrôle du soutien financier de l’Etat aux agriculteurs, qui doit être plus rigoureux, car lorsqu’il y a subventions, il y a forcément des dérapages.» AÏSSA ABDELAOUI, VICE-MINISTRE CHARGÉ DES FORÊTS (1984-1988) : «J’aurais souhaité faire plus en matière de reboisement» «On peut dire qu’il y a une évolution si on fait une comparaison avec l’état de l’agriculture algérienne au lendemain de l’indépendance. D’autant plus qu’avec les programmes en cours, il y a de l’espoir. Durant mon passage, le secteur des forêts avait son autonomie et je regrette de ne pas avoir eu beaucoup de moyens pour pouvoir le développer. Il ne faut pas oublier que cette période était marquée par une crise financière qui ne nous a pas permis d’établir des projets. Cela dit, j’aurais souhaité faire plus en matière de reboisement.» SALIM SAÂDI (1979-1984) : «Je regrette que l’on ait détricoté mon projet» «L’agriculture algérienne a connu toutes sortes de bouleversements. Il n’y a jamais eu de continuité et de suivi. Et actuellement, il y a beaucoup de choses à faire et on est encore très loin. Pour preuve, sur les étals, les produits algériens font défaut par rapport aux produits étrangers. Mais on peut toujours se ressaisir. Actuellement, le grand danger pour l’agriculture est le morcellement des terres exploitables à travers l’héritage et les successions. Si l’on démembre 10 ha entre les enfants d’un propriétaire, la surface perdra de ses potentialités en matière de rendement. C’est ce que je regrette le plus, car lors de mon passage la tête du département de l’agriculture, j’ai réussi à réorganiser le secteur en remodelant la gestion des terres agricoles qu’on avait dispatchées de manière anarchique. J’ai établi un programme de formation de milliers de cadres, tout en mettant en place un système de gestion moderne. Mais on a détricoté tout cela, après mon départ, suite à une instruction interministérielle datant de 1987 qui a abouti au dépeçage sauvage des exploitations agricoles qu’on avait mis cinq ans à établir.» Mehdi Mehenni
Rien de nouveau sous le ciel de Tunisie. Le parti islamiste Ennahda n’est pas allé chercher loin un remplaçant au Premier ministre démissionnaire Hamadi Jebali. Son candidat au poste, il l’a puisé dans le cabinet sortant, en la personne d’Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur sous Jebali. Le président Marzouki a approuvé la candidature. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’annonce de cette désignation a été faite hier matin, non pas par Rachid Ghanouchi, chef d’Ennahda, mais par son fils Mouadh. «Il est officiellement candidat d’Ennahda comme Premier ministre», a affirmé Mouadh Ghanouchi en sa qualité de chef de cabinet de Rachid Ghanouchi. La candidature d’Ali Larayedh a été soumise au président Moncef Marzouki. Elle a été acceptée. Ali Larayedh dispose d’un délai de 15 jours pour constituer un nouveau gouvernement et présenter son programme. Le choix porté sur le ministre de l’Intérieur sortant pour présider aux destinées d’un nouveau gouvernement signifie que les pourparlers entrepris par le chef d’Ennahda avec le Premier ministre démissionnaire, pour éventuellement accepter à ce dernier de renouveler un bail à la tête, ont été infructueux. Ce qui est dans l’évolution naturelle de la trajectoire politique de Jebali qui avait fait la promesse de rendre le tablier s’il ne parvenait pas à constituer un cabinet de technocrates apolitiques en substitution au gouvernement de coalition contesté, notamment après l’assassinat de l’opposant Chokri Belaid le 6 février dernier. Le choix de cette candidature montre par ailleurs un Ennahda foncièrement belliqueux et intransigeant quant à l’exercice du pouvoir comme il l’entend. Contesté par l’opposition et mal apprécié par les alliés d’Ennahda, Ali Larayedh se retrouve sur une rampe de promotion au moment où d’aucuns le voyaient plier bagage, ne serait-ce que pour un apaisement d’une situation politique délétère. Le Congrès pour la République du président Marzouki n’a de cesse de réclamer la soustraction des deux ministères de souveraineté, l’Intérieur et les Affaires étrangères, à Ennahda. Ce que le parti islamiste a refusé catégoriquement. Il faudra maintenant attendre de voir quelle sera l’attitude de Marzouki par rapport à la candidature qui lui est proposée pour diriger le gouvernement. Guetter celle aussi des deux partis de la coalition gouvernementale et enfin celle de l’opposition tunisienne qui se mobilise pour éviter qu’Ennahda n’impose totalement son hégémonie sur la vie politique tunisienne. Même s’il reste vrai qu’Ali Larayedh est perçu comme une figure de l’aile modérée d’Ennahda, il n’est pas dit qu’il ait bonne presse chez l’opposition. Pour rappel, le Premier ministre démissionnaire Hamadi Jebali faisait également partie de l’aile modérée d’Ennahda. Le soir de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, il avait annoncé la dissolution de son gouvernement et la nomination d’un nouveau cabinet de technocrates. L’idée a déplu à son parti qui, sans trop attendre, a fait savoir qu’il n’y souscrivait point. Même désavoué, Jebali a tenté jusqu’au bout de réaliser son projet. Il a entamé des consultations avec la classe politique et les personnalités. Vainement. Ayant pris acte de son échec, il a démissionné. Une démission qui a ajouté à la crise politique tunisienne. En effet, la crise gouvernementale est intervenue alors que l’Assemblée nationale constituante (ANC), dominée par Ennahda et qui doit établir le projet de Constitution, ne se porte guère mieux. Ces difficultés hypothèquent lourdement le processus électoral qui devait être mené pour sortir de la transition. Une transition alourdie également par une sérieuse menace sécuritaire, faite d’attentats terroristes et, depuis le 6 février dernier, d’assassinats politiques. S. A. I.
Acculés par les armées de la France et de ses coalisés dans leurs derniers retranchements au Nord, près des frontières algériennes, les terroristes du Mujao, Aqmi, Ansar Dine et ses filiales tribales ont changé de mode opératoire. Ils intensifient depuis quelques jours les attentats-suicides. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Les militaires restent, en tout cas, hors de la portée des kamikazes qui s’attaquent aux camps des armées engagées dans l’opération Serval. Ce sont plutôt les civils et les combattants du MNLA qui font les frais de l’action désespérée des groupes terroristes. Les fiefs du MNLA, qui coordonnent la lutte antiterroriste avec les forces armées françaises au nord du Mali, sont l’autre cible des «candidats au martyre». Hier matin à Inhalil, près de Tessalit, dans le nord-est du Mali, un attentat à la voiture piégée a ciblé une base du MNLA. Un premier véhicule a explosé avant de parvenir à pénétrer dans la base, tuant le kamikaze, le second a sauté à l’intérieur faisant trois morts, quatre blessés et des dégâts matériels. Selon l’AFP, citant Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, «les deux kamikazes sont morts, et dans nos rangs, il y a trois morts et quatre blessés graves. Trois véhicules ont aussi été incendiés par le souffle des explosions.». Le responsable du MNLA qui se trouve à Ouagadougou, a accusé le Mujao d’être derrière l’attaque terroriste. Une accusation corroborée, ajoute l’AFP, par une source sécuritaire malienne contactée depuis Bamako : «Les terroristes ont toujours affirmé qu’ils combattraient les forces françaises et leurs alliés, c'est ce qui s’est passé à mon avis.». Bref, cette attaque vient s’ajouter à une autre perpétrée jeudi à Kidal, ouvrant une série d’attentats kamikazes qui, il est vrai, étant donné le nombre de victimes, n’ont rien de spectaculaires, mais renseignent bien sur le désespoir des groupes terroristes, depuis la prise de contrôle par la France et ses coalisés, des villes du nord du Mali. «Le 21 février en début de matinée (jeudi, Ndlr), un véhicule s’est lancé dans la cour d’une maison transformée en dépôt de carburant civil et située à proximité de l’aéroport de Kidal. Ce véhicule a provoqué une explosion et a causé la mort du gardien de la maison et du terroriste à son bord», a annoncé le ministère français de la Défense, sur son site Internet dans un point de situation. Renforts sénégalais, togolais et américains Désorganisés par les actions militaires des forces françaises et de ses coalisés, les terroristes se sont fondus dans les populations locales ou se sont réfugiés dans les massifs montagneux près des frontières algériennes et nigériennes pour se lancer dans des actions de guérilla. Une seconde opération baptisée «Panthère» vient d’être lancée pour traquer les terroristes dans les massifs de l’Adrar au Nord. Avant-hier, jeudi, le Comité restreint des chefs d’Etat-major de la CEDEAO a tenu une réunion extraordinaire à Bamako pour accélérer le montage de la MISMA. Les contingents togolais et sénégalais ont déjà rejoint Sévaré au sud du Mali. Ils sont actuellement près de 4 000 militaires français et près de 5 400 militaires des forces africaines (MISMA et Tchadiens) qui sont déployés au Mali. Un dispositif que complètent les forces armées maliennes et autres forces européennes et américaines. D’après l’AFP, le président américain Barack Obama a annoncé hier l’envoi de 40 militaires supplémentaires sur le théâtre des opérations, portant leur total à 100. «Environ 40 membres de l’armée américaine supplémentaires sont entrés au Niger, avec l’aval du gouvernement du Niger. Ce déploiement fournira un soutien en termes de collecte de renseignements et de partage de renseignements avec les forces françaises menant des opérations au Mali, ainsi que les autres partenaires de la région. Le nombre total de personnels militaires américains déployés au Niger est d’environ 100.», a-t-il écrit dans une lettre au Congrès. L. H.
Bientôt la fin du blocage du Conseil de l’Ordre des architectes ? C’est du moins l’espoir que nourrit le ministre de l’Habitat qui intervient dans le conflit qui paralyse l’instance depuis 2010. Abdelmadjid Tebboune propose la mise en place d’un comité de sages avec pour objectif un congrès réunificateur. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après plus de deux années d’impasse, le conflit qui oppose les deux ailes du Conseil de l’Ordre des architectes, une solution de sortie de crise se profile. C’est le ministre du secteur en personne qui intervient pour tenter une réconciliation entre les belligérants qui se disputent la légitimité du Conseil de l’Ordre des architectes (CNOA). Dans une missive adressée aux membres du CNOA, Abdelmadjid Tebboune écrit que «compte tenu de la scission constatée à l’intérieur du Conseil national de l’Ordre des architectes, entre deux ailes qui revendiquent chacune la légitimité de sa représentativité, et considérant le rôle important et nécessaire que doit jouer cette instance au sein du secteur de l’habitat et dans la perspective d’une unification à même de consacrer la légitimité des représentants de cette instance regroupant le corps de l’ensemble des architectes, je vous propose d’accepter le comité des sages désigné par le ministère». Tebboune propose en effet un comité composé de quinze membres qui aura pour mission principale la préparation d’un congrès réunificateur afin de redonner à l’instance son rôle et de lui permettre de prendre pleinement part au programme d’habitat en cours. L’appel de Tebboune intervient après plus de deux années au cours desquelles le CNOA est resté totalement paralysé. Deux ailes s’y disputent la légitimité. Benboulaïd Khaled, qui estime être l’unique représentant légal des architectes, reproche à l’ancienne direction d’avoir vidé l’ordre de son essence. En 2010 déjà, il expliquait que depuis son arrivée à la tête de l’ordre, il s’était fixé comme premier objectif l’assainissement, affirmant que son équipe a été surprise de découvrir que le tableau des architectes, censé être renouvelé annuellement, datait de 2005. Mais ce n’était pas tout : les Conseils de l’ordre au niveau local n’avaient pas remis de rapports financiers et moraux depuis longtemps, en violation du règlement intérieur qui régit le conseil. A plusieurs reprises, l’actuel président du CNOA a dû monter au créneau pour rappeler qu’il était l’unique personne habilitée à agir au nom de l’institution représentant les architectes dénonçant les agissements de l’aile opposée et déclinant «toute responsabilité devant les agissements inconséquents d’un groupuscule d’architectes et à leur tête un usurpateur ayant déjà été débouté devant une juridiction administrative et qui se trouve actuellement poursuivi en pénal pour faux, usage de faux et usurpation de titre». L’offre de dialogue de Tebboune mettra-t-elle définitivement fin à cette situation ? Cela dépendra certainement de la volonté des deux parties à dépasser les mésententes. N. I.
Décidément, les gars de la ville des Roses ont pu imposer leur ascendant sur le leader, le RC Arbaâ, en le tenant en échec sur un score de 2 buts à 0, dans un match derby très palpitant. Une victoire combien importante pour les Blidéens, même si les chances de l’accession restent encore illusoires. Il faut dire que dès le premier quart d’heure de l’entame du match, les camarades d’Ouznadji ont montré leur détermination à obtenir le couronnement recherché, celui-là même qui leur permet d’espérer un retour certain en division une. Et c’est Melika qui ouvre la marque à la 24’ de jeu, par un très joli but laissant Toual pantois. Un but mal digéré par les visiteurs qui vont tenter à tout prix de revenir à la marque. Harouch a failli concrétiser la détermination des camarades de Cherfaoui (27’), mais c’était compter sans la vigilance de Kheladi qui a sauvé son camp d’un but tout fait. A la 36’, Hamia libère ses coéquipiers en aggravant la marque sur une intelligente passe d’Ouznadji. Le même Hamia rate de justesse un troisième but 4 minutes plus tard. Alors que la liesse battait son plein sur les travées du stade Brakni, Amiri chute dans le périmètre de vérité et l’arbitre Abid Charef siffle un penalty en faveur des visiteurs, transformé par Rabta Chérif (43’). Deux minutes après, même scénario se répète lorsque Moubli tombe dans la surface de réparation et l’arbitre siffle un deuxième penalty farouchement rouspété par les joueurs blidéens. Harouche qui s’est chargé de l’exécuter n’arrive pas à le transformer. De retour des vestiaires, les visiteurs se montrèrent très dangereux surtout après la sortie d’Ouznadji, sérieusement blessé. Le coach blidéen, Kamel Bouhelal, n’avait de choix que de jouer la défense pour préserver le précieux et maigre avantage. A quelques minutes du sifflet final, il fait entrer Mhiya pour consolider la base arrière des locaux. N’empêche que les protégés de Boudjaârani continuèrent à inquiéter Kheladi qui a connu une grande peur lorsqu’il a vu ses filets trembler. Mais ce but ne sera pas pris en considération par l’arbitre qui siffla un coup franc en faveur des Blidéens qui ont réalisé, en définitive, un grand match en battant le leader. M. Belarbi
Par Kader Bakou Une discussion avec notre confrère Amine L. nous a fait découvrir Mourir pour des idées de Georges Brassens. Cette chanson a été écrite par le chanteur français en 1972, année où Amine n’était pas encore né. Le titre est un peu trompeur, car Georges Brassens s’attaque à ceux qui lancent des slogans du genre «mourons pour nos idées», mais qui, en réalité, envoient les autres (les jeunes) mourir à leur place. Brassens leur répond avec un brin d’ironie : «Mourir pour des idées, l’idée est excellente. Moi, j’ai failli mourir de ne l’avoir pas eu. Car tous ceux qui l’avaient, multitude accablante, en hurlant à la mort me sont tombés dessus. Ils ont su me convaincre et ma muse insolente, abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi, avec un soupçon de réserve toutefois : Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente.» Dans le paragraphe suivant, il s’explique «Jugeant qu’il n’y a pas péril en la demeure, allons vers l’autre monde en flânant en chemin. Car, à forcer l’allure, il arrive qu’on meure pour des idées n’ayant plus cours le lendemain. Or, s’il est une chose amère, désolante en rendant l’âme à Dieu, c’est bien de constater qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée.» Ensuite, il attaque directement ces gourous et autres faux prophètes, beaux parleurs : «Les Saint Jean Bouche d’or qui prêchent le martyre, le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas. Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire, c’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas. Dans presque tous les camps, on en voit qui supplantent bientôt Mathusalem dans la longévité. J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté : «Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente.» En conclusion, il leur demande, avec le même humour noir, de laisser les gens tranquilles ou de mourir eux-mêmes pour leurs principes : «Les idées réclamant le fameux sacrifice, les sectes de tout poil en offrent des séquelles. Et la question se pose aux victimes novices. Mourir pour des idées, c’est bien beau, mais lesquelles ? Et comme toutes sont entre elles ressemblantes… Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau, le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau. Encore s’il suffisait de quelques hécatombes pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât. Depuis tant de «grands soirs» que tant de têtes tombent, au paradis sur terre on y serait déjà. Mais l’âge d’or sans cesse est remis aux calendes. Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez. Et c’est la mort, la mort toujours recommencée. O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres, mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas. Mais de grâce, morbleu laissez vivre les autres ! la vie est à peu près leur seul luxe ici bas. Car, enfin, la Camarde est assez vigilante. Elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux. Plus de danse macabre autour des échafauds ! Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente.» K. B. bakoukader@yahoo.fr
Personnellement, je soutiens la désignation d’Amar Saïdani à la tête du FLN. Ce personnage est un gage sûr pour la survie et la pérennité de cette…
… chronique !
Après Sonatrach 1 Algérie, après Sonatrach 2 Italie, nous voilà donc bien en face d’un troisième volet, Sonatrach 3 Canada. Je savais Sonatrach une grande entreprise internationale, mais là, vraiment, je ne suis pas déçu ! C’est une vraie multinationale, notre Sonatrach. D’ailleurs, avons-nous encore le droit de dire «notre Sonatrach» ? J’en doute, tellement l’actualité de cette firme, son fil d’actu, son flux RSS, c’est à l’étranger qu’il faut aller en prendre connaissance. Grâce à Sonatrach, nous apprenons d’abord à compter. Et pas que jusqu’à 3, selon mon petit doigt, puisque d’autres affaires Sonatrach devraient éclater à travers le globe dans les tout prochains jours. Et toujours grâce à Sonatrach, nous pouvons enfin mesurer du dynamisme entrepreneuriale des «enfants de et des neveux de». Ça fait plaisir tout de même de voir qu’ils peuvent aller partout sur la planète pour y laisser de larges et grandes traces marron foncé sur le sol, marques de leur passage maffieusement fécal ! Grâce à eux, nous sommes en mode traçabilité établie. Demain, des limiers enquêtant au Vanuatu signaleront les agissements d’un rejeton de ponte algérien ayant là aussi laissé la trace marron sale sur leur sol. Et nous rajouterons alors un nouveau volet à la saleté que nous sommes en train de disperser un peu partout sur terre. Mon Dieu ! Et là, face à ces avalanches d’affaires Sonatrach qui métastasent la planète, l’image m’est apparue dans tout son contraste. L’initiative Nabni ! D’un côté, les «enfants de», les «neveux de» qui ont reçu le pays en héritage divin et qui s’empiffrent à n’en plus pouvoir, toujours de ce même côté dégueu, une succession au FLN dont le profilé pourrait avoir les traits d’un Saïdani, donc d’un système qui se régénère à travers un cannibalisme au dynamisme effarant, et de l’autre côté, en face, très en face, des enfants bardés de diplômes, ne laissant derrière eux aucune traînée marron foncée, mais travaillant comme des forçats à proposer des voies propres et saines de sortie de crise à l’Algérie. Voilà le contraste dans sa représentation terrible, crue. Si nous voulons réellement d’un demain pour l’Algérie, ce demain-là ne pourra jamais faire l’économie de cette question, et surtout de la réponse à y apporter : devons-nous continuer avec les «enfants de» et «les neveux de», poursuivre avec cet alignement fécal des affaires Sonatrach dans le monde, ou alors allons-nous enfin donner les clés de l’espoir à des enfants comme ceux de l’initiative Nabni ? Messieurs qui obligez tous les jours de jeunes chômeurs universitaires à sortir dans les rues du pays pour y brûler leurs diplômes répondez juste à cette question. Les neveux de ou les enfants de Nabni ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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