060-/-ACTUALITÉS Du Lundi 29 février 2016
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Lundi 29 février 2016
لإثنين 20 ربيع الثاني 1437 ه
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الإثنين 29 جوان 2015 م
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Jeudi 18 Juin 2015
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FLN-RND Visiblement, le secrétaire général du FLN ne tient pas à lâcher prise dans le bras de fer qui l’oppose à son homologue du RND puisqu’il avoue ouvertement «ne pas croire» en l’offre de trêve que ce dernier a formulée récemment. Suite... |
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Zones Industrielles : Le désordre perdure La réhabilitation des zones industrielles a coûté jusqu’ici des sommes colossales sans que la structuration escomptée ne... |
Les programmes d'importation bloqués
L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée...
Amar Saadani déterre la hache de guerre
Le secrétaire général du FLN accuse, par ailleurs, l’opposition de vouloir faire le lit d’une ingérence...
Probable création d'un ministère de l'Economie
Qu’attendre du prochain gouvernement qu’il faudra nécessairement remanier dans à peine quinze mois à l’issue des...
«C'est le pouvoir qui a fragilisé le front intérieur»
L’opposition accuse les tenants du pouvoir d’avoir fragilisé le front intérieur et le pays. Réunis hier à Alger,...
Une conférence africaine les 7 et 8 mars à Alger
Alger abritera les 7 et 8 mars la 5e assemblée générale de la Conférence de Kigali, consacrée aux violences à...
Amar Saadani déterre la hache de guerre
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Plus de 296 800 fonctionnaires promus dans l'Education
Selon la direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale, qui a présenté le bilan de cette...
«Nous exigeons une pension de retraite complète»
Le syndicat exige une retraite au même titre que les cadres de l’Etat et demande la révision du texte de loi qui plafonne la retraite...
MO Béjaia 3 - Ashanti Gold (Ghana) 1 : Les béjaouis l'ont voulu
Stade de l’Unité Maghrébine (Béjaia) Arbitres : Sabri Mohamed Fadul, Mohamed Abdellah Ibrahim et El Moiz Ali...
JS Kabylie : Revoilà le spectre de la relégation !
CFA : Des séminaires et des questionnements
A l’initiative de la Commission fédérale des arbitres (CFA), les directeurs de jeu et assistants d’élite seront...
Zones Industrielles : Le désordre perdure
La réhabilitation des zones industrielles a coûté jusqu’ici des sommes colossales sans que la structuration escomptée ne...
Des organismes aménageurs et administrations pointées du doigt
Fallait-il se livrer à ce qui s’apparente au bradage du patrimoine foncier industriel avant de mettre sous toit des règles...
Une armada d'institutions et dilution des responsabilites
La mise en place d’espaces destinés à accueillir des projets industriels remonte aux années 1970 et 1980. Des arrêtes... Arabie Saoudite : Début des manoeuvres «Tonnerre du Nord»
D’importantes manœuvres militaires, baptisées «Tonnerre du Nord», ont démarré en Arabie Saoudite avec la...
70 000 migrants pourraient être «pris au piège» en Grèce
La Grèce a averti, hier, que le nombre de migrants bloqués sur son territoire risquait de tripler en mars, pour atteindre le chiffre..
Bandelettes d’autosurveillance pour diabtétiques
Les programmes d’importation bloqués
le 29.02.16 | 10h00
L’importation de ces bandelettes, qui est bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Le marché des bandelettes d’autosurveillance, nécessaires pour le contrôle de la glycémie, notamment chez les diabétiques, risque de connaître une forte tension dans les prochains jours. L’importation de ce produit, bloquée depuis plusieurs mois, ne semble pas près d’être libérée alors que les stocks détenus par les importateurs ne dépassent pas un mois de consommation pour chacun d’entre eux.
Ce blocage se situe, selon une source bien informée, au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Les programmes devaient être signés fin décembre 2015 pour engager les commandes et ouvrir les lettres de crédit. Ce qui prend quand même beaucoup de temps.
Cela a été retardé pour janvier 2016, mais à ce jour aucun programme n’a été signé», nous confie notre source avant de rappeler que la direction de la pharmacie avait conditionné la validation des programmes au dépôt d’un dossier d’enregistrement de ce produit, une nouvelle mesure exigée depuis juillet 2015. «Tous les documents ont été remis à la direction de la pharmacie.
Suite à cela, on nous a demandé de leur fournir tous les prix appliqués dans les pays de la région jusqu’à la Turquie. Chose faite. Une fois la collecte des données effectuée, la direction de la pharmacie nous a demandé, dernièrement, de réduire les quantités d’importation par rapport à celles de l’année dernière.
On fixe à 25%, on passe à 5% et puis à 15%. Des taux de réduction qui ne répondent à aucune logique. Sur quelle base doit-on réduire les quantités sachant que le nombre de diabétiques est en hausse et la demande devient de plus en plus importante», a-t-on ajouté. Et de déplorer le black-out de la direction de la pharmacie : «Aucune explication n’est fournie.
Nous sommes dans l’attente mais sans aucune information au préalable. Ce qui nous inquiète est la rupture qui risque d’être fatale pour les patients.» Ces bandelettes dont le marché est évalué en Algérie à plus de 13 millions de boîtes par an, d’après le directeur de la sécurité sociale, le Dr Bourkaib, est l’un des moyens qui permet aux patients diabétiques d’assurer un bon suivi de leur maladie et d’éviter des complications graves.
L’autosurveillance est devenue aujourd’hui une obligation afin de réduire la progression des complications du diabète dont l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les neuropathies diabétiques et la rétinopathie diabétique. A noter que la consommation moyenne des bandelettes pour les diabétiques de type 1 est limitée entre 6 à 9 boîtes par trimestre alors que les diabétiques de type 2 traités aux antidiabétiques oraux et «équilibrés» n’ont droit qu’à une boîte de 50 unités par trimestre.
Cette limitation des bandelettes d’autosurveillance a suscité des inquiétudes au sein des associations des diabétiques. «La limitation du nombre de bandelettes ne peut qu’entraîner des complications graves surtout que la majorité des diabétiques ne sont pas équilibrés et ne bénéficient pas de l’éducation thérapeutique. Cela risque de coûter plus cher au Trésor public à travers la prise en charge des complications», déclarent unanimement les associations.
Djamila Kourta
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Ligue des champions d’Afrique.
MO Béjaia 3 - Ashanti Gold (Ghana) 1 : Les béjaouis l’ont voulu
le 29.02.16 | 10h00
Stade de l’Unité Maghrébine (Béjaia)
Arbitres : Sabri Mohamed Fadul, Mohamed Abdellah Ibrahim et El Moiz Ali Mohamed.
Averts : Immanuel Ossei (41’), Yakubu (57’) Ashanti Gold.
Buts: Tijani (11’ csc), Khadir (57’), Hamzaoui (60’) MOB. Immanuel Ossei (40’) Ashanti Gold.
MOB : Rahmani, Lakhdari, Boukria, Mebarakou (Sidibé 40’), Messaoudi, Bentayeb (Ferhat 90’), Baâouali, Hamzaoui, Salhi (Yaya 58’), Zerdab, N’doye.
Entr. : Amrani.
Ashanti Gold : Dauda Fatau, Eric Opoku, Agustionne Sefa (Desmond Agbekpurno 63’), Hudu Yakubu, Tijani Jushua, Kadri Mohammed, Nuhu Alhassan, Isaac Amouah, Shafiu Mumuri (Immanuel Baffour 56’), Nufu Fusbini, Emmanuel Ossei (Paul Nkrumah 78’).
Entr. : Bashir Hayford.
Les Crabes du MO Béjaia n’ont pas raté l’occasion de disputer la manche retour à domicile devant la formation ghanéene de l’Ashanti Gold pour le compte de la ligue des champions d’Afrique pour valider leur ticket hier en s’imposant sur le score de (3-1).
Bien qu’ils se sont fait peur en première période à cause de leur rendement trop prudent, les poulains du coach Amrani ont bien réagi en seconde mi-temps en inscrivant deux buts. Pourtant, les béjaouis se sont procurés quelques occasions par Hamzaoui qui voit sa balle renvoyée par la défense (4’) et Zerdab et N’Doye qui ne cadre pas leur tir. Le pressing des Crabes va donner ses résultats à la (11’) puisque sur un centre de défenseur Boukria, il trouve à la réception le joueur ghanéen Tijani qui marque contre son camp et trompe son gardien. Cette réalisation a motivé davantage les béjaouis qui vont créer d’autres occasions de buts par Zerdab (25’) et N’Doye (35’) alors que l’arbitre soudanais aurait pu accorder un penalty à l’équipe locale suite au fauchage de Hamzaoui.
Sur un contre menés par les ghanéens, l’attaquant Immanuel Osseil permet à son équipe d’espérer à la qualification et remet les pendules à l’heure. Décidés à décrocher la qualification surtout que l’adversaire du jour était prenable, les camarades du capitaine Zerdab affichent un autre visage en seconde période et parviennent à doubler la mise à la (50’) par Khadir après un service de N’Doye sur le flanc droit. Une réalisation qui va donner de l’espoir aux Crabes qui ajouteront un troisième but. Et c’est Hamzaoui qui mettra son équipe à l’abri à l’heure de jeu (60’) suite à un corner de Yaya. Les béjaouis parviendront à gérer cet avantage tout en se montrant vigilants en défense en évitant des erreurs et arrachent ainsi une qualification historique au prochain tour. Ils affronteront les tunisiens du Club Africain le 14 mars prochain et continuent ainsi de rêver pour espérer réaliser un bon parcours.
L. Hama
Violences à l’égard des femmes
Une conférence africaine les 7 et 8 mars à Alger
le 29.02.16 | 10h00
Alger abritera les 7 et 8 mars la 5e assemblée générale de la Conférence de Kigali, consacrée aux violences à l’égard des femmes et des filles. Organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), elle regroupera les chefs de police africains, mais aussi de nombreuses personnalités internationales, dont le secrétaire général de l’ONU, les responsables de l’OMS, de l’Onufem ainsi que de nombreuses ONG engagées dans la défense des droits des femmes.
Annoncée le 3 novembre 2015 à partir de Kigali, par le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, lors de la 48e assemblée générale d’Interpol, une importante conférence sur les violences à l’égard des femmes et des filles se tiendra à Alger les 7 et 8 mars. S’inscrivant dans le cadre de la 5e assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali, cette rencontre, qu’organisera la Sûreté nationale, regroupera les chefs de service de police africains ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les représentants de haut niveau des organismes onusiens comme l’Organisation mondiale de la santé, (OMS) et le Fonds de développement des Nations unies pour la femme (Onufem), ainsi que des experts en la matière et de nombreuses ONG nationales et internationales qui militent pour les droits des femmes.
Les travaux des deux journées seront axés sur trois thèmes : le premier sera relatif aux efforts des Nations unies, le second à ceux des Etats africains et le troisième sera consacré à l’expérience de l’Algérie en général et de la police algérienne en particulier. Il est question, apprend-on auprès de la DGSN, d’aboutir à des recommandations «pertinentes pour lutter contre l’impunité et mettre un terme à ce fléau planétaire à travers des plans d’action que chaque pays aura à mettre en place selon ses moyens». Il sera également question, précise la même source, de «partager les expériences réussies et de conjuguer les efforts entre les polices africaines dans le domaine à travers l’apport des experts».
En résumé, les chefs de police africains discuteront du rôle des organes qu’ils représentent dans la prévention et la lutte contre le phénomène des violences à l’égard des femmes, fléau qui ne connaît ni frontière, ni religion, ni race. Cependant, il affecte particulièrement le continent africain, où selon les statistiques de l’OMS, la violence conjugale touche 41,6% des femmes en Afrique subsaharienne, et 65,5% en Afrique centrale. L’Algérie n’est malheureusement pas épargnée, puisque les chiffres des différents services de sécurité font état d’une moyenne annuelle de 8 à 10 000 cas de femmes et filles violentées déclarés.
Là également, la violence conjugale occupe le haut du podium avec plus de 70% de cas recensés. Les différents amendements de la loi, notamment l’incrimination des agressions sexuelles et le harcèlement, ont été introduits au forceps en raison du tollé soulevé dans les rangs des islamo-conservateurs. Ce qui démontre que le combat pour la dignité a encore de longues années devant lui, en cette ère où les esprits obscurantistes et intégristes occupent des espaces de plus en plus importants au sein de la société.
La tenue de la Conférence de Kigali, à Alger, n’est en fait qu’une aubaine pour les chefs des différents organes de sécurité africains, pour s’entendre sur les moyens à mettre en œuvre afin de faire face à ces violences et rejoindre ainsi la campagne mondiale de lutte et de prévention contre ce fléau, lancée par Ban Ki-moon, en 2008. Elle s’inscrit aussi dans la stratégie onusienne qui a déclaré l’année 2016, celle des droits de l’homme en général et des droits des femmes en particulier. Lors de ces deux journées, il est attendu une participation importante de personnalités mondiales, mais aussi africaines connues pour leur combat et leur engagement, à l’image de Mme Zuma, ou encore l’une des candidates au poste de secrétaire général de l’Onu.
Salima Tlemçani
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Rentrée de la formation professionnelle
Cap sur les filières prioritaires
le 29.02.16 | 10h00
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a annoncé la création de pôles d’excellence à travers le territoire national en collaboration avec des partenaires leaders dans leur activité.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, était en visite de travail, hier, dans la wilaya de Béjaïa, où il a procédé au lancement de la session de février de la rentrée professionnelle nationale 2015/2016 et à l’inauguration de plusieurs structures relevant de son secteur. S’adressant aux stagiaires et enseignants venus assister à la cérémonie d’ouverture tenue à l’INSFP de Sidi Aïch, le ministre a dévoilé sa feuille de route.
Elle est revue, selon lui, de manière à adapter la formation au monde économique, amené à se diversifier suite à la chute brutale et chronique des revenus des hydrocarbures. «Cette rentrée se distingue par le renforcement de la formation dans les filières décidées prioritaires par le gouvernement, à savoir l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie et le tourisme», a déclaré le ministre. Jugées «importantes» pour le développement socioéconomique, ces quatre filières vont être prioritairement renforcées avec d’autres, telles que les énergies renouvelables, le bâtiment, les travaux publics, l’hydraulique, l’environnement…
Pour ce faire, le ministre a annoncé la création de pôles d’excellence à travers le territoire national en collaboration avec des partenaires leaders dans leur activité. «Ces pôles d’excellence s’inscrivent comme une réponse aux changements et aux avancées technologiques dans le monde, et œuvrent à l’adaptation des offres de formation aux besoins imposés par les mutations économiques du pays, par l’introduction de nouvelles méthodes et spécialités, dans des secteurs stratégiques, comme l’automatisme, l’énergie, la téléphonie, le numérique…», a déclaré le ministre.
Pour la présente session dont les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 6 mars, le secteur a mobilisé 265 000 postes pédagogiques et n’a récolté que 170 000 candidatures pour l’instant, affectées aux différentes filières disponibles à travers les centres du pays. Ces stagiaires seront encadrés par 25 000 formateurs dans les 1230 centres et structures de formation ouverts. En outre, l’offre de formation s’élève à 282 spécialités couvrant 22 branches professionnelles et plus de 112 spécialités qualifiantes de courte durée.
M. H. K.
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Zones Industrielles : Le désordre perdure
le 29.02.16 | 10h00
La réhabilitation des zones industrielles a coûté jusqu’ici des sommes colossales sans que la structuration escomptée ne soit réalisée sur le terrain. La gestion de ces aires dédiées à la production se heurte encore à l’instabilité au niveau décisionnel et aux lourds enjeux liés au foncier.
Dans le secteur de l’industrie nationale, à chaque époque son ministre, ses défis et ses promesses de renouveau industriel. Mais le mode de pensée reste figé. Enfermés dans le manque, si ce n’est l’absence totale de visibilité, nos décideurs ignorent, semble-t-il, qu’adopter des stratégies «innovantes» ou s’engager dans de nouveaux programmes, c’est aussi faire le bilan de ce qui a été fait pour mieux comprendre les besoins du présent.
Un énième programme de réhabilitation des Zones industrielles (ZI), ressortie du placard des fausses bonnes idées pour tenter de donner un coup de boost à l’industrie nationale, incarne de mieux en mieux le symbole de ce décalage entre les enjeux de l’heure et les moyens et les modes de pensée mobilisés pour y répondre.
A été annoncé, début janvier passé, par Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, le lancement d’une nouvelle opération de réhabilitation de 70 Zones indistrielles : «L’étude de la réhabilitation de 70 zones industrielles sur le territoire national a été achevée, l’enveloppe budgétaire consacrée à cette opération est prête».
Cette opération se fera «parallèlement» à la réalisation des 49 nouveaux parcs industriels, promettait le ministre. Près de 4 années plus tôt - avril 2012 -, Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, apprenait que le Fonds national d’investissement (FNI) mettait à disposition de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) une enveloppe de l’ordre de 85 milliards DA pour aménager, en 6 ans, 42 zones industrielles de «nouvelle génération», dont 27 sites devaient être construits sur 5600 hectares le long de la rocade Est-ouest, au Nord du pays, 10 sites sur 2720 ha le long de l’autoroute des Hauts-Plateaux et 5 sites totalisant 1262 ha dans le Sud.
«Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du redéploiement spatial des unités de productions industrielle». En août 2005, un autre programme national de réhabilitation des ZI et Zones d’activité (ZA) s’étalant sur 3 ans avait été mis en chantier pour un budget s’élevant 6 milliards DA. Y étaient alors concernées les ZI et ZAC situées dans les wilayas d’Alger, Blida, Tizi Ouzou, Tissemsilt, Annaba, Skikda, Sétif, Oum El Bouaghi, Constantine, Khenchela, Bordj Bou Arréridj, Relizane, Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem et Mascara.
«Tous les besoins recensés au niveau de ces zones ont été pris en charge dans le cadre de cette opération d’une importance sans précédent», se réjouissait Abdelhamid Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements de l’époque. Devait, «en même temps», être mis en route le projet de création de trois villes industrielles, dont celle de Bellara dans la wilaya de Jijel. Début 1999 fut donné le coup d’envoi d’une opération de réhabilitation des ZI et ZA pour laquelle l’Etat avait consacré plus de 25 milliards DA.
Au total, «46 zones industrielles et 18 zones d’activités ont été réhabilitées en 7 ans dans 40 wilayas du pays, annonçait pompeusement Abdelmadjid Menasra, alors ministre de l’Industrie et de la Restructuration. Autres temps, autres conjonctures et enjeux, mais les réponses se focalisant toujours sur l’argent et les engagements sans lendemain. Alors que la crise s’est confortablement installée et les appels à la retenue budgétaire fusent tous azimuts, ce sont pas moins de 10 milliards DA qui seront, une fois encore, mobilisés pour les besoins d’un programme de réhabilitation des ZA, version Bouchouareb.
Bien que celui-ci se soit gardé d’indiquer le volume de l’enveloppe allouée à son programme, des sources sûres parlent de 10 milliards de DA au minimum, puisque peu de temps avant le déclenchement de la crise la mise allait être rejouée à hauteur de 20 milliards DA : «Pour la réhabilitation et l’extension des plus grandes ZI, dont la superficie va de 250 à 500 ha, l’Etat avait initialement consacrés 4 milliards DA/ZI. Austérité oblige, ce budget a été amputé de la moitié», assurent nos sources. Tout cet argent englouti pour aboutir à quoi, le secteur de l’industrie nationale peine à sortir la tête de l’eau et le «renouveau industriel» pas encore au rendez-vous ? «Tous les programmes de réhabilitation et de mise à niveau des ZI et ZA précédents ont été menés à leur terme et avec succès.
C’est l’investissement qui faisait défaut. En l’absence d’investissements et d’entretien, les ZI se dégradent avec le temps, d’autant que la réhabilitation d’une zone industrielle suppose l’installation ou le renouvellement des réseaux et des équipements (eau potable, éclairage, voirie, clôtures, assainissement, sécurité...) aux fins de l’optimisation de l’activité industrielle», justifient nos interlocuteurs.
Partant, estiment-ils, «la multiplication des opérations de réhabilitation devient incontournable. Mais, aujourd’hui, la donne a changé. Tout bénéficiaire de terrain à des fins d’investissement, dans le cadre de la concession qui faillit à ses engagements risque d’en être dépossédé. La récupération par l’Etat du foncier industriel inexploité, en cours, en est la preuve».
Et cela, à en croire M. Bouchouareb, devrait contribuer à «résoudre définitivement le problème du foncier industriel d’ici à juin 2016». Serait-ce d’un tour de baguette magique que le ministre entend y parvenir, eu égard à la constellation d’obstacles et d’enjeux qui gravitent autour de ce dossier ? En d’autres termes, le ministre serait-il en mesure d’accomplir en moins de six mois ce que ses prédécesseurs n’ont pas réussi à faire en 15 ans, voire plus ? Car ce que le n°1 du secteur de l’industrie nationale semble omettre, c’est que les vieux litiges propres au foncier industriel demeurent jusqu’à l’heure le souci majeur des quatre SGP ZI (Est, Ouest, Centre et Sud).
Ces litiges concernent, dans leur ensemble, la situation juridique des assiettes foncières à l’intérieur des zones. A ce sujet, il est utile de rappeler qu’en matière d’offre foncière, les pouvoirs publics ont encouragé la création à travers le pays de ZI et de Zones d’activité (ZAC) qui totalisent une superficie de plus de 22 000 hectares.
Aussi, de 1974 à 2004, l’Etat avait mis sur le marché, à partir de son propre portefeuille, près de 100 000 ha, transférés vers la sphère économique dont 11 000 ha affectés aux ZI et 8000 ha aux ZAC. Selon des sources du secteur, au plan domanial, les 11 000 ha ont été entièrement régularisés et les actes de propriété établis au profit des organismes propriétaires. Ainsi, plus de 6500 lots industriels avaient été juridiquement créés au sein de 65 ZI dont 2885 lots régularisés. Près de 2800 autres ont été attribués de manière effective sans pour autant être régularisés.
En cause : la régularisation, selon nos sources, butte sur plus d’un obstacle, à l’image du désaccord sur les prix de cession, du comportement spéculatif, de l’origine de propriété. D’où les situations conflictuelles qui caractérisant la gestion de ces espaces, notamment lorsqu’il s’agit du règlement des créances des organismes aménageurs. Par ailleurs, les lots de terrain d’assiette qui ne sont pas encore attribués représentent près de 12%.
Aux yeux de nombre de dirigeants des SGP, ZI et SGI, le foncier industriel a, de manière générale, fini par s’ériger en facteur de blocage pour le développement économique du fait de moult lacunes et les défaillances au niveau de sa gestion. «Les ZI et le foncier ont été victimes d’un traitement approximatif, générant un affaiblissement considérable de leur potentiel. Le foncier industriel est aussi un domaine hautement complexe, car régi par un grand nombre de textes.
Le conflit de compétences est un autre problème crucial, une armada d’intervenants sans pouvoir de décision réel. La complexité et le croisement des législations, des attributions des acteurs, des dispositifs de prise en charge ont aiguisé les appétits des spéculateurs», déplore un industriel (plastique et recyclage) activant dans la ZI-MIN de Annaba. C’est dire que la prise en charge du patrimoine foncier, affecté au secteur de l’industrie, tous dispositifs confondus, s’est avérée inefficace car n’ayant pas réussi à endiguer le processus de dilapidation en règle de dizaines de milliers d’hectares.
Naima Benouaret
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