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Actualités : CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE 2014 Finale à cinq
Dernière ligne droite pour les candidats à l’élection présidentielle. Ils étaient plus d’une centaine à retirer les formulaires de candidature. Seuls cinq d’entre eux auront finalement satisfait aux conditions exigées en récoltant les signatures nécessaires pour être sur la ligne de départ le 17 avril. La candidature du Président sortant a brouillé les cartes. Candidat à sa propre succession, Bouteflika a verrouillé le champ. Les jeux sont faits. Un scénario savamment orchestré a été mis en place, laissant peu de place au doute. Candidat à sa succession, Bouteflika laisse peu de chances à ses adversaires. Ils ne seront finalement pas très nombreux à l’accompagner. Sur la centaine de candidats à la candidature, seuls cinq seront «opposés» à Bouteflika qui brigue un quatrième mandat. Ce sera finalement une élection sans candidat islamiste. Les partis de la mouvance se sont résignés. Faute d’un candidat faisant le consensus, certains ont choisi le boycott quand d’autres ont apporté leur soutien à un candidat n’émanant pas de leur formation politique. Moussa Touati, Louisa Hanoune, Aziz Belaïd, Ali Benflis et probablement Fewzi Rebaïne ont fait le choix d’aller jusqu’au bout d’une aventure électorale à l’issue déjà tranchée par les prometteurs du quatrième mandat. Portraits.
Moussa Touati : et de trois ! Recalé par le Conseil constitutionnel en 2004, candidat malheureux en 2009, Moussa Touati valide son ticket pour une seconde participation à une élection présidentielle. Le président du Front national algérien (FNA) dit répondre à l’appel de la patrie. Contrairement à 2004 où il n’avait pas réussi à collecter les signatures nécessaires au dépôt du dossier, le président du FNA a pu remplir cette condition en comptant notamment sur ses élus. Il aura été le premier à déposer sa candidature au niveau du Conseil constitutionnel. Touati se revendique de la ligne nationaliste. Son programme se résume à la préservation de l’identité nationale. Il fait de la dénonciation des «harkis» un leitmotiv.%u2008En 2004, son score n’avait pas dépassé la barre des 2%. Touati n’en a cure. Il réédite l’expérience et dit croire en ses chances. Son parti l’a mandaté pour tenter d’arracher un maximum de voix. Farouche opposant du boycott, il appelle à un vote massif. Le FNA, qui a fait face à une fronde interne, n’était pas sorti indemne des élections législatives. Des voix s’étaient élevées pour reprocher au parti de monnayer les listes électorales. Des accusations balayées du revers de la main par Touati qui accuse certaines «parties» de vouloir déstabiliser sa formation politique.
Louisa Hanoune : au nom de la nation Seule femme candidate à la présidentielle, Louisa Hanoune se lance dans la course pour la troisième fois. En 2004, elle avait obtenu 1% des suffrages avec 101 630 voix derrière Saïd Sadi , Abdellah Djabalah, Ali Benflis et le grand vainqueur de cette consultation, l’actuel président de la République. Pour sa seconde participation en 2009, le score de Hanoune s’était quelque peu amélioré. Elle occupait la seconde place avec 4,2% des voix et se classait derrière Bouteflika. Reconduite à la tête de son parti à l’issue du dernier congrès du Parti des travailleurs, elle a été mandatée pour être candidate à la présidentielle. Une troisième participation placée sous le signe de la préservation de l’intégrité du pays. Louisa Hanoune, qui réfute violemment la thèse d’une participation-alibi, affirmait le jour de l’annonce de sa candidature qu’en dépit de la lourdeur de la tâche, elle assumait cette responsabilité pour œuvrer à la fondation de la seconde République. Hanoune a donné le ton : sa campagne sera centrée sur la préservation de l’unité du pays. La numéro un du Parti des travailleurs en est convaincue : des dangers guettent le pays dans une conjoncture qu’elle qualifie de très particulière. Elle sera la seule femme à prendre part à une élection fermée et à l’issue connue d’avance. N. I.
Bouteflika : une candidature virtuelle controversée De toutes les intentions à briguer la magistrature suprême et des plus probables à devenir officiellement candidature après le 4 mars, celle du Président sortant, Abdelaziz Bouteflika, est la plus controversée. Et pour cause ! Pour Bouteflika, cet engagement dans la course électorale est le quatrième du genre et de suite, après 1999, 2004 et 2009. Son inscription en compétition est perçue comme une de trop. D’abord parce que, au bout de trois mandats consécutifs, Bouteflika est comptable d’un bilan pas du tout reluisant, que ce soit au plan économique, social ou politique. Ensuite, parce qu’il est impotent, suite aux séquelles de son AVC du 27 avril 2013. Les Algériens, du moins dans une proportion importante, voient mal comment un Président qui a peiné à finir son troisième mandat peut assumer convenablement un mandat supplémentaire. D’ailleurs, jusqu’ici, Bouteflika fait figure de candidat virtuel, puisque les Algériens ne l’ont toujours pas entendu s’exprimer ni l’ont vu accomplir quelques activités publiques. Sur les réseaux sociaux, l’intention, autant dire la candidature de Bouteflika, est caricaturée à satiété. La rue commence aussi à grouiller de manifestations contre le 4e mandat. L’opposition politique, qui ne se fait aucun doute sur les intentions de fraude électorale du gouvernement, boycotte, pour sa part, ce qu’elle n’a pas hésité à qualifier de mascarade électorale. Car, pour elle, cette intention de candidature est synonyme de coup de force électoral. Un sentiment largement partagé au demeurant et que conforte le comportement des agents de l’Etat et des médias audiovisuels publics. L’intention de candidature de Bouteflika, qui devait être un acte d’expression individuel, a été annoncée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui est également président de la Commission nationale de l’organisation de l’élection présidentielle. La télévision nationale a enchaîné par une promotion outrancière de cette annonce, engageant sur une vitesse supérieure une précampagne électorale entamée depuis septembre dernier, à travers la pérégrination de Sellal dans les wilayas. Cependant, l’intention de candidature de Bouteflika a aussi eu comme préliminaire une tempête médiatique, soulevée par le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, qui s’en était pris ouvertement au DRS. Une tempête qui a laissé bien des observateurs entrevoir un moment de rupture de gentlemen agreement entre la présidence et les services de renseignement.
Ali Benflis: dans la peau d’un challenger Quoique les voix se font de plus en plus insistantes pour dénoncer un coup de force électoral, avec l’entrée en lice de Bouteflika, Ali Benflis n’entend que sa logique propre et de celle de ses partisans, laquelle se veut engagement dans le processus électoral quelles qu’en soient les conditions. L’ancien chef de gouvernement, qui n’aura assurément pas de difficultés à valider sa candidature auprès du Conseil constitutionnel, ne fait pas de l’éloignement du chef de l’Etat de la course un préalable à son concours au scrutin. Rasséréné par des ralliements partisans à sa cause et épaulé par des personnalités de tous bords, Ali Benflis est en quête d’une victoire, pour lui synonyme de revanche sur d’abord Bouteflika qu’il a affronté en 2004, sur, ensuite, l’appareil FLN qui, encore une fois, lui a préféré le Président sortant. Malheureux candidat en 2004, Ali Benflis a dû attendre l’écoulement de deux mandats de suite pour re-prétendre à nouveau à la magistrature suprême. Dans ses déclarations publiques, il affirme qu’il a passé les dix années de son absence de la scène publique à accomplir un travail de proximité et à tisser des réseaux. Un travail dont il croit pouvoir récolter les fruits lors du scrutin du 17 avril prochain. Aussi il fait de son engagement dans la course une résolution irréversible. D’ailleurs, il retient la date du 4 mars, dernier jour du délai imparti, pour aller déposer ses souscriptions au niveau du Conseil constitutionnel. Des souscriptions dont il n’a pas eu de peine à récolter le minimum obligatoire. Ali Benflis, qui a expliqué son silence, suite à la fraude électorale de 2004 au profit de Bouteflika par «sa culture d’Etat», rejette la qualification apposée à sa candidature, c’est-à-dire celle d’un lièvre qui accepte de concourir pour crédibiliser un processus électoral conçu pour la reconduction du Président sortant. Il estime, contrairement aux multiples appréhensions, que le coup est jouable, même si, déjà, il dénonce le parti-pris de la télévision en faveur de Bouteflika.
Aziz Belaïd : un parcours initiatique Chef d’un parti agréé avec la grande vague des agréments délivrés après les émeutes de janvier 2011, El Moustaqbel, Aziz Belaïd fait avec sa participation au scrutin présidentiel son baptême du feu. Et ce ne sera pas le baptême d’un novice, le parcours sera, pour lui, évidemment initiatique. Ancien patron de l’UNJA, Aziz Belaïd a eu tout le temps de s’aguerrir en tant que militant politique, grâce aux connexions jadis fortement établies entre les organisations de masse et le parti FLN. Depuis son leadership partisan, Aziz Belaïd a concouru lors de deux élections, les législatives et les locales de 2012. Sa récolte n’a pas été des meilleures mais reste tout de même appréciable. C’est sur cette assise électorale qu’il s’est d’ailleurs appuyé pour battre campagne de récolte des souscriptions nécessaires à la validation de sa candidature auprès du Conseil constitutionnel. Il a d’ailleurs déposé ses souscriptions hier samedi. Aziz Belaïd, tout comme Benflis, Louisa Hanoune et autre Moussa Touati ne semble pas gênés de participer à une élection que d’aucuns estiment faite pour le maintien de Bouteflika au pouvoir. S. A. I.
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Actualités : Réunion des «anti-4e mandat» à Alger Création du mouvement «Barakat»
Samedi soir, après la journée mouvementée entre prises de parole, répression et arrestations, les opposants au 4e mandat mais plus largement à «ces élections présidentielles considérées comme une mascarade» se sont réunis et un mouvement de contestation est né «Barakat !» (ça suffit !) Saadia Gacem - Alger (Le Soir) «Barakat !», le nom du mouvement a été voté après débat et plusieurs propositions, en référence au slogan scandé à la fin de la guerre de Libération par des citoyens fatigués après sept ans de violents combats avec la France «Sebaa Snine Barakat !» (7 ans ça suffit). Ils étaient une quarantaine à se retrouver samedi soir, à Alger, dans le but de faire un bilan de la journée de contestation de ce 1er mars, des arrestations et libérations et surtout débattre de la suite à donner au mouvement. Le groupe dresse un bilan positif de la journée de contestation, cependant, plusieurs arrestations ont été enregistrées : «des dizaines d’interpellations de citoyens qui ont pris part à ce rassemblement et qui entendaient simplement exprimer leur opinion d’une manière pacifique, un droit garanti par la Constitution». Selon les informations recueillies par le mouvement, les personnes appréhendées ont été dispatchées dans plusieurs commissariats Baraki, El Harrach, Boulevard Che Guevara, Cité des Annassers, Cavaignac, Bab Jedid et Zéralda.» Lors de cette réunion, les échanges étaient vifs et les manifestants tentent d’aller au-delà de l’étiquette «anti-4e mandat». «Il ne faut pas personnaliser les revendications. C’est tout le système qui ne va pas !», clame un participant. La salle acquiesce, «50 ans barakat !» ajoute un opposant. Tous se disent d’accord sur le fait que ce n’est pas seulement «Bouteflika qui est visé par le mouvement» mais «tout le système en place depuis 1962 ! ». Le groupe insiste sur le fait qu’il est important d’être vigilant quant à l’éventuel «récupération du mouvement par un parti politique», «On insiste sur la non-récupération du mouvement citoyen par des partis politiques mais sans les exclure.» De plus, le groupe ne souhaite pas être assimilé à d’autres mouvements dans le monde arabe par exemple. «Nous ne voulons pas de Printemps arabe, nous voulons une transition pacifique et un changement radical d'un système has been !». Le mouvement se veut «indépendant et ouvert». A la suite de la réunion-débat entre les organisateurs et les participants de cette manifestation, le groupe a annoncé la naissance du mouvement «Barakat !» Un communiqué a été publié dans les réseaux sociaux et la presse. Les participants précisent dans leur communiqué que «Barakat est un mouvement citoyen pacifique et autonome qui rejette le quatrième mandat et milite pour l'instauration d'un véritable régime démo... cratique en Algérie. Le mouvement appelle tous les citoyens à se mobiliser autour de cette initiative». Le mouvement considère que l’Algérie n’a «jamais été une véritable démocratie et par conséquent, il est temps de procéder à une réforme du système». Les discussions se poursuivent sur les orientations à donner au mouvement, différentes idées émergent comme par exemple «l’application de l’article 88 de la Constitution concernant le président sortant (destitution pour raison médicale), proposer des assises avec le peuple algériens». Concernant les élections présidentielles, le débat se poursuivra lors de la prochaine rencontre car il n’y a pas eu de consensus sur la question qui est à débattre «le boycott ou l’annulation des élections ?» Le mouvement insiste sur le fait qu’il faut appeler «à la lutte pacifique en vue de jeter les fondements d'un ordre démocratique régi par l'Etat de droit et soumis au mandat du peuple.» Pour le moment, le mouvement n’a pas appelé à d’autres actions, des réunions d’organisation sont prévues dans les jours à venir pour la poursuite du mouvement et des débats. S. G.
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Actualités : La presse internationale a répercuté l’information Le rassemblement anti-quatrième mandat sous la loupe des médias
La manifestation contre un quatrième mandat du Président Bouteflika organisée samedi à Alger a été à la Une de plusieurs titres de la presse internationale qui est revenue sur la répression du rassemblement avec force images et vidéos. L’événement a ainsi été largement répercuté au milieu d’autres informations à la Une de l’actualité dans le monde.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) A l’approche des élections présidentielles, la scène politique algérienne s’anime et la presse étrangère commence à zoomer sur l’événement et sur principalement l’annonce de la candidature de Bouteflika. Pour ce samedi et a la Une des médias internationaux, le rassemblement de militants tenu au centre d’Alger et rejetant un quatrième mandat. Dans les comptes-rendus de l’événement, la presse se contente de rapporter le déroulement des événements sans pour autant commenter l’événement. Le quotidien américain The Washington Post évoque dans son édition d’hier, la répression du rassemblement par la police, le qualifiant de «petite manifestation d’une centaine de personnes». Une vidéo accompagne aussi l’article qui revient aussi sur «l’appel de partis de l’opposition qui ont appelé au boycott du rendez-vous électoral». Le quotidien français Le Monde évoque pour sa part «des dizaines de personnes qui ont été empêchées par la police de se rassembler, certaines d’entre elles ayant été arrêtées». Le quotidien est aussi revenu sur un rassemblement pour les mêmes revendications à Paris devant l’ambassade d’Algérie. Dans le compte-rendu de la presse, revient l’âge du Président, son état de santé ainsi que les appels de l’opposition au boycott et à «discréditer» le scrutin. Le Parisien fait aussi un compte- rendu de l’événement précisant que «le Président briguera un quatrième mandat malgré des problèmes de santé qui alimentent les doutes sur sa capacité à diriger le pays». Le quotidien égyptien El Ahram reprend les mêmes informations dans ses colonnes, rappelant l’état de santé du Président et ses rares apparitions à la télévision au cours des derniers mois. F.-Z. B.
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Sports : CAN-2014 dames (éliminatoires, 1er tour, retour): Maroc 0 -Algérie 0 Les Algériennes n’ont pas tremblé
La sélection algérienne dames de football a bien su gérer, samedi soir à Rabat, le match retour du premier tour qualificatif au championnat d'Afrique des nations CAN-2014, face à son homologue du Maroc en n’encaissant aucun but et garder, ainsi, l’avantage (2-0) réalisé il y a quinze jours à Alger.
Devant une équipe marocaine très technique et renforcée par des joueuses venues de France, les Algériennes ont respecté convenablement la tactique mise en place par l’entraîneur Azzedine Chih consistant à bloquer les attaques adverses par un véritable mur au niveau de la défense. Laissant Naïma Bouhenni-Benziane, auteure des deux buts du match aller, seule à la pointe de l’attaque, les Algériennes ont cassé le rythme des Marocaines par une défense intraitable et en enchaînant des contre-attaques qui ont failli faire mouche à plusieurs reprises, notamment en deuxième période. En première mi-temps, les Algériennes ont été quelque peu bousculées par leurs adversaires qui voulaient très vite remonter le handicap des buts encaissés à Alger en occupant et dominant le milieu de terrain. La sortie de Besma Belakhlef, dont c’était la première titularisation en équipe nationale, et son remplacement par l’expérimentée Nachida Laifa (38e) a donné plus de punch à l’équipe et a permis la concrétisation de la tactique de l’entraîneur surtout que les Algériennes étaient bien préparées et en bonne condition physique. Sur les deux matchs, la qualification est méritée. Au second et dernier tour, l’Algérie rencontrera la Tunisie qui a validé son billet au détriment de l’Egypte après son nul (2-2) samedi à Bizerte en match retour du premier tour. Au match aller, disputé au Caire, la Tunisie s'était largement imposée sur le score de 3 à 0. Seize équipes sont concernées par le premier tour des éliminatoires de la CAN-2014, tandis que le Nigeria, l'Ethiopie et le Mozambique sont directement qualifiés après le forfait de leurs adversaires respectifs. Le Championnat d'Afrique des nations CAN-2014, dont la phase finale aura lieu du 11 au 24 octobre en Namibie, est qualificatif pour la Coupe du monde 2015 au Canada.
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Sports :
Coupe de la CAF (16es de finale, retour) Incertitudes sur CSC-Red Lions (Liberia)
Les Red Lions (Liberia) n'ont pas encore confirmé leur venue en Algérie pour affronter le CS Constantine, dimanche prochain, au stade Chahid Hamlaoui en match retour des 16es de finale de la Coupe de la CAF. «On attend toujours que les Libériens nous confirment leur venue. Ils ne nous ont rien dit d'ailleurs à ce propos après le match aller à Monrovia», a déclaré le responsable du CSC. Les gars de «Cirta» ont réalisé une bonne opération en allant battre la formation libérienne des Red Lions sur le score de 1 à 0, vendredi à Monrovia. «C'est une équipe qui manque terriblement de moyens. On avait d'ailleurs séjourné dans des conditions très difficiles, vu le niveau de vie précaire au Liberia», a encore expliqué Omar Bentobal. Ce dernier a fait savoir, en outre, que son club a saisi la CAF pour avancer de 30 minutes le match retour programmé à 18h, «afin de permettre sa retransmission sur le petit écran».
La rencontre devait chevaucher avec le match amical international, Algérie-Slovénie MCA-ESS avancé à 15h La rencontre de la 22e journée du championnat de Ligue 1 entre le MC Alger et l’ES Sétif se déroulera le mercredi au stade de Bologhine à 15h au lieu de 18h. Ce match a été avancé afin de permettre à l’équipe sétifienne de se rendre à Ouagadougou (Burkina Faso) où elle doit disputer le match retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions. Comble de la programmation, le duel du haut du tableau de la Ligue 1 devait commencer au même horaire de la joute internationale amicale Algérie-Slovénie, prévue à Blida. Les deux formations ne comptent, pour la précision, aucun nom sur la liste des 28 joueurs convoqués à ce test de préparation pour le Mondial-2014. Hachoud (MCA) et Karaoui (ESS) qui figuraient sur la pré-liste ont été écartés par le sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic. La suite de la journée aura lieu le samedi 8 mars à l’exception du match CSC-USMA, avancé au vendredi 7 mars à partir de 16h.
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Bienvenue dans l’Empire du Fauteuil Roulant connecté au Fourgon Cellulaire ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Algérie. Ils ont tué le rêve de…
… Maurice Audin !
En théorie, il ne peut y avoir de connexion entre un fauteuil roulant et un fourgon cellulaire. En théorie seulement. Parce qu’en pratique, les choses peuvent être différentes. En pratique algérienne s’entend, bien sûr. Et cette merveille technologique, trop innovante, trop révolutionnaire pour être déjà présente à La Mecque des nanotechnologies de la communication qui s’est tenue récemment à Barcelone, est totalement opérationnelle chez nous. Ici et maintenant, nos savants de la belle maison blanche d’en-haut viennent de montrer qu’une chaise roulante peut donner des ordres à un fourgon cellulaire. Deux objets censés être inanimés qui interagissent ! Pris individuellement, à part, aucune fiche visible, aucune prise, aucun USB, aucune DIN, aucun modem, aucune borne Wifi, rien. Mais mis ensemble, les deux se mettent soudain en connexion intense. Un flux qui ferait pâlir de jalousie tous les autres flux, le RSS en tête. C’est proprement stupéfiant ! Au fond, c’est quoi, un fauteuil roulant ? Quelques tubes d’aluminium. Deux bras recouverts de cuir. Deux grandes roues. Deux petites roues. Et des manettes de frein. Et c’est quoi, un fourgon cellulaire ? Un habitacle de fer dur. Un moteur sous un capot. Quatre roues, plus une de secours. Du verre feuilleté et barreaudé sur le devant. Et des fois, une sirène qui clignote. Rien de sorcier en apparence. Pas de bouche ni chez l’un, ni chez l’autre. Pas de cerveau non plus. Pourtant, ces deux-là sont doués d’une activité impossible à tracer pour un humain cartésien. Eh oui ! Comment un fauteuil roulant peut-il transmettre des ordres très clairs, très fermes et vachement musclés à un fourgon stationné banalement sur une artère passante d’une ville comme Alger, pour ne citer que cet exemple ? Tu auras beau observer le fauteuil roulant sous tous les angles permis, disséquer le fourgon dans le moindre de ses roulements, rien. Pas de carte-mère. Pas de circuits de transmission. Même pas l’ombre d’une petite antenne H.F planquée sous le bras gauche du fauteuil roulant et qui transmettrait en basses fréquences vers une boîte-relais dissimulée dans l’allume-cigarettes du fourgon. Et pourtant, ça marche ! Et surtout, il paraît, selon les chercheurs auteurs de cette connexion magique, que ce lien formidable entre le fauteuil roulant et le fourgon cellulaire n’est qu’un aspect infime des connexions à venir et sur le point d’être testées dans ce qui va s’apparenter à la plus gigantesque des biennales des nanotechnologies algériennes. On m’a ainsi soufflé à l’oreille que le fauteuil roulant avait la capacité d’entrer en connexion directe avec des boîtes munies d’une fente sur le dessus, ainsi qu’avec une bande d’androïdes lâchés dans la nature, en pleine campagne et dont la mission principale est de faire applaudir un tas d’autres androïdes et de leur faire introduire des trucs pas toujours cleans dans la fente. En clair, le fauteuil roulant entièrement connecté est né. Il devient le modem central d’où giclent les ordres et les contre-ordres. Prosternez-vous misérables Droïdes ! Gloire au fauteuil roulant-modem ! Gloire aux fourgons obéissants et réceptifs. Et mort aux fumeurs de thé qui veulent rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.
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