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«L’Etat demandera des comptes à ceux qui ont failli, quels que soient leurs postes»
19-03-2013
Photo : Riad
Par Hasna Yacoub
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a choisi la date historique de la célébration du 51e anniversaire de la fête de la Victoire pour afficher, une nouvelle fois, la détermination de l’Etat à demander des comptes à toute personne coupable aux yeux de la loi de dilapidation des deniers publics et à «recouvrer les droits spoliés». Dans un message adressé aux participants à un séminaire national sur «L’évolution de l’Armée de libération nationale (ALN) durant la Révolution du 1er Novembre 1954», tenu à Tébessa, le chef de l’Etat s’est engagé en déclarant que «la loi s’appliquera dans toute sa rigueur».
Dans ce message, relayé par l’APS, le président a assuré que «l’Etat est déterminé à imposer le sérieux et l’intégrité dans le travail et n’hésitera pas à demander des comptes à toute personne coupable aux yeux de la loi, tout en veillant à recouvrer les droits spoliés». Pour le premier magistrat du pays, la justice jouit aujourd’hui de la compétence qui lui permet de poursuivre les personnes impliquées dans des affaires de dilapidation de deniers publics.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, est revenu, hier, sur les ondes de la Radio nationale sur plusieurs questions liées à la gestion de la sphère économique. ...
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a choisi la date historique de la célébration du 51e anniversaire de la fête de la Victoire pour afficher, une nouvelle fois, la détermination de l’Etat à demander des comptes à toute personne coupable aux yeux de la loi de dilapidation des deniers publics et à «recouvrer les droits spoliés»....
La réunion formelle avec le groupe de travail chargé du dossier d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce est prévue pour le 5 avril prochain à Genève....
ATM Mobilis a signé, hier, un accord avec la multinationale IBM et son partenaire Comparex Algérie pour la modernisation et le renforcement de son système d’information. ...
Par Badiâa Amarni Le Salon international des technologies de l’information (Med-IT), dans sa 10e édition se tiendra du 23 au 25 septembre prochain, au Palais de ...
Maître Nouredine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, plaide pour une autre manière de faire face à la succession des enlèvements d’enfants suivis parfois par des assassinats. ...
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Le Groupe Lafarge Algérie, spécialisé dans la production de ciment, a décidé de contribuer activement au développement des systèmes constructifs innovants et durables pour améliorer la qualité du bâti et l’efficacité énergétique dans le domaine de l’habitat....
Par Youcef SalamiLa partie transférable d’un salaire rattaché à une activité exercée par un expatrié en Algérie est un, entre autres, des points focaux discutés, ...
De notre correspondant à Tizi Ouzou Malik Boumati A l’occasion de la première session de la nouvelle mandature de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Tizi ...
La Direction générale des impôts (DGI) a effectué en 2012 plus de 60 000 vérifications fiscales, qui ont permis de «constater» plus de 61 milliards de dinars de droits et pénalités. ...
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Le contrôle technique des véhicules est rendu obligatoire depuis 2003. L’objectif étant de contribuer à juguler un tant soit peu le phénomène des accidents de la circulation qui ne cesse de défrayer la chronique....
Le Salon international de l’automobile d’Alger 2013 ouvre ses portes aujourd’hui pour accueillir 60 nouveautés lors de cette 16e édition qui s’apprête à vivre un véritable rush des amoureux des 4 roues qui viendront par milliers pour découvrir les belles voitures et les nouveautés du marché....
A l’occasion de la 16e édition du Salon de l’automobile d’Alger, Toyota Algérie a organise hier une conférence de presse a l’hôtel Mercure pour présenter les nouveaux modèles qui seront exposés et commercialisés dès aujourd’hui sur le marché national....
De par son activité, Alliance Assurances est de fait engagée dans la problématique de la prévention routière et la sensibilisation pour une conduite responsable....
La 16e édition du Salon de l’automobile d’Alger, prévue du 19 au 29 mars, est quelque peu différente des précédentes, parce que tenue dans une conjoncture économique un peu particulière, marquée par une nouveauté, celle d’une usine de construction automobile en projet....
Le projet de construction automobile en partenariat avec Renault, concrétisé au début de l’année, semble être l’arbre qui cache la forêt du marché national des véhicules. ...
Cinquante et un ans après la signature des Accords d’Evian ayant marqué le cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 mars 1962, Rédha Malek, un des membres de la délégation algérienne, est revenu sur les péripéties des différentes rencontres entre les deux parties....
Le chômage, une bombe à retardement Vous aurez du sable dans les yeux.» Une phrase lancée à Abdelmalek Sellal par un représentant de la société...
Les limites des mesures de Sellal Prises dans l’urgence, dictées par un contexte social très tendu, voire explosif, les mesures du gouvernement pour endiguer le...
Une nouvelle feuille de route élaborée Le ministre du Travail a présenté des mesures pratiques permettant la mise en œuvre des recommandations du gouvernement concernant...
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CONSÉQUENCE DE LA GRÈVE DES PARAMÉDICAUX Situation difficile dans les hôpitaux
«Nous avons la vie des milliers de gens entre les mains, nous n’avons pas le droit de jouer avec les vies humaines» soulignent les paramédicaux qui expliquent qu’ils sont, certes en grève depuis trois jours, mais le travail, quand bien même, il est au ralenti, il ne s’est pas pour autant totalement arrêté. Dans les couloirs du service du CPMC à l’hôpital Mustapha Pacha, à Alger, blouses blanches et patients sont tous les deux ...Suite
La grève du personnel paramédical a été massivement suivie. Résultat : les rendez-vous reportés, les interventions et les soins réduits et seuls les cas urgents sont admis. Les paramédicaux entament aujourd’hui leur troisième et dernier jour de leur mouvement de protestation.
De l’action et non pas seulement de la réaction. C’est ce que recommande la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme qu’il s’agisse du phénomène du rapt des enfants, de la corruption ou des contestations. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Critique, Maître Benissad, le président de la Ligue des droits de l’homme (LADDH), estime que les pouvoirs publics ne peuvent se contenter de réagir mais doivent impérativement s’inscrire dans une dynamique d’action permanente. Actualité brûlante exige, le président de la LADDH est revenu le phénomène des rapts d’enfants, rappelant que le code pénal prévoyait déjà des peines sévères à l’encontre d’auteurs de rapts. Des peines aggravées sont prévues lorsque ces rapts se soldent par des assassinats allant jusqu’à la peine de mort. A ce sujet, maître Benissad plaide pour un débat démocratique et dépassionné qui reste dans un cadre strictement de la loi civile pour éviter les dérapages que peut engendrer l’émotion qui a submergé toute la société après l’assassinat des deux enfants à Constantine. Pour maître Benissad, la réponse à ce phénomène ne peut être uniquement judiciaire mais doit impliquer l’ensemble de la société, notamment les associations. Mais ces dernières, déplore le président de la LADDH, sont ligotées par une loi liberticide alors que, estime-t-il, elles peuvent également jouer un rôle pour structurer les mouvements de plus en plus nombreux. La LADDH, qui dit soutenir tous les mouvements de contestation et qui rappelle que la liberté de se regrouper est un droit, estime que la répression ne peut être une réponse aux manifestations de colère qui secouent plusieurs régions du pays. Abordant les scandales de corruption qui font souvent les unes des journaux, le président de la Ligue des droits de l’homme évoque un sentiment d’impunité face aux sommes faramineuses qui sont détournées. Il dit espérer une réaction rapide des pouvoirs publics mais estime ne pas se faire d’illusion face à la mainmise du pouvoir exécutif sur l’appareil judiciaire. Le président de la LADDH évoquant la révison de la Constitution déplore que la société civile ne soit pas impliquée dans un débat démocratique et plus large. Il appelle à la transformation du Conseil constitutionnel en tribunal constitutionnel accessible à tous. N. I.
Les travailleurs relevant des corps communs et ouvriers professionnels du secteur de l’éducation ne décolèrent pas. Hier, ils étaient plus d’une centaine à faire le déplacement au siège de la Centrale syndicale pour observer un sit-in de protestation. Leurs revendications : «satisfaction du contenu de la plateforme de revendications datant de 2009».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les protestataires venant des wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa et de Bouira ont revendiqué leur intégration dans le statut de l’éducation, des hausses de salaire à hauteur de 40%, la titularisation de tous les contractuels, la réinstauration des primes de permanence et de bonification, entre autres. Les ouvriers professionnels et les agents de prévention et de sécurité du secteur de l’éducation venus des trois wilayas du Centre ont indiqué dans une déclaration que leur «situation socioprofessionnelle est des plus déplorables et leurs salaires demeurent toujours des plus bas», en rappelant qu’ils n’avaient bénéficié jusqu’à maintenant que de 25% d’augmentation. Se considérant cheville ouvrière du secteur de l’éducation, les protestataires s’interrogent «l’école peut-elle fonctionner sans le personnel relevant des corps communs et des ouvriers professionnels ?». Estimés à plus de 130 000 travailleurs à l’échelle nationale, les corps communs ne comptent pas baisser les bras si facilement, après que le gouvernement ait pris au dépourvu, les syndicats, en publiant le 3 juin dernier, «le controversé» décret exécutif n° 12/240 portant statut particulier des travailleurs de l’éducation, qui les a carrément exclus de ses articles. Selon des syndicalistes, le salaire de base des ouvriers professionnels, agents d’entretien et de sécurité ainsi que des corps communs ne dépasse pas actuellement les 9 000 DA. «Ce sont généralement des travailleurs qui exercent avec un contrat à durée déterminée (CDD), et rattachés soit aux collectivités locales, soit aux directions régionales. Ni primes ni indemnités ne leur ont été octroyées comme les autres travailleurs du secteur», nous a indiqué un délégué syndical. Il est à rappeler que les organisations syndicales du secteur de l’éducation à savoir le SNTE, l’Unpef et le Cnapest, avaient rencontré le ministre de tutelle Abdelatif Baba-Ahmed. Tous ont plaidé pour l’intégration de cette catégorie de fonctionnaires dans le secteur de l’éducation, de façon à leur permettre de bénéficier des augmentations de salaires, rappels et révision du régime indemnitaire, mais aussi à avoir les mêmes droits que le reste des travailleurs. A. B.
L’attaquant Karim Benzema réaffirme son attachement à l’équipe de France, même s’il ne chante pas La Marseillaise avant les matchs internationaux. «Je ne l’ai jamais chantée, explique l’attaquant du Real Madrid. Et ce n’est pas parce que je vais la chanter que je vais mettre un triplé derrière. Si je ne chante pas La Marseillaise, que le match commence, que je mets trois buts, je pense qu’on ne va pas dire à la fin du match que je n’ai pas chanté La Marseillaise. C’est ça le souci, c’est parce que ça fait un moment que je n’ai pas marqué en équipe de France. Ça n’a rien à voir avec ce que j’ai entendu, comme quoi je n’aime pas l’équipe de France. Il faut se calmer. J’aime bien l’équipe de France.» «Un rêve de jouer pour l’équipe de France» «Comme je l’ai dit, c’est un rêve pour moi de jouer pour l’équipe de France, poursuit Karim Benzema. On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise. Zidane, par exemple, ne chantait pas forcément La Marseillaise. Et il y en a d’autres. Je ne vois pas où est le problème de ne pas chanter La Marseillaise. On mélange tout. Il y a même des supporters qui ne la chantent pas. Ce n’est pas tout le stade qui chante La Marseillaise !
David Beckham est le joueur qui génère le plus d’argent au monde, selon la traditionnelle enquête de France Football. Chaque année, l’Anglais empoche 36 millions d’euros. Lionel Messi et Cristiano Ronaldo complètent le podium. En Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic possède le salaire le plus élevé. Chez les entraîneurs, c’est José Mourinho qui ravit son banquier avec 14 millions d’euros annuels. Pour la sixième fois en quinze ans, David Beckham peut se vanter d’être le footballeur le mieux payé de la planète, selon la grande enquête annuelle publiée par France Football. A 37 ans, l’Anglais affole encore les compteurs. Avec 36 millions d’euros annuels (4 700 euros par heure en moyenne), le Spice Boy surpasse Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. L’attaquant argentin qui perçoit 35 millions d’euros annuels (dont 12,5 de salaire) devance comme souvent son rival madrilène. La star portugaise empoche tout de même 30 millions d’euros, la moitié de ses revenus provenant de contrats publicitaires 16,5 millions). Ibra détrône Pastore Zlatan Ibrahimovic occupe lui la première place du classement des salaires en Ligue 1. Avec un revenu de 15 millions d’euros annuels, le Suédois succède à Javier Pastore et devance deux de ses coéquipiers. Thiago Silva (9,6 millions d’euros) et Ezequiel Lavezzi (9,4 millions d’euros) profitent de la nouvelle manne financière de Paris, apportée par QSI (Qatar Sports Investment). Ceux qui jouent le plus ne sont pas nécessairement les mieux payés. Yoann Gourcuff, premier Français et quatrième de ce classement, émarge à 5,8 millions d’euros. Avec 585 minutes jouées cette saison, le Lyonnais est loin d’être un joueur rentable. Cependant, les stars de Ligue 1 restent loin derrière leurs homologues étrangers. Mourinho au sommet Sur le bord de la touche, les entraîneurs savent aussi pousser la porte de leur banquier avec des arguments. José Mourinho émarge à 14 millions d’euros au Real Madrid. Son dauphin, le coach du PSG, Carlo Ancelotti, perçoit un salaire de 12 millions. L’entraîneur champion du monde 2006 et coach du Guangzhou Evergrande, Marcelo Lippi, complète le podium avec 11 millions. Premier Français et sixième du classement, Arsène Wenger touche 9,4 millions annuels.
Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Mohamed Abdelaziz Derouaz, a affirmé hier qu'un nouveau sélectionneur pour l'équipe nationale «sera engagé dans les plus brefs délais», en vue du Championnat d'Afrique des nations CAN-2014, prévu en Algérie.
«En concertation avec les membres du Bureau fédéral, nous allons procéder dans les plus brefs délais à l'engagement d'un nouveau sélectionneur pour l'équipe nationale, qui sera chargé de préparer le prochain Championnat d'Afrique prévu ici en Algérie», a affirmé à l'APS le nouveau président de la FAHB. Derouaz a été élu jeudi dernier à la tête de l'instance fédérale, succédant à Djaâfar Aït Mouloud, dont le mandat a pris fin. «J'estime que l'urgence est de désigner d'abord un nouveau directeur technique national (DTN), un poste vacant depuis quatre années, avant de désigner un coach pour le Sept national», a-t-il ajouté. Appelé à donner plus de détails sur le futur sélectionneur des Verts, Derouaz n'a pas voulu trop s'étaler sur le sujet. «Certains ont évoqué un technicien étranger, mais franchement, je ne peux me prononcer sur cette question. Tout se décidera à l'issue de discussions avec les membres de l'exécutif. L'avis du prochain DTN sera aussi pris en considération.» L'équipe nationale de handball se trouve sans sélectionneur, après le départ de Salah Bouchekriou, qui avait quitté son poste à l'issue du Mondial 2013 en Espagne. Après quatre années à la barre technique des Verts, Bouchekriou a choisi d'aller exercer son métier au Bahreïn, où il dirige la sélection nationale de ce pays.
Dans cet ouvrage les Nés Rebelles, l’auteur Ahmed Derdour présente le personnage de Mohamed comme tout habitant de Aïn- Sefra, Sfissifa, Tiout, Asla, Moghrar, Djeniène, ainsi que leurs villages satellites … ayant vécu la période coloniale et ayant été témoin de ses atrocités. Même les plus jeunes accompagnent Mohamed dans sa vie allant au jardin, à l’école, à la médersa, caressant les animaux domestiques… Les plus grands empruntent le pas à Mohamed : adhérent, militant, collecteur de fonds, moussabil, moudjahid. IIs se reconnaissent dans les monts de l’Algérie, en prison… et en liberté. Les émigrés également verront leur combat raconté. Mohamed ne raconte pas sa vie privée mais celle de tout Ksouri, de tout Algérien ayant vécu une enfance rebelle, une adolescence révolutionnaire. Devenu adulte, il voit la réalisation de son vœu vivre dans l’indépendance, mais vieux, il se retourne vers les jeunes pousses : «L’Algérie attend de vous mieux que ça !» Le ksar Sidi Boutkhil a eu l’honneur de servir la patrie en lui offrant au moins trois membres par famille, et en comptant les vieux, les femmes et les enfants qui y ont participé chacun à sa façon. On peut avancer avec fierté que le Ksar a participé dignement et en totalité à la révolution armée. La participation de la ville de Aïn-Sefra, de ses ksour, de ses villages et de ses nomades de sous les tentes, aux différents mouvements révolutionnaires est bien marquée dans l’histoire. Tous les ksour sans exception se ressemblent et se complètent dans la lutte contre l’envahisseur depuis son apparition. Les soulèvements de Cheikh Bouamama et Mohamed Ould Ali montrent clairement que la région des ksour n’a jamais accepté l’occupation. La vie quotidienne dans le ksar Sidi Boutkhil s’applique à tous les ksour qui mènent, sous un même occupant, à une vie identique. Et en évoquant Aïn-Sefra, on fait allusion aux habitants des différents ksour et villages qui l’ont habitée durant, après et bien avant la révolution armée. C’est grâce à eux qu’elle a pris son ampleur… Après donc, l’ouvrage intitulé Journal d’un témoin des années noires édité en 2011, relatant des faits réels sur la décennie noire de l’Algérie, l’auteur livre ici un large travail, aux multiples facettes, où se traitent différents thèmes : «…Souvenirs d’enfant que l’auteur restitue fidèlement grâce à une excellente mémoire, glorification de la Révolution, scène de la vie quotidienne aux derniers temps de l’occupation française, us et coutumes, précisions sur la composition ethnique des habitants du ksar de Aïn-Sefra, où on peut suivre le déroulement du destin d’un jeune Algérien confronté à la dure école de la vie, tantôt ouvrier dans différentes régions du pays, ses pérégrinations le mènent en France pour y trimer un certain temps avant de revenir, après un long périple, en Algérie, où il monte au maquis pour rejoindre l’armée de libération…», relève-t-on, dans un extrait de la préface de l’écrivain et romancier Khelifa Benamara. Notons enfin que ce livre a été édité par les éditions Dar Rouh, avec le concours de la direction de la culture de la wilaya de Naâma, il contient en effet, 136 pages. B. Henine
à Ouargla, avant même de tousser, y a une infirmière danoise pour te soigner !
Les chômeurs d’Arzew veulent parler à Sellal et seulement à lui. Eh ! Oh ! Qu’ils fassent la queue ! Avant eux, y a les chômeurs de Ghardaïa, les chômeurs de Laghouat, les chômeurs d’Adrar…
… les chômeurs de Tamanrasset, les chômeurs de Tindouf, les chômeurs de Béchar, les chômeurs de…
Le régime est touchant ! Si ! Si ! Je vous assure que par certains aspects, ce régime est touchant. Ainsi, le Palais peut oublier – mais alors complètement oublier — une zone, une région du pays pendant de longues années. L’amnésie totale. Ou presque. Le presque, c’est pour le sous-sol. Bizarrement, le régime oublie toute la région, mais en surface. En dessous, sa mémoire, par contre, reste alerte et le logiciel mis à jour régulièrement. Et Puis, à cette phase d’oubli peut succéder subitement, tout à coup, soudain, inopinément, à l’improviste, sans coup férir et à l’insu de son plein gré consentant une phase d’intérêt extraordinaire pour la partie jusque-là oubliée de cette région, celle de la surface, là où les gens vivent. Pourquoi je disais au tout début de la chronique que le régime est «touchant», c’est dans les efforts incroyables qu’il met à faire oublier son… amnésie, à montrer qu’il a retrouvé la mémoire. Ah ! Le bel effort que voilà ! Une tonne d’efforts. Des tonnes d’efforts avec des voyants partout, des couleurs furieusement fluo pour dire «Eh ! Oh ! Voyez comme j’ai retrouvé la mémoire !» Pour mieux comprendre ce miracle de la mémoire retrouvée, un exemple. On raconte partout à Hassi- Messaoud l’histoire de ce quidam, un citoyen lambda qui marchait dans une rue et qui fut pris d’une envie furieuse de se moucher. Il tâta ses poches, et dut se rendre à l’évidence, pas de mouchoirs. Et c’est au moment précis où cet homme allait se mettre en quête d’un bureau de tabac ou d’une supérette afin d’y acheter un paquet de mouchoirs en papier que le phénomène s’est produit : un homme surgit d’on ne sait où lui tendit des Kleenex. Un magnifique paquet de Kleenex d’importation. Pas de ces bouts de papier qui se vendent partout et qui se prétendent mouchoirs ultra-résistants et imbibés de produit calmant pour les narines, non ! De beaux, de vrais Kleenex à l’épreuve de la plus tenace substance nasale, hachakoum ! L’homme, confus, s’en allait pour payer le mystérieux distributeur de mouchoirs lorsque celui-ci refusa net tout argent, pour tourner les talons et disparaître comme il était apparu, dans un halo mystérieux. Notre quidam, interloqué certes, n’en oublia pas pour autant de se moucher voluptueusement dans ses mouchoirs tout neufs. Tout en toussotant. Une fois. Puis deux. Au troisième toussotement, lui-même ponctué par un éternuement, un autre homme apparut tout aussi mystérieusement que le premier. Et il tendit à notre citoyen éberlué une carte Chifa neuve. Avec sa photo dessus et tout le toutim. Heureux comme pas un, notre citoyen allait tout de même faire remarquer que la seule pharmacie du coin était dépourvue du minimum de médicaments contre l’allergie et le rhume des foins lorsque soudain une armée de maçons surgit d’on ne sait où entama sur-le-champ la construction d’un millier d’officines, sur le modèle des pharmacies suédoises, avec de beaux présentoirs en bois précieux et des blondes d’un mètre 80 derrière les comptoirs. Sous le choc, notre citoyen ouargli allait pour demander s’il était possible de demander en mariage l’une des pharmaciennes suédoises lorsqu’un génie sortit brusquement de la carte Chifa et lui indiqua d’une main ferme l’adresse du Pôle emploi flambant neuf, tout en attirant son attention encore plus fermement sur les dangers mortels de l’excès de médicaments. Drôle d’histoire tout de même, n’est-ce pas ? Et il paraît que le même genre de récits pullule en ce moment dans cette région. Avec des variantes, bien sûr. Comme celle des infirmières danoises du CHU en construction de la ville. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. Le régime est touchant ! Si ! Si ! Je vous assure que par certains aspects, ce régime est touchant. Ainsi, le Palais peut oublier – mais alors complètement oublier — une zone, une région du pays pendant de longues années. L’amnésie totale. Ou presque. Le presque, c’est pour le sous-sol. Bizarrement, le régime oublie toute la région, mais en surface. En dessous, sa mémoire, par contre, reste alerte et le logiciel mis à jour régulièrement. Et Puis, à cette phase d’oubli peut succéder subitement, tout à coup, soudain, inopinément, à l’improviste, sans coup férir et à l’insu de son plein gré consentant une phase d’intérêt extraordinaire pour la partie jusque-là oubliée de cette région, celle de la surface, là où les gens vivent. Pourquoi je disais au tout début de la chronique que le régime est «touchant», c’est dans les efforts incroyables qu’il met à faire oublier son… amnésie, à montrer qu’il a retrouvé la mémoire. Ah ! Le bel effort que voilà ! Une tonne d’efforts. Des tonnes d’efforts avec des voyants partout, des couleurs furieusement fluo pour dire «Eh ! Oh ! Voyez comme j’ai retrouvé la mémoire !» Pour mieux comprendre ce miracle de la mémoire retrouvée, un exemple. On raconte partout à Hassi- Messaoud l’histoire de ce quidam, un citoyen lambda qui marchait dans une rue et qui fut pris d’une envie furieuse de se moucher. Il tâta ses poches, et dut se rendre à l’évidence, pas de mouchoirs. Et c’est au moment précis où cet homme allait se mettre en quête d’un bureau de tabac ou d’une supérette afin d’y acheter un paquet de mouchoirs en papier que le phénomène s’est produit : un homme surgit d’on ne sait où lui tendit des Kleenex. Un magnifique paquet de Kleenex d’importation. Pas de ces bouts de papier qui se vendent partout et qui se prétendent mouchoirs ultra-résistants et imbibés de produit calmant pour les narines, non ! De beaux, de vrais Kleenex à l’épreuve de la plus tenace substance nasale, hachakoum ! L’homme, confus, s’en allait pour payer le mystérieux distributeur de mouchoirs lorsque celui-ci refusa net tout argent, pour tourner les talons et disparaître comme il était apparu, dans un halo mystérieux. Notre quidam, interloqué certes, n’en oublia pas pour autant de se moucher voluptueusement dans ses mouchoirs tout neufs. Tout en toussotant. Une fois. Puis deux. Au troisième toussotement, lui-même ponctué par un éternuement, un autre homme apparut tout aussi mystérieusement que le premier. Et il tendit à notre citoyen éberlué une carte Chifa neuve. Avec sa photo dessus et tout le toutim. Heureux comme pas un, notre citoyen allait tout de même faire remarquer que la seule pharmacie du coin était dépourvue du minimum de médicaments contre l’allergie et le rhume des foins lorsque soudain une armée de maçons surgit d’on ne sait où entama sur-le-champ la construction d’un millier d’officines, sur le modèle des pharmacies suédoises, avec de beaux présentoirs en bois précieux et des blondes d’un mètre 80 derrière les comptoirs. Sous le choc, notre citoyen ouargli allait pour demander s’il était possible de demander en mariage l’une des pharmaciennes suédoises lorsqu’un génie sortit brusquement de la carte Chifa et lui indiqua d’une main ferme l’adresse du Pôle emploi flambant neuf, tout en attirant son attention encore plus fermement sur les dangers mortels de l’excès de médicaments. Drôle d’histoire tout de même, n’est-ce pas ? Et il paraît que le même genre de récits pullule en ce moment dans cette région. Avec des variantes, bien sûr. Comme celle des infirmières danoises du CHU en construction de la ville. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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