081-Actualité | mercredi 21 mars 2012..
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Drame en Kabylie : Ces enfants qui se suicident…
le 21.03.12 | 10h00
Trois enfants âgés de 11 à 12 ans ont été retrouvés morts par pendaison, dimanche et lundi derniers, dans trois villages de la wilaya de Tizi Ouzou. Les familles des victimes, traumatisées, disent ne pas comprendre un tel geste auquel elles ne s’attendaient nullement.
La population est également sous le choc devant ce phénomène ; la stupeur est perceptible dans les villages endeuillés. Deux décès par pendaison – un collégien en 1re année moyenne et un écolier de 4e année primaire – ont été enregistrés lundi, entre 17 et 18h, dans les communes d’Irdjen et Tizi Rached, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Mohand Akli Henna, Sadek pour les membres de la famille, 11 ans, un collégien du village d’Ibahlal, dans la commune d’Irdjen, s’est donné la mort dans sa chambre, selon le témoignage de ses proches. Nul n’avait décelé un comportement suicidaire chez l’écolier, assurent les villageois. Quant au deuxième garçon, Zidane N., 12 ans, écolier à Ikhriven, dans la commune de Tizi Rached, il a été découvert par ses camarades qui jouaient peu avant, avec lui, une partie de football. Il était pendu à une poutre à l’aide d’une courroie en plastique, dans une huilerie désaffectée, près de chez lui. Dimanche dernier, il était 21h lorsque le corps frêle de D. Mohamed, du village d’Adrar Aït Qodia, dans la commune d’Aghribs, a été retrouvé par des jeunes, non loin du village, pendu à un arbre à l’aide d’une corde. Elève de 5e année primaire, l’écolier était avec sa mère, à la maison, vers 18h, avant de sortir sans préciser sa destination. Il venait de se chamailler, comme tous les enfants de son âge, avec un garçon du même village, raconte l’un des villageois qui ont donné l’alerte à la Protection civile.
Les villageois choqués
Les habitants du village d’Ibahlal étaient, hier, sous le choc après l’annonce du décès du collégien Sadek. «Personne n’imaginait que cet enfant allait commettre un tel acte», nous a confié, la mine défaite, un proche de la victime. Une atmosphère de consternation régnait dans cette bourgade. «Il est rentré lundi en fin de journée. Puis, un peu plus tard, on a appris qu’il s’était pendu à l’intérieur de sa chambre. Cette épreuve est très difficile pour nous tous. On n’arrive pas à comprendre pourquoi cet enfant s’est donné la mort alors qu’il était bien dans sa famille. Il ne manquait de rien», a ajouté, avec beaucoup d’émotion, un père de famille. Sur la placette du village, toutes les discussions tournaient autour du décès de ce collégien, fils de commerçant. «C’était un garçon très calme, qui respectait tout le monde», nous a confié un voisin de la victime, visiblement toujours sous le choc.
Un collégien que nous avons rencontré sur les lieux nous a expliqué que le défunt était très estimé par ses camarades. «Il n’était pas du genre à préférer la solitude. Il avait beaucoup d’amis au CEM», nous a-t-il dit en retenant difficilement ses larmes. A quelque 3 km d’Ibahlal, dans la commune de Tizi Rached, à Ikhriven, un autre collégien a mis fin à ses jours, lundi en fin d’après-midi. C’est la même atmosphère de stupeur. «Il a été retrouvé pendu à l’intérieur d’une ancienne huilerie. C’était un enfant qui n’avait pas l’habitude de s’isoler. Il était toujours avec d’autres garçons du village, en train de jouer», témoigne un jeune du village. Une vive émotion se lisait sur les visages lorsque la dépouille du garçon est arrivée, vers 17h, acheminée depuis le CHU de Tizi Ouzou.
Nordine Douici, Hafid Azzouzi
Insolite : L’ambassade d’Algérie à Ottawa toujours préoccupée par les festivités du…48ème
le 21.03.12 | 12h41
Au moment où la communauté algérienne du Canada s’attend à l’annonce d’un quelconque programme des festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance au pays de l’érable, le service consulaire de l’ambassaded’Algérie à Ottawa s’intéresse au …48ème.
Il vient d’exiger du site de la communauté ksari.com de supprimer de ses archives un communiqué relatif à la commémoration de la fête de
l’indépendance du 5 juillet… 2010. Or, paradoxalement, ce même communiqué, tout à fait banal, est toujours disponible sur le site de l’ambassade.
Alors, l’observateur est en droit de se demander quelles sont les motivations d’une telle sortie de nos diplomates qui ont usé d’un langage
qui frise la menace dans leurs échanges avec le responsable du site ksari.com ? Est-ce une maladresse ou juste une incohérence pour ne pas dire incompétence ?
Selon toute vraisemblance, le diplomate en charge de la fête de 2010 à Ottawa n’a pas aimé que son nom soit publié sur internet. Mais dans ce
cas, il aurait dû commencer par supprimer le communiqué contenant son nom du site de l’ambassade où il est toujours visible.
Le responsable du site ksari.com a refusé de céder à cette pression qui est loin de toute logique.
L’ambassade gagnerait aussi à améliorer sa communication en l’absence de l’ambassadeur. El Watan attend toujours la version de nos diplomates relativement à la tenue des élections législatives algériennes du 10 maiau Canada et la supposée menace qui « planerait » sur leur maintien.
Liens :
Sur ksari :
(http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1821:ambassade-dalgerie-a-ottawa-commemoration-de-la-fete-de-lindependance-et-de-la-jeunesse&catid=1:derniere&Itemid=1)
Sur le site de l’ambassade :
http://www.ambalgott.com/html/fete2010.html
Samir Ben
Le téléphone portable en Algérie
Les Algériens ont la puce à l’oreille
le 21.03.12 | 10h00
Dès que vous ouvrez les yeux le matin, votre téléphone saute immédiatement de sous votre oreiller vers votre main.
Vous y regarder sans cesse l’heure en oubliant votre montre bracelet ou l’horloge. Vous préférez les jeux que vous télécharger sur votre cellulaire à un bon livre ou une discussion familiale. Un téléphone es-t nettement plus attrayant. Vous préférez communiquer par téléphone que de vive voix. Vous êtes fou de rage si par malheur votre correspondant ne répond pas. Vous haïssez le répondeur automatique, vous demandant de rappeler plus tard. Sa voix (le répondeur), vous stresse et vous rend furieux. Si vous vous reconnaissez dans ce profil, le test est positif. Vous êtes un accrophone. Ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas méchant et ça se soigne.
Un accrophone ou accrophoniste est un nouveau terme qui désigne une personne avec sept organes vitaux : le cœur, le cerveau, le foie, le pancréas, les poumons, les reins et bien sûr le téléphone portable. Il est greffé à sa main ou à ses oreilles. Pour que l’ennui ne s’installe pas, il cherche toujours à le changer. Mais vivre sans cet «appareil» est impossible. Pareilles personnes existent en Algérie. Elles sont totalement accros au monde de la téléphonie mobile et en sont complètement dépendantes.
Les phone-addicts
Depuis 1999, date de lancement de la 1re licence GSM, ce minuscule accessoire a envahi la vie de tous les Algériens, tout âge confondu. Il impose sa loi sur les budgets, le rythme de vie et les relations humaines. «Mon histoire avec le téléphone date de 2004, déclare Salma, 29 ans, secrétaire. Même si j’ai possédé plusieurs modèles, mon 1er appareil est toujours là. C’est mon porte-bonheur». Elle dit qu’elle ne sait plus comment elle faisait avant l’acquisition de cette ingénieuse invention. Wahida, fonctionnaire, a dû faire demi-tour pour récupérer son téléphone oublié. Pour sa collègue Nabila, c’est une histoire d’amour torride qui la relie à son cellulaire. Ils sont inséparables. Elle mange, dort et vit avec lui. C’est son fidèle accompagnateur.
Leur relation est si forte qu’on pourrait dire qu’elle vibre et sonne avec lui. Zineb, 54 ans, maman au foyer, surnomme ce gadget électronique «le biberon» de ses enfants. «Il est leur babiole. Ils ne pleurent pas mon absence, mais peuvent piquer une crise de nerfs si cet appareil accuse une quelconque panne», confie-t-elle. Contrairement à Zineb, certains parents disent être obligés de doter leurs petits de cet outil. «Comme je travaille, le téléphone est comme un cordon ombilical qui me relie à mes enfants. Il me permet de rester à jour avec eux et de parer à tout éventuel imprévu. S’ils sortent tôt de leur école ou qu’il leur arrive quoi que ce soit, j’ai la possibilité d’intervenir dans l’immédiat», raconte Nacima, jeune maman de deux petits garçons âgés de 12 et 7 ans. La directrice d’une école primaire nous confirme ce phénomène. «Même si le téléphone est devenu indispensable, il a de très mauvaises conséquences sur le comportement des enfants, explique-t-elle. Parce qu’ils commencent à connaître le monde, ils sont tout le temps distraits. Leur confier le téléphone pourrait les perturber encore plus. Cela, sans compter les risques majeurs sur leur santé suite à leur exposition aux ondes, prévoient les spécialistes.»
Si vous croyez que seuls les jeunes sont des phone-addicts, détrompez-vous. Brahim, gérant d’un point de vente de téléphones portables, déclare recevoir de vieux retraités qui rechargent leurs soldes jusqu’à 6 fois par jour. «Le vide dans ses différentes formes nous pousse droit vers la technologie. On n’est pas obligé d’être soi-même et on tue notre temps», analyse-t-il.
En un temps record, cet appareil a réussi à capter l’intérêt de tous les Algériens. Malheureusement, cela n’est pas sans effet sur la société. De nouvelles habitudes sont apparues au détriment de beaucoup d’autres qui ont complètement disparues. Les réunions de famille ne sont que de vieux souvenirs. Même dans les grands événements, on ne se voit plus. Pourquoi le faire puisqu’on peut se parler au téléphone ? «On n’a plus d’habitudes et on communique de moins en moins, s’emporte Fethia, chargée de communication dans une boîte privée. On ne pense qu’à lui et on ne fait plus rien, sauf s’en occuper. On passe notre temps à lui trouver les plus belles sonneries, les meilleurs thèmes et les plus beaux atours qui vont avec sa Majesté le téléphone».
Un créneau juteux
Même s’il a échoué à créer de nouveaux horizons de communication, cet outil fétiche est le maillon essentiel d’un créneau juteux. Sa forte présence dans nos vies a attisé l’appétit des commerçants formels et informels. Des millions d’appareils pénètrent sur le territoire national. Plusieurs chômeurs en ont fait leur gagne-pain. Redhouane en est un exemple. Il a une vitrine «ambulante» bien remplie de téléphones d’occasion destinés à la revente. Il déclare qu’il a commencé ce travail, en 2005, avec son propre appareil. Aujourd’hui, il en possède une cinquantaine. Il a même tissé des liens solides avec des fournisseurs qui les ramènent d’Europe et d’Asie à des prix très compétitifs. Des sommes importantes tournent dans ce marché qui ne s’alimente pas seulement d’importations informelles. Les appareils volés l’inondent. Un téléphone portable volé est plus rentable que les bijoux, explique un officier de police à Blida. «Une dizaine de vols de cellulaires sont déplorés chaque jour. Les Smartphones sont les plus ciblés», ajoute-t-il. Pour éviter toute l’angoisse et tous les effets indésirables de posséder un téléphone (l’addiction, le vol, les dépenses et le risque de cancer par ondes), certains préfèrent ne pas en posséder. Si les accrophones ne s’imaginent pas un moment sans leur joujou, ces personnes là arrivent facilement à vivre sans.
Adel, 25 ans, étudiant en droit, dit vivre en paix sans cette invention qui rend fous petits et grands. «Je ne me sens vraiment pas en marge de la technologie. Quand j’ai besoin de quelqu’un, je vais le voir et je ne me cache pas derrière un objet. Quand je rentre chez moi, je sais que personne ne viendra perturber mon intimité», signale-t-il. Même si elle est moins dangereuse, l’accrophonie reste semblable à toutes les dépendances aux drogues. Si vous voulez vous en sortir et quitter le monde des symbians, Androïdes, Smartphones, SMS, MMS, un conseil d’une connaisseuse : débranchez tout et vivez.
Asma Bersali
Conclave sur la pomme de terre à Ain Defla
le 21.03.12 | 13h55
Les directeurs des services agricoles des wilayas d’Alger, Blida, Tipaza et la wilaya hôte, Ain Defla sont réunis ce mercredi 21 mars au niveau du siège de la direction de l’agriculture. Objectif, l’application d’une nouvelle stratégie pour casser le prix du tubercule en approvisionnant les marchés de gros de ces wilayas.
Pour rappel, une rencontre similaire a eu lieu la semaine dernière avec les services de la DSA de la wilaya de Chlef. Le débat entre les partenaires de la DSA (chambres d’agriculture, fellahs et directeurs des marchés de gros des wilayas cités, se poursuit).
Les premières informations émanant du DSA de Ain Defla, par le biais de son directeur Boudjemaa Zerrouk, indiquent que plus de 50T/j seront destinés à alimenter chaque marché de gros de ces wilayas durant une dizaines de jours dans l’espoir de faire fléchir le prix de ce produit qui oscille actuellement entre 80 DA et 100 DA, en son berceau
Aziza L.
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