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Actualités : Derrière un soutien sans faille à Bouteflika Ce que cache la campagne de Belkhadem
La campagne électorale au profit du candidat Bouteflika a cela de singulier : certains de ses affidés préposés à la joute usent de l’opportunité qui leur est offerte pour prétendre à quelques dividendes politiques propres. Parmi eux, Abdelaziz Belkhadem qui ne désespère pas de reprendre les rênes du FLN.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Ne s’étant jamais avoué définitivement vaincu, l’ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), déposé dans les formes classiques du «coup d’Etat scientifique», cette invention labélisée FLN, Abdelaziz Belkhadem aura attendu patiemment que soufflent les vents favorables. Resté à l’écart de l’agitation menée par le nouveau courant de redressement qui a longtemps cherché noise à son successeur, Amar Saâdani, Belkhadem n’en espérait pas moins, cependant, que cette révolte organique aboutisse. Il n’a jamais admis son éviction qui s’était jouée, rappelons-le, sur un tout petit détail, un mince écart de voix. Contraint à ruminer un double malheur, sa déchéance partisane et son renvoi du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem s’est rendu à la patience des hommes des Hauts-Plateaux pour qui l’endurance est un trait de caractère. Enfant du système, il a attendu que l’oracle daigne lui faire signe et le réintroduire dans la course. Nommé ministre d’Etat, conseiller personnel du président de la République, il revendique sans plus attendre le statut de privilégié qui est à l’écoute de Bouteflika, un statut qui instruit bien des alignements au sein de la maison FLN. Aux yeux des militants du parti, les caciques influents, y compris, Belkhadem n’est plus cet homme qu’ils ont cru tomber en disgrâce. Belkhadem sait jouer sur cette fibre. Aussi consent-il, non sans arrière-pensée politique, à faire le rappel de ce qu’il demeure les bonnes grâces de Bouteflika, la preuve en étant donnée par sa nomination. Chargé d’animer sa part de campagne électorale, il enfourche vite de redorer son blason. S’il se résout à accomplir l’objet premier de sa mission, en l’occurrence vendre la candidature de Bouteflika, il n’oublie pas néanmoins de faire sa promotion propre. De là sont venues d’ailleurs ses attaques à peine voilées contre le directeur de campagne de Bouteflika, Abdelmalek Sellal, et son rival au sein du FLN, Amar Saâdani. L’un comme l’autre ont eu en effet à subir les foudres d’un Belkhadem remis sur selle. Sans réagir, faut-il le dire. Eux-mêmes ne seraient pas des parangons d’innocence. Mais à ce jeu d’entourloupettes, Belkhadem semble mieux outillé. Il sait mieux que quiconque que c’est le moment ou jamais d’asseoir une position, Bouteflika étant malade et dans l’incapacité de superviser la cohésion de la cohorte envoyée en campagne. Il ne prive pas d’ajuster des tacles à tous ceux qui peuvent se mettre sur son chemin et contrarier son ambition. Solitaire dans ses pérégrinations électorales, il balise avec l’abnégation d’une fourmi le chemin vers son ascension. Et son objectif premier est de se réapproprier les commandes du FLN, la rampe, entend-il, de lancement vers plus haut. S. A. I
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Actualités :Bruxelles attend John Kerry sur la question algérienne 17 avril des chancelleries
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Les Européens ne sont pas dupes. Ils savent que John Kerry est à Alger pour en savoir un peu plus sur l’après-17 avril. L’UE et les USA sont tout de même parvenus à une évidente conclusion. Bouteflika reconduit ne gouvernera pas, tout au plus il régnera encore quelques moments si tant est qu’il le puisse. Les rapports qui parviennent aux chancelleries occidentales sont clairs et sans appel. Les électeurs-décideurs algériens sont à la recherche d’une solution pour l’après-avril. Immédiatement, quelques semaines ou quelques mois juste après l’examen blanc de la présidentielle qui est, dans le chef des Etats occidentaux et de l’Otan, affaire réglée. Pourtant, des inconnues demeurent. Ouyahia sera-t-il accepté par le pouvoir — les pouvoirs — actuel en Algérie ? Hamrouche ? Il semble que son intronisation ait été écartée. Qui d’autre ? Mettre ou remettre Benflis en pole position en lui permettant de récolter ses voix lors du scrutin actuel pour mieux le faire passer au moment opportun ? Cette éventualité deviendra réalité selon des gorges profondes bruxelloises dès la dynastie Bouteflika et les clans gouvernant autour démantelés, ce qui devrait, selon elles, se réaliser assez rapidement. Le coordinateur de cette opération est selon toute vraisemblance Ouyahia, installé au Palais pour cette mission essentielle. D’autres hypothèses d’Etats affirment, mordicus, que l'Algérie ne pourra pas faire l’impasse sur une élection ouverte, à tout le moins, semi-ouverte d’ici peu et sous peine d’être définitivement déclassée alors même que le pays est une valeur sûre au plan énergétique, de la lutte contre le terrorisme et de par sa position géostratégique. Les maîtres du monde, la Russie en plus concernant le dossier algérien, ne se risqueront pas à se laisser enfermer par une succession verrouillée, trop peu crédible et difficilement vendable. Ouyahia ferait les frais de cette analyse et Benflis en bénéficierait. D’aucuns, ici, estiment même que l’annonce de Bouteflika de postuler à un quatrième mandat ne bénéficierait pas même du soutien de la France jugée jusqu’à cette date acte de candidature bouteflikien, comme le soutien le plus sûr du clan présidentiel. Selon des versions européennes portées par des sources traditionnellement proches des milieux décisionnels de l’UE, Paris ne souhaite pas — plus — mettre tous ses fers au seul feu de Bouteflika. Trop risqué vu son lourd handicap physique et mental. Des médecins hexagonaux consultés par l’Elysée ont jugé le taux de probabilité d’un exercice de la fonction (présidentielle) par Bouteflika trop faible, extrêmement faible. John Kerry en Algérie est donc une source d’inspiration réelle pour les 28 Etats membres. Pour plusieurs raisons. La première étant que les Allemands et les Britanniques ne souhaitent plus un parrainage excessif français sur la question algérienne. La seconde a trait au fait que la plupart des Etats membres de l’UE sont politiquement et mentalement plus proches des USA que de la France. Les ex-Baltiques, les ex-Est (Pologne, Tchéquie, Hongrie, Slovaquie) et les ex-Balkans sont méfiants des expertises françaises sur beaucoup de dossiers dont celui relatif à l’Algérie. François Hollande lui-même, murmure-t-on à Bruxelles, se serait fait une nouvelle religion algérienne. Il se pliera au consensus américano-européen. D’un mot, il ne privilégiera pas telle ou telle candidature mais seulement et seulement les intérêts de la France. Trop affaibli dans son pays, l’actuel locataire de l’Elysée ne prendra pas les armes pour le maintien coûte que coûte de Bouteflika. Cependant, tout indique à Bruxelles que le 17 avril passé, l’Algérie cherchera une alternative à Bouteflika. John Kerry apportera des éléments de réponse. L’UE n’est pas naïve pour autant. Elle sait que rien ne filtrera du sentiment américain, du moins pas pour l’instant. Elle attendra encore que Kerry en discute avec Obama, ce dernier consultant les grands décideurs de son pays avant que Washington n’indique le chemin à suivre. Ou à ne pas suivre. La question algérienne risque d’être à l’ordre du jour des puissances occidentales d’ici peu, sans que les Algériens n’en sachent rien. Il aurait, pourtant, suffi de permettre une élection plus ou moins acceptable. Pour cela, il est vrai, Bouteflika n’aurait pas dû se présenter. C’est une autre histoire. A. M.
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Sports |
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Chelsea Hazard, une arme à double tranchant |
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Touché aux ischio-jambiers Eto'o forfait contre le Paris SG |
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Carlo Ancelotti (entraîneur du Real Madrid) : «Faire attention aux contres» |
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Ligue des champions d’Europe (1/4 de finale, aller) Test pour Paris, Ronaldo chasse le record |
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Hachoud fait son retour en sélection Le stage des locaux à partir de jeudi |
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Championnat d’Espagne Feghouli meilleur passeur africain de la Liga, Brahimi troisième |
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MC Alger Belaïd, Fabre, Lavatsa et Dibi libérables |
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JS Kabylie Vers un stage à Blida du 9 au 16 avril |
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Alors que Belfodil retrouve son club employeur Taïder et Yebda dans l'impasse |
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Devant la multiplication des annonces concernant le recrutement de son successeur Halilhodzic, inflexible, prépare son Mondial |
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Alors que la FAF ne communique plus sur le devenir du successeur de Halilhodzic Trapattoni, Saâdane, Gourcuff… la pêche continue |
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Sports : Ligue des champions d’Europe (1/4 de finale, aller) Test pour Paris, Ronaldo chasse le record
Le Paris SG passe un gros test contre Chelsea, tandis que le Real Madrid est porté contre Dortmund par un Cristiano Ronaldo chasseur de record, aujourd’hui pour la suite des quarts aller de la Ligue des champions. La saison passée, le PSG avait échoué en quarts face au Barça, mais sans perdre (2-2; 1-1, les Blaugrana passant au bénéfice des buts marqués à l'extérieur). Les Parisiens en nourrissent une grosse frustration et veulent franchir ce cap pour asseoir la nouvelle dimension de leur club depuis l'arrivée des Qataris. Mais l'adversaire proposé, Chelsea, constitue un gros test. L'Europe, les «Blues» connaissent, eux qui ont remporté la Ligue des champions en 2012 et l'Europa League en 2013, sans oublier que José Mourinho, le «Special One» devenu le «Happy One» (du «Spécial» à «L'Heureux»), est revenu aux commandes. Avec lui, les Londoniens possèdent la meilleure défense d'Angleterre cette saison. Et ils ont dans leur manche offensive Eden Hazard, capable de déstabiliser n'importe quel bloc-équipe. En face, Zlatan Ibrahimovic rêve d'arracher l'étiquette de celui qui n'arrive pas à l'heure aux grands rendez-vous: il a tout gagné dans sa carrière, sauf la Ligue des champions. Problème pour les Parisiens : le retour aura lieu à Stamford Bridge. L'autre affiche de mercredi met aux prises un Real qui veut rendre la monnaie de sa pièce à Dortmund. Le Borussia avait corrigé les «Merengue» 4 à 1 en demi-finale aller de la C1 la saison écoulée avec un quadruplé de Robert Lewandowski. Cette fois l'artilleur polonais est suspendu. Marco Reus pourrait se voir confier les clés de l'attaque. Du côté madrilène, Carlo Ancelotti dispose de son équipe-type, à l'exception du défenseur Marcelo, blessé. Et Cristiano Ronaldo est surmotivé à l'idée de battre un record codétenu par Lionel Messi et José Altafini (dans les années 60 pour ce dernier) avec 14 buts marqués dans une saison en C1. «CR7» a en a déjà inscrit 13 dans l'exercice en cours et vient de remporter le Ballon d'Or. Ce serait l'année idéale. Surtout si la star portugaise contribue à la conquête de cette fameuse «decima» (dixième Ligue des champions) dont rêve la «Maison Blanche».
Start (Ce soir 19h45)
- Paris SG-Chelsea
- Real Madrid-Borussia Dortmund
- * Matches retour les mardi 8 et mercredi 9 avril.
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Sports : Devant la multiplication des annonces concernant le recrutement de son successeur Halilhodzic, inflexible, prépare son Mondial
Placide et implacable. Coach Vahid suit l’actualité autour de la succession à la barre technique des Verts avec sérénité. Contrairement à l’agitation, la frilosité, qui s’étaient emparées du Bosnien à la veille de l’ultimatum fixé par la FAF, le 31 janvier dernier, au sujet des suites qu’il devait donner concernant la prolongation de son bail à la tête des Verts. Halilhodzic qui a décidé de remettre la discussion à l’après-Mondial fait la sourde oreille devant le «débat» actionné autour de celui qui pourrait lui succéder au lendemain de la Coupe du monde 2014. «Ces tentatives tendent à faire réagir l’entraîneur national. Halilhodzic a compris depuis le dernier déballage public avec le président de la FAF que la polémique le desservirait. C’est pourquoi il a décidé de ne plus s’exprimer sur le sujet de sa succession», affirme un proche de l’ancien sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire. L’annonce de l’arrivée de l’Italien Giovanni Trapattoni puis celle de Rabah Saâdane et enfin l’éventualité du recrutement du Français Christian Gourcuff ne semblent pas offusquer le technicien bosnien qui a fermé la voie à tout type de discussions à propos de cette «agitation» qui serait, apprend-on de même source, «initiée pour pousser Halilhodzic à aller vers un nouveau clash avec ses employeurs».Pour notre interlocuteur, «Halilhodzic est en train de finaliser son plan de préparation en vue du Mondial. Il ne se projette donc pas sur l’après-Coupe du monde». Et d’ajouter que «quelle que soit la pression exercée par la fédération ou d’autres parties de l’entourage du président de la FAF, Halilhodzic a promis de ne plus réagir car il sait que rien ne sert de polémiquer à un moment où lui et la sélection ont besoin de sérénité pour entamer le plan final de la préparation pour le tournoi du Brésil». Invité à donner de plus amples informations sur les plans de Coach Vahid, notre source précise que «le travail se poursuivra avec les joueurs locaux qui reprendront leur cycle préparatoire dès ce jeudi à Sidi Moussa». Et de conclure que «le plus gros de la préparation aura lieu en Suisse». M. B.
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e mystère des 3 clés ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Abassi Madani qui appelle à…
… l’arrêt du processus électoral, ça ne s’invente pas !
Ça ferait un beau titre de polar, à la Maurice Leblanc. Mais pour l’heure, c’est juste ma balbutiante réflexion après la 3452e sortie de Hamrouche en moins d’un mois. Si Mouloud estime que 3 hommes disposent des 3 seules clés pouvant sauver l’Algérie. C’est terrible de découvrir que son pays n’est pas tributaire de la politique, ni de l’économie, encore moins de l’idéologie, mais juste d’un trousseau de clés naguère homogène, réunissant 3 clés, mais dont l’intégrité aurait été violée et les clés dispersées, aujourd’hui entre les mains de 3 personnages… clés. Oui, oui, celle-là n’était pas la plus difficile à faire, je vous le concède. Mais que voulez-vous, il me faut à mon tour réajuster mes vannes au niveau en cours. Et là, sans vouloir offenser cette profession au demeurant tellement honorable et précieuse, notre salut dépend apparemment de l’univers de la serrurerie plus que de celui de la gouvernance. Avec cette question qui me vient à l’esprit, de prime abord : pourquoi 3 clés ? Pourquoi pas 4. Avec 4 clés, nous, chroniqueurs saltimbanques, aurions pu broder sur des jeux de mots oiseux et boiteux du genre «4 clés pour un carré d’as» ou encore «La bande des 4» et autres trucs tordus ou archi-éculés. Là, non ! Hamrouche, dans le secret des trousseaux, nous apprend qu’elles sont au nombre de 3, pas plus ! Seconde question qui découle logiquement de la première : pourquoi ces 3 personnages-là ont été choisis pour être dépositaires des 3 seules clés pouvant sauver le pays ? Y a-t-il des Algériens plus à même de se servir d’une clé que d’autres ? Ce qui supposerait qu’en dehors de ces «3 élus de la clé miracle», le reste de la population est composé de buses qui, si on faisait la bêtise de leur confier la moindre clé, tenteraient de faire démarrer leur voiture avec, l’introduiraient dans une prise pour vérifier si elle fonctionne au courant, ou encore la coinceraient dans l’entrée USB de leur micro pensant ainsi avoir un accès gratuit et illimité à la 3G+. En vérité, l’idée en elle-même d’une «ségrégation à la clé» m’est insupportable. D’abord, parce que ça établit une hiérarchie stupide dans le monde clinquant des clés, rabaissant les tiennes, celles de ton appartement par exemple à un simple morceau de ferraille sans aucune utilité pour le pays. Ensuite, parce que la possibilité, juste la possibilité que l’un des 3 dépositaires des 3 fameuses clés puisse égarer la sienne me glace d’effroi. Comment ferions-nous, mon Dieu, si l’appel de Hamrouche n’était entendu que par 2 des 3 personnages, le 3e avouant penaud qu’il avait perdu sa part du trousseau ? Faire un double ? Je n’y crois pas trop ! Quel serrurier sain de corps et d’esprit accepterait de dupliquer ce genre de clés, je vous le demande ? Je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L
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