094-/-VENDREDI 0 4 AVRIL 2014
Vendredi 04 Avril 2014
- |
-
|
|
|
|
|
|
**** LE PRINTEMPS EST LA****
|
|
|
|
|
الجمعة 4 أفريل 2014 م
|
الجمعة 3 جمادى الآخرة 1435 ه
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fièvre Ebola en Guinée, les cas suspects se multiplient chez ses voisins
le 04.04.14 | 07h36
La Guinée poursuit sa lutte contre la progression d'une épidémie de fièvre hémorragique en partie due au virus Ebola, qui s'étend hors de ses frontières, avec de nouveaux cas suspects signalés jeudi au Liberia et, pour la première fois, au Mali.
Ces développements marquent une évolution inquiétante dans cette flambée affectant pour la première fois l'Afrique de l'Ouest. En Afrique centrale, le virus Ebola, découvert en 1976 en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), a fait quelque 1.200 morts lors des épidémies les plus graves.
La Guinée est en proie à une épidémie de fièvre hémorragique virale qui y a tué 86 personnes sur 137 cas enregistrés depuis janvier, essentiellement dans le Sud, selon le dernier bilan du gouvernement guinéen donné dans la nuit de jeudi à vendredi.
45 de ces cas ont été confirmés comme étant dus à Ebola, virus hautement contagieux et souvent mortel contre lequel il n'existe ni vaccin ni traitement. Mais "on note des guérisons, confirmées par des analyses, de deux personnes atteintes d'Ebola à Conakry. Ces personnes pourront quitter l'hôpital (...) où elles étaient en isolement", a précisé le gouvernement.
Une maigre lueur d'espoir alors que l'ONG Médecins sans frontières (MSF), très active sur le terrain en Guinée, parle d'"épidémie sans précédent", expliquant que la dissémination du nombre de cas sur le territoire complique "énormément la tâche" des acteurs de la lutte contre la propagation.
Plusieurs cas suspects, dont certains mortels, avaient déjà été signalés ces derniers jours au Liberia et en Sierra Leone, tous en lien avec une contamination ayant pour origine la Guinée voisine. Les tests au virus Ebola ont été positifs pour deux cas au Liberia, et négatifs pour les cas en Sierra Leone.
Mais jeudi, le ministère libérien de la Santé a annoncé la découverte dans une zone forestière proche de Tapeta, dans la région de Nimba (est), d'un nouveau cas suspect qui, contrairement aux précédents, n'est pas lié à la Guinée.
Il s'agit d'un chasseur qui était en forêt lorsqu'il s'est senti malade, et est décédé une demi-heure après son admission à l'hôpital, a déclaré à l'AFP Bernice Dahn, chef du service médical du Liberia et responsable au ministère de la Santé. "Il n'avait jamais eu aucune interaction avec une personne soupçonnée d'être porteuse du virus" Ebola et "n'est jamais allé en Guinée, c'est un cas isolé", a assuré Mme Dahn.
Selon le dernier bilan officiel, jusqu'à jeudi, 14 cas de fièvre hémorragique, dont sept décès - y compris le chasseur - ont été signalés au Liberia. A l'exception du chasseur, tous avaient eu des contacts directs ou indirects avec des patients contaminés ayant été en Guinée et s'étant ensuite rendus dans la région de Lofa (nord).
- Premiers cas suspects au Mali -
Jeudi soir, le Mali a annoncé avoir décelé sur son sol trois cas de fièvre hémorragique virale, qui ont été placés en isolement en attendant les résultats de tests au virus d'Ebola.
"Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d'Atlanta, aux Etats-Unis. En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d'isolement où ils reçoivent des soins appropriés. A l'heure actuelle, leur état de santé s'améliore", a affirmé le gouvernement de Bamako, sans précision sur l'origine de la contamination.
"Un site d'isolement pour la prise en charge a été installé dans la périphérie de la ville de Bamako et d'autres sont en cours d'installation dans d'autres localités", a-t-il ajouté, en invitant notamment à "éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d'épidémie".
La traduction des propos de Kerry frôle l’incident diplomatique
le 04.04.14 | 10h00
Hier, John Kerry se serait réjoui de la «transparence» du processus électoral.
Des propos prononcés lors de l’ouverture de la deuxième session du dialogue stratégique algéro-américain à Alger et rapportés par l’APS. «Nous nous réjouissons de voir le processus de l’élection présidentielle (du 17 avril) se dérouler dans la transparence, aurait déclaré le secrétaire d’Etat américain. L’Algérie est un pays qui veille à l’épanouissement de son peuple et de sa société civile.» Problème ? John Kerry n’a pas exactement dit ça. Dans le texte mis en ligne par le département d’Etat, les propos qui lui sont attribués arrivent en fin de discours.
En anglais, les mots prononcés sont les suivants : «Lastly, you have an election coming up here in Algeria two weeks from now. We look forward to elections that are transparent and in line with international standards, and the United States will work with the president that the people of Algeria choose in order to bring about the future that Algeria and its neighbors deserve. And that is a future where citizens can enjoy the free exercise of their civil, political, and human rights.»
El Watan2014 a contacté un traducteur assermenté, lequel confirme l’erreur d’interprétation de l’APS. Selon ce professionnel, les propos de John Kerry doivent être retranscrits comme suit : «Vous avez une élection ici en Algérie dans deux semaines. Nous espérons des élections transparentes et conformes aux standards internationaux. Et les Etats-Unis travailleront avec le Président que le peuple d’Algérie choisit, afin de concrétiser le futur que l’Algérie et ses voisins méritent. Un futur où les citoyens peuvent jouir du libre exercice de leurs droits civiques, politiques et humains.»
Une erreur du traducteur de John Kerry ?
La traduction retenue par l’AFP, une autre agence, est proche de cette dernière version. «Nous attendons des élections transparentes et conformes aux standards internationaux, écrit l’agence française. Les USA travailleront avec le président que le peuple algérien choisira, pour dessiner l’avenir que l’Algérie et ses voisins méritent.
|
Le Cameroun, plaque tournante d'un trafic d'armes destinées à Boko Haram
le 04.04.14 | 08h10
Le Cameroun, pays frontalier du Nigeria, est devenu ces dernières années une plaque tournante d'un trafic international d'armes de guerre destinées au groupe islamiste armé nigérian Boko Haram, selon des responsables sécuritaires camerounais.
"Les trafiquants se servent de notre territoire pour acheminer des armes aux Boko Haram" dans une région où les frontières sont poreuses et propices à toutes les formes de contrebande, affirme sous couvert d'anonymat un officier supérieur de la gendarmerie camerounaise.
Doté d'armes de guerre, le groupe, classé organisation terroriste par les États-Unis, mène des attaques sanglantes contre les forces de sécurité et les civils depuis 2009 dans le nord du Nigeria. L'armée nigériane a lancé en mai 2013 une vaste offensive, toujours en cours, pour tenter d'écraser l'insurrection.
Afin de s'approvisionner en armes et munitions, Boko Haram a noué des contacts au sein de l'armée tchadienne notamment, selon l'officier supérieur de la gendarmerie camerounaise.
Trois trafiquants présumés d'armes, soupçonnés d'être liés à Boko Haram, ont été été arrêtés le 26 mars près de la frontière avec le Tchad, avait-on indiqué de source sécuritaire camerounaise, précisant qu'un important stock d'armes "provenant du Tchad" avait été saisi.
Cette saisie est la plus importante jamais enregistrée jusqu'à présent au Cameroun, mais elle n'est pas la seule.
"Les découvertes d'armes destinées aux Boko Haram sont trop fréquentes" dans l'extrême-nord du Cameroun, confie l'officier de la gendarmerie: "nous avons fait un certain nombre de saisies (notamment en 2013) à Kousseri", ville camerounaise que seul un pont sépare de N'Djamena.
De même source, ces armes proviennent généralement du Tchad et prennent régulièrement la destination du Nigeria. "Le trafic se passe entre le Tchad et le Nigeria, mais comme il n'y a pas de route directe entre les deux pays, les trafiquants transitent par le Cameroun", assure l'officier de la gendarmerie.
- Armes dans des sacs d'oignons -
La récente saisie a également permis d'établir que certaines armes sont stockées au Cameroun, en attendant leur utilisation par les islamistes nigérians. Les trafiquants utilisent toutes sortes de subterfuges pour acheminer leurs cargaisons en déjouant la vigilance des policiers et des douaniers camerounais.
Le 28 avril 2013, un Tchadien, mutilé de guerre, avait été interpellé à la frontière, au niveau de Kousseri, transportant à bord de son tricycle du matériel militaire constitué notamment de 38 uniformes de l'armée tchadienne. Les gendarmes avaient établi que ce matériel était destiné à Boko Haram.
Depuis la vigilance s'est accrue et les trafiquants utilisent désormais des voies de contournement comme les rivières, ou dissimulent les armes dans des sacs de marchandises (oignons, arachides) à destination du Cameroun.
|
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres