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Edition du Lundi 20 Décembre 2010









♦ LUNDI 20 DECEMBRE 2010 ... ♦

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Dilem du Lundi 20 Décembre 2010 | Vu 6405 fois

 

111
Actualité
Par : Meziane Rabhi 
Lu : (2779 fois)

 

1

Par : Meziane Rabhi 
Lu : (689 fois)

 



Par : Nadia Mellal 
Lu : (1630 fois)

 

1

Par : Nadia Mellal 
Lu : (410 fois)

 



Par : Nadia Mellal 
Lu : (233 fois)

 



Par : NEÏLA B.
Lu : (521 fois)

 

1

Par : MALIKA BEN
Lu : (195 fois)

 



Par : Maalem Hafid
Lu : (209 fois)

 



Par : N. B.
Lu : (318 fois)

 



Par : SELMA BENABDELKADER
Lu : (130 fois)

 



Par : Hafida Ameyar 
Lu : (496 fois)

 

1

Par : K. Bouabdellah
Lu : (134 fois)

 



Par : Ameur Ouali 
Lu : (294 fois)

 



Par : Ali Farès 
Lu : (927 fois)

 

1

Lu : (173 fois)

 



Par : Salim Koudil 
Lu : (629 fois)

 


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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

Actualité

Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
Mohamed Arkoun aurait été plus salafiste que les salafistes

Par : Salim Koudil 


Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
En Algérie, et à cette allure, elle risque de tarder encore plus. Sur les 17 livres écrits par l’islamologue, un seul, Humanisme et Islam, est disponible dans les librairies algériennes…


www.liberte-algerie.co

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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

Actualité

Le nouveau tour de vis de la Banque d’Algérie
capitaux étrangers

Par : Meziane Rabhi 


Les services de la Banque d’Algérie (Direction générale des changes) viennent de préciser, dans une note datée du 9 décembre 2010, le traitement qui devra être réservé aux avances de trésorerie consenties par des sociétés mères non-résidantes à leurs filiales de droit algérien.

“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


www.liberte-algerie.com







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Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
Mohamed Arkoun aurait été plus salafiste que les salafistes

Par : Salim Koudil 


Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
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“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


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Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
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Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
En Algérie, et à cette allure, elle risque de tarder encore plus. Sur les 17 livres écrits par l’islamologue, un seul, Humanisme et Islam, est disponible dans les librairies algériennes…


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“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


www.liberte-algerie.com







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Dilem du Lundi 20 Décembre 2010 | Vu 6405 fois

 

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Par : Ali Farès 
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Par : Salim Koudil 
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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

Actualité

Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
Mohamed Arkoun aurait été plus salafiste que les salafistes

Par : Salim Koudil 


Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
En Algérie, et à cette allure, elle risque de tarder encore plus. Sur les 17 livres écrits par l’islamologue, un seul, Humanisme et Islam, est disponible dans les librairies algériennes…


www.liberte-algerie.co

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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

Actualité

Le nouveau tour de vis de la Banque d’Algérie
capitaux étrangers

Par : Meziane Rabhi 


Les services de la Banque d’Algérie (Direction générale des changes) viennent de préciser, dans une note datée du 9 décembre 2010, le traitement qui devra être réservé aux avances de trésorerie consenties par des sociétés mères non-résidantes à leurs filiales de droit algérien.

“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


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Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
Mohamed Arkoun aurait été plus salafiste que les salafistes

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Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
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“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


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Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
En Algérie, et à cette allure, elle risque de tarder encore plus. Sur les 17 livres écrits par l’islamologue, un seul, Humanisme et Islam, est disponible dans les librairies algériennes…


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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

Actualité

Le nouveau tour de vis de la Banque d’Algérie
capitaux étrangers

Par : Meziane Rabhi 


Les services de la Banque d’Algérie (Direction générale des changes) viennent de préciser, dans une note datée du 9 décembre 2010, le traitement qui devra être réservé aux avances de trésorerie consenties par des sociétés mères non-résidantes à leurs filiales de droit algérien.

“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


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♦ LUNDI 20 DECEMBRE 2010 ... ♦

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Dilem du Lundi 20 Décembre 2010 | Vu 6405 fois

 

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Par : Meziane Rabhi 
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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

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Yadh Ben Achour : “Sa référence est le IVe siècle de l’Hégire”
Mohamed Arkoun aurait été plus salafiste que les salafistes

Par : Salim Koudil 


Faire parler de ses travaux à Alger et devant plus d’une centaine de personnes, Mohamed Arkoun (1928 – 2010) n’a pas pu le réaliser  de son vivant, l’islamologue algérien l’a réussi à titre posthume, trois mois après sa mort.

C’était samedi après-midi à l’hôtel Essafir, lors d’une conférence-débat, programmée dans le cadre des Débats d’El Watan, et dont le thème était “Hommage à Mohamed Arkoun”.  Modérée par Mohamed Hamechaoui, cette rencontre a vu la participation du Yadh Ben Achour, doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, et de l’Algérien, Mohame Hocine Benkheïra, directeur d'études à l'École pratique des hautes études à Paris. 
Deux personnes qui n’ont pas laissé indifférente la nombreuse assistance venue assister à un débat inédit. Inédit pour plusieurs raisons. Il était question tout au long des quatre heures qu’a duré cette conférence, de l’islam, mais sous d’autres angles, sous d’autres “regards”. 
Il n’était question ni des prêches des prédicateurs ni d’une leçon d’un pseudo mufti autoproclamé “savant” de l’islam. Ce que personne, ou presque, n’ose le dire ouvertement en Algérie, les deux conférenciers, surtout le tunisien, l’ont dit haut et fort. Yadh Ben Achour, en se référant aux travaux de Mohamed Arkoun, fera sursauter plus d’un dans la salle, lorsqu’il affirma “l’enfer et le paradis ne sont pas des réalités, il faut les interpréter symboliquement”.  
Devant une assistance accrochée à ses lèvres, il ajouta : “C’est ce qu’affirmait Mohamed Arkoun et Mohamed Iqbal (philosophe pakistanais, 1877-1938, ndlr) l’avait dit avant lui.” Continuant sur sa lancée, le Tunisien toucha à certaines “certitudes” actuelles, les travaux des célèbres exégètes du Coran, Tabari et Ibn Kathir. “Il faut les remettre en cause dans l’intérêt de l’islam”, dira-t-il sans sourciller. Défendant les thèses de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour a insisté sur les repères historiques du défunt : “Il faisait à chaque fois référence au IVe siècle de l’Hégire, soit le Xe siècle grégorien.” Il cita quelques noms de l’époque “qui représentaient, selon lui, les exemples de la grande liberté de pensée” : Abou Aayane al-Tawhidi, El-Hamdani, Abou al Alae al Maari, etc. “On est frappé par la créativité qui animait la pensée islamique d’alors”, soutiendra-t-il avant de lâcher : “Alors revenons au IVe siècle de l’Hégire.” À propos des accusations d’“apostat” et de “mécréant” lancées à l’encontre de Mohamed Arkoun, Yadh Ben Achour déclara  : “Pour le juger, il faut d’abord le lire (…) moi, j’ai lu à peu près tous ses livres et je peux dire qu’il était un musulman libéré des entraves de l’histoire et il a pris la posture d’un homme ami de Dieu et non d’un esclave de Dieu.” 
Tranchant et pertinent, il fit une demande aux présents que “chacun de nous s’arrête devant ce qu’on lui a transmis” tout en lançant : “Je défie quiconque de trouver un seul verset transformé en code juridique.” Une “bravade” qu’il lâcha suite à son introduction sur l’une des réflexions de Mohamed Arkoun qui stipulait que “la charia est réformable par la voie de l’ijtihad”. Il rappela des termes, sans équivoque, de l’enfant de Taourit-Mimoun sur les exégètes “gestionnaires de la croyance” ou encore sur l’état des lieux chez les étudiants musulmans “la servitude intellectuelle”.  Beaucoup moins enthousiaste que le Tunisien, Mohamed Hocine Benkheïra, a fait une “évaluation critique” des contributions de Mohamed Arkoun. Selon lui, le fait que le défunt s’est imprégné des théories linguistiques a fait que  “pratiquement personne ne l’a suivi”. 
Contredisant Mohamed Arkoun, il affirma que  “les exégètes traditionnels avaient aussi des qualités” avant de donner une conclusion sur les travaux de l’islamologue “c’était une tentative qui a été un échec”. Les deux étaient d’accord sur le fait  : “Un chercheur ne prétend jamais détenir la vérité” et que “la vérité se situe entre le dogme et la vérité historique”. Toutefois, Yadh Ben Achour ne semblait pas optimiste pour l’avenir des musulmans devant la prédominance du “système de pensée de nos ancêtres” qui “va durer”. Sa “petite” note d’optimisme concernait les travaux de Mohamed Arkoun, “une pensée, ça met beaucoup de temps pour s’incruster”. 
En Algérie, et à cette allure, elle risque de tarder encore plus. Sur les 17 livres écrits par l’islamologue, un seul, Humanisme et Islam, est disponible dans les librairies algériennes…


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Edition du Lundi 20 Décembre 2010

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Le nouveau tour de vis de la Banque d’Algérie
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Par : Meziane Rabhi 


Les services de la Banque d’Algérie (Direction générale des changes) viennent de préciser, dans une note datée du 9 décembre 2010, le traitement qui devra être réservé aux avances de trésorerie consenties par des sociétés mères non-résidantes à leurs filiales de droit algérien.

“La principale question traitée est celle du sort des avances de trésorerie à la lumière des nouvelles dispositions de l’article 4 bis de l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement”, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. 
En l’espèce, explique-t-on, “ces nouvelles dispositions prohibent le recours par les sociétés de droit algérien au financement externe, à l’exception de la constitution de leur capital social”. Or, indique le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, il se trouve que les banques commerciales ont continué à domicilier des contrats de prêts (avances de trésorerie) entre les sociétés mères non-résidantes et leurs filiales algériennes, sans prendre en considération l’interdiction sus-indiquée. “Il semble bien qu’à l’occasion du transfert de sommes correspondantes au remboursement des avances de trésorerie, l’attention de la Banque d’Algérie ait été attirée par le caractère irrégulier de ces opérations”, estime le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, analysant la note de la Banque d’Algérie, comme une mesure d’ordre “dictée par la nécessité d’une mise en conformité au regard du dispositif légal en vigueur”. 
Les principales mesures introduites par la note, rapporte le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre, font état de l’obligation pour les sociétés de droit algérien d’intégrer les avances de trésorerie, consenties postérieurement au 26 juillet 2009, à leur capital social au plus tard le 31 décembre 2010. 
Après intégration au capital social, ces avances bénéficieront des garanties de transfert et de rapatriement des revenus qui en découleraient et ce, dans le cadre du règlement n°05-03 du 6 juin 2005 relatif aux investissements étrangers. “Nous comprenons donc qu’à défaut d’autoriser le transfert de fonds au titre du remboursement des avances de trésorerie et de leurs intérêts selon les modalités applicables antérieurement à la loi de finances complémentaire pour 2009, la Banque d’Algérie autorise néanmoins le transfert en question sous une autre forme, à savoir par le canal du transfert des bénéfices, dividendes et des produits découlant des investissements étrangers, en application du règlement n°05-03”, souligne le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre. Ce dernier précise que “les prescriptions de la note peuvent avoir comme conséquence, dans certains cas, la mise en application des dispositions de l’article 4 bis de l’Ordonnance relative aux règles de répartition de la majorité du capital social des sociétés de droit algérien au profit des résidants algériens (51/49%)”. En effet, explique le Cabinet, si la société mère se trouve dans une situation où elle ne détiendrait pas 100% du capital social de sa filiale de droit algérien, l’incorporation des avances de trésorerie aurait pour effet de modifier la répartition du capital de celle-ci, dans la mesure où elle participerait seule à cette augmentation. “En conséquence, considérant que cette augmentation qui entraîne une modification de la répartition du capital social ne figure pas parmi les exclusions à la mise en conformité à la règle des 51/49%, il nous semble bien que les services du Centre national du registre du commerce (CNRC) seraient appelés à exiger l’application de la règle des 51/49% préalablement à l’enregistrement de cette augmentation de capital”, précise le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre dans son commentaire d’information sur le traitement des avances de trésorerie des sociétés mères non-résidantes vers leurs filiales de droit algérien.  Le cabinet CMS Bureau Francis Lefèbvre indique que si son “interprétation venait à être confirmée par la pratique du CNRC”, les mesures de la note de la direction générale des changes de la banque d’Algérie “constitueraient un nouveau cas de mise en conformité à la règle des 51/49%”. Par ailleurs, le site Internet d’information économique, maghrebemergent.com a publié une note de la banque d’Algérie dans laquelle la direction générale des changes constate que la “dette extérieure à court terme enregistre une croissance à un rythme non souhaitable”. “Dans le cadre du suivi de cet indicateur et afin d'éviter l'accroissement de cette dette à court terme de l'Algérie, alors que la stratégie adoptée en matière de désendettement a permis de réduire fortement la dette extérieure à moyen et long terme, nous vous invitons à prendre toutes les dispositions nécessaires pour réduire ce type d'engagement”, souligne la note publiée par maghrebemergent.com. 


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20/12/2010
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