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Actualités : Le Bonjour du «Soir» Clans
Par Maâmar Farah Un ministre a clairement indiqué qu'il n'était pas au courant de la venue de Chakib Khelil. Et le gars est la meilleure et la plus crédible source d'information sur les rentrées et les sorties du territoire national. Mais d'autres voix tout aussi crédibles affirment que Chakib est bel et bien venu en Algérie, divulguant la destination, l'heure et le numéro de son vol. Il aurait eu le temps de visiter ses appartements et villas avant leur perquisition. Certains affirment même qu'il en aurait vendu un bon paquet. Puis, il aurait repris le chemin du retour... Chakib Khelil dispose visiblement d'appuis solides. C'est lui qui a déclaré un jour qu'il appartenait à un clan. Pas nous. Ce qui lui a valu les premiers ennuis qui se termineront par son limogeage pur et simple. Les clans sont solidaires et leurs membres ne se bouffent pas entre eux. Moi, je ne crois pas en l'indépendance de la justice algérienne. Ça m'évite les maux de tête et les attentes stériles d'un procès qui n'apportera aucune lumière sur cette triste affaire. Quant au Bedjaoui, il menace, à partir de Dubaï, d'impliquer de hauts responsables algériens... Et cela pourrait bien lui ouvrir les portes d'un clan et le rendre intouchable, lui aussi... maamarfarah20@yahoo.fr «Ces clans n'auraient pas la puissance qu'ils ont sans l'appui des multiples clans d'applaudisseurs qui pullulent dans le pays. Mais va l'expliquer à ton tonton Lekhmissi qui tombe malade dès qu'il n’a rien à soutenir...» (Tata Aldjia)
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Actualités : IL S’EXPLIQUE SUR L’AFFAIRE SONATRACH, SON NEVEU FARID, SES CRAINTES… Les vérités de Mohamed Bedjaoui
Entretien réalisé par Khadidja Baba Ahmed khadidja_b@yahoo.fr Le Soir d’Algérie : Dans la déclaration écrite que vous avez envoyée à certains organes de presse sur l’affaire de corruption Sonatrach-Saipem, nous avons relevé un certain nombre de points sur lesquels vous avez insisté et qui mériteraient quelques explications à même d’éclairer nos lecteurs. Ces points sont au nombre de quatre et concernent essentiellement : 1. Votre indignation sur le fait que la presse algérienne ait fait mention de votre nom du seul fait, dites-vous, de votre parenté avec votre neveu, Farid Bedjaoui, présumé principal intermédiaire dans cette affaire de corruption. 2. Votre affirmation selon laquelle vous n’auriez jamais disposé de la moindre parcelle d’influence ni auprès du ministère de l’Energie ni de SH ni n’êtes jamais intervenu en faveur de quiconque pour favoriser l’attribution d’un quelconque «contrat ou de quelque avantage particulier». 3. Votre déclaration sur l’absence totale de tout rapport entre vous et l’ENI ou Saipem en Algérie ou à l’étranger. 4. Votre rappel sur le fait que depuis six ans, vous n’exercez plus de fonction, et partant, vous ne pouviez avoir aucune «influence supposée» sur des faits survenus durant ces dernières années. Si vous permettez, Monsieur Bedjaoui, nous allons évoquer tous ces points avec vous. Nous souhaiterions enfin avoir votre propre appréciation sur ce que vit aujourd’hui le pays en termes d’affaires qui défraient les chroniques et qui empoisonnent le climat aux différents plans économique, politique et surtout social. «Au nom de quelle raison faudra-t-il faire de la parenté un fait générateur de délit ?» dites-vous, très justement, dans votre déclaration. Il ne peut y avoir, en effet, de délit génétique, de délit du seul fait de la parenté. Il nous semble, toutefois, que les médias algériens ont fait ce qu’ont fait quelques jours auparavant leurs confrères, français, italiens ou canadiens (AFP Canada du 21 février 2012 ; journal canadien La Pressedu même jour) qui ont immédiatement précisé que Farid Bedjaoui est le neveu de l’ancien MAE algérien et ancien président de la Cour internationale de La Haye. Eu égard à votre ancien statut d’homme public ayant exercé de très hautes fonctions au plan national et international et qui plus est dans des fonctions notamment de justice, croyez-vous, Monsieur Mohamed Bedjaoui, que l’on pouvait faire l’économie de votre parenté avec le présumé corrupteur ? Et qu’est-ce qui fait que vous vous sentiez atteint dans votre honneur ? Mohamed Bedjaoui : Le fait que la presse étrangère ait fait référence à ma parenté avec Farid Bedjaoui ne crée aucune obligation pour notre presse nationale de faire de même. Ce comportement constituerait un suivisme de mauvais aloi, car je ne doute pas un seul instant que la référence faite par la presse étrangère à ladite parenté n’est pas innocente. J’avoue que j’ai la faiblesse de croire que notre presse, la presse de mon pays, n’aurait certainement pas démérité en faisant crédit au vieux militant de la cause de la justice que je suis et dont vous rappelez les états de services, en bannissant de ses articles une référence à ma parenté, forcément préjudiciable, avec celui que vous qualifiez de «présumé corrupteur». Le rabâchage de mon lien de parenté n’est pas anodin. Si ces allusions étaient anodines ou banales, alors quel intérêt y aurait-il eu à les pointer ? Je vois dans ce rappel incessant, comme une intention malveillante d’introduire le doute sur ma probité, pratique qui me paraît attentatoire à mon honneur et qui me blesse profondément. Mon capital est qu’à 83 ans, j’ai, semble-t-il encore, l’œil vert et la pensée claire. Je travaille ; je donne des consultations à des Etats (je les choisis) ; j’ai mes livres (il m’en reste encore beaucoup, alors même que j’ai offert pas moins de 6 500 ouvrages à la Bibliothèque nationale d’Alger en 2009) ; j’ai mes conférences internationales ; j’ai mes travaux personnels. N’est-ce pas beaucoup d’ingrédients pour faire le bonheur ? Avec mes pensions de retraite de La Haye et de mon pays, et avec les honoraires perçus pour mes travaux (même s’il m’arrive de travailler bénévolement pour des pays pauvres), je mène le reste de mes jours très correctement… Il y a certes une ombre au tableau à l’heure d’internet. Certains chez nous s’acharnent à salir ce qui reste encore propre. Cela me cause aujourd’hui un tort immense. Je n’en dis pas plus.-----
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/04/07/article.php?sid=147408&cid=2
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Actualités : GILLES KEPEL À LIBERTÉ : «Le Qatar aide les Frères musulmans, l’Arabie saoudite les salafistes»
Fin connaisseur des mouvements islamistes et du monde arabe, Gilles Kepel, éminent universitaire, auteur de nombreuses publications, a palpé le pouls des révolutions arabes pour en saisir jusqu’aux battements les plus imperceptibles. Une vadrouille, à la manière d’un grand reporter, de près de deux ans, entre 2011 et 2013, dans plusieurs pays arabes lui a permis d’entrevoir qui aide à étendre la bannière islamiste sur ces révolutions : le Qatar et l’Arabie saoudite.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Dans un entretien au journal Liberté, publié dans son édition d’hier samedi, Gilles Kepel atteste de qui sponsorise les islamistes qui ont phagocyté les révolutions arabes mais, plus intéressant encore, explique de quoi cela procède. Pour lui, ce sont les gazo-monarchies, le Qatar en tête, et les pétromonarchies, l’Arabie saoudite surtout, qui appuient et financent les islamistes. Le Qatar investit sur les Frères musulmans alors que l’Arabie saoudite fraie avec les salafistes. «Soutenus par le Qatar, les Frères musulmans veulent s’emparer du pouvoir politique par le haut, en prenant le pays par les urnes. Financés par l’Arabie saoudite, les salafistes veulent islamiser l’ensemble de la société par le bas, en œuvrant dans les quartiers pauvres et les bidonvilles, sans forcément prendre le pouvoir politique. Même si récemment, ils ont formé des partis. Ce qui est nouveau pour la mouvance », distingue-t-il. Mais pourquoi les monarchies du Golfe œuvrent-elles à asseoir des hégémonies islamistes dans les pays ayant connu des révolutions populaires d’origines plutôt laïques ? La réponse de Gilles Kepel est édifiante. Les monarchies du Golfe agissent de la sorte pour éviter que de telles révolutions n’essaiment chez elles et perturbent le sommeil des princes. «Les révolutions arabes ont terrorisé les princes des gazo-monarchies comme le Qatar et ceux des pétromonarchies comme l’Arabie saoudite. Les mots d’ordre des jeunes révolutionnaires : démocratie, justice sociale, liberté incarnent tout le contraire de la politique de ces émirats et royaumes corrompus et dictatoriaux. Ces derniers ont vécu dans l’angoisse de voir les manifestations arriver jusqu’à leurs portes pour les prier de partager leurs richesses», soutient-il, ajoutant que «pour endiguer cette menace, les pays pétroliers du Golfe ont sponsorisé des groupes islamistes et salafistes afin que ces mouvements religieux retournent la colère de leurs partisans contre les laïcs, les libéraux et les mauvais musulmans, sans remettre en cause les comportements et les privilèges des princes qataris ou saoudiens. Le pétrole est une vraie “malédiction”». Gilles Kepel, qui dit ne pas vouloir hâter les conclusions, estime, par ailleurs, que «les printemps arabes ont tout de même produit dans leur sillage des dissensions dans les rangs islamistes. Un constat valable aussi bien pour les Frères musulmans que pour les salafistes. (…) les islamistes ne parlent plus d’une voix unique. Ils sont confrontés à des difficultés économiques et la jeune génération se rend compte, peu à peu, qu’on ne dirige pas un pays avec des versets coraniques.» Gilles Kepel note enfin, et c’est important, que les islamistes n’ont pas été à l’origine des révolutions arabes mais s’y sont greffés pour les détourner. S. A. I.
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Sports : HANDBALL : COUPE D’ALGÉRIE MESSIEURS ( 8es DE FINALE) El Madania et Bou Ismaïl vous saluent bien
Elle était attendue avec impatience, cette compétition qu’est la Coupe d’Algérie messieurs, disputée le week-end dernier. Pour les localiser dans des salles, la direction fédérale des compétitions dirigée par Mourad Aït Kaci secondé par Saïd Belalouache a dû plancher plusieurs jours pour finaliser le programme des rencontres de ce tour. Malgré le problème crucial de disponibilité de salles qui s’est posé, les deux animateurs de la DOS/FAHB sont arrivés à leurs fins. Après le déroulement de toutes les rencontres prévues, des surprises ont eu lieu. En effet, certains matches, considérés comme déséquilibrés car opposant une équipe de la division «Une» et une autre du palier inférieur, ont engendré de belles surprises. Il y en a eu deux et les héros sont les formations d’El Madania et de Bou Ismaïl. Ces deux formations, bien qu’évoluant au palier inférieur, ne se sont pas laissées impressionner par leurs vis-à-vis, Tizi Ouzou et Bab El Oued. Il est vrai qu’elles sont en pleine compétition contrairement à leurs adversaires. Cette donne les a avantagés et permis de construire de forts jolis succès. Pour les autres sociétaires de l'élite, leur qualification n’a pas été difficile à obtenir. En effet, les Mouloudéens de Saïda, les Bordjiens, les El-Biarois, les Sudistes d’El Oued, les gars de Chelghoum Laïd et les Auressiens de Barika se sont imposés respectivement devant les Mouloudéens d’Oran, les Touggourtis, les Béjaouis, les Algérois d’Alger-Centre, les Boufarikois et les Sétifiens. Pour le prochain tour, quatre duels s'annoncent palpitants. D’abord celui qui mettra aux prises la JSE Skikda au GS Pétroliers et El Oued à El Madania. Pour le choc entre Skikdis et Pétroliers, ce sera une finale avant la lettre et le spectacle sera garanti et le handball grandi. L’autre duel verra El Madania affronter El Oued, ce sera d’abord le Cendrillon contre l’élitiste mais aussi le face-à-face entre deux coaches... frères de la famille Kheraïfia. Du côté algérois, il y aura Kamel et dans le camp sudiste, ce sera Lahbib. Quant à Barika-Aïn Touta, il constituera le derby des Aurès et sera indécis. Enfin, il ne faut pas oublier l’explication entre Saïda et Bordj-Bou- Arréridj. Même les autres affiches ne manqueront pas d’intérêt puisqu’elles seront animées par des formations de la même division supérieure, à savoir la première. O. K.
Résultats techniques IRB Madania-JS Kabylie (25-23) MC Saïda-MC Oran (25-15) NRB Bou Ismaïl-TRB Bab El Oued (33-26) C Chelghoum Laïd-GS Boufarik (26-22) O El Oued-CRBEE Alger Centre (25-23) HBC El Biar-HC Béjaïa (35-28) CRB Bou Arréridj-NRB Touggourt (31-27) AB Barika-TR Sétif (le TRS s’est désisté) HC Tissemsilt-WO Rouiba et Okba-HC Souk Ahras et V (US Biskra-HC Héliopolis) - CRB
Programmes des rencontres de huitièmes de finales déjà connues AB Barika - ES Aïn Touta HBCEL Biar - ES Arzew JSE Skikda - GS Pétroliers MC Saïda - CR Bordj Bou-Arréridj IRB MAdania - O El Oued C Chelghoum Laïd - NR Bou Ismaïl.
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Sports : VOLLEYBALL : 23e CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS DAMES (2e JOURNÉE) MB Béjaïa et le GS Pétroliers en quarts de finale
Le MB Béjaïa et le GS Pétroliers ont arraché leur qualification pour les quarts de finale du 23e championnat d'Afrique des clubs féminins de volley- ball, vendredi au Palais des sports d'Antananarivo (Madagascar), après leur victoire lors de la 2e journée, contre respectivement les Malgaches de Stef Auto 3-1 et Kutlwano du Botswana 3-0. Dans le groupe A, l'équipe du MBB a dominé Stef Auto 3-1 (25-17, 22- 25, 25-20, 25-18) au bout de 97 minutes de jeu, tandis que dans le groupe B, les Pétrolières n'ont eu aucune peine pour se «débarrasser» de Kutlwano 3-0 (25-8, 25-14, 25-10) en seulement 55 minutes. Ces deux victoires permettent aux deux clubs algériens, le MBB et le GSP, de se qualifier pour les quarts de finale, en compagnie des Kényanes de Prisons (championnes d'Afrique en titre), de leurs rivales de Pipeline ainsi que des Rwandaises d'APR. Le MBB évolue dans le groupe A, composé de trois équipes seulement, et une victoire lui a permis de se qualifier, tandis que le GSP s'est qualifié grâce à son deuxième succès après celui enregistré jeudi face aux Ethiopiennes de Water Sport 3 à 0 (25-18, 25-10, 25-15). Lors de la 3e journée de la phase de poules, hier samedi, le GSP a défié en début de soirée la redoutable équipe de Prisons, suivi par le MBB qui a affronté la formation d'APR.
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Culture : PARUTION D’UN LIVRE DE MOHAMED BOUHAMIDA L’épopée du chahid lem yamout
Le poète et écrivain Mohamed Bouhamida Ben Aïssa vient de publier un livre sur L’Epopée du chahid lem yamout, en l’occurrence le défunt Bentaleb Bousmaha. Natif de 1909 dans la région de Aïn- Sefra, Bentaleb Bousmaha, connu sous le chahid lem yamout (le martyr immortel), a rejoint le maquis en 1956, et fut désigné responsable de la tribu des Méritantes installée à Oum-El-Manatik, dans la région de Djeniene Bourezg, relevant de la Zone 8. Il sera ensuite chargé, en compagnie de Mérine Slimane, des services de renseignements et du ravitaillement des moudjahidine, installés dans cette zone. En décembre 1958, alors en patrouille en compagnie de Grioui Mohamed et Ziani Miloud, ils tombèrent dans une embuscade tendue par l’armée française ; capturés, ils sont transférés dans des cellules spécialement aménagées pour tortures situées dans un camp militaire près de Tiout ; camp tenu au secret total pour mener à terme la sale et criminelle besogne contre les moudjahidine. Après avoir passé quelques jours sous la torture, la soif et la faim, les 3 détenus sont condamnés à mort par l’ennemi, et dans la nuit du 21 décembre 1958, ils seront exécutés près de la localité de Mékalis par deux balles (une dans la tête et l’autre dans le cœur). Abandonnés gisant dans une mare de sang, les chouhada Grioui et Ziani tombèrent au champ d’honneur ; quand à Bentaleb, le destin n’était pas au rendez-vous. Il plongea dans un coma sous le froid et la neige, durant toute la nuit. Au petit matin, en reprenant conscience, il se retira à plat ventre vers une grotte, où il se réfugia, pendant 15 jours, en se nourrissant et soignant ses blessures uniquement avec de l’herbe. Après qu’il ait repris ses forces, il rejoignit les moudjahidine qui étaient stationnés à Djebel Bouamoud, près de Moghrar, via Tiout et Aïn-Ouarka. Le décès des 3 prisonniers a été déclaré à l’état civil par le gendarme Thomas Claude. Bentaleb tomba encore une fois dans une nouvelle embuscade sans se faire connaître par l’ennemi. Avec ses compagnons moudjahidine, capturés, ils se font transférer vers les geôles d’Oran jusqu’à l’indépendance. «Le chahid lem yamout» a été honoré par le président Houari Boumédiène en 1974 par une visite officielle en Corée. Le 7 octobre 1990, le combattant décéda à Djeniene Bourezg, et inhumé sous les honneurs de l’emblème national. L’œuvre qui est illustrée en page de garde par les photos des trois martyrs est éditée par les éditions Dar errouh avec l’aide de la direction de la culture de la wilaya de Naâma. B. Henine
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23, v'là Farid ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Audiovisuel. Le régime lâche enfin du lest : oui aux télés privées, mais à une condition.
Qu'elles émettent en 3G !
Depuis qu'ils ont appris que le Petit Bedjaoui Illustré, Farid, le neveu de son oncle, voulait tout balancer, donner les noms de tous les hauts responsables impliqués dans le scandale à étages Sonatrach, ils sont en ébullition là-haut. Eh oui, forcément ! Face à un tel évènement, il faut être à la hauteur, il faut assurer et montrer que l'Algérie est la terre de prédilection de l'événementiel. Ainsi, ses grosses révélations, le Petit Farid Illustré ne doit pas les faire n'importe où. Pas à Alger ! Parce qu'en événementiel, la règle de la décentralisation doit jouer aussi. Il n'est pas question que la capitale bénéficie tout le temps des meilleurs spectacles. A l'intérieur du pays, les citoyennes et citoyens doivent pouvoir eux aussi avoir accès à ce genre de manifestation de la vérité. Les autorités n'ont pas eu besoin de cogiter longtemps. Après un rapide tour de table, leur choix s'est porté sur la charmante et coquette ville d'Annaba. Tous les gens qui connaissent cette cité vous diront que la saison qui arrive, surtout au mois de juin, est le meilleur moment pour tout grand évènement là-bas. Une sorte de microclimat extraordinaire y règne. Un mélange de temps doux et de teintes bleues qui embrase le ciel de couleurs éclatantes. Très éclatantes. Mais en même temps, il fallait opter pour un lieu particulier à Annaba. Annaba, oui ! Mais pas n'importe où quand même. Et là aussi, avec le concours précieux de plusieurs commissions spécialisées, il a été décidé d'accueillir Le Petit Farid Illustré dans le haut lieu événementiel d'Hippone, son théâtre. Ah ! Le théâtre d'Annaba ! Sa salle. Ses travées. Ses fauteuils. Son plafond haut encore marqué par une multitude d'alvéoles si artistiquement plaquées là. Et puis, son rideau. Le clou de ces lieux. Le rideau ! Tout en tentures opaques, lourdes, pleines d'histoires, chargées d'odeurs, emplies de symboles et qui deviennent si légères, si rapides à s'écarter dès les trois coups frappés. Non, assurément, je pense que Le Petit Farid Illustré, le neveu de son oncle, sera bien au théâtre d'Annaba pour y faire toutes les révélations qu'il voudra bien y faire. Faut juste qu'au plan logistique et organisationnel, quelques détails soient réglés. Oh ! Pas grand-chose. Quelques ordres de mission à remplir, berk ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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