098-/-ACTUALITÉS Du Jeudi 07 Avril 2016
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Jeudi 07 Avril 2016
الخميس 07 أفريل 2016 م
الخميس 29 جمادى الآخرة 1437 ه
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L'info en continu
07/04/2016
L'info en continu
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Alger-Paris : La tension
le 07.04.16 | 10h00
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a convoqué hier l’ambassadeur de France à Alger pour lui signifier le mécontentement des autorités algériennes provoqué par la «campagne hostile» menée par les médias français.
La publication de la photo du président Bouteflika en une du journal Le Monde, illustrant un article où il est question de Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie, éclaboussé par le scandale planétaire Panama Papers, semble la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Une première mise au point a été adressée au quotidien, qui l’a publiée en précisant qu’effectivement, il «ne visait pas Bouteflika, mais plutôt son entourage», suivie d’une série d’articles dans la presse française critiquant la visite du Premier ministre français Manuel Valls à Alger, les 9 et 10 avril, allant jusqu’à suggérer son annulation pour éviter de serrer la main à Bouchouareb.
Hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a convoqué à son département l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, pour lui exprimer sa «protestation énergique» contre «la campagne de presse hostile à l’Algérie et à ses institutions, menée en France dans différents médias et à travers d’autres activités publiques».
Dans le communiqué diffusé par l’APS, le ministre «a fait valoir le fait que ladite campagne malveillante et fallacieuse — que l’invocation de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier — a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l’institution présidentielle». Mieux, à travers cette «protestation», M. Lamamra souligne «la nécessité morale et politique que des autorités françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité et le niveau des relations algéro-françaises».
Visiblement, le chef de la diplomatie algérienne est en colère. Comme il l’a été il y a quelques jours seulement, lors de la visite de Jean-Marc Ayrault, en déclarant : «Entre amis, on se dit les choses franchement», avant de lancer au visage de son hôte ses quatre vérités, sortant de fait du protocole diplomatique qui lui est connu.
Crispation au sujet du Sahara Occidental
M. Lamamra avait surpris le parterre de journalistes en déclarant : «Monsieur Jean-Marc Ayrault est ministre depuis quelques semaines» alors que la crise du Sahara occidental «dure depuis près de 40 ans». Il a beaucoup parlé de «responsabilité» et de «devoir devant l’histoire», déclarant «espérer que l’administration Hollande contribuera à aider la région» et permettra «une sortie de crise». «Il faut prendre les décisions qui s’imposent pour arriver à l’autodétermination du peuple sahraoui. La question du Sahara occidental relève d’un processus de décolonisation.» C’est la première fois qu’un ministre algérien des Affaires étrangères use de ce langage à l’égard d’un représentant d’un pays comme la France, un client aussi prioritaire que privilégié mais qui reste non reconnaissant.
L’affaire Bouchouareb, qui est en soi très grave, ne peut cependant à elle seule justifier, pour les autorités, la campagne menée par une grande partie de la presse française contre la visite de Manuel Valls à Alger. En effet, plusieurs journaux et chaînes de télévision veulent mettre dans l’embarras le chef de l’Exécutif français, allant jusqu’à lui reprocher «de serrer la main» à Bouchouareb, éclaboussé par les Panama Papers.
Dans sa version en ligne, L’Observateur, sous le titre «De la friture sur la ligne Alger-Paris», écrit que «ce sommet n’avait pas besoin de sujets supplémentaires de crispation à quelques jours de sa tenue. C’est pourtant ce qui vient de se produire avec le scandale Panama Papers». Selon L’Observateur, la première raison est liée à la précision adressée par les autorités au journal Le Monde, qui avait publié la photo du président Bouteflika à la une, pour évoquer ses proches cités dans les Panama Papers.
«La seconde raison, souligne le journal en ligne, est à chercher du côté français où les rencontres au sommet prévues à Alger risquent de ne pas coller à l’image que le gouvernement souhaite véhiculer : au centre du volet économique de ce sommet de deux jours doit en effet avoir lieu une entrevue entre le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, et son homologue de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb. Or, ce dernier est en première ligne des Panama Papers algériens».
La presse française met la pression sur valls
Pour l’hebdomadaire Le Point, «il est à se demander si l’idée de voir le Premier ministre français Manuel Valls et dix membres de son gouvernement rencontrer Bouchouareb dérangerait-elle en raison de l’évocation de ce dernier dans le volet algérien des Panama Papers».
Le Figaro trouve, pour sa part, que la visite du Premier ministre français à Alger «pourrait être écornée car une rencontre qui était prévue (jusqu’à lundi) entre Emmanuel Macron et Abdessalem Bouchouareb, avec de possibles signatures de contrat à la clé». Le Figaro revient sur le ministre de l’Industrie et le présente ainsi : «Très en vue auprès du pouvoir d’Alger, le sulfureux ministre a notamment déjà été cité dans le scandale financier Khalifa.
Ami d’enfance du président Bouteflika, dont il a dirigé la communication, son nom est régulièrement cité dans la presse pour un poste de Premier ministre. Il reste le pivot incontournable de l’implantation des milieux d’affaires français en Algérie, une problématique déterminante alors que la Chine a ravi à la France la place de premier partenaire commercial.» Mais, conclut Le Figaro, «affichant une détermination face à la fraude fiscale à Paris, Manuel Valls et Emmanuel Macron pourraient donc avoir à serrer la main, à Alger, d’un client présumé des sociétés-écrans panaméennes».
La chaîne de télévision RTL, sur sa version en ligne, a titré : «Comment le scandale Panama Papers s’invite dans le voyage de Manuel Valls à Alger», et commence en lançant : «Le week-end prochain, le Premier ministre français sera à Alger. Il rencontrera le président Bouteflika et, probablement, devra serrer la main d’un homme impliqué dans le scandale Panama Papers. Il s’agit de Abdessalem Bouchouareb. Ce proche du président Bouteflika a fait fortune dans les pommes de terre (dans la purée et les chips, pour être précis) (...).
C’est un partenaire incontournable pour la France, qui cherche à reconquérir sa place de premier fournisseur du pays. C’est avec lui que les entreprises françaises, comme Renault et Peugeot, discutent pour signer des contrats.» Des analyses critiques et acerbes, sur un fond de tension qui ne dit pas son nom.
Salima Tlemçani
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Responsables algériens éclaboussés par les panama papers
Le silence scandaleux des autorités
le 06.04.16 | 10h00
Alors que de nombreux gouvernements ont rapidement ordonné l’ouverture d’enquêtes, en Algérie, la justice est murée dans un silence de marbre,
comme si Abdessalem Bouchouareb, éclaboussé par le scandale Panama Papers, ne faisait pas partie du gouvernement. Pourtant, le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), qui a enquêté sur le cabinet d’avocats panaméen qui aide ses clients à placer leurs fortunes dans des comptes offshore pour éviter le fisc, a bel et bien cité le nom de Abdessalem Bouchouareb qui, en 2015, alors qu’il était ministre, a créé une société avec 700 000 euros.
La question que se posent de nombreux Algériens n’est pas de savoir si cette société active ou pas ; ils veulent être éclairés sur l’origine des fonds et les circonstances dans lesquelles ils ont été transférés, sachant que l’usine de chips que détient Bouchouareb se trouve en Algérie et non à l’étranger.
Mieux, la réglementation algérienne interdit tout transfert de fonds pour investir à l’extérieur du pays ou y détenir des comptes, notamment en tant que ministre, personnalité politiquement exposée.
Tout comme lui, Amar Saadani, secrétaire général du FLN, n’a toujours pas expliqué à l’opinion publique l’origine des fonds avec lesquels il a créé sa société immobilière en France et acheté des appartements dans des quartiers chics de la capitale française.
Pourtant, Saadani, natif de Moulares, en Tunisie, était jusqu’aux années 1990 un simple pompiste de Naftal, à El Oued, devenu subitement, à la fin des années 2000 — après le scandale de la Générale des concessions agricoles (GCA), qui a englouti des milliards de dinars et où son nom a été cité —, propriétaire d’une immense villa dans le quartier huppé Le Paradou, à Hydra, mais aussi d’autres biens à l’étranger, en son nom et au nom de ses enfants.
Lorsque ces acquisitions douteuses ont fait la une des presses occidentale et algérienne, aucune autorité n’a daigné l’interroger sur l’origine des richesses de ce chef de parti dont on ne connaît pas d’héritage familial ou de gain à la loterie.
Le silence des autorités a été encore plus troublant lors du procès de l’affaire autoroute Est-Ouest. Un des accusés, Mohamed Khelladi, qui était, comble de l’ironie, à l’origine de l’éclatement de ce scandale, a révélé avec force détails les mécanismes de la corruption dans les marchés de réalisation de ce projet du siècle, en impliquant Amar Ghoul, alors ministre des Travaux publics.
Ex-responsable des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes (Ana), Khelladi avait affirmé que cette autoroute a coûté 11 milliards de dollars, auxquels il faut ajouter 5 milliards partis dans des opérations de corruption. Il savait ce qu’il disait. Il avait mené sa propre enquête pour démêler l’écheveau de ce dossier en allant jusqu’en Chine.
Selon lui, «les pots-de-vin et les commissions versés aux dirigeants algériens et leurs intermédiaires étaient répartis entre l’homme d’affaires algéro-luxembourgeois Mohamed Chani (4%), Pierre Falcone et Mohamed Bedjaoui (ancien ministre des Affaires étrangères) 10% et Amar Ghoul,25 % (...).
Ce dernier a rétrocédé 1,25% de ce montant à un certain Tayeb Kouidri», actuellement en fuite, installé à Genève. Publiquement mis en cause, Amar Ghoul n’a pas été inquiété, la justice est restée muette devant ces révélations et Mohamed Khelladi a été condamné à une peine de 10 ans par le tribunal criminel d’Alger.
L’affaire Sonatrach, après avoir été ficelée par la justice algérienne puis italienne, se transforme en un mégascandale aux ramifications internationales. Ce qui a suscité la réaction du président de la République, le 24 février 2013, anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Bouteflika s’était déclaré «révolté» par les scandales de corruption touchant la gestion de Sonatrach, précisant qu’il ne pouvait «les laisser passer sous silence».
Quelques mois plus tard, le parquet d’Alger, après avoir obtenu d’importantes informations de Suisse, d’Italie et d’autres pays, lance une autre affaire, Sonatrach 2, dans laquelle le ministre de l’Energie est nommément cité. Au moment où le juge le convoque pour l’entend
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