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Sports : HANDBALL Place au play-down chez les messieurs
Start Division une dames Play-off Samedi 21 avril 2012 A Constantine (11h) : OJS Constantine–FS Constantine Mardi 24 avril 2012 (15h) A Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers-HBC El Biar A Saïda : HHB Saïda-HBC Gdyel Play-down A Touggourt (10h) : ESFOR Touggourt- RIJ Alger A Constantine (10h) : NRF Constantine- JS Awzellaguen A Arzew (10h) : HBCF Arzew- EHB Laghouat. Coupe d’Algérie jeunes (Mise à jour des 1/4 de finale retard) Samedi 21 avril 2012 (10h) A Bou-Ismail : GS Pétroliers- WO Rouiba (U21) *La rencontre HBC El-Biar-HHB Saïda est reportée 1er Tournoi national messieurs (1re journée, jeudi 19 avril) Palais des sports d’Oran Hamou-Boutlélis 14h : CRB Mila–TR Sétif 16h : TRB Bab El-Oued–CR Bordj Bou-Arréridj 18h : C Chelghoum Laïd–CRBEE Alger-Centre Salle OMS de Batna 14h : CRB Baraki–O. El-Oued 16h : R El-Arouch–JSE Skikda 18h : AB Barika–ES Aïn Touta
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» L’urne de toutes les surprises
Par Maamar Farah De très nombreux lecteurs ont répondu à notre appel du mardi 17 avril 2012. Ouf ! Dieu merci, nous avons pu dénicher des Algériens qui votent et l’un d’eux assure même : «J'irai voter (...) non pas par le chahut et l'invective, mais par les urnes.» Cet élan de patriotisme n’est pas partagé par tout le monde et la tendance est plutôt à l’abstention, même si certains tiennent à rappeler qu’ils voteront pour ne pas faire la «bêtise» de 1991 : «Je rigolais, dit l’un d’eux, sauf que, par la suite, je m’en suis voulu et nous l’avons payé assez cher ! Je voterai pour que ceux qui utilisent la religion à des fins politiques ne passent pas…» Enfin, la palme va à cette lectrice qui ira voter à sa manière : «Je suis algérienne, je me rendrai le 10 mai 2012 aux urnes juste pour le plaisir de glisser un message intitulé “voleurs”dans l'enveloppe et je reviendrai chez moi, consciente d'avoir accompli mon devoir.» maamarfarah20@yahoo.fr P. S. : Mille excuses pour la bourde d'hier. 272 millions de litres cela ne fait que 272 000 m3. Et ce n'est pas assez pour égaler 4 barrages de la taille de celui de Djidiouia, ce serait plutôt de la taille de la retenue de Merdja Sidi Abed sur l'oued Chelif. Tous mes remerciements à M. Rafik Baba Ahmed, crack pour tout ce qui est ressources hydriques en Algérie.
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Le Comité national des étudiants démocrates amazighs s’est contenté d’un rassemblement devant la fac centrale et n’a pu tenir la marche prévue de la fac centrale au Palais du gouvernement. Les forces antiémeute déployées en très grand nombre ont fait avorter l’initiative réduite, ainsi, à un rassemblement de près de trois heures. M. Kebci – Alger (Le Soir) - Les étudiants, une centaine, venus principalement des universités de la capitale, mais aussi de Tizi-Ouzou, de Béjaïa, de Boumerdès et de Chlef étaient surpris de découvrir que leur lieu de rassemblement retenu pour célébrer le double anniversaire, celui du printemps noir de Kabylie d’il y a onze ans et celui du printemps amazigh remontant à 32 ans, à savoir l’entrée de la fac centrale et tous les environs, était déjà bouclé par un impressionnant dispositif de sécurité déployé aussi aux environs. Aux environs de neuf heures, les hommes à l’uniforme bleu étaient déjà aux aguets à la place Audin et procédaient au filtrage des piétons invités à circuler et à ne pas rester debout sur les trottoirs. Peu après, deux étudiants, membres du CNEDA, sont interpellés pour ne retrouver leurs camarades que plus tard. Pris ainsi au dépourvu, les étudiants se dispersaient par groupe de deux mais c’était sans compter sur la «vigilance» des policiers qui ne tarderont pas à identifier les têtes de file des protestataires, une quinzaine, pour les encercler. Une stratégie de routine adoptée par le corps de sécurité pour étouffer toute velléité de contestation de rue, ces derniers temps, en mettant de la partie plus d’agents. Ainsi, le restant ou le gros des étudiants qui étaient dans les parages, s’était vu inviter à circuler et à ne pas se regrouper, comme d’ailleurs le reste des piétons. Ce qui a provoqué bien des prises de bec entre agents de l’ordre et citoyens dont un grand nombre n’ont pas voulu obtempérer à l’ordre de circuler. «Bon sang, nous n’avons même pas le droit d’être passifs», lancera un jeune au micro d’une chaîne de télévision allemande, présente sur les lieux, ne manquant pas l’occasion de relever le rétrécissement des libertés à l’aune d’un rendez- vous législatif que l’on présente pourtant comme une halte importante dans le processus démocratique. Ce qui lui a valu des mots grossiers et une agression d’un agent de l’ordre avant qu’un autre n’intervienne pour calmer les esprits. Et à un autre jeune de reprendre : «C’est une démocratie de façade», lui qui ne voulait rien entendre de la part des policiers qui n’ont pas cessé de l’inviter à circuler. «C’est mon droit le plus absolu de me tenir débout ici autant que je veux et si vous pensez que c’est là une infraction à la loi, embarquez-moi », leur lancera-t-il à la figure à maintes reprises. L’obstination de ce jeune en a encouragé d’autres qui jouaient à cache-cache avec les forces antiémeute qui craignaient que la situation ne dégénère. Surtout qu’au même moment, le groupuscule encerclé animait la scène avec une multitude de slogans. Tour à tour, «Ulac lvot ulac», «Révisez l’histoire, l’Algérie n’est pas arabe», ou encore «tamazight langue officielle» et «Algérie libre et démocratique» étaient scandés à tue-tête par les jeunes étudiants, drapeau national et pancarte à l’effigie de l’insigne amazigh à la main. De temps à autre, ils entonneront l’hymne national et des chants patriotiques comme pour signifier, comme le dira à haute voix l’un d’eux, leur attachement à l’unité nationale en droite ligne de leurs aînés qui ont proclamé le 1er- Novembre et ont élaboré la plate-forme de la Soummam. «Nous sommes les dignes héritiers des Abane, Ben M’hidi, Didouche et Amirouche», lancera la même voix. Le rassemblement ne prendra fin que vers 12h30 avec le sentiment pour ces étudiants d’avoir réussi leur initiative, la première. M. K.
Dedans ! Jamais dehors ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Vers une grève générale des marins-pêcheurs. Oh ! Zut ! Comment on va faire pour acheter de la sardine à 350 dinars et de la crevette à 2 000 dinars ?
Je trouve ça rageant ! Pas vous ?
Encore une fois, des Algériennes et des Algériens en colère, pas contents de leur vie, exaspérés par leur quotidien minable, ont tenté de manifester. Dehors. Dans la rue. Comme manifestent partout dans le monde civilisé les gens en colère, pas contents de leur vie et exaspérés par leur quotidien minable. Et encore une fois, la mort dans l’âme, les Algériennes et les Algériens en colère, interdits de manifestation dehors, se sont résignés à manifester… dedans. Dans l’enceinte même de leur lieu de travail ! C’était il y a quelques heures, au cœur malade d’Alger, dans la cour de l’hôpital Mustapha-Pacha, investi par les corps communs de la santé. La marche de protestation et de revendication intra-muros est ainsi devenue un lieu commun en Algérie. Une spécificité dialna ! La rue ayant été confisquée par les Maîtres de l’Ordre, ayant été squattée par les alignements hideux de panneaux électoraux, on devra donc se faire à cette idée au départ saugrenue : manifester dedans au lieu de dehors. Du coup, imaginez que ce mode opératoire gagne du terrain, s’étende au-delà de l’enceinte de l’hôpital. Demain, vous serez dans votre poste, la minuscule poste de votre bourgade, ou l’énorme et gigantissime Grande-Poste, et soudain- tout-à-coup, alors que vous attendez dans la queue que l’on vous remette un courrier recommandé, les postiers arrêtent le travail et se mettent à marcher dans le hall même de cette poste. Forcément en rond, si le hall est de forme ronde. En carré, si c’est carré. Et dans toutes les autres formes du bâtiment, s’il le faut. Mention spéciale tout de même pour les manifestants d’une poste construite en huit. Au bout d’une heure de marche dedans, dans un bâtiment en forme de huit, et c’est la nausée et la gerbe garanties ! Mais qu’importent ces désagréments, l’essentiel étant aux yeux rigides du régime que les manifestants ne sortent pas. Ne soient pas exposés aux yeux extérieurs et ne soient pas filmés par Google-Earth. D’ailleurs, j’ai ouï-dire que la prochaine étape envisagée par le Palais, c’est d’interdire aussi aux médecins et personnels communs de l’hôpital Mustapha de manifester dans la cour de leur établissement. Parce que cet endroit est à l’air libre, donc susceptible d’être balayé par Google. Pas question de tolérer cela plus longtemps ! Je n’ose imaginer des marches dans les services où sont hospitalisés les malades : «Docteur ! J’ai passé une nuit atroce ! Pourriez-vous me prescrire un calmant ? Oui ! Levez-vous et marchez avec nous dans les couloirs, c’est excellent pour ce que vous avez !» Je ne sais pas non plus si les satellites et les caméras de Google sont équipés de technologie de détection thermique, si oui, l’Algérie doit clignoter de partout. Une vraie kermesse ! Mais dedans ! Jamais dehors ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar intérieur continue. H. L.
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