Le gardien de l’ES Sétif Faouzi
Chaouchi, pressenti au PSG pour faire la doublure de Edel, a fait savoir qu’il
ne comptait pas quitter son club cet hiver. «Je suis concentré uniquement sur
mon travail avec la sélection nationale. C’est tout. La priorité ira d’abord à
la CAN que je tâcherai de réussir», a-t-il indiqué. Suite...
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Actualités : ORASCOM
DÉMENT REBRAB «Djezzy n’est pas à
vendre»
Le premier opérateur de téléphonie
mobile, Orascom Télécom Algérie, a catégoriquement démenti les informations
selon lesquelles la filiale Djezzy serait sur le point d’être
cédée.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Dans
le communiqué rendu public hier lundi, le démenti est cinglant dès le titre :
«Djezzy n’est pas à vendre et aucun contact avec Cevital» ! Ainsi intitulé, ce
communiqué s'adressait donc exclusivement au patron du groupe Cevital, Issad
Rebrab. Le plus grand capitaine d’industrie en Algérie, qui avait précédemment
émis le souhait de racheter Djezzy à travers une récente intervention
médiatique, est presque interpellé par ce communiqué : «Nous sommes étonnés, y
lit-on d’emblée, par les déclarations faites par M. Rebrab au sujet de la vente
de la société Orascom Télécom Algérie où il est précisé que le groupe Cevital
est prioritaire pour l’achat de la compagnie Djezzy. M. Rebrab a également
déclaré à la presse qu’il y avait des contacts ininterrompus entre les deux
compagnies sur la vente d’OTA et que l’ingénieur Naguib Sawiris, le propriétaire
de la compagnie, demande le double de sa valeur». Avant d’asséner sèchement :
«Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun
contact avec le groupe Cevital concernant notamment ce sujet». Et comme pour
signifier une fin de non-recevoir définitive et «dissuasive» au patron de
Cevital, le communiqué sera conclu en ces termes : «Par ailleurs, M. Rebrab n’a
aucun droit sur la société OTA, sinon celui de n’importe quel actionnaire
algérien avec un pourcentage d’actions très faible. Cette mise au point, précise
le communiqué, est faite à titre de clarification». Ceci étant, et comme dit
l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu. Et dans ce cas d’espèce, «la mèche» a
été allumée pour ainsi dire par Bouteflika. A l’occasion d’un discours devant
les élus au Palais des nations, il y a une année, il s’en était subitement pris
aux investisseurs étrangers, notamment Orascom. Particulièrement au sujet du
transfert des capitaux vers l’étranger qu’il dénoncera avec une violence inouïe
! Bien sûr, la machine s’emballait de suite et les ennuis du groupe Orascom ne
pouvaient que commencer. Ne pouvant plus procéder à ces transferts de capitaux,
le groupe se verra, en outre, mis en demeure de s’acquitter d’une ardoise
fiscale de pas moins de 596,6 millions de dollars. Orascom s’est d’ailleurs
conformé à la réglementation algérienne en la matière en s’acquittant de 20 % de
ce montant, soit 120 millions de dollars dès hier lundi pour l’acceptation du
recours, à en croire le site Tout sur l’Algérie. K.
A. Cevital réserve sa réponse
Hier lundi, en début d’après-midi, nous avons pris contact
avec M. Issad Rebrab pour une éventuelle réaction au communiqué du groupe
Orascom. N’ayant pas encore lu, en ce moment-là, ledit communiqué, M. Rebrab,
par ailleurs occupé par une réunion de travail, nous a fait savoir qu’il
préférait différer sa réponse pour fin d’après-midi. Au moment où nous mettons
sous presse, le patron de Cevital n’avait pas encore réagi. K.
A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93357&cid=2
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Actualités : CAMPAGNE
DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A/H1N1 Le lancement devrait se
faire
aujourd’hui
La campagne de vaccination contre la
grippe porcine devrait débuter aujourd’hui. L’autorisation pour la mise sur le
marché du vaccin contre le virus A/H1N1 par le Laboratoire national de contrôle
des produits pharmaceutiques devait être délivré hier. Le ministre de la Santé
serait le premier à se faire vacciner.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Laboratoire national de
contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) devait délivrer, hier, le
certificat de conformité pour la mise sur le marché du vaccin contre la grippe
A/H1N1, et ce après une évaluation des résultats d’essais cliniques effectués
durant une vingtaine de jours par les trois laboratoires en charge du contrôle,
à savoir le Centre national de toxicologie, l’Institut Pasteur d’Algérie et le
LNCPP. La campagne de vaccination reste tributaire du certificat de conformité
qui devait être signé hier. Pour rassurer la population quant à l’innocuité du
vaccin, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, serait le premier à se faire
vacciner. Le vaccin, importé par l’Algérie auprès des laboratoires GSK,
rappelle-t-on au ministère de la Santé, a subi un «minutieux» contrôle, suite
aux débats qu’il a suscités. Le département de Barkat explique que le vaccin
devait initialement subir trois tests de contrôle, à savoir les contrôles
technico-biologique, physico-biologique et microbiologique. Toutefois, pour plus
d’assurance, l’Algérie a également opté pour un contrôle pharmaco-toxicologique.
«Par rapport à tout ce qui a été dit sur l’inefficacité du vaccin, nous avons
décidé d’ajouter un contrôle de pharmaco-toxicologie pour apporter une preuve
scientifique concernant l’innocuité du vaccin et mettre ainsi fin à ce débat
infondé», a expliqué, hier, Slim Belkessam, responsable de la communication
auprès du ministère de la Santé. Un lot de 713 000 doses est déjà positionné au
niveau de 8 000 centres de santé publics et parapublics. Ces derniers devraient
ouvrir leurs portes ce matin pour vacciner les personnes, par ordre de priorité.
350 000 doses concerneront le personnel de santé des secteurs public, parapublic
et privé, le reste sera réservé pour les femmes enceintes ayant déjà une
grossesse de plus de 20 semaines, ou inférieure à 20 semaines si celles-ci
présentent un profil à risque. Le vaccin concernera, par la suite, le personnel
assurant le maintien des activités essentielles et stratégiques, les patients,
adultes et enfants, atteints de pathologies chroniques, les enfants âgés de plus
de six mois et les jeunes âgés de moins de 24 ans, ainsi que l'entourage des
nourrissons de moins de six mois. Un examen médical sera effectué avant l'acte
vaccinal et les personnes vaccinées seront gardées en observation pendant trente
minutes. Reste à savoir si le personnel médical acceptera de se faire vacciner
après toute la polémique qui a entouré ce vaccin. S.
A. Limogeage du SG du ministère de
la Santé démenti Le ministère de la Santé a apporté un
démenti ferme aux rumeurs concernant le limogeage de l’actuel secrétaire général
dudit ministère, Abdessalem Chakou. S. A. 44 décès et 721 cas de grippe A confirmés
Le dernier bilan sur la propagation du virus de la grippe
A/H1N1, établi hier par le ministère de la Santé, fait état de 34 nouveaux cas
confirmés et de 2 nouveaux décès. Il s’agit de deux hommes résidant dans les
wilayas de Sétif et Khenchela. Le nombre cumulé de cas de grippe porcine
confirmés est de 721 et celui des décès de 44. S.
A. Le Tamiflu dans dix jours
Toutes les officines disposeront du médicament antiviral
Oseltamivir d’ici dix jours. Selon le département de la santé,
l’approvisionnement en ce médicament se fera au niveau des directions de la
santé de chaque wilaya. Cette opération, rappelle-t-on au ministère de la Santé,
n’est pas obligatoire. Les pharmacies, précise-t-on, sont libres d’adhérer ou
pas à cette opération, «volontaire». S.
A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93355&cid=2
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Actualités : SA
DISTRIBUTION A COMMENCÉ JEUDI DERNIER Le Tamiflu : peu
disponible, peu prescrit et peu
servi
La distribution aux officines du
Tamiflu, qui a officiellement commencé jeudi dernier, se fait encore timide,
tout comme sa prescription. Une petite virée dans les pharmacies de la capitale
conduit pratiquement à cette conclusion : le Tamiflu n’est pas encore disponible
dans toutes les pharmacies, est peu prescrit et peu servi. Wassila Z. -
Alger (Le Soir) - Rue Didouche-Mourad, hier à onze heures. Dans une grande
officine, très fréquentée, pharmaciens et vendeurs sont déjà débordés durant la
matinée. Un tas d’ordonnances à servir. Mais pas une seule portant prescription
du fameux antiviral. Interrogée sur la disponibilité de ce médicament, une des
vendeuses nous répondra : «Nous l’avons reçu jeudi.». Disponible ! Il s’agit de
la première pharmacie disposant de ce traitement antiviral. Pourtant, peu de
malades le demandent jusqu'à présent. «Nous n’avons eu à servir que trois
ordonnances, à ce jour», précise cette jeune fille. Prescrit en cas de forte
grippe, le Tamiflu sembler être boudé par les médecins. A l’entrée de cette
officine, une jeune femme se plaignant d’une grippe nous dira qu’elle a eu droit
à un simple traitement, comme contre la grippe saisonnière. «Sa disponibilité
dans les officines a tardé, tout comme le vaccin, d’ailleurs», a tonné cette
femme. Et d’ajouter : «Puisqu’il réduit d'un tiers le risque des complications
issues de la grippe A, pourquoi n’est-il pas prescrit plus que cela ?»,
s’interroge notre interlocutrice. Un peu plus bas, place Audin, il est à peine
midi. Un calme plat règne dans l’officine. La vendeuse, un peu hésitante, nous
dira : «Le Tamiflu n’est pas encore disponible.» Aucune date ne sera précisée
concernant son éventuelle réception. Ici également, ce médicament n’a pas été
distribué. Et le constat sera le même dans toutes les officines situées à la rue
Hassiba-Ben-Bouali, que nous avons visitées. Les deux pharmacies mitoyennes de
l’hôpital Mustapha ne feront pas exception. «Nous le recevrons demain», nous
explique-t-on. A l’unanimité, les pharmaciens rencontrés hier affirmeront : «Il
n’y a pas de prescription systématique de cet antiviral.» Les citoyens, de leur
côté, se posent beaucoup de questions sur son efficacité et, surtout, sur sa
dangerosité. Dernière escale. Ici, dans cette pharmacie située place de la
Concorde, l’antiviral est disponible.« Il est disponible depuis ce matin, mais
sa délivrance nécessite une ordonnance», précise le pharmacien. Dans cette rue,
sur trois pharmacies visitées, une seule avait été fournie en Tamiflu. Et le
pharmacien était formel : «Jusque-là, je n’ai reçu aucune ordonnance pour le
Tamiflu.» Au total, sur dix pharmacies visitées, seules deux disposaient de cet
antiviral. Cependant, une question se pose : pourquoi le Tamiflu est-il aussi
peu prescrit ? W.
Z.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93354&cid=2
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