117-/-ACTUALITES DU Lundi 27 Avril 2015
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Lundi 27 Avril 2015
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الإثنين 27 أفريل 2015 م
Lundi 27 Avril 2015
الإثنين 08رجب 1436 ه
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Lundi 27
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2015/03/26(Dernière modification: 2015/03/26 à 17:40)
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Calogero – « Un jour au mauvais endroit » Victoires de la Musique 2015
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FACE A l’ENVERGURE DES IMPORTATIONS Les mutations qui ont marqué l’économie algérienne, durant ces dernières années, imposent le développement de nouveaux instruments de croissance dont l’objectif est d’accroître et de promouvoir en priorité la production nationale. La réalisation de cet objectif passe, nécessairement, par la mobilisation de toutes les énergies nationales, y compris la diaspora algérienne à l’étranger, ainsi que par Suite... |
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Sports
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Plongée dans les eaux troubles d'un marché en plein essor
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L'ampleur du racket de la mort à prendre très au sérieux
Plus de 31 500 morts au 20 avril 2015
Avec la nouvelle hécatombe du 19 avril dernier, le 2e trimestre 2015 s’annonce des plus macabres : en moins de 4 mois, 1622 migrants...
International
Un 3e mandat fait flamber le Burundi
La maladie typiquement africaine de la présidence à vie, en vogue chez de nombreux dirigeants, gagne le Burundi.
Appui inconditionnel au Maroc
S’il y a bien un sujet où la politique des gouvernements français, de gauche comme de droite, se confond, c’est bien...
Séisme dévastateur au Népal : Violentes répliques, bilan en hausse
De violentes répliques ont secoué, hier, le Népal et sa capitale Katmandou, déjà très durement...
Perpétuer la tradition constructive des Ksour
L’université africaine Ahmed Draïa d’Adrar abrite depuis samedi les débats du 4e Festival...
Quand le rapport humain-cosmos parle !
Retour posthume du fils prodige de Sidi Ledjliss. Son exposition rétrospective a fait de lui la découverte de la manifestation...
le 27.04.15 | 10h00
De violentes répliques ont secoué, hier, le Népal et sa capitale Katmandou, déjà très durement éprouvés au lendemain du séisme dévastateur qui a fait près de 2400 morts, tandis que la communauté internationale accélère son assistance au pays himalayen.
La réplique la plus forte a atteint la magnitude 6,7 dans une zone située au nord-ouest de Katmandou, non loin de la frontière chinoise. Elle a été ressentie jusqu’au mont Everest, où elle a déclenché de nouvelles avalanches, selon des alpinistes sur place. Selon le Centre national des opérations d’urgence népalais, le tremblement de terre de magnitude 7,8 a fait 2352 morts et 6239 blessés au Népal même – le plus meurtrier depuis 80 ans –, selon un bilan encore provisoire hier soir.
Des centaines d'immeubles rasés
Le bilan est susceptible de grimper et les agences humanitaires sur place ont toujours le plus grand mal à évaluer l’ampleur des destructions et des besoins. «Nous avons dépêché des hélicoptères dans les zones reculées. Nous fouillons les décombres des immeubles effondrés pour voir s’il y a des survivants.
A Katmandou, de nombreux habitants ont été contraints de passer la nuit dehors, dans la rue ou sous des tentes de fortune, malgré le froid. Des centaines d’immeubles ont été rasés et une partie de la ville est privée d’électricité. Le choc a provoqué l’effondrement de la tour historique de Dharhara, l’une des attractions touristiques majeures de la capitale, où environ 150 personnes devaient se trouver au moment du séisme, selon la police.
Une trentaine de corps ont été extraits des ruines ainsi qu’une vingtaine de blessés. Les hôpitaux de la ville sont remplis de blessés, souffrant de multiples fractures des membres et autres traumatismes. «L’électricité est coupée. Les systèmes de communication sont encombrés, les hôpitaux bourrés à craquer et manquent de place pour accueillir les cadavres», a déclaré à l’AFP la responsable régional d’Oxfam, Helen Szoke.
La Croix-Rouge s’inquiète du sort des villageois des zones rurales isolées proches de la zone de l’épicentre.
Rescapés de l’Everest
«Les routes ont été endommagées ou bloquées par des coulées de boue. Les communications sont rompues, ce qui nous empêche d’entrer en contact avec les branches locales de la Croix-Rouge et d’obtenir des informations crédibles.» «Nous avons vu des scènes terribles de destruction, des hôpitaux qui ont été évacués et des patients soignés dehors à même le sol, des maisons et des immeubles démolis, des routes avec des crevasses béantes», a renchéri Eleanor Trinchera, coordinatrice pour Caritas Australia.
Les rescapés de l’Everest ont également narré une scène dantesque d’avalanche : «J’ai couru et la vague, semblable à un immeuble blanc de 50 étages, m’a aplati. J’ai essayé de me relever et elle m’a aplati à nouveau», a raconté à l’AFP George Foulsham, un biologiste de Singapour féru de montagne.
Six hélicoptères ont réussi à atterrir sur le sommet himalayen, à la faveur d’une amélioration des conditions météorologiques, pour secourir les victimes de l’avalanche. «Les gens sont allongés sur des brancards tandis que les hélicoptères atterrissent», a témoigné la directrice du bureau népalais de l’AFP, en reportage sur place.
Le président Nkurunziza prépare un coup de force
Un 3e mandat fait flamber le Burundi
le 27.04.15 | 10h00
La maladie typiquement africaine de la présidence à vie, en vogue chez de nombreux dirigeants, gagne le Burundi.
Ce petit pays d’Afrique de l’Est d’à peine 27 000 km2 situé dans la région des Grand Lacs dépend des aides internationales pour nourrir ses quelque 10 millions d’habitants. Cela n’empêche pas son président, Pierre Nkurunziza, 51 ans, pris d’une boulimie de pouvoir, de postuler pour un 3e mandat à la tête de ce pays. Quitte à marcher sur des cadavres de ses compatriotes, comme l’ont fait beaucoup de ses semblables sur le continent.
Depuis samedi, jour de son investiture par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle, la rue flambe au Burundi. Et il y a eu déjà mort d’homme puisqu’au moins deux manifestants ont été tués, hier, par balles à Bujumbura suite à de violents accrochages entre la police et des milliers d’opposants à la candidature pour un 3e mandat du président sortant. La police a tiré sans état d’âme sur la foule dans les quartiers de Ngagara et de Musaga.
Dans plusieurs quartiers de la capitale burundaise, où les forces de sécurité avaient été déployées en masse, des milliers de manifestants se sont rassemblés, bravant une interdiction du gouvernement qui a récemment multiplié les mises en garde contre toute tentative de «soulèvement». L’opposition et de nombreux pans de la société civile jugent qu’un troisième mandat du président Nkurunziza serait inconstitutionnel et contraire aux accords d’Arusha, qui ont ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile burundaise (1993-2006). Mais c’est sans compter sur l’ivresse du pouvoir qui a fait tourner la tête de M. Nkurunziza.
Maladie du pouvoir
Les partis de l’opposition, comme partout où la présidence à vie est de mode, ont averti que la présidentielle du 26 juin prochain «risque de plonger le Burundi dans le chaos». Cette funeste perspective n’inquiète pas outre mesure l’apprenti dictateur Pierre Nkurunziza, 51 ans mais déjà dix ans de pouvoir au «compteur».
Pour réussir son passage en force, il a eu recours à la recette en vogue qui consiste à faire le ménage au sein de son parti en écartant les voix discordantes. On estime ainsi que quelque 130 hauts cadres «frondeurs», ouvertement opposés à ce troisième mandat, ont été évincés ces dernières semaines. Certains ont été emprisonnés, d’autres ont choisi la clandestinité, disant «craindre pour leur vie».
Les médias locaux ont rapporté que plusieurs manifestants avaient été blessés ainsi que des policiers anti-émeutes, touchés par des jets de pierre alors qu’ils tentaient d’empêcher des milliers de protestataires, venus notamment du quartier nord de Cibitoke, de converger vers le centre-ville. La police a par ailleurs procédé à une dizaine d’arrestations tandis que le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, dénonçait des «soulèvements organisés à l’appel de certains politiciens et de la société civile». Aussi, le gouvernement qui a menacé la très influente Radio publique africaine (RPA) de fermeture, a joint la parole à l’acte.
Les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes du Burundi, accusées d’inciter la population «au soulèvement», ont été coupés hier par le gouvernement, a annoncé président de l’Association burundaise des radios du Burundi (ABR). Ce mouvement de redressement n’est pas sans rappeler des scénarios similaires observés un peu partout en Afrique, y compris en Algérie. Mais les grandes puissances ne risquent pas de se mettre en travers de la route de Pierre Nkurunziza, dont le pays n’a rien à offrir en termes de ressources ou de marchés.
C’est à peine si les Etats-Unis ont regretté «une importante occasion manquée pour la démocratie et ont menacé les autorités burundaises de prendre des sanctions si le processus électoral n’était pas régulier». Il appartient donc au seul peuple burundais de maintenir la pression pour couper la route du 3e mandat. «Nous ne renoncerons pas, nous ne céderons pas!», crient à l’unisson les manifestants, à Bujumbura.
Hassan Moali
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La France et le conflit au Sahara occidental
Appui inconditionnel au Maroc
le 27.04.15 | 10h00
S’il y a bien un sujet où la politique des gouvernements français, de gauche comme de droite, se confond, c’est bien l’appui inconditionnel à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. En effet, la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et berceau des droits de l’homme, continue de faire fi des principes du droit international en cautionnant les pratiques de la monarchie marocaine dans la dernière colonie qui existe encore en Afrique.
Fidèle à sa doctrine coloniale, la France continue à tourner le dos aux valeurs de justice et de paix en prenant parti pour le fait accompli et en niant au peuple sahraoui son droit fondamental à l’autodétermination, un principe fondateur de l’Organisation des Nations unies dont la France a contribué à son avènement, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La France a été jusqu’à présent la seule puissance ayant entravé la volonté de la communauté internationale en faisant avorter les tentatives d’un règlement du conflit du Sahara occidental au niveau du Conseil de sécurité.
L’acte le plus flagrant en ce sens fut la levée de boucliers contre la proposition américaine d’introduire la dimension des droits de l’homme dans le mandat de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), seule mission parmi celles qui ont été mises en place dans le cadre de l’ONU qui ne dispose pas d’un volet relatif aux droits de l’homme. C’est d’ailleurs la France qui a exigé que la solution au conflit n’ait pas un caractère contraignant pour les deux parties et que toute solution soit mutuellement acceptable.
Cette position a conforté le Maroc dans son entêtement pour s’opposer à toute initiative ne répondant pas à ses intérêts expansionnistes. Contrairement à cette vision réactionnaire et de par ses responsabilités en matière de maintien et de préservation de la paix et de la sécurité dans le monde que lui impose son statut de membre permanent du Conseil de sécurité, Paris aurait dû s’impliquer dans les efforts de la communauté internationale pour amener Rabat à se conformer à ses obligations au lieu de l’encourager à piétiner le droit et la légalité.
Outre la volonté de préserver son influence politique sur son pré-carré africain, la France cautionne la politique coloniale du Maroc au Sahara occidental d’abord pour se frayer un chemin parmi les autres puissances qui se disputent une présence soutenue en Afrique (Etats-Unis et Chine) ensuite pour assurer une pérennité de ses intérêts économiques et culturels au Maroc, pour qui elle constitue de loin le premier partenaire avec un volume d’échanges de 5,5 milliards d’euros et plus de 6000 entreprises françaises implantées dans ce pays.
Par ailleurs, la France a été, avec l’Espagne, le principal artisan de la reconduction de l’accord de pêche signé entre le Maroc et l’Union européenne permettant ainsi aux flottilles communautaires d’accéder aux eaux territoriales du Sahara occidental. Cet accord, qui fait fi des principes du droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles, a été obtenu malgré l’opposition dont il a fait l’objet au niveau des parlementaires européens et de la société civile dans de nombreux pays.
La France, censée rejoindre l’engagement des Nations unies et de la communauté internationale pour un règlement juste, basé sur une solution politique mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple sahraoui, nous a habitués, lorsqu’il s’agit de ses ex-colonies, le Maroc notamment, de ne privilégier que la politique du fait accompli et ses intérêts. Malgré cette prise de position très négative et décevante, l’examen du dossier du Sahara occidental par le Conseil de sécurité fin avril, offre une occasion en or pour Paris de se détacher de cette réputation et s’aligner sur la légitimité internationale qui reconnaît au peuple du Sahara occidental son droit de disposer de lui-même.
A. Saidani
Poursuite des raids saoudiens : La crise au Yémen s’enlise
le 25.04.15 | 10h00
L’ONU annonce la nomination d’un nouveau médiateur chargé de mettre fin au conflit au Yémen.
L’Arabie Saoudite à la tête d’une coalition arabe a de nouveau frappé au Yémen. Alors que l’ONU annonçait la nomination d’un nouveau médiateur chargé de mettre fin au conflit, l’aviation saoudienne a pilonné, hier, les positions de la rebellion houthie dans le sud du pays. Plus d’un mois depuis le début du conflit, qui fait rage dans ce pays de la péninsule arabique aux implications régionales, la situation s’enlise. Malgré l’annonce mardi par Riyad de l’arrêt des raids aériens intensifs de son opération «Tempête décisive», la coalition a poursuivi ses bombardements sur des positions des rebelles et de leurs alliés.
En inaugurant une nouvelle phase de son intervention, baptisée «Redonner l’espoir», censée permettre la reprise du processus politique et la fourniture d’une aide humanitaire, l’Arabie Saoudite s’était laissé la possibilité de continuer à bombarder la rébellion en cas de «geste agressif». Dans la nuit de jeudi à vendredi, des raids ont ciblé le camp militaire d’une unité favorable aux rebelles près de Taëz (sud-ouest), selon des habitants. Des positions rebelles ont été bombardées et des affrontements ont eu lieu à Aden jusqu’à l’aube, ont indiqué des combattants pro-Hadi.
Raids et heurts nocturnes ont également eu lieu dans la province orientale de Marib, selon des résidants, rapporte l’AFP. Alors que les conditions sur le terrain semblent encore loin de permettre la reprise du dialogue politique entre les factions yéménites, selon des experts, l’ONU a désigné jeudi un nouveau médiateur pour succéder à Jamal Benomar, qui a démissionné. La nomination du diplomate mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed deviendra effective lundi si aucun pays membre du Conseil de sécurité ne s’y oppose.
Les rebelles chiites ne veulent toutefois pas entendre parler de reprise des pourparlers sous l’égide des Nations unies tant que les raids aériens se poursuivent. La confrontation a dès le départ pris une tournure régionale mettant aux prises deux blocs, l’Arabie Saoudite menant une coalition arabe face à l’Iran et ses alliés dans la région.
Washington qui, au départ, s’est contenté d’un soutien «distant» à la coalition arabe, a fini par agir. Douze de ses navires, dont le porte-avions Roosevelt, croisent actuellement non loin des côtes yéménites, sous blocus maritime, notamment pour faire respecter l’embargo sur les armes destinées aux Houthis voté il y a dix jours par le Conseil de sécurité de l’ONU. Même si les neuf bateaux iraniens, dont deux armés, qui faisaient cap sur le Yémen ont changé de direction, selon des responsables américains, la marine des Etats-Unis reste en alerte et «surveille de très près» ce convoi, a indiqué l’un d’eux. Notons que le conflit a fait plus d’un millier de morts dont la plupart sont des civils.
A Genève, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a indiqué hier qu’«au moins 115 enfants ont été tués et 172 mutilés», selon un bilan arrêté au 20 avril. D’après l’agence onusienne, plus de la moitié ont été tués lors de bombardements aériens. Le bilan réel est sûrement plus élevé car des vérifications sont encore en cours, a assuré l’Unicef, qui a aussi expliqué qu’une centaine d’enfants avaient été recrutés par les groupes armés.
L’Oragnisation mondiale de la santé a établi un bilan global de 1080 morts parmi eux 115 enfants et 4352 blessés. «Le prix à payer par les civils est immense», dénonçait jeudi depuis Genève le coordinateur humanitaire de l’ONU au Yémen, qui espérait pouvoir redéployer «ces prochains jours» dans le pays le personnel étranger évacué au début des hostilités.
Hacen Ouali
Côte d’Ivoire : Ouattara investi candidat pour se succéder à lui-même
le 26.04.15 | 10h00
Le président sortant Alassane Ouattara a été investi à Abidjan «candidat unique» de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle d’octobre, dont il part grand favori.
«J’annonce l’investiture du candidat unique du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) pour l’élection présidentielle», a déclaré, hier, Henri Konan Bédié, l’ex-chef de l’Etat ivoirien et principal allié d’Alassane Ouattara, au cours d’une cérémonie ayant rassemblé plusieurs dizaines de milliers de sympathisants dans le plus grand stade d’Abidjan. Le président ivoirien Ouattara avait été officiellement désigné le 22 mars candidat de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR) à la présidentielle d’octobre, cruciale pour la Côte d’Ivoire qui sort d’une décennie de crise politico-militaire.
M. Ouattara, coiffé d’un chapeau blanc et revêtu d’une chemise de la même couleur, a fait une entrée triomphale dans cette enceinte de 35 000 places, à bord d’une voiture décapotable. Aux cris de «ADO président !» (les initiales d’Alassane Dramane Ouattara), le Président a été accueilli par ses sympathisants, la plupart habillés de T-shirts à son effigie. Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, assistait également à cette «convention d’investiture» dans le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
L’alliance du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de M. Bédié et du RDR a déjà fait ses preuves. Au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, M. Bédié (arrivé troisième au 1er tour) avait appelé à voter pour M. Ouattara, l’aidant à l’emporter face à Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis dix ans. Mais, après une décennie de tourmente politique et militaire, le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans une crise sans précédent. Plus de 3000 personnes ont péri.
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Lundi 27 Avril 2015
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Afrique du Sud : Les députés se mobilisent contre la xénophobie
le 25.04.15 | 10h00
Les députés sud-africains ont décidé de ne pas siéger la semaine prochaine pour faire campagne contre la xénophobie dans leurs circonscriptions, après les violences ayant fait au moins sept morts en trois semaines. Pour à la fois ramener le calme et rassurer la communauté internationale et les autres pays africains dont étaient originaires la plupart des victimes des violences.
Hier, c’était au tour de la Tanzanie de rapatrier une trentaine de ses ressortissants, dont des femmes et des enfants ayant trouvé refuge dans deux camps de déplacés, à Durban. Ils vont rentrer en bus jusqu’à Johannesburg puis en avion, a indiqué à l’AFP l’ambassade de Tanzanie à Pretoria. «Le Parlement ajoute sa voix à l’ensemble des condamnations de la violence contre les étrangers, le racisme et toutes les formes d’intolérance dans notre pays», selon un communiqué publié hier.
M. Zuma, de son côté, rencontrait les responsables d’associations d’immigrés et de la diaspora africaine installée en Afrique du Sud. Il a aussi publié une lettre ouverte au poète mozambicain Mia Couto, qui a rappelé dans une tribune, cette semaine, la dette de l’Afrique du Sud envers son pays. «Le Mozambique a payé un prix élevé pour son soutien à la libération de l’Afrique du Sud, peut-être que plus qu’aucun autre pays voisin», avait interpellé l’écrivain.
«La fragile économie du Mozambique a été ruinée, notre pays envahi et bombardé, des Mozambicains sont morts pour défendre leurs frères de l’autre côté de la frontière. Pour nous, Monsieur le Président, il n’y avait ni frontière ni nationalité.» «Je ne peux pas oublier l’accueil amical du Mozambique à mes camarades et moi-même», lui a répondu M. Zuma, revenant sur la genèse des récentes violences et les efforts du gouvernement pour trouver des solutions. «Les marches de paix et d’amitié dans tout le pays incarnent l’Afrique du Sud dont nous sommes fiers, celle qui condamne la haine, la violence, le racisme, la xénophobie et toutes les autres formes d’intolérance», a ajouté le président Zuma.
Alors que le chômage continue de toucher une grande partie de la majorité noire, plus de 20 ans après la fin du régime d’apartheid, les immigrés du continent sont accusés de prendre le travail des Sud-Africains, voire leurs logements, et de contribuer à la criminalité. L’armée a été appelée en renfort cette semaine pour épauler la police lors de deux descentes dans des foyers de travailleurs, accusés de cibler les immigrés du Malawi, du Mozambique, du Zimbabwe ou d’autres pays. Cette violence a provoqué une vague d’indignation à l’étranger, notamment dans les pays qui ont dû évacuer des centaines de leurs ressortissants.
Eruption du volcan Calbuco : Le sud du Chili et de l’Argentine sous les cendres
le 25.04.15 | 10h00
Un tapis de cendres volcaniques recouvrait vendredi les régions touristiques du sud du Chili et de l’Argentine, entraînant l’annulation de vols internationaux au départ et à l’arrivée de Buenos Aires après la double éruption qui a réveillé le Calbuco deux jours plus tôt. A La Ensenada, bourgade proche du volcan chilien, évacuée de ses 1500 habitants, les équipes de secours, masque sur le visage, tentaient hier matin, avec des engins et des pelles, de dégager ces fines particules grisâtres et poussiéreuses tombées sur les routes et les toits des maisons.
En toile de fond de ce paysage quasi-lunaire, le cratère culminant à 2003 mètres d’altitude, au bord de l’océan Pacifique, à 1300 kilomètres au sud de Santiago, continuait de cracher une colonne de fumée, 36 heures après son réveil-surprise. A 100 kilomètres de là, côté argentin, la ville touristique de San Carlos de Bariloche était, elle aussi, recouverte de cette pluie de cendres, poussant les autorités à distribuer masques et collyres et à demander aux habitants de rester chez eux.
Les particules volcaniques ont atteint la capitale, Buenos Aires, obligeant à annuler tous les vols, au départ comme à l’arrivée, des compagnies American Airlines, United Airlines, Delta et Air France. Toujours en état d’alerte, le sud du Chili redoutait une troisième éruption du volcan Calbuco, qui a craché le feu mercredi pour la première fois depuis 54 ans, illuminant le ciel nocturne et provoquant l’évacuation de 5000 personnes.
L’armée a été dépêchée sur place et a fait évacuer les habitants dans un rayon de 21 kilomètres après les deux brusques éruptions, qu’aucun signe annonciateur ne laissait présager. La première éruption, mercredi soir, a duré environ 90 minutes, provoquant un énorme champignon de cendres et marbrant le ciel de rose et de jaune alors que le soleil se couchait. La deuxième, jeudi matin, a été particulièrement impressionnante, projetant pendant plusieurs heures de la lave en fusion sous un ciel zébré d’éclairs.
Le volcan pourrait de nouveau entrer en action, a averti le Service national de géologie et des mines : «L’éruption en cours peut évoluer jusqu’à de nouvelles poussées éruptives d’ordre similaire à celles qui se sont produites au cours des dernières 24 heures.» «Nous ne savons pas comment cela va évoluer.
C’est assez imprévisible», a déclaré la présidente chilienne Michelle Bachelet, arrivée sur place jeudi après-midi. «Les cendres pourraient endommager les cultures», perturber «le travail, le tourisme et surtout la santé» de la population, a-t-elle averti, et il y a «une probabilité d’écoulement de lave à partir du volcan, ce qui pourrait faire fondre la neige et donc faire déborder les rivières». Le gouvernement chilien n’a pas fait état de victime. «L’explosion a provoqué une hystérie immédiate chez les habitants. On n’en croyait pas nos yeux», a dit à l’AFP Marcia Claro, patronne d’une cafeteria à Puerto Varas, localité touristique de 38 000 habitants sur les rives du lac Llanquihue.
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MO Béjaïa : Cap sur la Coupe d’Algérie
ASK - USC : Les Khroubis en colère contre Yahi
Stade du 5 Juillet : L’enceinte réceptionnée
USM Alger : Les Algérois en perte de vitesse
USM Blida : L’équipe de la ville des Roses retrouve la Ligue 1
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MO Béjaïa : Cap sur la Coupe d’Algérie
le 27.04.15 | 10h00
Les Crabes du MO Béjaïa n’ont pas bien négocié leur match de derby face à la JS Kabylie en s’inclinant (2-1), enchaînant ainsi leur cinquième match sans victoire.
Bien qu’ils étaient déjà condamnés à réagir afin de renouer avec le succès et reprendre probablement leur première place au classement, il n’en demeure pas moins que les capés du technicien Abdelkader Amrani sont passés à côté de leur sujet, notamment en seconde période. Ayant mené au score durant la première mi-temps, les Béjaouis ont été méconnaissables lors du second half en laissant le champ libre à la formation de la JSK qui a réussi à marquer deux buts. Une défaite qui n’arrive pas à un bon moment surtout que les Béjaouis seront appelés à disputer un match historique samedi prochain à l’occasion de la finale de la Coupe d’Algérie face au RC Arbaâ.
Cela dit, ils semblent avoir la tête à la Coupe où ils comptent réussir l’exploit de remporter leur premier titre de leur histoire. De ce fait, ils devraient se déplacer cet après-midi à Blida pour effectuer un mini-stage en prévision de la rencontre de ce week-end.
Le staff technique a déjà mis un programme en place pour bien préparer cette rencontre. Lors de la présentation de la Coupe d’Algérie hier à la maison de la culture de Béjaïa, l’entraîneur adjoint du MOB, Bou Saâda, a tenu à préciser ceci : «J’espère que la coupe restera à Béjaïa et que l’on réussira à revenir avec le trophée la semaine prochaine, et ce, bien que nous sachions d’avance que la tâche ne sera pas facile.» Les dirigeants comptent ainsi mettre tous les moyens nécessaires à la disposition de l’équipe pour réussir à réaliser l’objectif tracé.
Le staff technique souhaite bénéficier de la disponibilité de tous les joueurs pour cette finale. Il est à signaler qu’une réunion a eu lieu au niveau de la DJS de Béjaïa, hier, pour discuter de la vente des billets qui s’effectuera au niveau du stade de l’OPW à partir de demain.
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