Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : RIGUEUR BUDGÉTAIRE Sellal contredit Djoudi
La prudence en matière de dépenses publiques, prônée par le ministre des Finances, Karim Djoudi, n’est pas reflétée dans une démarche coordonnée du gouvernement. Envers les populations du Sud notamment, la générosité gouvernementale est grande, voire imprudente par ces temps qui sentent les effets de la crise économique mondiale et une conjoncture qui voit les prix du pétrole baisser.
Sofiane Aït Iflis - Alger Le Soir) - Le premier argentier du pays, qui s’est exprimé jeudi dernier, en marge de la plénière de l’Assemblée populaire nationale APN), consacrée aux questions orales des députés et aux réponses des membres de l’Exécutif, a recommandé de la prudence dans les deux budgets de fonctionnement et d’équipement. «La prudence nous oblige aujourd’hui à être beaucoup plus nuancé sur les augmentations de salaires. C’est comme dans une famille, si vous tirez trop sur la corde, vous risquez de tout perdre. Il faut être très prudent sur les salaires, parce que si on va au-delà, on met en difficulté l’avenir de nos équilibres budgétaires». C’est là une manière de préparer l’opinion à un plus que probable retour à l’austérité budgétaire. Les revalorisations salariales, concédées dans la précipitation par le gouvernement pour s’éviter les vents de la protestation dans le sillage des révoltes arabes, ont tiré vers le haut les dépenses, a expliqué Djoudi, avertissant qu’il va falloir maintenant se résoudre à des restructurations et des rattrapages. La précaution à laquelle invite le ministre des Finances est démentie continuellement par la démarche du gouvernement qui ne se résout toujours pas à être moins dépensier. Aux populations du Sud, aux jeunes chômeurs notamment qui ont manifesté à plusieurs reprises, le gouvernement ouvre la manne sans compter : des projets à taux bonifiés, pour ne pas dire sans intérêts, des recrutements tous azimuts et des projets de réalisations d’infrastructures et des équipements décidés à une vitesse déconcertante. A lui seul, le corps de la police a décidé de recruter près de 12 000 jeunes, entre policiers et agents assimilés, rien que dans les wilayas du Sud. Autrement dit, ce sont 12 000 postes budgétaires non prévus à créer. Une démarche qui ne semble donc pas cadrer avec la prudence à laquelle appelle Djoudi. Si le ministre des Finances anticipe une conjoncture financière difficile et prépare à l’austérité budgétaire, le Premier ministre, lui, réagit et dépense pour faire face à la contingence politique immédiate. Evidemment, l’attitude du gouvernement vide de sens la prudence budgétaire clamée par Djoudi. S. A. I.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : ASSURANCES CATASTROPHES NATURELLES Les calamités agricoles pourront être prises en charge
Les calamités agricoles pourront être prises en charge par les compagnies d’assurances dans le cadre de l’assurance catastrophes naturelles (CAT-NAT).
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ce que le secrétaire permanent du Conseil national des assurances (CNA), Abdelhakim Benbouabdallah, a évoqué hier lors du Forum économie du quotidien El Moudjahid. Exclues de l’assurance obligatoire CAT-NAT, lancée depuis 2003, les diverses calamités agricoles (sécheresse, grêle...) pourraient être couvertes dans le cadre d’un nouveau dispositif. Elaboré sur la base d’une «concertation approfondie», validé par le CNA et soumis à l’aval du ministère des Finances, ce dispositif «n’est pas limitatif», dira M. Benbouabdallah. «Toutes les calamités qui ont un effet sur l’activité agricole seraient éventuellement prises en charge par ce dispositif», relève le secrétaire permanent du CNA qui indique que la couverture concernera notamment les catastrophes dites récurrentes. Notons que ce dispositif prévoit également la mise en place d’une Agence de prévention du risque agricole ainsi que les modalités de réassurance de ce risque. Un produit qui s’ajoute aux assurances agricoles, notamment offertes par la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), dont la progression reste toutefois faible, le nombre d’agriculteurs restant réticents à souscrire des polices d’assurances pour des raisons tant objectives que subjectives (primes jugées élevées, des types d’assurance parfois inadaptés avec la nature de l’activité agricole, absence ou faiblesse de la culture de l’assurance...). Ce qui explique pourquoi les agriculteurs ont constitué un «bloc», dira Abdelhakim Benbouabdallah. Il en est de même pour la CAT-NAT à laquelle 520 000 polices ont été souscrites à l’heure actuelle, le représentant du CNA expliquant que la progression de cette assurance, pourtant obligatoire, a été contrainte par plusieurs facteurs. Outre «l’effet religieux», «le fatalisme de l’Algérien» et le fait que l’Etat intervient lors des grandes catastrophes, l’hôte d’ El Moudjahid évoque notamment le manque d’information et le manque de moyens de contrôle de la souscription hors les canaux fiscaux et notariaux. ` Cela même si le dispositif de 2003 prévoit des pénalités (une majoration de 20%), voire l’exclusion du bénéfice de l’assurance pour ceux qui ne souscrivent pas. D’où la nécessité de développer «une communication agressive, pas seulement de marketing et publicitaire, mais davantage pédagogique, tout au long de l’année», dira le secrétaire permanent du CNA. «Chacun a une part de responsabilité», dira M. Benbouabdellah citant les pouvoirs publics dont le CNA est un organe consultatif, les compagnies d’assurance et la société civile ainsi que les médias. Concernant l’assurance de personnes, une branche qui progresse encore faiblement, l’hôte d’ El Moudjahid constate que les conditions de placement et de rémunération ne sont pas assez attractives, les assureurs n’ayant «pas suffisamment de marges de manœuvre pour offrir une bonne rémunération », dira M. Benbouabdellah. Par ailleurs, le droit à l’information des assurés, notamment en automobile, devrait être consacré par une nouvelle disposition réglementaire. Il s’agira de revoir les dispositions de l’ordonnance 74-15 du 30 janvier 1974 relative à l’obligation d’assurance en responsabilité civile des véhicules automobiles. La finalité de cette révision, le secrétaire permanent du CNA la lie au souci de combler «le déficit de confiance» des assurés. C. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : FINANCEMENT DU LOGEMENT Les banques publiques engagent 15 milliards de dollars
Quinze milliards de dollars. C’est le montant que les banques publiques engagent pour financer la réalisation de 300 000 logements notamment de types location- vente (LV) et promotionnel public (LPP).
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ainsi, une convention de financement pour réaliser les projets de LPP a été signée, hier, par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) au nom de l'ensemble des banques publiques, et l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI). Cette convention permet au CPA, désigné comme chef de file des banques publiques et comme coordinateur et interlocuteur unique, de financer les projets de l'ENPI qui vise à réaliser plus de 150 000 logements de type LPP. Une autre convention a été signée fin avril pour financer la réalisation de 100 000 logements publics de type LV par les banques publiques sur les 150 000 logements que l'AADL (Agence de l'amélioration et du développement du logement) compte réaliser en 2013 et 2014. Ainsi, le montant global du financement consenti par les banques publiques dans les deux conventions avoisine les 1 200 milliards de dinars, soit près de 15 milliards de dollars. Les banques suppléent au Trésor public Dans la mesure où les banques injectent leurs surplus au profit de projets publics, cette opération est, relève-t-on au niveau du CPA, «la plus grosse opération de financement par concours bancaire dans l'histoire de l'Algérie, et l'une des plus importantes opérations au niveau mondial», dira le président-directeur général du CPA, Mohamed Djellab. Voire «une mutation très importante», selon M. Djellab, pour le secteur de l'habitat qui couvre désormais la grande part du coût de ses projets par le financement bancaire et non pas par le recours direct au Trésor public. De son côté, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a considéré que «l'Algérie vient, grâce à ces conventions, de franchir une étape extrêmement importante dans la reconversion de l'économie nationale». Cette transition du financement budgétaire vers le financement bancaire vise essentiellement à garantir la continuité des projets publics et aller vers une économie marchande, selon M. Tebboune. «Ces conventions qui couronnent quatre mois de concertation et de négociations ont pour but de changer le modèle du financement de logements, en impliquant davantage les banques publiques dans cette opération», relève M. Tebboune. C’est «une démarche purement économique», souligne le ministre de l’Urbanisme qui estime que cette «première» devrait permettre de suppléer l’intervention du Trésor public, d’«ouvrir le secteur de l’habitat comme les autres secteurs d’activités au concours bancaire public». Cela même si le secteur bancaire privé a toute latitude d’opérer dans le cadre du financement de la promotion immobilière. La réalisation des logements promotionnels publics lancée «Après la signature de ces conventions de financement et l'attribution des assiettes foncières nécessaires, toutes les conditions sont réunies pour le lancement des projets de logements que le citoyen attend avec beaucoup d'espoir», a ajouté le ministre de l’Habitat. A ce titre, l'ENPI entamera dans quelques semaines, les projets de réalisation de logements LPP qui seront réservés à la classe moyenne dont le revenu mensuel ne permet pas de bénéficier ni du logement social ni du logement AADL. Voire, la réalisation des premiers LPP sera lancée d’«ici une semaine à Ouled Fayet (ouest d’Alger)», a indiqué M. Tebboune, soucieux de booster le développement de cette formule d’accès au logement. Concernant les délais de réalisation, le ministre de l’Habitat a indiqué que l’objectif est de ne pas dépasser les 24 mois. Un objectif, au demeurant, réalisable, concède M. Tebboune. C. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : FACE À LA MENACE D’UNE INTERVENTION Hanoune appelle à une mobilisation tous azimuts
Grande inquiétude au sein du Parti des travailleurs. Sa secrétaire générale craint une intervention militaire «directe» ou «indirecte». Louisa Hanoune appelle à une grande mobilisation à l’intérieur et à l’international. Tous les relais du PT seront actionnés en vue d’une riposte.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Les menaces qui planent sur l’Algérie ne sont pas à prendre à la légère. C’est l’avertissement lancé, hier, par la première responsable du Parti des travailleurs. La présence de marines américains au niveau de la base Morón de la Frontera, dans la province de Séville, en Andalousie, et les conséquences que cela peut provoquer ont été au centre des débats lors de la réunion du comité central du Parti des travailleurs. Sa secrétaire générale en est persuadée : l’Algérie est ciblée et la réponse doit être à la hauteur de la menace. Le PT à travers toutes ses structures est en état d’alerte, mais pas seulement, puisque Louisa Hanoune a fait savoir, hier, que son parti compte lancer une large mobilisation. Une initiative qui vise à alerter l’opinion nationale et internationale autour des dangers qui guettent l’Algérie. Les organisations syndicales internationales, les partis politiques et tous les amis du parti seront mis à contribution pour faire fléchir l’administration américaine. Louisa Hanoune affirme que seule une forte pression et une immunisation de l’Algérie de l’intérieur peuvent empêcher la concrétisation du projet de déstabilisation de l’Algérie. Un projet, dira-t-elle, qui n’est pas seulement porté par des parties à l’extérieur, mais également par des personnes qui se réclament activistes et qui sont à la solde d’ONG qui les rémunèrent pour faire dans l’agitation. Louisa Hanoune affirme détenir une liste de ces pseudo-activistes et fait savoir qu’elle ne la dévoilera à l’opinion publique qu’au moment «opportun». Seule raison d’espérer de Hanoune, la spécificité de l’Algérie où, dit-elle, la Centrale syndicale, structurée dans toutes les communes du pays, et le Parti des travailleurs peuvent constituer un rempart à toute intervention. Une situation qui tranche avec celle qui avait prévalu au Mali ou en Libye où, faute d’une structure capable de fédérer, les deux pays ont vite vacillé sous les pressions étrangères. Des pressions qui, selon la secrétaire générale du PT, mettent le parti en état d’alerte et le pousse à s’associer avec toutes les parties en mesure d’immuniser le pays. En premier lieu, dit-elle, les institutions de l’Etat allant jusqu’à ne pas écarter l’éventualité d’une mobilisation massive des jeunes pour porter assistance à l’armée nationale. Avant d’en arriver là, Hanoune appelle à la consolidation de la cohésion interne, en apportant les réponses adéquates aux problèmes du chômage non pas seulement dans le sud du pays, mais dans toutes les wilayas et en répondant aux doléances des différents corps de la Fonction publique en grève. Interrogée au sujet de la polémique autour de la maladie du président de la République, Louisa Hanoune dira que l’éthique politique et la morale l’empêchaient de faire de la surenchère à ce sujet. N. I.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : ALORS QUE L’ESS ENTÉRINERA SON 6e TITRE CE MARDI À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Où se jouera la bataille des dauphins ?
A Mohammadia (stade du 1er- Novembre), au 5-Juillet ou à Blida ? La question est entière concernant la désignation de l’enceinte qui abritera le sulfureux derby de la capitale USMH-MCA, comptant pour la dernière journée du championnat de Ligue 1, le 21 mai prochain.
L’enjeu est de taille et les calculs nombreux. La deuxième place donne droit à une participation à la Ligue des champions d’Afrique, en 2014. Les deux équipes, l’USMH et le MCA, se disputent ce sésame depuis quelques journées déjà. Les Harrachis, qui ont réalisé une nouvelle victoire, samedi dans leur antre du 1er- Novembre, face au CR Belouizdad, comptent trois points d’avance sur les Mouloudéens revenus bredouilles de leur déplacement de Bordj Bou-Arréridj. Trois points qui peuvent fondre lors de la prochaine journée quand les Vert et Rouge accueilleront le CAB, au moment où les Sem- Sem auront la lourde mission d’aller défier le CSC dans son ground Hamlaoui-Stadium. Si les gars des Aurès préparent déjà leur saison en Ligue 2, les Sanafir ont encore faim. Leur appétit est même vorace. Positionnés en 4e position l’orée de la 28e journée, les joueurs de Lemerre, qui ont signé la rétrogradation du CAB en Ligue 2, se verraient bien terminer cet exercice sur les pas de l’ESS qu’ils rencontreront lors de l’ultime levée au stade du 8-Mai. Le CSC a droit à une dernière chance sous forme d’égalité à deux, voire à trois équipes. Un mini-championnat comme stipulé dans l’article 79 consacré au classement du championnat professionnel. L’alinéa apporte la réponse à cette probabilité d’égalité de points entre le CSC, le MCA et l’USMH. Ledit texte énonce qu’«en cas d’égalité de points entre deux équipes ou plus, au terme du classement final, les équipes seront départagées selon l’ordre des critères suivants : le plus grand nombre de points obtenus par une équipe lors des matches joués entre les équipes en question. La meilleure différence de buts obtenue par une équipe lors des matches joués entre les équipes en question. La meilleure différence de buts obtenue par une équipe sur l’ensemble des matchs joués par les équipes en question lors de la phase aller. Le plus grand nombre de buts marqués par une équipe sur l’ensemble des matchs joués par les équipes en question lors de la phase aller. En cas d’égalité concernant tous les critères cités ci-dessus, un match d’appui avec prolongations éventuelles et tirs au but est organisé par la LFP sur terrain neutre». Pour que l’application de l’article en question soit efficiente, le CSC (48 points) doit remporter ces deux derniers matches contre l’USMH (à Constantine) et l’ESS (à Sétif) et espérer que le MCA (50 points) batte le CAB et fasse résultat nul devant l’USMH. Cela rendra le premier critère possible, chaque équipe aura ainsi à son actif 54 unités. Le second critère sera, par contre, favorable aux Mouloudéens qui compteront, dans les confrontations croisées 8 points (deux victoires à l’aller face au CSC et à l’USMH, un nul face au CSC à Constantine et le second virtuel devant l’USMH). Au mieux, les Harrachis et les Constantinois auront virtuellement 4 points. L’USMH a battu chez elle le CSC (1-0) et se contenterait du nul devant le MCA (30e journée). Le CSC, qui a un point (arraché face au MCA au stade Hamlaoui), doit l’emporter par deux buts d’écart (2-0, 3-1, etc.) pour espérer coiffer les Harrachis dans la lutte pour la… troisième place. L’équation CSC ! Sinon, puisqu’il y a un deuxième cas de figure, il faudrait prévoir une défaite du MCA (50 points) face au CAB au stade du 5-Juillet suivie d’un succès du même Mouloudia d’Alger contre l’USMH lors de la dernière journée (ce qui donnerait un total de 53 points au profit des Mouloudéens). Une double victoire des camarades de Bezzaz (actuellement 48 points) devant l’USMH (à Constantine) et l’ESS (à Sétif) offrirait un inédit classement entre ces trois formations, à savoir le CSC (2e avec 54 points) suivi du MCA et de l’USMH (53 points). D’autres cas de figure sont possibles mathématiquement comme celui de s’attendre à un nul du MCA face au CAB assorti d’une victoire contre l’USMH, lequel cas de figure proposerait un duel à 54 points entre les deux clubs doyens, toujours favorable aux Algérois. Il faut croire qu’un tel miracle est possible même si une certaine logique plaiderait pour une finale USMH- MCA, le 21 mai prochain. Une bataille précédée d’une énième guerre psychologique où chaque partie tente de réunir les conditions favorables à la réussite de son pari. Les Harrachis crient, en effet, sur tous les toits que le derby ne peut se dérouler que sur la pelouse du stade de l’ex-Lavigerie. Mohamed Haniched, membre du staff technique de l’USMH, est catégorique. Pour l’ancien portier international, pas question d’aller jouer cette rencontre sur le terrain du concurrent. «Tout le monde dans l'équipe, que ce soit les membres du staff technique ou les joueurs tiennent à recevoir le MCA dans notre stade à Mohammadia et non pas au stade du 5-Juillet», a-t-il fait savoir au sortir du match-derby remporté, samedi, face au CRB. Haniched affirme que «ce n'est pas logique d'affronter le Mouloudia à deux reprises sur son terrain. Notre demande de les accueillir dans notre stade est somme toute légitime». Il étaye le choix des banlieusards par le fait que nous venons de donner la réplique au CRB au stade du 1er-Novembre, et tout s'est bien déroulé en dépit du caractère derby de la rencontre. Cacophonie… Pendant ce temps, la direction du MCA est restée muette sur le sujet. Après la radiation de Omar Ghrib, les autres dirigeants refusent de polémiquer sur un sujet qui ne semble plus, à leurs yeux, «une priorité», comme l’a fait savoir un responsable du club ayant fortement requis l’anonymat. On est loin de l’époque où Mouloudéens et Harrachis menaient des «batailles rangées» en vue de faire pression sur une ligue gagnée par la peur d’appliquer ses propres résolutions. A l’instar de celles prises à la veille de cet exercice, ordonnant la programmation des derbies algérois au stade du 5-Juillet. Mahfoud Kerbadj, le président de la LFP, a déclaré sur les ondes de la Radio nationale, samedi soir, que son instance n'est pas encore fixée sur le lieu de la domiciliation du match en question. Dans sa déclaration, le patron de la ligue a suggéré la fermeture «imminente» du stade du 5-Juillet et, du coup, n'a pas écarté l'idée de le programmer ailleurs qu'au stade du 5-Juillet. Une «information» démentie, hier, par le DG de l’OCO qui a confié que «le stade du 5- Juillet sera disponible pour abriter ce derby, il n'y aura aucun problème pour programmer ce derby au niveau de notre infrastructure». Non sans préciser que ses structures n’ont reçu «aucune correspondance de la Ligue nationale nous signalant la programmation de cette rencontre au 5-Juillet». Youcef Kara dira que «la fermeture du stade n'est pas à l'ordre du jour, et ne pourra pas intervenir avant le 21 mai». «Nous sommes en train de poursuivre nos consultations avec les parties concernées en vue des travaux qui seront effectués prochainement», dira-t-il. Les prochains jours apporteront leur lot de polémique dans une «bataille» où le plus grand perdant est le football.
- M. B.
- Prochaines journées
- 29e JOURNÉE
- Mardi 14 mai (17h)
- CA Bordj Bou-Arréridj-ES Sétif
- JSM Béjaïa-JS Saoura
- Samedi 18 mai (17h)
- MC Alger-CA Batna
- CS Constantine-USM Harrach
- MC Oran-ASO Chlef
- JS Kabylie-MC El-Eulma
- CR Belouizdad-WA Tlemcen
- USM Bel-Abbès-USM Alger.
- 30e JOURNÉE
- Mardi 21 mai (17h)
- ES Sétif-CS Constantine
- USM Harrach-MCA
- USM Alger-CR Belouizdad
- WA Tlemcen-MC Oran
- MC El-Eulma-CA Bordj Bou-Arréridj
- CA Batna-JS Kabylie
- JS Saoura-USM Bel-Abbès
- ASO Chlef-JSM Béjaïa.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : MÉMENTO La loi Mouloudia !
Le vide juridique qui préside au traitement des affaires sportives a souvent provoqué des situations incongrues que les législateurs du CIO de la Fifa (pour ce qui est des affaires liées à pratique du football) ont résolu avec promptitude. La plupart du temps en pondant de nouveaux règlements et des textes de loi. L’histoire du football a connu, à ce titre, de nombreuses révolutions» pour combattre les cas de jurisprudence mais également les injustices et les inégalités. L’arrêt Bosman du nom du joueur belge dont le club a refusé le transfert, la loi Bahamas, qui a autorisé le changement de nationalité sportive et la décision de l’instance faîtière du football de programmer les rencontres de la dernière journée du premier tour de ces compétitions à la même date et à la même heure font partie des plus importantes étapes de cette dynamique» bienfaitrice au jeu et à l’éthique. Aussi, une «loi Mouloudia» serait la bienvenue pour endiguer les dérapages dont ont fait preuve les dirigeants et officiels du MCA lors de la finale de la coupe d’Algérie. Cela évitera bien des incompréhensions et des injustices. Comme ça, les fautifs n’auront pas à étaler leur mauvaise éducation sur la place publique et les «bourreaux » ne s’épancheront pas à chercher des poux sur un crâne rasé ! M. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : BASKET-BALL : COUPE D’ALGÉRIE MESSIEURS (DEMI-FINALE) Ce sera CSMC-GSP
La finale 2013 de la Coupe d’Algérie de basketball messieurs opposera donc samedi prochain, à la salle Harcha, le CSM Constantine au GS Pétroliers, dans un match de revanche pour les Pétroliers, dépossédés de leur titre de Champion par les Constantinois en finale du Championnat joué samedi dernier.
Le CSMC qui a atteint un premier objectif, en s’adjugeant son premier de son histoire, a attendu la deuxième mi-temps, pour venir à bout de la sympathique formation de Miliana, un bastion fort du basket-ball algérien. Menés par 5 points à la pause (37-42), les camarades de Kaouane ont puisé au fond d’eux-mêmes pour venir à bout de cette belle équipe combattive à souhait, qui a lutté à armes inégales devant une formation constellée de vedettes dont deux joueurs américains. Score final (83-70). Comme l’appétit vient en mangeant, les hommes de Saïd Didi ne jurent que par le doublé, un objectif revu à la hausse depuis leur sacre historique face au GSP. Ce dernier a eu toutes les peines du monde pour écarter une vaillante équipe du CRB Dar Beïda, au terme d’une rencontre tendue, disputée et fertile en émotions. La formation de la banlieue est de la capitale, partie sur les chapeaux de roue a longtemps cru en la victoire, en menant à la fin du 1er QT (18-13) puis à la mi-temps (38-34) avant de céder progressivement à partir du 3e QT qui a vu les hommes de Faid Bilal revenir en force au point de mener à la fin du 3e QT (57-52). A partir de cet instant, le match prendra une autre tournure, avec une équipe du GSP tourner à plein régime en menant par 10 points d’écart, avant de finir le match sur le score de (83- 76). Cette victoire, ô combien difficile à obtenir, permet aux Pétroliers de jouer sa 3e finale consécutive avec l’espoir de s’adjuger un 14e trophée depuis l’ex-MCA) et le 3e de suite, mais surtout prendre sa revanche sur le CSMC, pour les raisons que l’on sait. A signaler que les demi-finales (dames) ont été reportées à mardi, pour permettre au GSP et l’OCA de récupérer, des efforts fournis lors du récent championnat maghrébin féminin qui a vu les Tunisiennes du CS Police de circulation l’emporter devant le GSP, alors que l’OCA s’est contenté de la 4e place. M. A.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Culture : Le coup de bill’art du Soir Michaela, la princesse de Bab-El-Oued
Par Kader Bakou A Bab-El-Oued, à Alger, il y a une pâtisserie La Princesse devenue El Amira, du temps de la campagne de «l’arabisation de l’espace » puis qui a retrouvé son «titre» original après 1988. Le passant peut voir une couronne en métal collée sur un des murs de la pâtisserie. La Princesse a, paraît-il, une longue histoire. «Que d'émotions, que de chagrins et que de joies de retrouver notre Bab-El-Oued. Plus de cinquante ans ont passé, mais plus rien n'obstrue l'image de mon enfance à la rue Léon Roche, mon primaire, l'avenue de Bouzaréah, mon quartier, Papalardo un habitué, la manufacture Melia et les cigarettes Job, le voisinage, La Brasserie, La Princesse avec son esplanade, mes glaces…», lit-on sur le blog d’un pied-noir ancien habitant du quartier. Un autre ancien habitant du même quartier a écrit : «Nous sommes dimanche... Je me souviens des dimanches de là-bas.... à Bab-El-Oued... Parfois, à La Princesse avec ma maman ... nous dégustions une glace (moi une petite, car je n'étais pas très gourmande, mais ‘‘elle’’ oui) et elle disparaissait derrière sa pêche melba..., et parfois, elle nous apportait des gâteaux ... des ‘‘roses’’, je les appelais ainsi... Ils ressemblaient à des petits tas rosés (du sucre glace rosé) surmonté d'un petit morceau de fruit confit... et à l'intérieur une délicieuse crème blanche... J'en salive encore !, car je n'ai jamais retrouvé ici ces ‘‘roses’’...» Dans un autre blog, on peut lire : «D’autres transalpins s’installent sans se faire concurrence. Roma glaces, La Princesse et Alger Glace se partagent la clientèle de l’avenue de la Bouzaréah et des Messageries où la jeunesse en goguette craque pour les coupes aux trois parfums». Ceci nous laisse deviner que le propriétaire de La Princesse était d’origine italienne. Selon un Algérois septuagénaire (il habite toujours à Bab-El- Oued), la Princesse a bel et bien existé et elle s’appelle Michaela. Michaela, qui était serveuse, n’a pas le sang bleu, mais elle était une vrai reine de beauté. «Elle était tellement belle que les gens venaient de loin juste pour l’admirer et pour le plaisir de se faire servir par Michaela à qui on a donné le surnom de La Princesse», nous a confié cet habitant de Bab-El-Oued. Ainsi, et en hommage à la beauté de la jeune serveuse, le propriétaire du salon avait choisi le nom de La Princesse. Que devient aujourd’hui Michaela, la princesse de Bab El Oued ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Entre le stressé Djoudi et le déhanché de l’infirmière, y’ a pas photo ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Dans le prochain opus de Star Wars, la Guerre des Etoiles, tourné par le mythique réalisateur Georges Lucas, on nous promet un tas de rebondissements. Le Jedi Anakin Skywalker ressuscite, échappe enfin au côté obscur de la force, se débarrasse de son double maléfique, Dark Vador et aide…
… l’Algérie à adhérer à l’OMC. En 3020 !
Entre un coup de gueule et un sourire charmeur à Laghouat, le Professeur Sellal a tenu à faire cette déclaration : «Rassurez-vous, le président de la République se porte bien et suit quotidiennement les dossiers et questions d’intérêt national.» Je n’ai aucune raison de mettre en doute les compétences du Toubib Sellal, spécialiste des mini-AVC. Je le crois lorsqu’il nous affirme la main sur le cœur que le châtelain suit quotidiennement les dossiers et questions d’intérêt national. C’est juste que ce suivi quotidien ne doit pas être de la meilleure des qualités, à voir justement le… quotidien des Algériennes et des Algériens. Pour quelqu’un qui est ainsi décrit comme attentif quotidiennement à tous les dossiers qui nous touchent, je trouve que le boulot est plutôt mal fait ! Tous les jours, toutes les heures de tout notre quotidien, des émeutes agitent nos campagnes et villes, déserts compris, des grèves paralysent des secteurs déjà pas très actifs, des mecs et des nanas, des jeunes et des vieillards se suicident par pendaison, par immolation par le feu ou par noyade au large du rêve, et l’on nous dit benoitement que le monsieur chargé de veiller sur tout ce monde-là «suit quotidiennement les dossiers et questions d’intérêt national ». Il doit y avoir un problème ! Et je pense connaître la nature de ce problème. Abdekka est réellement de bonne foi dans son suivi quotidien des dossiers et questions qui nous concernent tous, mais il est dérangé tout le temps, à n’importe quel moment, de manière intempestive lors de son suivi. Et là, je comprends mieux le piètre suivi actuel. Forcément, lorsque vous êtes penchés sur un dossier d’intérêt national et qu’une infirmière plutôt bien gaulée fait irruption dans votre chambre pour une piquouze, personnellement, avec toute la bonne volonté qui me caractérise (hi ! hi ! ho ! ho ! ah ! ah), je laisse de côté les dossiers d’intérêt national un petit moment et je m’occupe de livrer mon bras et tout le reste à ma jolie tortionnaire. C’est humain, que diable ! Entre mon infirmière aux allures faussement autoritaires – on est dans un hosto militaire, s’agit de ne pas l’oublier — et qui vient mettre son doux parfum à deux centimètres de mes narines privées de senteurs féminines depuis plusieurs jours, voire plus, et un dossier que m’aurait envoyé le stressé permanent, Karim Djoudi, sur le danger de nouvelles augmentations de salaires dans l’équilibre budgétaire, y a pas photo les copains ! C’est l’infirmièèèèèèèère ! Plonge-là ton aiguille ma petite. Prends tout le sang. Emplis les flacons ! Viiiiiide-moi ! Djoudi peut bien attendre ! Karim peut bien péter un plomb ! Doc Abdelmalek sera toujours là pour pondre un communiqué dans lequel il nous jurera que le «ministre des Finances se porte bien, que le coup de sang et de stress qu’il vient d’essuyer ces dernières heures n’est plus qu’un mauvais souvenir, et qu’il doit juste se reposer un peu sur avis des médecins, en attendant, bien sûr, qu’il se remette à suivre lui aussi quotidiennement les dossiers et questions d’intérêt national» ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
|
|
|