Commerce extérieur
8,6 milliards de dollars d’excédent commercial
23-05-2011
Par Youcef Salami
Courbes positives dans le commerce extérieur durant les quatre premiers mois de l’année, un léger mieux : l’Algérie a réalisé un excédent commercial de 8,646 milliards de dollars durant les quatre premiers mois 2011 contre 6,807 milliards de dollars à la même période en 2010, selon des données statistiques des Douanes algériennes, citées par l’APS. Les importations se contractent ainsi, alors que les exportations prennent un peu d’épaisseur. En valeur, les exportations de l’Algérie ont atteint 23,63 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, contre 20,29 milliards de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 16,45%. Quant aux importations, elles se sont établies à 14,98 milliards de dollars, contre 13,48 milliards de dollars en 2010, enregistrant ainsi un relèvement de 11,12%, précisent les douanes.L’amélioration du commerce extérieur, dans la conjoncture actuelle, s’explique en premier lieu par la hausse de plus de 16,70% des exportations des hydrocarbures, induite par la bonne tenue des prix du pétrole. Les hydrocarbures ont représenté 97,49% des exportations algériennes avec 23,04 milliards de dollars, durant les quatre premiers mois de 2011, contre 19,73 milliards de dollars, à la même période de l’année 2010 (+16,74%), soulignent encore les Douanes.Avec 293 millions de dollars ou 5% des exportations globales de l’Algérie, les exportations hors hydrocarbures restent toujours faibles, malgré les différents mécanismes mis en place pour les doper. Les opérateurs locaux ont du mal à rendre exportable le produit algérien, à le placer sur des marchés aussi proches que celui de l’Union européenne (UE), un bloc économique censé leur accorder des avantages douaniers, en vertu de clauses contenues dans l’accord d’association liant l’Algérie à l’UE. Un accord dont les deux parties vont renégocier, début juin prochain, le démantèlement tarifaire.
25-04-2011
Programme quinquennal 2010-2014
Evaluation de projets de 27 milliards de dollars en 2011
23-05-2011
Photo : S. Zoheir
Par Salah Benreguia
La Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned) va évaluer pour l’année 2011 l’équivalent d’environ 2 000 milliards (mds) de dinars (plus de 27 milliards de dollars) de nouveaux projets d’investissements publics. Selon le directeur général de cette instance, M. Chiali, relevant du ministère des Finances, cité hier par l’APS, ce programme d’évaluation pour l’année en cours dépendra de l’inscription et du lancement de ces projets d’investissement.En plus de l’évaluation de ces projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014, la caisse suit la réalisation d’une quarantaine d’anciens projets d’investissements publics d’un montant de 3 500 mds de dinars (plus de 47 milliards de dollars), selon M. Chiali. «La CNED n’a pas évalué leurs études de maturation puisqu’ils ont été lancés avant son entrée en activité fin 2007», explique-t-il.Parmi ces projets figurent l’autoroute Est-Ouest, le grand transfert d’eau Aïn Salah-Tamanrasset, celui du MAO (Mostaganem-Arzew-Oran), le barrage de Beni Haroun à Mila et la Rocade Sud. S’agissant du nombre de grands projets d’investissement qui ont subi des réévaluations de coûts, le DG de la CNED a expliqué que «les mauvaises études de maturation ont souvent donné lieu à de mauvaises estimations des travaux à effectuer et des quantités des matériaux de construction nécessaires à la réalisation». «Des projets pareils se sont souvent traduits par des surcoûts et des reports de délais de réalisation», reconnaît ce responsable.Toutefois, M. Chiali précisera que «l’estimation des coûts financiers reste difficile à établir avec exactitude dans les projets des travaux publics», notamment la réalisation des routes. Le volume des travaux à effectuer est difficile à quantifier pour cette catégorie de projets, en raison de la non-maîtrise des études de sol. «D’ailleurs même en Europe, les maîtres d’ouvrages prévoient des surcoûts pour ce genre de projets», a-t-il indiqué. C’est pour cette raison que la validation d’un projet par la caisse «doit obéir à une démarche rigoureuse qui veille à ce que les études de maturation soient complètes et bien ficelées», souligne-t-il.Au niveau des pouvoirs publics, face à ces réévaluations tous azimuts des coûts des projets, les membres du gouvernement ont été «rappelés» à l’ordre par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans la circulaire datée à fin décembre 2009. M. Ouyahia a indiqué que «la caisse devra se préparer à émettre des avis sur la validité des projets de commande d’études auprès de bureaux d’études étrangers pour prévenir toute déviation dans ce domaine». Le Premier ministre a également instruit le ministre des Finances, Karim Djoudi, de renforcer les moyens humains et matériels de cette caisse «en vue de promouvoir son rôle dans l’appréciation et le suivi des études et des réalisations». Chargée d’évaluer les grands projets d’investissements publics, la CNED a pour mission d’accroître l’efficience de la dépense d’équipement de l’Etat. Elle assiste à cet effet les institutions publiques dans la conception, l’évaluation et le suivi de réalisation des grands projets d’infrastructures, nécessitant la mobilisation de grands moyens financiers.
S. B.
L’autoroute Est-Ouest coûtera 11,14 milliards de dollars L’autoroute Est-Ouest coûtera 11,14 milliards (mds) de dollars, «un prix plafonné» mais qui n’inclut pas les coûts des équipements et infrastructures supplémentaires, a indiqué dimanche le directeur général de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), l’établissement chargé d’évaluer les grands projets d’investissements publics. Le contrat programme, conclu avec les groupements chinois et japonais chargés de la réalisation du projet, «porte sur un coût plafonné de 11,14 mds de dollars», a-t-il déclaré à l’APS, précisant que les contrats signés avec ces groupements ne prévoyaient pas «plusieurs équipements supplémentaires comme les échangeurs, les gares de péage ou les aires de services». Selon ce responsable, «les marchés conclus avec ces deux groupements s’élevaient à environ 756 mds de dinars et portent seulement sur la réalisation d’une autoroute reliant l’Est à l’Ouest, dotée de plusieurs ponts et tunnels».
Par Hasna Yacoub et Agences
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