146-/-ACTUALITÉS Du Mercredi 27 Mai 2015
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Mercredi 27 Mai 2015
الأربعاء 27 ماي 2015 م
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الأربعاء 09 شعبان 1436 ه
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L'info en continu
« Sabah El Kheir (bonjour) Monsieur Sellal ! ». C’est avec cette formule qui exprime la dérision dans les situations de «... Le caricaturiste Tahar Djehiche acquitté « Ce dénouement positif ne doit pas nous faire oublier les condamnations en cascade d’autres défenseurs des droits de l’Homme... Corruption : près de 100 mille agents publics assujettis à la déclaration du patrimoine La loi punit d'un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 50.000 DA à 500.000 DA tout agent public, assujetti... Sellal reconnaît la gravité de la crise Le Premier ministre a employé hier le langage de vérité en reconnaissant que le pays vit une situation des plus délicates au... Actualité L'expertise et l'intégrité pour redorer le blason de SonatrachIl a failli ne pas être recruté à Sonatrach. Vingt-deux ans après, il devient le patron de ce puissant groupe... Le pouvoir s'accroche à la rente Il est demandé à Sonatrach d’intensifier sa production et de pomper plus pour honorer les engagements de l’Etat. Révision fiscale : Le patronat s'en félicite L’annonce du Premier ministre, Abdemalek Sellal, de réviser à la baisse l’impôt sur le bénéfice des... «Les réactions ne sont pas à la hauteur de l'ampleur de la crise» Sports Dernière journée de la Ligue 1 : La LFP met en garde les clubsL a Ligue de football professionnel (LFP) tente de faire terminer l’actuelle saison sans trop de... «scandales». Dans un... CR Belouizdad : Alain Michel reste I ndécis il y a quelques jours concernant son avenir comme entraîneur du CR Belouizdad, le technicien français, Alain Michel, a fini... Jsm Béjaïa : Meheleb répond à Berkati L a dernière sortie médiatique du président de la JSMB, Faouzi Berkati, a fait réagir toutes les personnes qui ont... International Le parti des indignés, Podemos, troisième force politique : La leçon espagnoleTrente-cinq millions d’électeurs, pour 46,5 millions d’habitants, se sont rendus aux urnes, dimanche, pour des élections... Thomas Sankara revient demander des comptes L ’exhumation du corps de l’ex-président burkinabè Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors d’un coup d’Etat,... En bref Culture Germaine Tillion. Militante, humaniste et résistante : Elle entre au PanthéonAujourd’hui, mercredi, que dira le président Hollande dans son discours saluant l’entrée de Germaine Tillion au Pantéhon... le courage et le sens de l'honneur Chère madame Tillion Vous êtes sur le point d’entrer au Panthéon, ultime demeure que les mythologies avaient bâtie... |
Ces périls venus du Net
le 27.05.15 | 10h00
Les groupes terroristes et autres sectes religieuses extrémistes trouvent sur internet un terrain propice au recrutement, mais aussi à la propagation de leur discours takfiriste et de leurs idées sanguinaires. Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, affirme que l’enjeu actuel est de faire face à la mouvance du takfir qui utilise les réseaux sociaux pour propager l’extrémisme et le terrorisme sanguinaire au nom de la religion, en récupérant des jeunes en perte de repères.
Il est temps de revoir le contenu du discours religieux et d’uniformiser les méthodes pour une information cultuelle correcte, pour renforcer les liens entre musulmans», plaide le ministre à partir de Mostaganem, à l’occasion de l’ouverture du colloque international sur «L’information religieuse». Le ministre, favorable à un discours religieux présentant un islam tolérant, avec des valeurs constructives, alerte sur le danger des sites takfiristes et autres comptes sur les réseaux sociaux qui versent dans l’apologie du terrorisme et le recrutement pour les organisations terroristes.
Selon M. Aïssa, «des études modernes ont recensé, entre septembre et décembre 2014, quelque 46 000 comptes Twitter faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’adhésion à la sinistre organisation Daech». Et de préciser que «90% des terroristes européens ont été manipulés à travers internet et non pas par les mosquées, les écoles coraniques et les médias traditionnels». «L’information religieuse à laquelle nous aspirons doit faire connaître les personnalités de référence, démentir les doutes et les allégations colportées contre l’islam, corriger son image et perpétuer ses valeurs prônant l’humanisme et l’illumination», a déclaré le ministre. Le discours extrémiste n’est pas resté prisonnier des canaux classiques de communication en Algérie, qui connaît actuellement un essor dans l’utilisation des nouvelles technologies d’information et de communication.
Les jeunes «hyperbranchés» sont perpétuellement exposés aux discours extrémistes des islamistes. Des appels à la violence et autres aspects relevant de l’apologie du terrorisme masqués dans des campagnes de «moralisation» sont «offerts» quotidiennement à des jeunes sans aucune protection. Facebook Twitter ou YouTube continuent d’être le moyen idéal pour les sanguinaires de Daech et d’Al Qaîda et autres groupes terroristes de «partager» leurs «exploits» et continuer à propager la haine et la terreur à travers le monde.
Même si les services de sécurité rassurent quant à leur mobilisation contre «cette force de nuisance», les campagnes de soutien aux sinistres organisations et sites d’endoctrinement continuent d’orner les pages sur lesquelles surfent quotidiennement et durant de nombreuses heures des jeunes vulnérables, qui constituent la cible idéale pour le renforcement des réseaux terroristes, que ce soit pour le recrutement ou pour l’endoctrinement.
Des terroristes condamnables mais non identifiables
Mhand Benouared, ancien magistrat, avocat et vice-bâtonnier, estime que la législation algérienne a subi plusieurs amendements pour «faire du code pénal un texte répondant au besoin de protection et de sécurité suivant l’évolution des technologies». Il rappelle que les amendements introduits ces dernières années dans le code pénal permettent de lutter contre le cyberterrorisme.
«L’arsenal juridique confectionné ces dernières années témoigne d’une volonté politique sans faille pour la lutte contre les différentes formes de criminalité, mais la difficulté réside dans la traque des cyberdélinquants», souligne M. Benouared, qui ajoute : «Les tribunaux traitent tous les jours des affaires liées à l’apologie du terrorisme, au soutien à ces groupes terroristes ou autres formes de cybercriminalité. Les criminels sont condamnables, mais parfois non identifiables.»
Fatima Arab
Cherchell : Suspension de l’Exécutif de l’APC
le 27.05.15 | 15h30
Après l’enquête des services de sécurité, c’est la justice qui est intervenue et le wali à son tour suspend le P/APC et « ses acolytes », depuis la matinée du 26 mai.
L’APC de Cherchell en pleine déliquescence demeure maudite, à l’instar de nombreuses communes de la wilaya. Il aura fallu qu’un seul citoyen (artisan, ndlr) se manifeste et dénonce les actes incohérents de gestion, pour qu’il provoque l’intervention des policiers. Ces derniers découvrent en fin de compte que la contestation de celui-ci est amplement justifiée. Si les pouvoirs publics s’étaient montrés réellement soucieux et attentifs à la préservation des deniers publics et au respect des règles des cahiers de charge, ces dérives maffieuses n’auront jamais existées.
En effet ; les enquêteurs auraient pu mettre à nu les dessous des connivences entre ces autorités locales et des opérateurs, des complicités pas du tout saines, ayant permis l’émergence des individus qui se croient tout autorisé, au vu et au su de tout le monde. Néanmoins, cette suspension du staff de la commune suscite les commentaires des administrés, de surcroit soulagé par cette mesure prise tardivement à l’encontre de cette APC gérée au rythme des scandales, hélas étouffés.
Etrangement, cette APC est parrainée par un imâm qui a le verbe facile pour « endormir les faibles », afin de perpétuer ses actes qui ne sont pas dictés par la loi divine, mais pour s’enrichir au détriment du vrai intérêt de la société. Pour rappel, nombreux sont les P/APC et des élus des commues de la wilaya qui avaient fait l’objet des enquêtes avaient été jetés en prison, en revanche d’autres avaient échappé. La transparence dans la gestion des affaires publiques locales et l’élection locale n’est pas à l’ordre du jour d’une part et d’autre part le marasme et la malvie continuent.
M'hamed Houaoura
le 27.05.15 | 10h00
L’annonce du Premier ministre, Abdemalek Sellal, de réviser à la baisse l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) dans le cadre de la prochaine loi de finances complémentaire, qui sera présentée en juillet au Parlement, est diversement accueillie par le patronat algérien.
A la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), on salue l’annonce de la réduction de la pression fiscale. «Nous sommes satisfaits et ne pouvons que nous réjouir d’une telle annonce», a réagi Mohand-Saïd Naït Abdelaziz, président de cette organisation. La CNPA, à l’instar d’autres associations patronales, avait vivement critiqué la mesure instituée dans la loi de finances 2015, qui consiste à unifier le taux de l’IBS à 23%, alors qu’il était auparavant de 19% pour les entreprises de production et de 25% pour les sociétés d’importation.
«Nous avons jugé insensé de mettre dans le même panier les entreprises créatrices de richesses et les importateurs», a rappelé notre interlocuteur, pour qui le gouvernement, acculé par la crise qui guette le pays suite à la chute brutale des prix de pétrole, commence à prendre conscience de la nécessité de mettre l’entreprise algérienne au centre de ses préoccupations.
Le président de la CNPA cite l’exemple de la nomination du nouveau ministre des Finances, un homme qui, d’après lui, «connaît les problèmes et est en mesure de reprendre les choses en main». Selon lui, il reste maintenant à aller au charbon et mettre en pratique toutes les mesures nécessaires de soutien à l’entreprise nationale. Pour sa part, Boualem M’rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), estime que cette annonce arrive bien tard. «Cela fait plus de quinze ans que nous demandons une véritable refonte fiscale.
Or, l’entreprise, élément essentiel du développement, avait été placée sur un pied d’égalité avec l’importateur, une manière de tuer l’entreprise. Créée pour une conjoncture avant de devenir une taxe permanente, la TAP ne devrait pas exister», juge-t-il, en espérant que cette annonce du Premier ministre sera suivie d’une application effective, car le gouvernement est réputé pour ses effets d’annonce.
Pour preuve, le président de la CAP rappelle que peu de mesures bénéfiques pour les entreprises, entérinées lors des différentes réunions de la tripartie, ont trouvé une application sur le terrain. A rappeler que l’Algérie est l’un des pays où le taux d’imposition est le plus élevé en Afrique, selon un dernier rapport «Paying Taxes», réalisé par la Banque mondiale et le cabinet PwC.
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Vers l’interdiction des chaînes TV «dogmatiques»
le 27.05.15 | 10h00
Les participants à un colloque international sur l’information religieuse ont appelé, hier à Mostaganem, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel à élaborer des textes de loi interdisant la création de chaînes de télévision basées sur un rite ou un dogme.
Les recommandations ayant sanctionné les travaux des deux premières journées de cette rencontre ont porté également sur la création d’un cadre médiatique à même de présenter une «matière religieuse aux normes reconnues mondialement», l’activation du rôle de l’information religieuse objective et sa dotation en moyens humains et matériels permettant de renouveler et de diversifier tant sa forme que son fond.
Les participants ont demandé, en outre, aux organes de presse de «se conformer à l’éthique» et de concevoir une information religieuse «au service de la société, de son harmonie et de sa sécurité intellectuelle, prônant la tolérance et la cohabitation, loin de tout ce qui incite à la division et à l’extrémisme». La question de «la fatwa (édit) dans les médias» a été proposée comme thème de la prochaine (deuxième) édition de ce colloque.
APS
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Crise au FLN : Les opposants manifestent à Alger
le 26.05.15 | 10h00
Un important dispositif policier a empêché les opposants à Amar Saadani d’approcher du siège du FLN, à Hydra.
Très tôt le matin, les forces de maintien de l’ordre ont pris position autour du siège du FLN, bloquant tous les accès. Les premiers opposants arrivés sur place ont été embarqués au commissariat de Hydra pour vérification d’identité. Il a fallu l’intervention des organisateurs de la manifestation pour qu’ils soient libérés et qu’un accord soit trouvé afin que se tienne un rassemblement de protestation contre la direction actuelle du FLN. Finalement, c’est près du bureau de poste de Hydra que les opposants ont pu se retrouver, encadrés par des éléments des forces antiémeute et de plusieurs policiers en civil.
Au même moment, des bus transportant des militants venus de plusieurs wilayas étaient stoppés aux barrages, selon les organisateurs. «Plusieurs cars sont actuellement bloqués dans des barrages. Ce sont des centaines de militants qui sont interdits d’exprimer leur rejet de cette direction et de la tenue du 10e congrès», a dénoncé Boualem Djaffar, sénateur FLN.
Pour l’ancien membre du bureau politique Aïssa Kassa, l’attitude de la direction du parti est symptomatique d’«une équipe qui a peur et qui a recours à la police pour se protéger». Et de rappeler : «Lorsque les opposants à Abdelaziz Belkhadem ont manifesté, nous leur avions ouvert la cour intérieure du siège pour qu’ils puissent s’exprimer, sous les fenêtres du secrétaire général. On n’avait pas fait appel à la police.»
Pour autant, les ténors de l’opposition n’ont pas fait le déplacement à Hydra.
Ni Abderrahmane Belayat (coordinateur du mouvement), ni Salah Goudjil, ni les anciens ministres Rachid Harraoubia et Amar Tou, pourtant présents aux réunions qui se tiennent à la permanence parlementaire d’El Biar, n’étaient là. Seuls Abdelkrim Abada et l’ancien ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, ont assisté au rassemblement. Une situation qui n’a pas été du goût de certains manifestants. Pour l’opposition, la manifestation d’hier intervient au moment où une partie de poker menteur se joue au plus haut sommet de l’Etat.
Si la justice doit se prononcer, demain, sur la demande des adversaires au secrétaire général pour le report du 10e congrès, la manifestation a lieu alors que la direction du parti fait profil bas depuis plusieurs jours. Même Amar Saadani, pourtant habitué à donner son avis et à s’en prendre à ses adversaires, n’a toujours pas commenté la décision du tribunal de Bir Mourad Raïs. Du coup, les plus folles suppositions sont avancées par ses adversaires, qui y voient la possibilité d’un retournement de situation.
C’est le cas de Abdelkrim Abada, qui se rattache à ce qui s’était passé lors de la plainte déposée lors du comité central du 29 août 2013. Pour lui, la justice hésite car le pouvoir hésite. «On ne peut pas ne pas rattacher le report de la décision à la volonté de régler le problème du parti», affirme-t-il, tout en avertissant qu’une autre plainte sera déposée au niveau du Conseil d’Etat pour bloquer le congrès s’ils venaient à être déboutés.
Mesbah Salim
Séville pour l’histoire, le Dniepro au nom de l’Ukraine
le 27.05.15 | 10h00
La finale de l’Europa League, ce soir à Varsovie (19h45), a tout du rendez-vous chargé de symboles : le FC Séville, tenant du titre, va tenter d’entrer dans l’histoire en s’offrant un 2e doublé en C3, alors que le Dniepropetrovsk veut redonner sa fierté à une Ukraine déchirée par la guerre civile.
Comme l’a déclaré à l’AFP le défenseur français Benoît Trémoulinas, c’est un moment «extraordinaire» que s’apprête à vivre le club andalou, qui serait, en cas de succès, le premier à inscrire quatre fois son nom au palmarès de l’épreuve, après les sacres de 2006, 2007 et 2014. Les paillettes et les stars sont du côté du FC Barcelone ou du Real Madrid, en Espagne, mais la régularité des Sévillans sur la scène européenne a de quoi forcer le respect et c’est logiquement en favoris qu’ils débarqueront dans la capitale polonaise. Véritable spécialiste de la compétition, le FC Séville peut en outre s’appuyer sur son expérience de l’exigeante Liga, bouclée à la 5e place malgré un effectif sans lustre particulier.
Quasiment personne n’a pu lui résister cette saison en Europa League et hormis une défaite sans conséquence en phase de groupes à Rotterdam (2-0), son parcours s’est apparenté à une aimable promenade, surtout avec le début des matchs à élimination directe où Mönchengladbach, Villarreal, le Zenit Saint-Pétersbourg et surtout la Fiorentina en demi-finale n’ont pas trouvé la faille.
Le Dniepro est donc prévenu, d’autant que l’entraîneur sévillan, Unai Emery, disposera de ses principales forces vives, avec une équipe très solide au milieu et très rapide en contres. Seuls manqueront à l’appel le défenseur central argentin, Nico Pareja, très bon cette saison, et le milieu uruguayen, Sebastian Cristoforo.
Force mentale
Mais les Ukrainiens sont habités par une force qui dépasse le cadre strictement sportif et leur a permis de renverser des montagnes en C3. Jamais le club n’avait jusqu’ici dépassé les quarts de finale d’une compétition continentale et le voilà aux portes d’un titre qui serait une petite bouffée d’oxygène pour un pays en proie, à l’est, à un conflit entre les forces gouvernementales et des milices pro-russes ayant fait 6000 morts et un million de déplacés depuis fin 2013, selon l’ONU. Une fois la qualification pour la finale actée aux dépens du Napoli (1-1, 1-0), l’entraîneur, Myron Markevich, a tenu à la dédier aux victimes des combats dans la partie orientale de l’Ukraine.
Le Dniepro a subi les effets directs de la guerre civile, puisqu’il a dû délocaliser ses matchs européens à Kiev, à près de 400 km de ses bases. Le défi reste de taille pour un club qui aspire à marcher sur les traces du Dynamo Kiev du légendaire Valery Lobanovsky, double lauréat de la Coupe des Coupes sous les couleurs soviétiques (1975, 1986), et du Shakhtar Donetsk, seul vainqueur ukrainien d’un tournoi européen depuis l’indépendance (Coupe de l’UEFA en 2009). Mais son tableau de chasse (Ajax Amsterdam, Olympiakos Le Pirée, Naples), son gardien de fer (Denys Boyko) et le mental à toute épreuve qui se dégage de cette formation devraient inciter les Sévillans à la prudence. «S’ils ont battu ces équipes, ils sont capables de battre Séville», a déclaré Unai Emery.
AFP
le 27.05.15 | 10h00
Et si les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et plus spécialement les réseaux sociaux et internet, s’avéraient les repaires privilégiés des apologistes du terrorisme, du takfirisme et autres propagateurs du djihadisme à la sauce Daech ? C’est une réalité vérifiée en Europe et cela semble, hélas, aussi le cas chez nous, bien que nous soyons encore à l’âge de la pierre en termes de développement des technologies de la communication.
Que le ministre des Affaires religieuses en parle est le signe qu’il y a forcément des données pas très rassurantes quant à la prolifération de l’extrémisme et de la propagande terroriste en Algérie. C’est connu, les Algériens sont férus de facebook et de YouTube, un peu moins de Twitter où ils disent l’indicible et diffusent l’interdit. Ils ne sont donc pas immunisés contre ces milliers de comptes pas très recommandables.
Déclinés sous forme de portraits angéliques de femmes tout droit sorties de Hollywood, elles cachent parfois des visages hideux de terroristes qui aguichent nos jeunes pour les attirer vers le monde infernal de Daech et consorts.
On doit donc prendre conscience que le djihadisme et la propagande terroriste évoluent au gré des moyens technologiques du moment. Il y a plus de chance de mettre la main sur un apprenti djihadiste sur facebook que dans une mosquée ou une école coranique.
Mohamed Aïssa s’appuie sur une récente étude qui a révélé qu’entre septembre et décembre 2014, pas moins de 46 000 comptes Twitter faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’adhésion à l’organisation Daech ont été découverts en Europe. Le ministre soutient que l’Algérie est bien ciblée par cette monstrueuse campagne de propagande internationale via le Net. Quand on apprend que 90% des terroristes européens ont été «fabriqués» par internet, il y a de quoi avoir peur pour l’Algérie.
Sommes-nous capables de faire face au djihadisme 2.0 qui sévit sur facebook, YouTube, Viber et peut-être même par mail ? En l’état actuel du développement embryonnaire des technologies de la communication, il n’est pas sûr que les autorités disposent d’outils de pointe pour faire face à ce terrorisme high-tech. Il y a une année, une étude internationale avait révélé que l’Algérie faisait partie des pays les plus vulnérables aux cyberattaques.
On peut alors légitimement penser que notre pays est aussi très exposé à la propagande terroriste.
Les autorités, qui passent leur temps à traquer les commentaires des journalistes et activistes de la société civile sur facebook et Viber, seraient mieux inspirées de replacer leurs curseur sur les recruteurs de Daech et les «muftis» de la haine qui écument le Net. Il ne faut pas se tromper d’ennemi : la plume du journaliste n’est pas aussi tranchante que la lame du djihadiste.
L’Etat est interpellé pour faire en sorte, et par tous les moyens, d’éviter que nos jeunes ne tombent dans les rets de l’extrémisme sous toutes ses formes. C’est une question trop sérieuse de sécurité nationale, qui ne s’accommode pas de «tchatche»…
Hassan Moali
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http://www.frequence-radio.com/ecouter-RMC-en-direct.html+
Actualités Le Bonjour du «Soir» Têtes de mules 10e congrès du FLN Les «historiques» s’unissent contre Saâdani Sellal à l’inauguration de la 48e FIA : «Nous encouragerons l’exportation et compliquerons l’importation» Bruxelles sait pourquoi Sellal parla ainsi La cigale et le fourbi La Recherche au service de l’économie Les écueils du FCE Alors que les inspecteurs de la banque d’Algérie n’étaient pas assermentés Le ministère des Finances ne pouvait rien contre Khalifa Bank L’OPPOSITION ET L’AGGRAVATION DE LA SITUATION ECONOMIQUE «On vous a pourtant prévenus !» RELANCE DU TOURISME Amar Ghoul compte sur le tourisme local ENERGIE La SDA lance la chasse aux fraudeurs ILS L’ONT EXIGÉ LORS D’UN SIT-IN HIER À ALGER Les gardes communaux pour un dialogue avec leurs «vrais» représentants À PARTIR D’ORAN Le Pr Zitouni explicite le plan cancer * *++++++++++++++++++++++ Sports Plusieurs anciennes figures prendront part à ce tournoi Hommage à Bouyarbou Sid-Ali et Gasmi Tahar Espagne Real Madrid : et maintenant, quel est le plan ? RC Arbaâ La domiciliation à Tchaker «envisageable» Malik Asselah (gardien de but du CR Belouizdad) : «On veut retrouver l’Afrique» CR Bélouizdad Alain Michel évoque son avenir Commission de discipline de la LFP Fin de saison pour Ferhat (USMA) et Bentiba (ASMO)… RC Relizane Benyellès veut rester sous conditions Transfert de Benlamri (JSK) à l’ESS Hammar compte sur l’arbitrage de la CRL ASO Chlef à Blida pour préparer le «barrage» face à l'USMA Il doit négocier avec la direction du MCO Jean-Michel Cavalli tenté par un challenge avec l’USMA Tennis : Classement mondial juniors (ITF) Inès Ibbou se hisse à la 43e place Judo : Tournoi international d'Alger 200 athlètes de six pays attendus ce week-end à Chéraga Volley-ball : jubilé de Kherif Abdellah L’hommage des Sétifiens Finale de l’Europa League : ce soir (19h45) à Varsovie Séville pour l'histoire, le «Dniepro» au nom de l'Ukraine Culture ACTUCULT AD Gladium Korsakoff ou la chorale algérienne ! Souk-Ahras colloque international dédié à Apulée de Madaure, cet Algérien génial et méconnu Festival national du théâtre professionnel Parcours de mémoire : le challenge réussi de Omar Fatmouche
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