151-/-ACTUALITES DU LUNDI 1er JUIN 2015
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Lundi 01 Juin 2015
الإثنين 01 جوان 2015 م
الإثنين 13 شعبان 1436 ه
الإثنين 13 شعبان 1436 ه
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LA COOPÉRATION ALGÉRO- AMÉRICAINE S’ÉLARGIT L’Algérie va bénéficier du modèle agricole américain en vue de booster la production et réduire la facture d’importation, notamment dans le domaine des semences de pomme de terre. Au-delà du transfert de savoir-faire, l’utilisation des OGM (organismes génétiquement modifiés), réputée aux Etats-Unis, n’est pas Suite... |
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Règlement de la crise malienne : Les rebelles touareg affichent leur optimisme
L’heure est à l’optimisme au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Le représentant des principaux...
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Des vents accompagnés de soulèvements de sable dans le sud du pays
le 01.06.15 | 17h52 Réagissez
Des vents accompagnés de fréquents soulèvements de sable souffleront à partir de cette soirée dans plusieurs wilayas du sud du pays, a indiqué lundi l'Office National de la Météorologie (ONM) dans un bulletin météorologique spécial (BMS).
Les wilayas concernées par ce BMS dont la validité est du lundi à 21h au mercredi 3 juin à 12h, sont Bechar, Nord Adrar, Ghardaïa, Sud d'El Bayadh, Nord de Tamanrasset et Ouargla, précise la même source.
Le vent de secteur est de l'ordre de 60 km avec des rafales pouvant atteindre ou dépasser localement 80 Km/h, ajoute la même source.
APS
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Règlement de la crise malienne : Les rebelles touareg affichent leur optimisme
le 01.06.15 | 10h00
L’heure est à l’optimisme au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Le représentant des principaux groupes de la rébellion touareg au Mali s’est dit convaincu, hier, que les consultations en cours à Alger autour de l’Accord de paix signé le 15 mai seront couronnées de succès. L’Accord de paix vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu de nombreuses révoltes touareg ces 20 dernières années.
L’Accord de paix a été signé par le gouvernement et la médiation internationale, mais pas par tous les groupes de la rébellion. Une nouvelle série de consultations a débuté cette semaine à Alger pour essayer de parachever le processus de signature de l’Accord dans les plus brefs délais, selon la médiation internationale pour les pourparlers intermaliens. «Nous restons convaincus que les efforts et les discussions en cours en Algérie seront couronnés de succès», a déclaré Bilal Ag Cherif, représentant et chef de la délégation de la CMA. M. Ag Cherif a ajouté que ces «efforts permettront à toutes les parties de parachever leur accord qui constitue la base de la stabilité, de la paix, de la justice et du développement au Mali».
«Nous sommes en Algérie, où ont été entamées les négociations qui ont permis de conclure l’Accord de paix signé le 15 mai à Bamako, pour parachever ce processus», a précisé le représentant du CMA, qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. A rappeler que les membres de la CMA attendent que ces nouveaux pourparlers d’Alger aboutissent notamment à «la reconnaissance géographique, politique et juridique de l’Azawad et à la mise en place d’une assemblée interrégionale», éléments qui ne figurent pas dans l’Accord d’Alger pour la paix au Mali.
Cette revendication est pour le moment rejetée par Bamako qui considère que le dossier de la crise est clos. M. Lamamra avait, précise-t-on, reçu dans un premier temps, samedi soir à Alger, les chefs des mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la plateforme d’Alger.
Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, le président du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Ahmed Ouled Sidi Mohamed, a indiqué que les mouvements de la plateforme «attendent une mise en œuvre rapide de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali et voient l’avenir avec beaucoup d’optimisme et de sérénité». «Nous attendons une application rapide, sincère et rigoureuse de cet accord», signé le 15 mai dernier à Bamako, a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Harouna Touré, a indiqué que leur rencontre avec M. Lamamra portait sur «les consultations en cours pour parfaire et parachever l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali». «Nous avons échangé sur les modalités à mettre en œuvre et comment mettre fin définitivement aux hostilités au Mali», a-t-il ajouté.
«Nous avons marqué notre disponibilité comme d’habitude et nous avons dit que nous étions prêts pour la paix et la tranquillité», a conclu M. Touré. Les mouvements engagés dans la plateforme d’Alger sont le MAA (dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
A. Z.
Vingt-huit harragas interceptés au large d'Annaba
le 01.06.15 | 18h26
Vingt-huit (28) candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, lundi au large d'Annaba, alors qu'ils tentaient de rejoindre la rive nord de la méditerranée à bord de 2 embarcations de fabrication artisanale, a-t-on appris auprès du groupement territorial des Gardes-côtes.
Les deux barques à bord desquelles avaient pris place 12 et 16 émigrants clandestins, ont été arraisonnées à 8 milles marins au large de la plage d'Oued Begrat, dans la commune de Seraïdi, par une vedette des Gardes-côtes qui effectuait une patrouille de routine, a-t-on indiqué de même source.
Les 28 personnes arrêtées, âgées entre 17 et 52 ans, originaires d'Annaba et de Bordj Bou Arreridj, ont été présentés, aussitôt après la consultation médicale d'usage, devant le procureur de la République près le tribunal d'Annaba pour tentative d'émigration clandestine.
Pour rappel, 50 "harragas" ont été interceptés au large de la côte annabie depuis le début de l'année en cours.
APS
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Ligue 2 : Une saison explosive en perspective
le 01.06.15 | 10h00
Comme chaque fin de saison footballistique, des clubs pleurent sur leur sort suite à leur rétrogradation, d’autres jubilent et fêtent leur accession, alors que la majorité se contente de ruminer ses soucis internes et réfléchir à sa saison banale.
Le championnat professionnel de la Ligue 2 cuvée 2015-2016 dans sa composante connaîtra six nouveaux venus, avec les trois équipes reléguées : le WAT, l’ESMK et l’ABM et celles qui ont accédé à partir de la DNA, en l’occurrence l’OMA, le PAC et la JSMS, en remplacement du DRBT, du RCR et l’USMB qui ont rejoint la Ligue 1, et dont le fait de quitter la L2, n’influera pas sur la valeur du second palier professionnel, lorsque l’on connaît les trois équipes qui viennent de quitter l’élite, avec l’ASO qui vient de passer 13 saisons au 1er palier, en plus du MCEE qui disputera la phase des poules de la Ligue des champions d’Afrique tout en étant pensionnaire de la L2, et enfin l’USMBA qui prend goût au jeu de l’ascenseur entre les deux paliers ces trois dernières années.
En plus de leur vécu sportif, El Eulma, Chlef et Bel Abbès ont trois grand stades, de quoi décorer plus l’image de cette Ligue 2, qui incite d’une année à l’autre à plus d’attention et d’intérêt, par l’intensité et l’enjeu très disputé entre ses différent pensionnaires, pour une saison qui s’annonce explosive au vu des nombreux prétendants.
Même les trois promus, la JSM Skikda (Est), Le Paradou AC (Centre) et OM Arzew (Ouest), qui ont composté leur billet pour l’accession en Ligue 2 et dominé leurs groupes respectifs en DNA, n’ont pas froid aux yeux, après l’exploit du RCR et du DRBT qui ont réussi deux accessions de suite, en visant de réaliser le même exploit pour leur retour en Ligue 2. Les observateurs s’accordent à dire que le championnat de Ligue 2 de la saison prochaine, constituera une campagne à la fois intéressante et indécise et la concurrence des plus rudes, au point d’en faire une attraction au risque de faire de l’ombre à un championnat d’élite en nette régression. Une saison 2015-2016 qui s’annonce passionnante avec de belles affiches et d’interminables derbys explosifs entre des équipes comme l’USC, le CAB, la JSMB, l’ASO, le MCEE, le MCS, l’USMBA, le CRBAF, le CABBA, et l’ASK, tous des anciens pensionnaires de la Ligue 1 dans un passé très récent. Un championnat où il sera difficile de prédire avec exactitude les équipes qui vont dominer la course à l’accession, dans une compétition qui ne laisse désormais aucune place à la logique.
Abderrahmane Henine
Ahmed Benbitour : « la voie la plus probable est le changement par l’explosion de la rue »
le 01.06.15 | 16h57
Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement et membre de la CLTD, estime qu’il y a trois voies possibles pour l’avènement du changement politique en Algérie. La voie la « plus probable » serait l’explosion de la rue. Entretien.
Le Chef de l’Etat a procédé à des changements au sein du gouvernement et à la tête des grandes entreprises publiques. Quelle est votre lecture ?
Il ne s’agit pas de changement mais de permutations entre responsables. On veut donner l’impression que le pouvoir a pris en charge les inquiétudes de la population quant à l’amenuisement de la rente. Le budget de l’Etat connaîtra de sérieuses difficultés à partir du deuxième semestre 2016 parce que les prix du baril du pétrole ne vont pas dépasser les 70 dollars. Ces difficultés affecteront la balance des comptes courants en 2018, et il n’y aura plus de possibilités de financer les importations.
Des événements ont marqué ces dernier jours la vie des partis au pouvoir. Le SG du RND a démissionné et le chef de l’Etat a affiché son soutien au SG du FLN. Un commentaire ?
Ce sont des réajustements qui tiennent compte des changements des rapports de force à l’intérieur du pouvoir.
Des changements en faveur du camp de Bouteflika ?
Il y a plusieurs petits pôles. On ne peut pas dire qui a gagné et qui a perdu.
Pensez-vous que le changement politique en Algérie est envisageable dans un avenir proche ?
Il y a trois voies de changement. La première est que le pouvoir en place, qui prend conscience du danger sur l’avenir de la nation, appelle au changement. Cette voie n’est pas possible dans le cas algérien.
Pour la deuxième voie, le changement viendrait de négociations entre le pouvoir et l’opposition. Malheureusement, ni l’opposition n’est unifiée ni le pouvoir n’est unique, d’où l’impossibilité de cette voie également.
La voie la plus probable est le changement par l’explosion de la rue. Tout le travail politique doit consister à éviter cette voie qui mène vers l’inconnu.
Concrètement, comment éviter ce troisième scénario ?
Travailler pour l’organisation d’élections présidentielles anticipées, conduites par une commission indépendante. C’est le seul moyen pour éviter l’explosion de la rue.
Farouk Djouadi
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Conférences, séminaires, assises…
Au-delà du diagnostic, quid des solutions ?
le 01.06.15 | 10h00
Si la gestion de l’économie algérienne est caractérisée par ses tâtonnements et ses approximations, on ne peut pourtant pas dire que les débats économiques font défaut.
Que ce soit à travers les séminaires, les forums ou les conférences, les questions économiques cruciales font souvent l’objet de discussions entre membres du gouvernement, institutions, organisations patronales, experts, économistes et parfois même des partenaires étrangers. Tandis que les décisions économiques sont prises en comité restreint et que les mesures énoncées semblent ne tenir compte «d’aucune réalité du terrain», selon certains opérateurs économiques, l’on se demande encore à quoi servent toutes ces mises en scène.
Pour nombre d’entre elles, elles sont conjoncturelles plus ou moins liées à une actualité pressante. La baisse des cours du pétrole, la hausse des importations et les fraudes qui l’accompagnent, ainsi que la nécessité de développer les exportations ont donné lieu à des assises sur le commerce extérieur au début de cette année.
Avant cela, la nécessité de trouver une voie de relancer le secteur industriel, le tourisme, la PME ou encore l’urbanisme a conduit à des assises sur ces thèmes. Experts et politiques diagnostiquent, décortiquent et font des recommandations qui finissent aux oubliettes.
«Tous les problèmes sont identifiés et les constats connus de tous, ce qui nous manque ce sont les solutions, mais en la matière il y a un manque de volonté politique», explique Mahfoud Megatli, chef d’entreprise. Car, au-delà des diagnostics, il semble que ces rencontres ne débouchent pas sur des mesures applicables sur le terrain, en dépit des ateliers thématiques et des recommandations élaborées en présence des principaux acteurs de la sphère économique.
Les différentes assises «n’aboutissent à aucun objectif probant», déplore Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME. «Il n’y a aucune suite aux recommandations. Du temps de Abdelhamid Temmar, il y avait eu des assises sur l’industrie, et rien n’a été appliqué depuis».
Il faut dire que les changements incessants au sein du gouvernement ne laissent pas véritablement place à la continuité et au suivi. M. Temmar a quitté le gouvernement en 2012, depuis pas moins de 3 ministres se sont succédé à la tête du département de l’industrie. Chacun y allant de sa propre vision, mais aucune n’a véritablement relancé le secteur, même si un regain d’activité pour la filière mécanique, en partenariat avec des entreprises étrangères, apporte quelques espoirs.
Pour Djamel Mezine, chef d’entreprise, «à peine 10 à 15% des recommandations sont concrétisées, le reste c’est de la théorie. La réalité du terrain est différente et les décisions prises sont en décalage avec elle». Selon lui, «les solutions doivent venir d’en bas» pour aboutir à des solutions adéquates qui prennent par exemple en compte le fait qu’un «gros pourcentage de l’économie est dans l’informel». Or, si le constat est établi, «nous n’avons encore rien vu de concret».
Au-delà «du déballage qui laisse penser qu’on avance», selon Zaïm Bensaci et au-delà des constats quel crédit donner à ces rencontres, si les décisions prises par le gouvernement donnent plutôt l’impression d’une démarche en solo, conduite sans consultation avec les principaux acteurs économiques ? Ce qui expliquerait en partie les incohérences et les reculades.
A ce titre, la mesure de la loi de finances 2015 imposant un impôt unique à 23% aussi bien pour les producteurs que pour les commerçants a soulevé un grand tollé au moment où le gouvernement parlait d’encourager la production nationale pour réduire la facture des importations.
L’erreur sera corrigée dans une loi de finances complémentaire certes, mais elle en dit long sur les approximations du gouvernement. «Il n’y a pas de synergie et de cohérence au sein de l’équipe gouvernementale pour trouver des solutions», soutient Djamel Mezine.
L’intérêt, aujourd’hui, ne réside pas dans la multiplication des événements économiques et commerciaux mais «de prendre des mesures concrètes», estime Zaïm Bensaci.
Comment booster l’entreprise algérienne et mener les réformes nécessaires (bancaires, fiscales, administratives…) ? quels sont les moyens à mettre en œuvre pour arriver à la création d’entreprises ? Ce sont autant de questions urgentes auxquelles il faudrait trouver des réponses, selon notre interlocuteur pour qui «une amnistie générale» serait une solution permettant de canaliser «les masses d’argent» qui circulent en dehors de la sphère formelle ou sont transférées illégalement à l’étranger.
Safia Berkouk
Livraisons d’armes aux groupes terroristes syriens : La Turquie prise la main dans le sac
le 31.05.15 | 10h00
Il existe désormais des preuves irréfutables du soutien de la Turquie aux groupes terroristes activant en Syrie. Le quotidien turc Cumhuriyet vient de les fournir.
Ce journal a publié vendredi des photos et une vidéo qui accréditent en effet l’hypothèse, jusque-là farouchement démentie par le gouvernement turc, de livraisons d’armes aux rebelles extrémistes syriens début 2014.
Dans son édition papier et sur son site internet, le journal indépendant a diffusé des images d’obus de mortier dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, interceptés en janvier 2014 par la gendarmerie turque près de la frontière syrienne.
Cette opération a viré au scandale politique lorsque des documents officiels publiés sur internet ont affirmé que ces camions appartenaient aux services de renseignement turcs (MIT) et transportaient armes et munitions destinées aux «rebelles islamistes syriens» en guerre contre le président Bachar Al Assad.
Ceci dit, c’est un secret de polichinelle qui vient d’être révélé, tant le soutien multiforme du gouvernement Erdogan aux terroristes du Front Al Nosra et ceux de Daech est de notoriété publique. Et depuis longtemps. Il n’y a d’ailleurs pas que la Turquie qui soutient les groupes terroristes activant en Syrie… et ailleurs au Proche-Orient. Jusque-là, Damas a toujours démenti ces accusations, assurant que le convoi était chargé de médicaments.
Selon les informations de Cumhuriyet, les camions interceptés convoyaient un millier d’obus de mortier, 80 000 munitions pour des armes de petit et gros calibres et des centaines de lance-grenades. De fabrication russe, ces armes ont été fournies par des pays de l’ancien bloc soviétique, a ajouté le journal.
Le chef du principal parti d’opposition, qui avait déjà repris à son compte les accusations lancées par Cumhuriyet, a dénoncé la politique syrienne du gouvernement. «Comment la Turquie peut-elle envoyer des armes lourdes à une organisation qu’elle qualifie de terroriste, c’est-à-dire l’Etat islamique ?» a déclaré à l’AFP Kemal Kiliçdaroglu, président du Parti républicain du peuple (CHP, social démocrate).
«Ces images sont très gênantes pour le prestige de la Turquie.» Et d’ajouter que «ceux qui envoient illégalement des armes dans un pays musulman ont les mains tachées de sang».
Pour sans doute étouffer l’affaire, Ankara a imposé un black-out médiatique, y compris sur les réseaux sociaux, et ouvert une enquête qui a déjà abouti au placement en détention d’une cinquantaine de personnes, gendarmes, militaires ou magistrats. Quelques heures après les révélations de Cumhuriyet, un procureur d’Istanbul a aussi ouvert une enquête pour des faits de «terrorisme» contre le quotidien, selon la presse turque. No comment !
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