186-/-ACTUALITÉS Du Lundi 06 Juillet 2015
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06 JUILLET 2015
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06 juillet 2015
Lundi 06 Juillet 2015
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ouk Ahras à la tête du classement national
Ce que cachent les résultats du BEM
le 06.07.15 | 10h00
C’est la wilaya de Souk Ahras qui a enregistré le plus haut taux de réussite aux épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), avec 67,88% de réussite, suivie de Tizi Ouzou 66,73% et de Sétif en troisième position avec 66,39%.
Ce classement a été révélé, hier, par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, qui s’exprimait sur les ondes de la Chaîne 1. La ministre a qualifié les résultats de «modestes». Le taux national de réussite aux BEM est de 53,97%, le plus modeste depuis les cinq dernières années.
«Les résultats du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) sont les moins bons depuis plusieurs années. Ils reflètent le niveau réel des élèves», estime Messaoud Amraoui, secrétaire national chargé de l’information à l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef). «La régression dans les résultats, malgré des sujets abordables et des barèmes favorables aux élèves, reflète les difficultés dans lesquelles évoluent les élèves du secondaire, dont les plus importantes sont relatives à la surcharge des classes et à l’incapacité des enseignants à diriger dans de bonnes conditions des classes surchargées», analyse M. Amraoui, qui estime que les taux avancés par le passé étaient loin de la réalité.
«Les résultats de cette session sont réalistes et loin de toute surenchère», précise-t-il. M. Amraoui exprime également les inquiétudes de son syndicat sur le taux d’échec qui concerne presque la moitié des élèves. Même si le nombre des élèves qui passeront en cycle secondaire sera plus élevé avec l’inclusion de la moyenne annuelle, les établissements scolaires connaîtront une augmentation des effectifs de la quatrième année moyenne, ce qui accentuera les difficultés liées à la surcharge.
Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a une autre lecture des chiffres. Pour Nouar Larbi, coordinateur national de ce syndicat, le taux enregistré s’explique par la méthode d’évaluation à laquelle les élèves sont soumis qui est en «décalage» avec le mode d’enseignement choisi. «Le mode d’évaluation tient compte de toutes les matières, ce qui est assimilable à du bourrage. Le BEM, tel que conçu et appliqué actuellement est plutôt de tendance littéraire.
Les coefficients des matières littéraires représentent le double des coefficients des matières scientifiques, ce qui fausse complètement le système d’orientation vers le secondaire, où paradoxalement les élèves aux moyennes élevées sont orientés vers les filières scientifiques et techniques», relève encore M. Larbi. La refonte de l’examen, à travers la révision des coefficients et la réduction des matières, a déjà figuré parmi les recommandations de la conférence sur l’évaluation de la réforme qui attend application.
Le Cnapeste plaide pour la revalorisation de l’enseignement professionnel resté sans issue en Algérie. «Il faut que la formation et l’enseignement professionnels soient une issue pour les élèves qui ne peuvent plus évoluer dans l’enseignement général.» A souligner que ce secteur est déconsidéré aujourd’hui, c’est pour cela que les élèves et leurs parents font tout pour l’éviter, quitte à s’infliger un cursus scolaire sans perspective de réussite.
Fatima Aït-Khaldoun-Arab
L’islam compatible avec la démocratie
le 06.07.15 | 10h00
«Parmis les Algériens , 25% sont prêts à quitter le pays.» C’est ce qu’a déclaré le sociologue Nacer Djabi en s’appuyant sur les résultats d’un récent sondage.
C’était lors d’une rencontre organisée par le collectif Nabni autour de l’identité algérienne et le «récit national», qui s’est tenue samedi soir au restaurant Havana (Saïd Hamdine).
Outre l’éminent sociologue, Nabni a convié l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Abderrahmane Hadj-Nacer, ainsi que l’ancien président du PRA, Noureddine Boukrouh, pour débattre de cette question.
A noter que cette thématique inaugure un nouveau cycle de réflexions sur des questions sociétales initié par le think tank, Nabni sous le titre «L’Algérie rêvée».
Ainsi, à l’heure où nous célébrons le 53e anniversaire de l’indépendance de notre pays, le quart de la population est disposé à s’exiler sous d’autres cieux si l’occasion lui en était offerte. Nacer Djabi a tenu à souligner que les personnes interrogées estiment que «les conditions économiques sont plus ou moins bonnes».
Par-delà les conditions socioéconomiques, ces chiffres mettent naturellement en cause la qualité de la vie en Algérie, estime le sociologue, indépendamment du niveau économique. Il n’est, dès lors, pas interdit d’inclure la situation politique et culturelle, et le «climat général» comme mobiles justifiant ce puissant désir de changer d’air qui travaille au corps des millions de nos compatriotes.
55% des Algériens «moyennement pratiquants»
Nacer Djabi a présenté au cours de sa brillante intervention d’autres chiffres, tout aussi significatifs, qui constituent un véritable tableau clinique de l’état de notre société. D’abord, quelques indications méthodologiques.
Contacté par nos soins, le sociologue a tenu à préciser que les résultats qu’il a présentés étaient, en vérité, le fruit de quatre sondages réalisés à différentes périodes : 2006, 2011, 2013 et 2015. Les trois premiers sondages ont été menés dans le cadre du programme Arab Barometer tandis que le sondage réalisé en 2015 a été fait dans le cadre du programme Arab Transformation (ArabTrans).
Il s’agit d’un projet de recherche chapeauté par l’université d’Aberdeen (Ecosse) et financé par l’Union européenne. Il a pour objectif d’étudier de plus près les effets du «printemps arabe».
Ce projet est mené en partenariat avec des centres de recherche de sept pays : l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, l’Egypte, l’Irak et la Jordanie. «Cela obéit à la démarche des sondages comparatifs», explique le sociologue. Pour la partie algérienne, c’est une équipe de recherche du Cread dirigée par Nacer Djabi qui a mené cette enquête d’opinion. Outre M. Djabi, chef de projet, celle-ci compte également les chercheurs Mohamed Benguerna, Louisa Aït Hamadouche et Fadila Akkache.
Le sondage réalisé en 2015 porte sur un échantillon de 2000 personnes réparties sur tout le territoire national. Nacer Djabi insiste sur le fait qu’il s’agit là d’un échantillon on ne peut plus représentatif quand on sait que l’échantillon standard adopté en sciences sociales tourne autour de 1200 personnes.
«L’une des questions centrales était : Comment les Algériens se perçoivent-ils ? Quelles représentations nos concitoyens ont-ils d’eux-mêmes ?», dit l’auteur d’Algérie, l’Etat et les élites (Chihab, 2008). «40% se définissent avant tout comme Algériens, 36% se définissent comme musulmans, 7,9% se présentent comme Arabes, 7,2% comme Amazighs et 3% se définissent en faisant référence à la région où à la ville dont ils sont issus», rapporte le sociologue.
Ainsi, selon ce sondage, la frange dominante est la référence à la patrie, tandis que le référent religieux arrive en second lieu. Explorant la relation qu’entretiennent les Algériens avec la religion, le conférencier indique que «55,6% répondent qu’ils sont ‘‘moutadayinine ila had ane ma’’ (pratiquants jusqu’à un certain degré) et 32% affirment qu’ils sont pratiquants assidus (‘‘moutadayinnine’’)». Toujours selon le même sondage, «entre 5 et 8% disent qu’ils sont non pratiquants (‘‘ghayr moutadayyinine’’)».
1,2% seulement des Algériens adhère à un parti politique
Le sociologue révèle, par ailleurs, que «76% des Algériens disent qu’ils ne font pas confiance à la majorité des gens» et seulement 18% font confiance à leurs compatriotes. Et ils font d’autant moins confiance à nos politiques : «1,2% des Algériens adhère à un parti politique», souligne le sociologue. «Le parti est l’institution la moins légitime aux yeux des Algériens», analyse-t-il.
Autre aspect abordé, la qualité de la gouvernance avec, à la clé, cette question : «Le gouvernement et l’Assemblée des députés élaborent-ils les lois selon la volonté des gouvernés ?» 50,4% répondent par oui tandis que 40% estiment que le gouvernement et les députés ne décident pas selon la volonté du peuple. Dans la foulée, cette question-clé: «Pensez-vous que les lois doivent être promulguées selon la charia islamique ?» Nacer Djabi affirme à ce sujet que 76% des personnes interrogées se disent favorables à ce que les lois de la République se basent sur la charia tandis que 12% sont contre.
Enfin, «50% des Algériens estiment que la démocratie est compatible avec l’islam», selon ce même sondage. Commentant ces résultats, le chercheur souligne que «les positions modernistes ouvertes sur l’universalité représentent un tiers de la société, soit un Algérien sur trois. Et les deux tiers expriment en général des positions conservatrices proches des courants religieux ou conservateurs».
Et de conclure : «Il y a un travail qui doit être fait en Algérie vis-à-vis des citoyens afin de changer ces proportions et faire en sorte qu’au lieu d’avoir un Algérien sur trois (acquis à la modernité), nous aurons deux Algériens sur trois concernant ces positions.» Nous reviendrons, par le menu, dans nos prochaines éditions, sur ce passionnant débat et notamment sur les interventions magistrales de Abderrahmane Hadj-Nacer et Noureddine Boukrouh.
Mustapha Benfodil
Obligation du paiement par chèque
L’occasion de remédier aux dysfonctionnements des banques
le 06.07.15 | 10h00
Le Premier ministre vient de publier un décret exécutif faisant obligation de faire usage du chèque pour les transactions relatives au commerce de l’immobilier et d’un certain nombre d’équipements.
Le recours à la monnaie scripturale est obligatoire depuis le 1er juillet 2015 pour toutes les transactions immobilières supérieures à cinq millions de dinars et celles relatives à certains équipements (bateaux de plaisance, matériels roulants et équipements industriels neufs) dont le montant excède le million de dinars.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle décision visant à introduire de la rationalité dans le fonctionnement de l’économie a été prise par les pouvoirs publics algériens, le premier décret du genre remontant à l’année 1986, suivi d’au minimum trois autres durant les décennies 1990, 2000 et 2010.
Pour diverses raisons, en grande partie imputables à l’archaïsme de notre système bancaire et à la très forte capacité de nuisance de certains grands acteurs du commerce informel, le mode de paiement par chèque n’a jamais pu être instauré en Algérie. Le plus grave est que rien de bien sérieux n’est entrepris en matière de réformes bancaires pour inciter les acteurs de l’informel à bancariser leur argent en lui assurant une grande fluidité. Il suffit en effet de se rendre dans une de nos banques publiques ou privées pour se rendre compte de la bureaucratie et du mauvais accueil qui continuent à y sévir. Certifier un chèque est une épreuve qui peut, dans de nombreux cas, prendre plusieurs heures.
Un chèque sans provision devient problématique du fait du temps souvent très long mis par la banque pour vous en informer des frais financiers qu’elle impose à la victime et la non-prise en charge par cette dernière de la procédure de réparation du défaut de paiement et de sanction de l’émetteur du chèque sans provisions. L’émission fréquente de «chèques en bois» par des délinquants qui, connaissant le mode de fonctionnement archaïques de nos banques, ne craignent pas d’être poursuivis serait en grande partie responsable de l’aversion des commerçants pour la monnaie scripturale, nous apprend le directeur d’une agence bancaire implantée à Bir Mourad Raïs.
En cas de constat d’insuffisance d’avoir par rapport au montant du chèque émis, la réaction de la banque est effectivement lente et, dans bien des cas compliquée, car elle requiert l’intervention de la Banque d’Algérie qui est très mal outillée pour ce faire, tient-il à ajouter comme pour disculper les banques commerciales de ce type d’incident.
Cette crainte somme toute légitime des commerçants se traduira de toute évidence par un recours massif aux chèques certifiés qui requièrent du temps, notamment lorsque la banque est quotidiennement sollicitée par de nombreux demandeurs. C’est certainement ce qui risque d’arriver juste après la mise en application de ce décret faisant obligation du paiement par chèque. La crainte est que nos banques, insuffisantes et mal outillées pour ce genre d’opérations, soient débordées par les clients en quête de certification ou en contentieux pour des chèques sans provisions.
Ces craintes légitimes ne doivent pas pour autant dissuader les pouvoirs publics à mettre en œuvre cette décision qui permettra à terme d’introduire la transparence dans les transactions commerciales, d’élargir l’assiette fiscale et de moderniser nos moyens de paiements considérés comme les plus archaïques du monde. C’est de surcroît une bonne occasion pour recenser les points faibles de nos banques et remédier aux dysfonctionnements qui ne manqueront pas de se produire durant un certain temps.
Les levées de boucliers émanant des sphères informelles souvent très proches des cercles influents du pouvoir ne manqueront certainement pas de se produire, mais les pouvoirs publics ont pour devoir de tenir bon tout en restant à l’écoute d’éventuels dysfonctionnements auxquels ils devront vite remédier, au risque de donner raison aux récalcitrants. Parallèlement à cette mesure de normalisation économique, les pouvoirs publics devraient par ailleurs penser à promulguer une autre mesure forte de nature à inciter les détenteurs d’encaisses oisives à bancariser leurs avoirs.
On pourrait commencer par ne plus exiger d’eux, ne serait-ce que pour un temps donné, de justifier de l’origine de l’argent qu’ils souhaiteraient placer en banque. Beaucoup de surliquidités pourraient ainsi être retirées de la sphère informelle, pour être mises au service du développement économique et social du pays.
Nordine Grim
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