193-/-ACTUALITES du LUNDI 13 JUILLET 2015
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13 JUILLET 2015
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13 juillet 2015
Lundi 13 Juillet 2015
الإثنين 13 جويلية 2015 م
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Mercredi 1 Juillet 2015
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Lundi 06 Juillet 2015
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الإثنين 13 جويلية 2015 م الإثنين 26 رمضان 1436 ه Lundi 13 Juillet 2015 @
Aïd El Fitr :
La nuit du doute pour l'observation du croissant de chawal fixée au jeudi
le 13.07.15 | 10h00
La nuit du doute consacrée à l'observation du croissant lunaire du mois de Chawal de l'année 1436 de l'Hégire annonçant le premier jour de l'Aïd El Fitr a été fixée au jeudi 16 juillet 2015 (29 Ramadhan), a annoncé dimanche la Commission nationale d'observation du croissant lunaire au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans un communiqué. A cette occasion, une conférence sera organisée après la prière d'El Maghreb à Dar el imam à El Mohammadia, ajoute la même source.
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Des barrages dressés aux alentours de la ville
L’armée se déploie à Ghardaïa
le 13.07.15 | 10h00
Instruite pour superviser le travail des services de sécurité, l’Armée nationale populaire (ANP) se déploie, pour la première fois, dans Ghardaïa, en proie à des affrontements intercommunautaires les plus sanglants de ces derniers mois.
Samedi, en début d’après-midi, deux barrages filtrants de l’ANP – barrages conjoints avec la police et la gendarmerie – ont été installés, l’un au sud de Ghardaïa, au carrefour dit de la zone industrielle de Bounoura (sur la route de Ouargla) et la RN1, et le second, au Nord, est dressé sur le CW147, plus exactement au lieudit El Kolate appelé aussi El Ghaba, à l’entrée d’une des plus grandes et importantes palmeraies de la vallée du M’zab.
Il s’agit d’unités légères, avons-nous constaté sur place. Deux sections de militaires venant en appui des policiers et des gendarmes en faction et dont une dizaine de milliers sont déjà déployés dans et autour de Ghardaïa, Berriane et Guerrara, mais dont l’efficacité est profondément remise en cause. Le choix de la palmeraie de Ghardaïa n’avait rien de fortuit.
Depuis l’année dernière, des rumeurs diffuses et malveillantes évoquaient déjà la présence dans cette forêt dense de palmeraies de «camps d’entraînement», de «caches d’armes», de «bandes de cagoulés», etc.
Pour l’heure, aucun ratissage, vu les effectifs minimes de l’armée déployés, ne semble en préparation. Par ailleurs, le CW147, parallèle à la RN1, constitue une voie d’accès et d’approvisionnement essentielle pour tous les quartiers du nord-ouest de Ghardaïa. Au petit ksar de la palmeraie de Boulila, le déploiement «timide» de l’armée n’inspire pas l’emballement.
«Sauf si celle-ci, affirme Yahia, se décide vraiment à faire le ménage dans la palmeraie, où les agressions et la chasse au Mozabite sont très fréquentes.» Aux palmeraies de Oued Adira, Arriden, c’est la désolation. «Nous ne pouvons pas nous approcher de nos palmeraies sous peine de mort ou de lynchage», ajoute-t-il.
Les palmiers qui ont échappé aux incendies criminels, des hectares consumés, sont depuis des mois à l’abandon, rongés par les ronces et les mauvaises herbes. L’éden ravagé. Sous un soleil de plomb, quelques dizaines d’ouvriers agricoles maliens tentent de redonner de la vie au paysage désolant de décrépitude. «Même eux, ils ne sont pas épargnés par les bandes d’agresseurs», dit Bakir.
«Il arrive qu’on les relâche sans leur argent, parfois même sans pantalon.» Une piste est aménagée par les habitants non loin de la retenue collinaire Bouchen, le chef-d’œuvre d’ingénierie séculaire et son système d’irrigation et de partage d’eau, lui aussi tombé en décrépitude. Une voie de contournement de la RN1 et du CW147 passe par Edaia Ben Houa, là où déjà, en 1985, a eu lieu la «première» tuerie, les premiers affrontements sanglants de la vallée du M’zab.
Mohand Aziri
Rigueur, austérité, rationalisation des dépenses.....
Au-delà des mots, les maux
le 13.07.15 | 10h00
Une année est passée depuis l’amorce de la chute des cours du pétrole sur le marché international. Une année durant laquelle les incertitudes sur l’économie nationale se sont renforcées avec la baisse des recettes des hydrocarbures, mais surtout en l’absence d’une véritable stratégie de relance économique.
Tout au long de cette période, les annonces pompeuses portant sur l’appui à l’investissement, les mesures liées à la rationalisation des dépenses et les appels à l’austérité budgétaire n’ont pas manqué. Mais en réalité, rien de concret n’a suivi depuis.
«L’Algérie est aujourd’hui confrontée à un effondrement des cours des hydrocarbures.
Cela affecte les revenus extérieurs de l’Etat et nécessitera une rationalisation accrue dans la gestion des finances publiques pour traverser cette perturbation économique mondiale», a souligné le chef de l’Etat dans son dernier message adressé à la nation à l’occasion du 53e anniversaire de l’indépendance.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a abondé dans le même sens lors d’une visite effectuée à Alger, tout en insistant que son gouvernement a opté pour la «rationalisation» des dépenses publiques et non pour «l’austérité».
De leur côté, les experts n’ont pas manqué d’avertir à ce sujet. «Attention, en cas de non-rationalisation de la dépense publique corrélée avec la chute du cours des hydrocarbures, on risque de revenir au même scénario de 1994», prévient l’économiste Abderrahmane Mebtoul. Pour ce dernier, à la cadence des déficits engendrés par le remboursement de la dette interne composée, pour rappel, de la dette courante (bons de Trésor) et des dettes dites d’assainissement, et financées par le Fonds de régulation des recettes (FRR), ce dernier risque de s’épuiser courant 2016.
«Le risque est d’éponger tant le Fonds de régulation des recettes ainsi que les réserves de change à l’horizon 2020», nous dira-t-il. L’expert rappellera dans le même sillage que l’Algérie a puisé dans les réserves de change entre juin 2014 et mars 2015 plus de 32 milliards de dollars soutenant le cours officiel du dinar à environ 100 DA pour un dollar.
Un dérapage évalué depuis janvier 2014 d’environ 25%, «mais, il faut éviter l’illusion monétaire, l’Algérie étant une économie rentière dépendante à la fois du cours du pétrole et du dollar, et ce, depuis 1963 à 2014», prévient M. Mebtoul qui s’interroge sur le prix de revient des services du chef du Gouvernement, des différents ministères et des wilayas et APC, de nos ambassades , du coût des différents séminaires, et réceptions et commissions par rapport aux services rendus à la population algérienne au moment ou l’on parle de la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.
Or, précisera notre économiste, «la rationalisation renvoie fondamentalement aux choix dans l’allocation sectorielle d’investissement devant privilégier les segments à valeur ajoutée durable dont l’économie de la connaissance, les entreprises publiques privées locales et internationales, les infrastructures n’étant qu’un moyen, la lutte contre la mauvaise gestion et la corruption».
De même «qu’elle renvoie à la rationalisation de l’Etat dans ses choix en tant qu’identité de la représentation collective, en fait inséparable de la question de bonne gouvernance.
Quand on parle d’austérité, il faut serrer les budgets, mais ce n’est pas le cas. On le voit d’année en année, les dépenses de fonctionnement ne font qu’augmenter », estime pour sa part l’économiste Ahmed Mokaddem. «On ne peut pas parler d’austérité dans ce cas. Il faut plutôt parler d’efficacité et de rationalité», ajoutera t-il.
Ce que nous dira aussi Wassim Benhacine, du collectif Nabni. «Ce qu’il faudrait, en ces temps de vaches maigres, c’est une plus grande efficacité dans la dépense publique, c’est-à-dire revoir au cas par cas les différentes politiques et les différents projets qui peuvent être retardés, redimensionnés ou simplement arrêtés à moindre coût. Arrêter les politiques inefficaces et coûteuses», plaidera-t-il.
Salah Abci, consultant, abonde dans le même sens : «Si on parle d’austérité, l’Etat doit faire des économies sur les dépenses de fonctionnement et en parallèle injecter ces économies dans l’économie productive», nous dira M. Abci. En d’autres termes, ne pas appliquer l’austérité sur l’économie productive et chercher des niches pour produire et assurer l’efficacité des dépenses. Comment ?
En réponse à cette question, Ahmed Mokaddem posera la problématique de la maturation des projets en attendant des mesures concrètes du côté du ministère des Finances. Mais de manière générale, pour ne pas subir les chocs externes, il faut éviter aux banques de financer des projets non productifs. «C’est difficile de le faire, car il faudrait que l’économie soit forte», reconnaît M. Mokaddem, donnant l’exemple de l’Argentine qui a réussi à sortir du gouffre.
«C’est un cas d’école à suivre. Il faut que les gens fassent preuve d’imagination et ouvrent les yeux sur ce qui se fait ailleurs», poursuivra notre expert. «Les mesures d’austérité qui réduisent les dépenses de l’Etat, les aides sociales, les biens publics (santé, éducation…) auront des conséquences socioéconomiques désastreuses, comme l’ont clairement montré les expériences internationales», avertit pour sa part Kouider Boutaleb. Le plus important est de faire en sorte que les importations n’augmentent pas au même rythme que les années précédentes et de mettre en place les outils nécessaires à la relance. «Importer les biens d’équipements qui nous permettent de produire et bannir l’importation des produits destinés à la consommation rapide», notera dans ce cadre M. Abci.
Protéger les couches sociales vulnérables
Par ailleurs, à l’unanimité nos experts ont relevé la nécessité de revoir le système des subventions pour faire des économies. «Avec les subventions par les prix, on est en train d’aider aussi bien les riches que les pauvres. Dans ce cadre, il y a beaucoup d’argent qui peut être récupéré.
La population doit apprendre à acheter les produits à leur valeur réelle, et l’Etat a beaucoup à gagner dans la politique de la subvention en commençant par jouer sur la subvention», notera à ce sujet M. Abci, ce que rappelle par ailleurs le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) qui a appelé la semaine dernière à rééquilibrer les mécanismes du système des subventions pour qu’il soit plus juste sans exposer l’Algérie à des troubles sociaux.
Un point de vue partagé par M. Mebtoul qui conclura : «Pour éviter une austérité qui toucherait les couches sociales les plus défavorisées, il faudra à la fois avoir une vision ‘‘juste’’ de la justice sociale. Ne pouvant demander des sacrifices aux catégories le plus vulnérables sans une solidarité collective et de mieux gérer l’allocation des ressources par des économies de gestion, il y a lieu de lutter contre les surcoûts exorbitants, diminuer le train de vie de l’Etat qui doit donner l’exemple, renvoyant à la moralité de ceux qui dirigent la Cité».
Globalement, pour les économistes contactés à cet effet, le problème en Algérie ne relève pas de la simple conjoncture qu’il faut traiter avec les leviers traditionnels des politiques de rigueur budgétaires. «Le problème, tout le problème réside dans la dépendance quasi-totale vis-à-vis de la rente des hydrocarbures, capital non reproductible. Il s’agit par conséquent de trouver d’autres sources de richesse pour assurer le financement des services publics indispensables à la collectivité nationale.
C’est toute la problématique de la diversification économique sans laquelle, à terme plus ou moins rapproché, les politiques publiques se retrouveront inévitablement face à des impasses autrement plus préoccupantes qu’elles ne le sont actuellement», fera remarquer pour sa part l’enseignant universitaire Kouider Boutaleb.
En dépit de l’absence de similitudes entre les économies des deux pays
L’Algérie appelée à méditer la crise grecque
le 13.07.15 | 10h00
L’Algérie et la Grèce, deux économies totalement différentes. La première complètement déconnectée de la sphère économique mondiale et loin d’être intégrée dans la région du Maghreb, et la deuxième incorporée à l’Union européenne.
D’un côté, la Grèce compte à peu près 11 millions d’habitants et a un PIB de 242 milliards de dollars en 2014, de l’autre côté l’Algérie qui approche les 40 millions d’habitants a un PIB pour la même période d’environ 221 milliards de dollars à prix courants 2014.
L’Algérie a connu les effets de la crise en 1986, une cessation de paiement et un rééchelonnement en 1994, alors que la Grèce qui a perdu sa souveraineté monétaire et budgétaire vit aujourd’hui une crise de surendettement avec toute la pression qu’elle subit de l’Union européenne. Contrairement à la grèce, l’Algérie n’est pas intégrée dans un bloc régional fort en raison du retard pris dans la création d’un Maghreb puissant économiquement (Union du Maghreb arabe) et n’a donc pas de pressions à subir de ce côté-là. Mais les défis à relever pour faire face aux chocs extérieurs sont importants
Les experts soulignent d’ailleurs la nécessité de tirer les leçons de ce qui se passe en Grèce. «La crise grecque doit être méditée», nous dira à ce sujet Abderrahmane Mebtoul. Comment ? pour ce dernier, il s’agit de synchroniser la sphère réelle et la sphère financière. «Toute crise touche forcément tous les pays du monde, les plus vulnérables étant les mono-exportateurs», rappelle t-il.
Et de poursuivre : «La Grèce étant un pays développé et de surcroît démocratique elle s’en sortira. Attention aux pays rentiers dont la baisse de la rente aurait pour conséquence une crise deux à trois fois supérieure à celle de la Grèce. «Ce pays peut se permettre de négocier avec ses créanciers européens, car un défaut de sa part aurait des conséquences aussi coûteuses qu’imprévisibles pour toute l’Europe.
L’Algérie est encore loin d’une telle situation. Le niveau de la dette extérieure est très faible et le pays garde la maîtrise de sa politique budgétaire et de sa politique monétaire», rappelle M. Benhassine. Ce sont donc ces importantes marges de manœuvre à saisir en Algérie pour relancer l’économie. «Mais cela nécessite un certain courage politique».
De quelle manière ? Pour Wassim Benhassine, l’intégration économique maghrébine permettrait aux pays du Maghreb de renforcer mutuellement leurs économies en exploitant leurs complémentarités et de créer collectivement plus de richesses que séparément. En d’autres termes, cette ouverture des pays les uns sur les autres nécessiterait pour notre expert un engagement politique fort à même d’instaurer la confiance des agents économiques et un cadre institutionnel commun pour assurer une certaine homogénéité des environnements économiques.
Car, faudrait-il le rappeler, la faible intégration de l’économie maghrébine fait peser sur les économies nationales qui la composent un coût d’opportunité relativement important. Les pays de cette région n’en sont qu’à leurs premiers pas dans ce projet qui date de près plus de 25 ans au moment où d’autres pays continuent à se constituer en blocs régionaux.
Les politiques d’austérité sévèrement critiquées
Ils sont nombreux les économistes à l’échelle mondiale à avoir émis des réserves et des critiques à l’égard des politiques d’austérité adoptées dans certains pays face aux crises.
A titre d’exemple, l’économiste américain, Paul Krugman, prix Nobel en 2008 a, dans son livre Sortez-nous de cette crise… maintenant !, critiqué les adeptes (experts et gouvernants) de l’austérité. Idem pour Joseph Stiglitz, prix Nobel 2001, ancien directeur-adjoint de la Banque mondiale, prix Nobel 2001, qui a dénoncé le mythe de l'austérité dans un livre traduit en français sous le titre Le Prix de l'inégalité.
En somme, pour Kouider Boutaleb, un large consensus est désormais établi contre les politiques d’austérité inconséquentes basées sur des coupes budgétaires aux effets dévastateurs sur le plan socio-économique. «C’est ce qui expliquerait pourquoi on doit dissocier rigueur budgétaire et austérité.
Il s’agit de séparer en théorie les mesures qui participent d'un contrôle des dépenses, voire d'une réduction de celles-ci, et celles qui peuvent en plus avoir un effet négatif sur la croissance... qu’il faudrait par conséquent éviter dans la mesure où seule la croissance peut nourrir les recettes sur le long terme», nous dira-t-il. La seule manière de faire face aux crises réside dans la croissance économique.
Une croissance à susciter par divers leviers, essentiellement l’investissement de l'Etat dans des programmes de relance, soutiens à l'emploi et à la consommation.
Samira Imadalou
Tahar Hadjar au sujet des inscriptions des nouveaux bacheliers
«L’orientation est un concours sur classement»
le 13.07.15 | 10h00
C’est la seconde épreuve des bacheliers. Après le stress lié à l’obtention ou non du diplôme, les jeunes lauréats subissent une autre angoisse.
Celle liée à la détermination de l’entame de leur cursus universitaire : la très appréhendée orientation. «Avec une moyenne de 10 et des poussières, je ne pense pas pouvoir accéder à la formation que je désire. J’ai même peur qu’on m’envoie dans une spécialité qui n’a rien à voir avec mon bac», craint une jeune lauréate qui n’a pas joui longtemps de son succès.
En Algérie, le baccalauréat est la clé qui permet d’accéder à l’enseignement supérieur, mais l’accès à la filière est déterminé par des conditions préalablement établies et des classements en fonction de l’attrait de la spécialité.
Ainsi, cette année, pour s’inscrire en médecine par exemple, il est impératif d’avoir une moyenne générale supérieure ou égale à 14/20 pour participer uniquement au classement. La note est d’au moins 12/20 pour les Ecoles normales supérieures.
Alors avec le grand nombre de lauréats de 2015, soit les 363 141 – un record absolu depuis l’indépendance du pays en 1962 –, les places risquent d’être chèrement payées. Hier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné quelques informations sur la prochaine rentrée.
Tahar Hadjar a d’abord rappelé que le nombre de nouveaux bacheliers a crû, par rapport à l’année précédente, de 138 218. Cette augmentation vertigineuse est due à l’arrivée d’une double cohorte d’élèves de terminale suite aux multiples réformes du secteur de l’éducation.
Cette masse de nouveaux étudiants sera d’ailleurs répartie sur les trois conférences régionales des universités : 145 596 CRU est (on note une augmentation 54 000), 610 130 pour le CRU centre (+ 50 900) et 85 935 CRU ouest (+ 33 183). Une grande pression est attendue au niveau des grandes villes universitaires, à l’instar d’Alger, Aïn Defla, Médéa, Mila, Aïn Témouchent et Tébessa.
Se voulant rassurant sur une «orientation (qui) est un concours sur classement», Tahar Hadjar affirmait hier, selon l’APS, lors d’une conférence de presse animée à l’Ecole supérieure de l’informatique (ESI) d’Alger, que tous les moyens ont été mobilisés pour réussir le processus de l’opération d’inscription. «Toutes les mesures ont été prises et tous les moyens dégagés» pour mener à bien l’opération, rapporte l’agence concernant les inscriptions qui s’étaleront du 12 août au 6 septembre 2015.
La période de pré-inscription est prévue du 12 au 16 juillet, celle de la confirmation du 20 au 21 juillet, alors que l’opération d’affectation et de recours est prévue le 28 du même mois. Les inscriptions définitives (après les recours) s’étaleront du 29 juillet au 6 août.
Pour argumenter son ton rassurant, le ministre fait valoir les chiffres en annonçant 76 000 nouveaux sièges pédagogiques et 50 000 nouveaux lits à travers le territoire national pour la rentrée universitaire 2015-2016. «Cela permettra d’augmenter la capacité d’accueil globale pour la porter à 1 316 000 sièges pédagogiques et 677 000 lits», a déclaré le ministre.
Mais cela reste insuffisant. Il est fort probable que la rentrée universitaire 2015-2016 sera loin de couler comme un long fleuve tranquille.
Samir Azzoug
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