201/-ACTUALITES Du Lundi 18 Juillet 2018
*******
Dimanche 17 juillet 2016
*******
+
|
Lundi 18 Juillet 2016
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
الخميس 17 مارس 2016 م
|
الخميس 08 جمادى الآخرة 1437 ه
|
|
MOUVEMENT DES DSP ET DG DES HÔPITAUX Le ministère de la Santé procédera à un large mouvement dans le corps des directeurs généraux des établissements hospitaliers et des directeurs de santé de wilaya. Sanctions ? nos sources expliquent que ce mouvement rentre dans le cadre du «rajeunissement et de l’évaluation du secteur». Le mouvement touchera l’ensemble des personnes qui occupent le même poste depuis Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
|
|
La fin du calvaire pour les détenus ? C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora... |
Le temps des représailles en Turquie
Le président turc promet de sévir contre les auteurs de la tentative de putsch et leurs commanditaires. L’homme, dont on sait la...
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut...
L'Algérie a la capacité de mener une transition économique "en douceur" , selon le FMI
L'Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique "en douceur" mais elle doit...
En attendant le projet de loi sanitaire : Une amélioration par les chiffres
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical a doublé en près de 15 ans. Il est ainsi passé de 38 695 en 2000...
La fin du calvaire pour les détenus ?
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora...
Mihoubi conspué au TNA
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a passé un mauvais moment avant-hier au Théâtre national.
Une stratégie floue sans fiscalité pétrolière
Entre instructions et propositions, la rencontre régionale Sud n’est pas sortie des sentiers battus des réunions-fleuves.
Louh s'insurge contre le rapport du département d'Etat américain
Équipe Nationale : Ryad Mahrez en route pour Arsenal
Révélation de la saison écoulée en Angleterre avec le titre historique de champion décroché avec...
Championnat d'Algérie d'athlétisme : Un seul record national
Le championnat d’Algérie d’athlétisme Open, qui s’est s’achevé samedi soir, au SATO de l’OCO (Alger)...
JSMB : Satisfaction des dirigeants
Alors que les préparatifs de la nouvelle saison vont bon train pour la JSMB, le président du CSA, Zahir Guellati, a tenu hier une...
Les subventions profitent davantage aux riches
Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de...
«La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable»
La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance
La grande purge commence en Turquie
Les enquêteurs progressent sur le profil du tueur
Une célébration populairement chaâbie
Bien que décédé il y a une décennie, El Hachemi Guerrouabi continue de bercer des générations entières....
Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L’Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs...
Affaire KBC : Le procureur demande deux ans de prison avec sursis
le 18.07.16 | 12h31
Deux ans de prisons avec sursis ont été requis ce lundi contre les trois détenus de la chaîne de télévision KBC.
Dès 10h du matin, les avocats de la défense des trois détenus Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf la sous-directrice par intérim au ministère de la Culture, Nouria Abbassi ont remis en cause les chefs d’inculpations retenues contre les trois personnes.
Les avocats ont demandé que la justice les relaxe mais le procureur de la république a requis 2 ans de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende. L’affaire est toujours en cours.
Le verdict est attendu ce lundi après midi.
Bouzid Ichalalene
’affaire KBC jugée aujourd’hui
La fin du calvaire pour les détenus ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora Nedjaï, sous-directrice au ministère de la Culture, et des deux responsables de la chaîne de télévision El Khabar, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf.
Si ces derniers sont poursuivis pour «fausses déclarations», Mme Nedjaï s’est retrouvée en prison pour avoir signé à ces derniers une autorisation de tournage d’une émission de télévision, un acte administratif qui passe par la validation du ministre en personne, qualifié par le juge de «complicité d’abus de fonction».
Connue par ses pairs comme «une professionnelle intègre, douée de compétence et de rigueur», Nora Nedjaï n’aurait jamais signé un quelconque document sans se référer à son supérieur hiérarchique. Son implication dans l’affaire El Khabar a choqué aussi bien sa famille que celle des artistes, dont la mobilisation pour sa libération n’a point fléchi.
La pétition lancée dès la mise sous mandat de dépôt, le 24 juin dernier, a été signée par des milliers de citoyens qui n’ont pas hésité à mener une grande campagne de solidarité, notamment à travers les réseaux sociaux. Nora Nedjaï n’est pas une simple femme.
Fille d’un martyr de la Révolution et d’une grande maquisarde et moudjahida, sœur de deux combattants de l’ALN, Nora Nedjaï est une parfaite fonctionnaire qui s’est vouée à son travail avec abnégation.
Les autorisations qu’elle a accordées à NessProd, la filiale de Cevital qui a racheté le groupe El Khabar, font partie de son travail quotidien, toujours sous le contrôle et l’accord de son responsable au ministère de la Culture.
Jalonné de récompenses et de consécrations, le parcours irréprochable de Nora dénote son caractère de femme de droiture et de rigueur qui n’a pas droit à l’erreur. Le mercredi 22 juin, lorsqu’elle a été convoquée par les gendarmes, elle a répondu sans aucune appréhension parce qu’elle était convaincue qu’elle allait revenir chez elle. Ce ne fut pas le cas.
Non seulement elle a été présentée au juge mais, plus grave, ce dernier l’a placée sous mandat de dépôt en cette fin de semaine de Ramadhan.
Le choc est doublement ressenti lorsque le ministre de la Culture, au moment même où elle était entendue par les gendarmes, décide de fouler aux pieds le principe de la présomption d’innocence, en mettant fin à ses fonctions. Nora est contrainte de terminer le Ramadhan et de passer les fêtes de l’Aïd en prison. Hypertendue, elle a très mal vécu cette détention.
Son transfert à l’infirmerie ne durera pas longtemps en raison des écrits haineux publiés par un quotidien arabophone l’accusant d’avoir «un statut de privilégiée». Nora a fini par craquer le jour de la fête de l’Aïd, lorsque ses proches sont venus lui rendre visite.
Très affaiblie et affectée, elle comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec les deux responsables de KBC, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf. Un procès que beaucoup espèrent équitable et juste, afin de permettre à la vérité et rien que la vérité d’éclater au grand jour.
’islam n’est pas coupable, livre de Smaïl Goumeziane
De la raison dans un monde sans conscience
le 18.07.16 | 10h00
Chaque semaine, des attentats sont commis et font leur lot de victimes par dizaines, voire par centaines dans différentes régions du monde. L’islamisme est pointé d’un doigt accusateur avec une insidieuse imputation, par certains milieux politiques et médiatiques, des actes de violence à l’islam.
«L’islam est-il coupable des atrocités commises en son nom par des terroristes autoproclamés musulmans, et plus communément appelés ‘djihadistes’ depuis qu’ils rejoignent ou prêtent allégeance à Daech ?» C’est à cette question que l’universitaire, économiste, historien et spécialiste de la Méditerranée, Smaïl Goumeziane, répond avec force détails et une analyse pointue dans son nouveau livre L’Islam n’est pas coupable, paru aux éditions EDIF 2000. Véritable ouvrage fouillé et documenté, Smaïl Goumeziane fait œuvre, dans son nouveau livre, de pédagogie à l’adresse de tous ceux qui doutent, veulent savoir ou savent déjà quelle est la part du religieux dans la violence qui habite, ces dernières années, l’actualité médiatique.
L’auteur de nombreux essais et ouvrages à la fois sur l’économie, l’histoire et la sociologie, revient, dans L’islam n’est pas coupable, sur les raisons réelles qui se cachent derrière ces manifestations de violence portées sous l’étendard de l’islam et pourtant résultant à la fois «de multiples violences accumulées depuis des siècles» et des coupables visées géopolitiques de l’Occident dans une région connue pour ses richesses énergétiques et minières. Smaïl Goumeziane considère que «aussi bien l’islam que les musulmans sont, depuis des siècles, victimes d’un triple piège : celui du dogme religieux ; celui de divers autoritarismes politiques ; celui d’un système capitaliste désormais mondialisé». Sur 268 pages se lisant d’une traite, Goumeziane interroge à la fois l’histoire, la théologie, la politique et l’économie pour montrer et expliquer quelles sont les racines de ce mal terroriste faisant basculer les pays dans des cycles de troubles à l’issue incertaine. De la révélation de l’islam jusqu’au déclin du monde musulman,
En passant par une analyse des textes fondateurs de l’islam et l’édification de l’empire arabo–musulman et le temps des controverses théoriques, S. Goumeziane offre un examen objectif des faits et des textes en portant la contradiction à ceux qui aujourd’hui s’y réfèrent pour clamer «un djihad» qui n’en est pas un. L’auteur évoque aussi, sur de longs chapitres, les pages de l’influence externe sur le monde musulman, à commencer par le colonialisme et les convoitises de la mondialisation actuelle.
«Aujourd’hui, toutes ces violences, au premier rang desquels la violence terroriste, sont le signe d’un monde écartelé entre, d’une part, les crises et convulsions d’une mondialisation libérale avide de richesses pour une minorité apatride, et d’autre part, des pouvoirs ‘tiers mondialisés’, notamment musulmans, mus par l’autoritarisme et la haine de la liberté sous toutes ses formes», explique l’auteur. Le salut pour les musulmans aujourd’hui est dans «une démocratie réelle qui définit et met en œuvre, pour chaque individu, une identité citoyenne, fondée sur les principes de liberté, de tolérance et de justice pour tous, croyants et non croyants», plaide l’auteur dans ce magnifique livre L’islam n’est pas coupable qui nous réconcilie avec la raison dans ce monde qui tend à perdre sa conscience.
Nadjia Bouaricha
|
|
Saison des soldes en Algérie : Réduction ou arnaque ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est la période des soldes à travers le territoire national. La plupart des magasins, notamment ceux de prêt-à-porter, de chaussures et de maroquinerie, affichent des réductions qui vont de 20 à 60%, voire 80% du prix de l’article.
Cette période, qui change d’une wilaya à une autre, doit, réglementairement parlant, durer 6 semaines. Sous d’autres cieux, les soldes sont une aubaine pour les consommateurs à la recherche de la bonne affaire ; en Algérie elles sont souvent sujettes à des défaillances.
Les réductions sont fictives et les prix initiaux ne sont jamais connus. Pis, certains commerçants vont encore plus loin : la réduction n’existe pas, les articles sont vendus à leur prix réel, présenté comme étant le prix réduit.
A titre d’exemple, un article qui coûte 2000 DA en temps normal grimpe à 3000 DA pour que son prix initial passe pour une réduction. Certains vont même jusqu’à augmenter les prix ; d’autres changent carrément leurs produits par d’autres de moindre qualité ou contrefaits.
Devant ces pratiques frauduleuses, heureusement non généralisées à tous les magasins faisant des soldes, le consommateur perd confiance. «Soldes, dites-vous ? Je ne les fais qu’en Europe ! Ici c’est souvent la grande arnaque», s’emporte Nadia, une jeune salariée rencontrée à Sidi Yahia, dans la commune de Hydra, à Alger. La réaction de Nadia est presque la même chez plusieurs consommateurs rencontrés à travers la capitale.
Une culture des soldes inexistante
Au moment où certains boudent carrément les magasins de soldes et cherchent la bonne affaire ailleurs (dans l’informel à titre d’exemple), d’autres mettent leur confiance dans les grandes enseignes. Elles seraient, selon leurs dires, dans l’obligation de respecter la loi en vigueur et les principes fondamentaux des soldes afin de préserver leur image de marque.
Pour Boulenouar Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, il y a un manque de culture des soldes dans notre pays.
Alors que cette période est censée toucher tous les produits, y compris les meubles et les produits électroménagers, elle est restreinte à quelques produits seulement, essentiellement les vêtements, les chaussures et la maroquinerie. «Concernant la fraude, la réglementation est claire dans ce sens. Pour vous dire, la crainte des soldes est présente même chez les commerçants eux-mêmes.
Ce qui explique que leur taux de participation à cette campagne générale de promotion est toujours infime, voire insignifiante, déclare-t-il. Souvent elle ne dépasse pas les 2% du nombre total des commerçants. La raison est que ces derniers ne trouvent pas un engouement des clients et se retrouvent en train d’activer en perte. La mauvaise réputation véhiculée par certains fraudeurs ainsi que le fléau de l’informel dissuadent non seulement les consommateurs mais également ces commerçants désirant réellement renouveler leurs stocks et se préparer pour la nouvelle saison.»
Les institutions de contrôle, dépendant notamment des directions du commerce, doivent redoubler d’efforts pour protéger le consommateur. Ce dernier doit également faire preuve de vigilance.
Pour avoir plus d’informations concrètes sur cette période de soldes et connaître le nombre officiel des commerçants ayant obtenu des autorisations de vente en soldes et le bilan de l’année précédente, nous avons tenté de prendre contact avec le ministère du Commerce, en vain.
Aucun responsable n’a voulu nous communiquer ces informations, qui semblent relever du secret d’Etat. Le service de la communication de ce ministère est resté injoignable.
Ce que stipule la loi
Régie par le décret exécutif n°06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasin d’usines et des ventes au déballage, la période des soldes est soumise à plusieurs conditions :
-Les ventes en soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Les dates de déroulement sont fixées par arrêté du wali.
-Les ventes en soldes ne peuvent porter que sur des biens acquis par l’agent économique depuis trois mois au minimum, à compter de la date du début de la période des ventes en soldes.
-Tout agent économique concerné doit disposer d’une autorisation de vente en solde et rendre publiques, par voie d’affichage sur la devanture de son local commercial et par tous autres moyens appropriés, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties qui peuvent être fixes ou graduelles. Les articles soldés doivent être exposés séparément de ceux qui ne le sont pas.
-Toute contravention vaudra aux contrevenants des PV, des amendes, des saisies et même des fermetures de leur magasin.
Asma Bersali
|
|
%3
*******
Dimanche 17 juillet 2016
*******
+
|
Lundi 18 Juillet 2016
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
الخميس 17 مارس 2016 م
|
الخميس 08 جمادى الآخرة 1437 ه
|
|
MOUVEMENT DES DSP ET DG DES HÔPITAUX Le ministère de la Santé procédera à un large mouvement dans le corps des directeurs généraux des établissements hospitaliers et des directeurs de santé de wilaya. Sanctions ? nos sources expliquent que ce mouvement rentre dans le cadre du «rajeunissement et de l’évaluation du secteur». Le mouvement touchera l’ensemble des personnes qui occupent le même poste depuis Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
|
|
La fin du calvaire pour les détenus ? C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora... |
Le temps des représailles en Turquie
Le président turc promet de sévir contre les auteurs de la tentative de putsch et leurs commanditaires. L’homme, dont on sait la...
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut...
L'Algérie a la capacité de mener une transition économique "en douceur" , selon le FMI
L'Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique "en douceur" mais elle doit...
En attendant le projet de loi sanitaire : Une amélioration par les chiffres
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical a doublé en près de 15 ans. Il est ainsi passé de 38 695 en 2000...
La fin du calvaire pour les détenus ?
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora...
Mihoubi conspué au TNA
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a passé un mauvais moment avant-hier au Théâtre national.
Une stratégie floue sans fiscalité pétrolière
Entre instructions et propositions, la rencontre régionale Sud n’est pas sortie des sentiers battus des réunions-fleuves.
Louh s'insurge contre le rapport du département d'Etat américain
Équipe Nationale : Ryad Mahrez en route pour Arsenal
Révélation de la saison écoulée en Angleterre avec le titre historique de champion décroché avec...
Championnat d'Algérie d'athlétisme : Un seul record national
Le championnat d’Algérie d’athlétisme Open, qui s’est s’achevé samedi soir, au SATO de l’OCO (Alger)...
JSMB : Satisfaction des dirigeants
Alors que les préparatifs de la nouvelle saison vont bon train pour la JSMB, le président du CSA, Zahir Guellati, a tenu hier une...
Les subventions profitent davantage aux riches
Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de...
«La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable»
La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance
La grande purge commence en Turquie
Les enquêteurs progressent sur le profil du tueur
Une célébration populairement chaâbie
Bien que décédé il y a une décennie, El Hachemi Guerrouabi continue de bercer des générations entières....
Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L’Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs...
Affaire KBC : Le procureur demande deux ans de prison avec sursis
le 18.07.16 | 12h31
Deux ans de prisons avec sursis ont été requis ce lundi contre les trois détenus de la chaîne de télévision KBC.
Dès 10h du matin, les avocats de la défense des trois détenus Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf la sous-directrice par intérim au ministère de la Culture, Nouria Abbassi ont remis en cause les chefs d’inculpations retenues contre les trois personnes.
Les avocats ont demandé que la justice les relaxe mais le procureur de la république a requis 2 ans de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende. L’affaire est toujours en cours.
Le verdict est attendu ce lundi après midi.
Bouzid Ichalalene
’affaire KBC jugée aujourd’hui
La fin du calvaire pour les détenus ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora Nedjaï, sous-directrice au ministère de la Culture, et des deux responsables de la chaîne de télévision El Khabar, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf.
Si ces derniers sont poursuivis pour «fausses déclarations», Mme Nedjaï s’est retrouvée en prison pour avoir signé à ces derniers une autorisation de tournage d’une émission de télévision, un acte administratif qui passe par la validation du ministre en personne, qualifié par le juge de «complicité d’abus de fonction».
Connue par ses pairs comme «une professionnelle intègre, douée de compétence et de rigueur», Nora Nedjaï n’aurait jamais signé un quelconque document sans se référer à son supérieur hiérarchique. Son implication dans l’affaire El Khabar a choqué aussi bien sa famille que celle des artistes, dont la mobilisation pour sa libération n’a point fléchi.
La pétition lancée dès la mise sous mandat de dépôt, le 24 juin dernier, a été signée par des milliers de citoyens qui n’ont pas hésité à mener une grande campagne de solidarité, notamment à travers les réseaux sociaux. Nora Nedjaï n’est pas une simple femme.
Fille d’un martyr de la Révolution et d’une grande maquisarde et moudjahida, sœur de deux combattants de l’ALN, Nora Nedjaï est une parfaite fonctionnaire qui s’est vouée à son travail avec abnégation.
Les autorisations qu’elle a accordées à NessProd, la filiale de Cevital qui a racheté le groupe El Khabar, font partie de son travail quotidien, toujours sous le contrôle et l’accord de son responsable au ministère de la Culture.
Jalonné de récompenses et de consécrations, le parcours irréprochable de Nora dénote son caractère de femme de droiture et de rigueur qui n’a pas droit à l’erreur. Le mercredi 22 juin, lorsqu’elle a été convoquée par les gendarmes, elle a répondu sans aucune appréhension parce qu’elle était convaincue qu’elle allait revenir chez elle. Ce ne fut pas le cas.
Non seulement elle a été présentée au juge mais, plus grave, ce dernier l’a placée sous mandat de dépôt en cette fin de semaine de Ramadhan.
Le choc est doublement ressenti lorsque le ministre de la Culture, au moment même où elle était entendue par les gendarmes, décide de fouler aux pieds le principe de la présomption d’innocence, en mettant fin à ses fonctions. Nora est contrainte de terminer le Ramadhan et de passer les fêtes de l’Aïd en prison. Hypertendue, elle a très mal vécu cette détention.
Son transfert à l’infirmerie ne durera pas longtemps en raison des écrits haineux publiés par un quotidien arabophone l’accusant d’avoir «un statut de privilégiée». Nora a fini par craquer le jour de la fête de l’Aïd, lorsque ses proches sont venus lui rendre visite.
Très affaiblie et affectée, elle comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec les deux responsables de KBC, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf. Un procès que beaucoup espèrent équitable et juste, afin de permettre à la vérité et rien que la vérité d’éclater au grand jour.
’islam n’est pas coupable, livre de Smaïl Goumeziane
De la raison dans un monde sans conscience
le 18.07.16 | 10h00
Chaque semaine, des attentats sont commis et font leur lot de victimes par dizaines, voire par centaines dans différentes régions du monde. L’islamisme est pointé d’un doigt accusateur avec une insidieuse imputation, par certains milieux politiques et médiatiques, des actes de violence à l’islam.
«L’islam est-il coupable des atrocités commises en son nom par des terroristes autoproclamés musulmans, et plus communément appelés ‘djihadistes’ depuis qu’ils rejoignent ou prêtent allégeance à Daech ?» C’est à cette question que l’universitaire, économiste, historien et spécialiste de la Méditerranée, Smaïl Goumeziane, répond avec force détails et une analyse pointue dans son nouveau livre L’Islam n’est pas coupable, paru aux éditions EDIF 2000. Véritable ouvrage fouillé et documenté, Smaïl Goumeziane fait œuvre, dans son nouveau livre, de pédagogie à l’adresse de tous ceux qui doutent, veulent savoir ou savent déjà quelle est la part du religieux dans la violence qui habite, ces dernières années, l’actualité médiatique.
L’auteur de nombreux essais et ouvrages à la fois sur l’économie, l’histoire et la sociologie, revient, dans L’islam n’est pas coupable, sur les raisons réelles qui se cachent derrière ces manifestations de violence portées sous l’étendard de l’islam et pourtant résultant à la fois «de multiples violences accumulées depuis des siècles» et des coupables visées géopolitiques de l’Occident dans une région connue pour ses richesses énergétiques et minières. Smaïl Goumeziane considère que «aussi bien l’islam que les musulmans sont, depuis des siècles, victimes d’un triple piège : celui du dogme religieux ; celui de divers autoritarismes politiques ; celui d’un système capitaliste désormais mondialisé». Sur 268 pages se lisant d’une traite, Goumeziane interroge à la fois l’histoire, la théologie, la politique et l’économie pour montrer et expliquer quelles sont les racines de ce mal terroriste faisant basculer les pays dans des cycles de troubles à l’issue incertaine. De la révélation de l’islam jusqu’au déclin du monde musulman,
En passant par une analyse des textes fondateurs de l’islam et l’édification de l’empire arabo–musulman et le temps des controverses théoriques, S. Goumeziane offre un examen objectif des faits et des textes en portant la contradiction à ceux qui aujourd’hui s’y réfèrent pour clamer «un djihad» qui n’en est pas un. L’auteur évoque aussi, sur de longs chapitres, les pages de l’influence externe sur le monde musulman, à commencer par le colonialisme et les convoitises de la mondialisation actuelle.
«Aujourd’hui, toutes ces violences, au premier rang desquels la violence terroriste, sont le signe d’un monde écartelé entre, d’une part, les crises et convulsions d’une mondialisation libérale avide de richesses pour une minorité apatride, et d’autre part, des pouvoirs ‘tiers mondialisés’, notamment musulmans, mus par l’autoritarisme et la haine de la liberté sous toutes ses formes», explique l’auteur. Le salut pour les musulmans aujourd’hui est dans «une démocratie réelle qui définit et met en œuvre, pour chaque individu, une identité citoyenne, fondée sur les principes de liberté, de tolérance et de justice pour tous, croyants et non croyants», plaide l’auteur dans ce magnifique livre L’islam n’est pas coupable qui nous réconcilie avec la raison dans ce monde qui tend à perdre sa conscience.
Nadjia Bouaricha
|
|
Saison des soldes en Algérie : Réduction ou arnaque ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est la période des soldes à travers le territoire national. La plupart des magasins, notamment ceux de prêt-à-porter, de chaussures et de maroquinerie, affichent des réductions qui vont de 20 à 60%, voire 80% du prix de l’article.
Cette période, qui change d’une wilaya à une autre, doit, réglementairement parlant, durer 6 semaines. Sous d’autres cieux, les soldes sont une aubaine pour les consommateurs à la recherche de la bonne affaire ; en Algérie elles sont souvent sujettes à des défaillances.
Les réductions sont fictives et les prix initiaux ne sont jamais connus. Pis, certains commerçants vont encore plus loin : la réduction n’existe pas, les articles sont vendus à leur prix réel, présenté comme étant le prix réduit.
A titre d’exemple, un article qui coûte 2000 DA en temps normal grimpe à 3000 DA pour que son prix initial passe pour une réduction. Certains vont même jusqu’à augmenter les prix ; d’autres changent carrément leurs produits par d’autres de moindre qualité ou contrefaits.
Devant ces pratiques frauduleuses, heureusement non généralisées à tous les magasins faisant des soldes, le consommateur perd confiance. «Soldes, dites-vous ? Je ne les fais qu’en Europe ! Ici c’est souvent la grande arnaque», s’emporte Nadia, une jeune salariée rencontrée à Sidi Yahia, dans la commune de Hydra, à Alger. La réaction de Nadia est presque la même chez plusieurs consommateurs rencontrés à travers la capitale.
Une culture des soldes inexistante
Au moment où certains boudent carrément les magasins de soldes et cherchent la bonne affaire ailleurs (dans l’informel à titre d’exemple), d’autres mettent leur confiance dans les grandes enseignes. Elles seraient, selon leurs dires, dans l’obligation de respecter la loi en vigueur et les principes fondamentaux des soldes afin de préserver leur image de marque.
Pour Boulenouar Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, il y a un manque de culture des soldes dans notre pays.
Alors que cette période est censée toucher tous les produits, y compris les meubles et les produits électroménagers, elle est restreinte à quelques produits seulement, essentiellement les vêtements, les chaussures et la maroquinerie. «Concernant la fraude, la réglementation est claire dans ce sens. Pour vous dire, la crainte des soldes est présente même chez les commerçants eux-mêmes.
Ce qui explique que leur taux de participation à cette campagne générale de promotion est toujours infime, voire insignifiante, déclare-t-il. Souvent elle ne dépasse pas les 2% du nombre total des commerçants. La raison est que ces derniers ne trouvent pas un engouement des clients et se retrouvent en train d’activer en perte. La mauvaise réputation véhiculée par certains fraudeurs ainsi que le fléau de l’informel dissuadent non seulement les consommateurs mais également ces commerçants désirant réellement renouveler leurs stocks et se préparer pour la nouvelle saison.»
Les institutions de contrôle, dépendant notamment des directions du commerce, doivent redoubler d’efforts pour protéger le consommateur. Ce dernier doit également faire preuve de vigilance.
Pour avoir plus d’informations concrètes sur cette période de soldes et connaître le nombre officiel des commerçants ayant obtenu des autorisations de vente en soldes et le bilan de l’année précédente, nous avons tenté de prendre contact avec le ministère du Commerce, en vain.
Aucun responsable n’a voulu nous communiquer ces informations, qui semblent relever du secret d’Etat. Le service de la communication de ce ministère est resté injoignable.
Ce que stipule la loi
Régie par le décret exécutif n°06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasin d’usines et des ventes au déballage, la période des soldes est soumise à plusieurs conditions :
-Les ventes en soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Les dates de déroulement sont fixées par arrêté du wali.
-Les ventes en soldes ne peuvent porter que sur des biens acquis par l’agent économique depuis trois mois au minimum, à compter de la date du début de la période des ventes en soldes.
-Tout agent économique concerné doit disposer d’une autorisation de vente en solde et rendre publiques, par voie d’affichage sur la devanture de son local commercial et par tous autres moyens appropriés, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties qui peuvent être fixes ou graduelles. Les articles soldés doivent être exposés séparément de ceux qui ne le sont pas.
-Toute contravention vaudra aux contrevenants des PV, des amendes, des saisies et même des fermetures de leur magasin.
Asma Bersali
|
|
%3
*******
Dimanche 17 juillet 2016
*******
+
|
Lundi 18 Juillet 2016
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
الخميس 17 مارس 2016 م
|
الخميس 08 جمادى الآخرة 1437 ه
|
|
MOUVEMENT DES DSP ET DG DES HÔPITAUX Le ministère de la Santé procédera à un large mouvement dans le corps des directeurs généraux des établissements hospitaliers et des directeurs de santé de wilaya. Sanctions ? nos sources expliquent que ce mouvement rentre dans le cadre du «rajeunissement et de l’évaluation du secteur». Le mouvement touchera l’ensemble des personnes qui occupent le même poste depuis Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
|
|
La fin du calvaire pour les détenus ? C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora... |
Le temps des représailles en Turquie
Le président turc promet de sévir contre les auteurs de la tentative de putsch et leurs commanditaires. L’homme, dont on sait la...
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut...
L'Algérie a la capacité de mener une transition économique "en douceur" , selon le FMI
L'Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique "en douceur" mais elle doit...
En attendant le projet de loi sanitaire : Une amélioration par les chiffres
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical a doublé en près de 15 ans. Il est ainsi passé de 38 695 en 2000...
La fin du calvaire pour les détenus ?
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora...
Mihoubi conspué au TNA
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a passé un mauvais moment avant-hier au Théâtre national.
Une stratégie floue sans fiscalité pétrolière
Entre instructions et propositions, la rencontre régionale Sud n’est pas sortie des sentiers battus des réunions-fleuves.
Louh s'insurge contre le rapport du département d'Etat américain
Équipe Nationale : Ryad Mahrez en route pour Arsenal
Révélation de la saison écoulée en Angleterre avec le titre historique de champion décroché avec...
Championnat d'Algérie d'athlétisme : Un seul record national
Le championnat d’Algérie d’athlétisme Open, qui s’est s’achevé samedi soir, au SATO de l’OCO (Alger)...
JSMB : Satisfaction des dirigeants
Alors que les préparatifs de la nouvelle saison vont bon train pour la JSMB, le président du CSA, Zahir Guellati, a tenu hier une...
Les subventions profitent davantage aux riches
Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de...
«La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable»
La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance
La grande purge commence en Turquie
Les enquêteurs progressent sur le profil du tueur
Une célébration populairement chaâbie
Bien que décédé il y a une décennie, El Hachemi Guerrouabi continue de bercer des générations entières....
Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L’Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs...
Affaire KBC : Le procureur demande deux ans de prison avec sursis
le 18.07.16 | 12h31
Deux ans de prisons avec sursis ont été requis ce lundi contre les trois détenus de la chaîne de télévision KBC.
Dès 10h du matin, les avocats de la défense des trois détenus Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf la sous-directrice par intérim au ministère de la Culture, Nouria Abbassi ont remis en cause les chefs d’inculpations retenues contre les trois personnes.
Les avocats ont demandé que la justice les relaxe mais le procureur de la république a requis 2 ans de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende. L’affaire est toujours en cours.
Le verdict est attendu ce lundi après midi.
Bouzid Ichalalene
’affaire KBC jugée aujourd’hui
La fin du calvaire pour les détenus ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora Nedjaï, sous-directrice au ministère de la Culture, et des deux responsables de la chaîne de télévision El Khabar, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf.
Si ces derniers sont poursuivis pour «fausses déclarations», Mme Nedjaï s’est retrouvée en prison pour avoir signé à ces derniers une autorisation de tournage d’une émission de télévision, un acte administratif qui passe par la validation du ministre en personne, qualifié par le juge de «complicité d’abus de fonction».
Connue par ses pairs comme «une professionnelle intègre, douée de compétence et de rigueur», Nora Nedjaï n’aurait jamais signé un quelconque document sans se référer à son supérieur hiérarchique. Son implication dans l’affaire El Khabar a choqué aussi bien sa famille que celle des artistes, dont la mobilisation pour sa libération n’a point fléchi.
La pétition lancée dès la mise sous mandat de dépôt, le 24 juin dernier, a été signée par des milliers de citoyens qui n’ont pas hésité à mener une grande campagne de solidarité, notamment à travers les réseaux sociaux. Nora Nedjaï n’est pas une simple femme.
Fille d’un martyr de la Révolution et d’une grande maquisarde et moudjahida, sœur de deux combattants de l’ALN, Nora Nedjaï est une parfaite fonctionnaire qui s’est vouée à son travail avec abnégation.
Les autorisations qu’elle a accordées à NessProd, la filiale de Cevital qui a racheté le groupe El Khabar, font partie de son travail quotidien, toujours sous le contrôle et l’accord de son responsable au ministère de la Culture.
Jalonné de récompenses et de consécrations, le parcours irréprochable de Nora dénote son caractère de femme de droiture et de rigueur qui n’a pas droit à l’erreur. Le mercredi 22 juin, lorsqu’elle a été convoquée par les gendarmes, elle a répondu sans aucune appréhension parce qu’elle était convaincue qu’elle allait revenir chez elle. Ce ne fut pas le cas.
Non seulement elle a été présentée au juge mais, plus grave, ce dernier l’a placée sous mandat de dépôt en cette fin de semaine de Ramadhan.
Le choc est doublement ressenti lorsque le ministre de la Culture, au moment même où elle était entendue par les gendarmes, décide de fouler aux pieds le principe de la présomption d’innocence, en mettant fin à ses fonctions. Nora est contrainte de terminer le Ramadhan et de passer les fêtes de l’Aïd en prison. Hypertendue, elle a très mal vécu cette détention.
Son transfert à l’infirmerie ne durera pas longtemps en raison des écrits haineux publiés par un quotidien arabophone l’accusant d’avoir «un statut de privilégiée». Nora a fini par craquer le jour de la fête de l’Aïd, lorsque ses proches sont venus lui rendre visite.
Très affaiblie et affectée, elle comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec les deux responsables de KBC, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf. Un procès que beaucoup espèrent équitable et juste, afin de permettre à la vérité et rien que la vérité d’éclater au grand jour.
’islam n’est pas coupable, livre de Smaïl Goumeziane
De la raison dans un monde sans conscience
le 18.07.16 | 10h00
Chaque semaine, des attentats sont commis et font leur lot de victimes par dizaines, voire par centaines dans différentes régions du monde. L’islamisme est pointé d’un doigt accusateur avec une insidieuse imputation, par certains milieux politiques et médiatiques, des actes de violence à l’islam.
«L’islam est-il coupable des atrocités commises en son nom par des terroristes autoproclamés musulmans, et plus communément appelés ‘djihadistes’ depuis qu’ils rejoignent ou prêtent allégeance à Daech ?» C’est à cette question que l’universitaire, économiste, historien et spécialiste de la Méditerranée, Smaïl Goumeziane, répond avec force détails et une analyse pointue dans son nouveau livre L’Islam n’est pas coupable, paru aux éditions EDIF 2000. Véritable ouvrage fouillé et documenté, Smaïl Goumeziane fait œuvre, dans son nouveau livre, de pédagogie à l’adresse de tous ceux qui doutent, veulent savoir ou savent déjà quelle est la part du religieux dans la violence qui habite, ces dernières années, l’actualité médiatique.
L’auteur de nombreux essais et ouvrages à la fois sur l’économie, l’histoire et la sociologie, revient, dans L’islam n’est pas coupable, sur les raisons réelles qui se cachent derrière ces manifestations de violence portées sous l’étendard de l’islam et pourtant résultant à la fois «de multiples violences accumulées depuis des siècles» et des coupables visées géopolitiques de l’Occident dans une région connue pour ses richesses énergétiques et minières. Smaïl Goumeziane considère que «aussi bien l’islam que les musulmans sont, depuis des siècles, victimes d’un triple piège : celui du dogme religieux ; celui de divers autoritarismes politiques ; celui d’un système capitaliste désormais mondialisé». Sur 268 pages se lisant d’une traite, Goumeziane interroge à la fois l’histoire, la théologie, la politique et l’économie pour montrer et expliquer quelles sont les racines de ce mal terroriste faisant basculer les pays dans des cycles de troubles à l’issue incertaine. De la révélation de l’islam jusqu’au déclin du monde musulman,
En passant par une analyse des textes fondateurs de l’islam et l’édification de l’empire arabo–musulman et le temps des controverses théoriques, S. Goumeziane offre un examen objectif des faits et des textes en portant la contradiction à ceux qui aujourd’hui s’y réfèrent pour clamer «un djihad» qui n’en est pas un. L’auteur évoque aussi, sur de longs chapitres, les pages de l’influence externe sur le monde musulman, à commencer par le colonialisme et les convoitises de la mondialisation actuelle.
«Aujourd’hui, toutes ces violences, au premier rang desquels la violence terroriste, sont le signe d’un monde écartelé entre, d’une part, les crises et convulsions d’une mondialisation libérale avide de richesses pour une minorité apatride, et d’autre part, des pouvoirs ‘tiers mondialisés’, notamment musulmans, mus par l’autoritarisme et la haine de la liberté sous toutes ses formes», explique l’auteur. Le salut pour les musulmans aujourd’hui est dans «une démocratie réelle qui définit et met en œuvre, pour chaque individu, une identité citoyenne, fondée sur les principes de liberté, de tolérance et de justice pour tous, croyants et non croyants», plaide l’auteur dans ce magnifique livre L’islam n’est pas coupable qui nous réconcilie avec la raison dans ce monde qui tend à perdre sa conscience.
Nadjia Bouaricha
|
|
Saison des soldes en Algérie : Réduction ou arnaque ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est la période des soldes à travers le territoire national. La plupart des magasins, notamment ceux de prêt-à-porter, de chaussures et de maroquinerie, affichent des réductions qui vont de 20 à 60%, voire 80% du prix de l’article.
Cette période, qui change d’une wilaya à une autre, doit, réglementairement parlant, durer 6 semaines. Sous d’autres cieux, les soldes sont une aubaine pour les consommateurs à la recherche de la bonne affaire ; en Algérie elles sont souvent sujettes à des défaillances.
Les réductions sont fictives et les prix initiaux ne sont jamais connus. Pis, certains commerçants vont encore plus loin : la réduction n’existe pas, les articles sont vendus à leur prix réel, présenté comme étant le prix réduit.
A titre d’exemple, un article qui coûte 2000 DA en temps normal grimpe à 3000 DA pour que son prix initial passe pour une réduction. Certains vont même jusqu’à augmenter les prix ; d’autres changent carrément leurs produits par d’autres de moindre qualité ou contrefaits.
Devant ces pratiques frauduleuses, heureusement non généralisées à tous les magasins faisant des soldes, le consommateur perd confiance. «Soldes, dites-vous ? Je ne les fais qu’en Europe ! Ici c’est souvent la grande arnaque», s’emporte Nadia, une jeune salariée rencontrée à Sidi Yahia, dans la commune de Hydra, à Alger. La réaction de Nadia est presque la même chez plusieurs consommateurs rencontrés à travers la capitale.
Une culture des soldes inexistante
Au moment où certains boudent carrément les magasins de soldes et cherchent la bonne affaire ailleurs (dans l’informel à titre d’exemple), d’autres mettent leur confiance dans les grandes enseignes. Elles seraient, selon leurs dires, dans l’obligation de respecter la loi en vigueur et les principes fondamentaux des soldes afin de préserver leur image de marque.
Pour Boulenouar Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, il y a un manque de culture des soldes dans notre pays.
Alors que cette période est censée toucher tous les produits, y compris les meubles et les produits électroménagers, elle est restreinte à quelques produits seulement, essentiellement les vêtements, les chaussures et la maroquinerie. «Concernant la fraude, la réglementation est claire dans ce sens. Pour vous dire, la crainte des soldes est présente même chez les commerçants eux-mêmes.
Ce qui explique que leur taux de participation à cette campagne générale de promotion est toujours infime, voire insignifiante, déclare-t-il. Souvent elle ne dépasse pas les 2% du nombre total des commerçants. La raison est que ces derniers ne trouvent pas un engouement des clients et se retrouvent en train d’activer en perte. La mauvaise réputation véhiculée par certains fraudeurs ainsi que le fléau de l’informel dissuadent non seulement les consommateurs mais également ces commerçants désirant réellement renouveler leurs stocks et se préparer pour la nouvelle saison.»
Les institutions de contrôle, dépendant notamment des directions du commerce, doivent redoubler d’efforts pour protéger le consommateur. Ce dernier doit également faire preuve de vigilance.
Pour avoir plus d’informations concrètes sur cette période de soldes et connaître le nombre officiel des commerçants ayant obtenu des autorisations de vente en soldes et le bilan de l’année précédente, nous avons tenté de prendre contact avec le ministère du Commerce, en vain.
Aucun responsable n’a voulu nous communiquer ces informations, qui semblent relever du secret d’Etat. Le service de la communication de ce ministère est resté injoignable.
Ce que stipule la loi
Régie par le décret exécutif n°06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasin d’usines et des ventes au déballage, la période des soldes est soumise à plusieurs conditions :
-Les ventes en soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Les dates de déroulement sont fixées par arrêté du wali.
-Les ventes en soldes ne peuvent porter que sur des biens acquis par l’agent économique depuis trois mois au minimum, à compter de la date du début de la période des ventes en soldes.
-Tout agent économique concerné doit disposer d’une autorisation de vente en solde et rendre publiques, par voie d’affichage sur la devanture de son local commercial et par tous autres moyens appropriés, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties qui peuvent être fixes ou graduelles. Les articles soldés doivent être exposés séparément de ceux qui ne le sont pas.
-Toute contravention vaudra aux contrevenants des PV, des amendes, des saisies et même des fermetures de leur magasin.
Asma Bersali
|
|
%3
*******
Dimanche 17 juillet 2016
*******
+
|
Lundi 18 Juillet 2016
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
الخميس 17 مارس 2016 م
|
الخميس 08 جمادى الآخرة 1437 ه
|
|
MOUVEMENT DES DSP ET DG DES HÔPITAUX Le ministère de la Santé procédera à un large mouvement dans le corps des directeurs généraux des établissements hospitaliers et des directeurs de santé de wilaya. Sanctions ? nos sources expliquent que ce mouvement rentre dans le cadre du «rajeunissement et de l’évaluation du secteur». Le mouvement touchera l’ensemble des personnes qui occupent le même poste depuis Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
|
|
La fin du calvaire pour les détenus ? C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora... |
Le temps des représailles en Turquie
Le président turc promet de sévir contre les auteurs de la tentative de putsch et leurs commanditaires. L’homme, dont on sait la...
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut...
L'Algérie a la capacité de mener une transition économique "en douceur" , selon le FMI
L'Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique "en douceur" mais elle doit...
En attendant le projet de loi sanitaire : Une amélioration par les chiffres
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical a doublé en près de 15 ans. Il est ainsi passé de 38 695 en 2000...
La fin du calvaire pour les détenus ?
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora...
Mihoubi conspué au TNA
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a passé un mauvais moment avant-hier au Théâtre national.
Une stratégie floue sans fiscalité pétrolière
Entre instructions et propositions, la rencontre régionale Sud n’est pas sortie des sentiers battus des réunions-fleuves.
Louh s'insurge contre le rapport du département d'Etat américain
Équipe Nationale : Ryad Mahrez en route pour Arsenal
Révélation de la saison écoulée en Angleterre avec le titre historique de champion décroché avec...
Championnat d'Algérie d'athlétisme : Un seul record national
Le championnat d’Algérie d’athlétisme Open, qui s’est s’achevé samedi soir, au SATO de l’OCO (Alger)...
JSMB : Satisfaction des dirigeants
Alors que les préparatifs de la nouvelle saison vont bon train pour la JSMB, le président du CSA, Zahir Guellati, a tenu hier une...
Les subventions profitent davantage aux riches
Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de...
«La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable»
La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance
La grande purge commence en Turquie
Les enquêteurs progressent sur le profil du tueur
Une célébration populairement chaâbie
Bien que décédé il y a une décennie, El Hachemi Guerrouabi continue de bercer des générations entières....
Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L’Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs...
Affaire KBC : Le procureur demande deux ans de prison avec sursis
le 18.07.16 | 12h31
Deux ans de prisons avec sursis ont été requis ce lundi contre les trois détenus de la chaîne de télévision KBC.
Dès 10h du matin, les avocats de la défense des trois détenus Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf la sous-directrice par intérim au ministère de la Culture, Nouria Abbassi ont remis en cause les chefs d’inculpations retenues contre les trois personnes.
Les avocats ont demandé que la justice les relaxe mais le procureur de la république a requis 2 ans de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende. L’affaire est toujours en cours.
Le verdict est attendu ce lundi après midi.
Bouzid Ichalalene
’affaire KBC jugée aujourd’hui
La fin du calvaire pour les détenus ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora Nedjaï, sous-directrice au ministère de la Culture, et des deux responsables de la chaîne de télévision El Khabar, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf.
Si ces derniers sont poursuivis pour «fausses déclarations», Mme Nedjaï s’est retrouvée en prison pour avoir signé à ces derniers une autorisation de tournage d’une émission de télévision, un acte administratif qui passe par la validation du ministre en personne, qualifié par le juge de «complicité d’abus de fonction».
Connue par ses pairs comme «une professionnelle intègre, douée de compétence et de rigueur», Nora Nedjaï n’aurait jamais signé un quelconque document sans se référer à son supérieur hiérarchique. Son implication dans l’affaire El Khabar a choqué aussi bien sa famille que celle des artistes, dont la mobilisation pour sa libération n’a point fléchi.
La pétition lancée dès la mise sous mandat de dépôt, le 24 juin dernier, a été signée par des milliers de citoyens qui n’ont pas hésité à mener une grande campagne de solidarité, notamment à travers les réseaux sociaux. Nora Nedjaï n’est pas une simple femme.
Fille d’un martyr de la Révolution et d’une grande maquisarde et moudjahida, sœur de deux combattants de l’ALN, Nora Nedjaï est une parfaite fonctionnaire qui s’est vouée à son travail avec abnégation.
Les autorisations qu’elle a accordées à NessProd, la filiale de Cevital qui a racheté le groupe El Khabar, font partie de son travail quotidien, toujours sous le contrôle et l’accord de son responsable au ministère de la Culture.
Jalonné de récompenses et de consécrations, le parcours irréprochable de Nora dénote son caractère de femme de droiture et de rigueur qui n’a pas droit à l’erreur. Le mercredi 22 juin, lorsqu’elle a été convoquée par les gendarmes, elle a répondu sans aucune appréhension parce qu’elle était convaincue qu’elle allait revenir chez elle. Ce ne fut pas le cas.
Non seulement elle a été présentée au juge mais, plus grave, ce dernier l’a placée sous mandat de dépôt en cette fin de semaine de Ramadhan.
Le choc est doublement ressenti lorsque le ministre de la Culture, au moment même où elle était entendue par les gendarmes, décide de fouler aux pieds le principe de la présomption d’innocence, en mettant fin à ses fonctions. Nora est contrainte de terminer le Ramadhan et de passer les fêtes de l’Aïd en prison. Hypertendue, elle a très mal vécu cette détention.
Son transfert à l’infirmerie ne durera pas longtemps en raison des écrits haineux publiés par un quotidien arabophone l’accusant d’avoir «un statut de privilégiée». Nora a fini par craquer le jour de la fête de l’Aïd, lorsque ses proches sont venus lui rendre visite.
Très affaiblie et affectée, elle comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec les deux responsables de KBC, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf. Un procès que beaucoup espèrent équitable et juste, afin de permettre à la vérité et rien que la vérité d’éclater au grand jour.
’islam n’est pas coupable, livre de Smaïl Goumeziane
De la raison dans un monde sans conscience
le 18.07.16 | 10h00
Chaque semaine, des attentats sont commis et font leur lot de victimes par dizaines, voire par centaines dans différentes régions du monde. L’islamisme est pointé d’un doigt accusateur avec une insidieuse imputation, par certains milieux politiques et médiatiques, des actes de violence à l’islam.
«L’islam est-il coupable des atrocités commises en son nom par des terroristes autoproclamés musulmans, et plus communément appelés ‘djihadistes’ depuis qu’ils rejoignent ou prêtent allégeance à Daech ?» C’est à cette question que l’universitaire, économiste, historien et spécialiste de la Méditerranée, Smaïl Goumeziane, répond avec force détails et une analyse pointue dans son nouveau livre L’Islam n’est pas coupable, paru aux éditions EDIF 2000. Véritable ouvrage fouillé et documenté, Smaïl Goumeziane fait œuvre, dans son nouveau livre, de pédagogie à l’adresse de tous ceux qui doutent, veulent savoir ou savent déjà quelle est la part du religieux dans la violence qui habite, ces dernières années, l’actualité médiatique.
L’auteur de nombreux essais et ouvrages à la fois sur l’économie, l’histoire et la sociologie, revient, dans L’islam n’est pas coupable, sur les raisons réelles qui se cachent derrière ces manifestations de violence portées sous l’étendard de l’islam et pourtant résultant à la fois «de multiples violences accumulées depuis des siècles» et des coupables visées géopolitiques de l’Occident dans une région connue pour ses richesses énergétiques et minières. Smaïl Goumeziane considère que «aussi bien l’islam que les musulmans sont, depuis des siècles, victimes d’un triple piège : celui du dogme religieux ; celui de divers autoritarismes politiques ; celui d’un système capitaliste désormais mondialisé». Sur 268 pages se lisant d’une traite, Goumeziane interroge à la fois l’histoire, la théologie, la politique et l’économie pour montrer et expliquer quelles sont les racines de ce mal terroriste faisant basculer les pays dans des cycles de troubles à l’issue incertaine. De la révélation de l’islam jusqu’au déclin du monde musulman,
En passant par une analyse des textes fondateurs de l’islam et l’édification de l’empire arabo–musulman et le temps des controverses théoriques, S. Goumeziane offre un examen objectif des faits et des textes en portant la contradiction à ceux qui aujourd’hui s’y réfèrent pour clamer «un djihad» qui n’en est pas un. L’auteur évoque aussi, sur de longs chapitres, les pages de l’influence externe sur le monde musulman, à commencer par le colonialisme et les convoitises de la mondialisation actuelle.
«Aujourd’hui, toutes ces violences, au premier rang desquels la violence terroriste, sont le signe d’un monde écartelé entre, d’une part, les crises et convulsions d’une mondialisation libérale avide de richesses pour une minorité apatride, et d’autre part, des pouvoirs ‘tiers mondialisés’, notamment musulmans, mus par l’autoritarisme et la haine de la liberté sous toutes ses formes», explique l’auteur. Le salut pour les musulmans aujourd’hui est dans «une démocratie réelle qui définit et met en œuvre, pour chaque individu, une identité citoyenne, fondée sur les principes de liberté, de tolérance et de justice pour tous, croyants et non croyants», plaide l’auteur dans ce magnifique livre L’islam n’est pas coupable qui nous réconcilie avec la raison dans ce monde qui tend à perdre sa conscience.
Nadjia Bouaricha
|
|
Saison des soldes en Algérie : Réduction ou arnaque ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est la période des soldes à travers le territoire national. La plupart des magasins, notamment ceux de prêt-à-porter, de chaussures et de maroquinerie, affichent des réductions qui vont de 20 à 60%, voire 80% du prix de l’article.
Cette période, qui change d’une wilaya à une autre, doit, réglementairement parlant, durer 6 semaines. Sous d’autres cieux, les soldes sont une aubaine pour les consommateurs à la recherche de la bonne affaire ; en Algérie elles sont souvent sujettes à des défaillances.
Les réductions sont fictives et les prix initiaux ne sont jamais connus. Pis, certains commerçants vont encore plus loin : la réduction n’existe pas, les articles sont vendus à leur prix réel, présenté comme étant le prix réduit.
A titre d’exemple, un article qui coûte 2000 DA en temps normal grimpe à 3000 DA pour que son prix initial passe pour une réduction. Certains vont même jusqu’à augmenter les prix ; d’autres changent carrément leurs produits par d’autres de moindre qualité ou contrefaits.
Devant ces pratiques frauduleuses, heureusement non généralisées à tous les magasins faisant des soldes, le consommateur perd confiance. «Soldes, dites-vous ? Je ne les fais qu’en Europe ! Ici c’est souvent la grande arnaque», s’emporte Nadia, une jeune salariée rencontrée à Sidi Yahia, dans la commune de Hydra, à Alger. La réaction de Nadia est presque la même chez plusieurs consommateurs rencontrés à travers la capitale.
Une culture des soldes inexistante
Au moment où certains boudent carrément les magasins de soldes et cherchent la bonne affaire ailleurs (dans l’informel à titre d’exemple), d’autres mettent leur confiance dans les grandes enseignes. Elles seraient, selon leurs dires, dans l’obligation de respecter la loi en vigueur et les principes fondamentaux des soldes afin de préserver leur image de marque.
Pour Boulenouar Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, il y a un manque de culture des soldes dans notre pays.
Alors que cette période est censée toucher tous les produits, y compris les meubles et les produits électroménagers, elle est restreinte à quelques produits seulement, essentiellement les vêtements, les chaussures et la maroquinerie. «Concernant la fraude, la réglementation est claire dans ce sens. Pour vous dire, la crainte des soldes est présente même chez les commerçants eux-mêmes.
Ce qui explique que leur taux de participation à cette campagne générale de promotion est toujours infime, voire insignifiante, déclare-t-il. Souvent elle ne dépasse pas les 2% du nombre total des commerçants. La raison est que ces derniers ne trouvent pas un engouement des clients et se retrouvent en train d’activer en perte. La mauvaise réputation véhiculée par certains fraudeurs ainsi que le fléau de l’informel dissuadent non seulement les consommateurs mais également ces commerçants désirant réellement renouveler leurs stocks et se préparer pour la nouvelle saison.»
Les institutions de contrôle, dépendant notamment des directions du commerce, doivent redoubler d’efforts pour protéger le consommateur. Ce dernier doit également faire preuve de vigilance.
Pour avoir plus d’informations concrètes sur cette période de soldes et connaître le nombre officiel des commerçants ayant obtenu des autorisations de vente en soldes et le bilan de l’année précédente, nous avons tenté de prendre contact avec le ministère du Commerce, en vain.
Aucun responsable n’a voulu nous communiquer ces informations, qui semblent relever du secret d’Etat. Le service de la communication de ce ministère est resté injoignable.
Ce que stipule la loi
Régie par le décret exécutif n°06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasin d’usines et des ventes au déballage, la période des soldes est soumise à plusieurs conditions :
-Les ventes en soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Les dates de déroulement sont fixées par arrêté du wali.
-Les ventes en soldes ne peuvent porter que sur des biens acquis par l’agent économique depuis trois mois au minimum, à compter de la date du début de la période des ventes en soldes.
-Tout agent économique concerné doit disposer d’une autorisation de vente en solde et rendre publiques, par voie d’affichage sur la devanture de son local commercial et par tous autres moyens appropriés, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties qui peuvent être fixes ou graduelles. Les articles soldés doivent être exposés séparément de ceux qui ne le sont pas.
-Toute contravention vaudra aux contrevenants des PV, des amendes, des saisies et même des fermetures de leur magasin.
Asma Bersali
|
|
%3
*******
Dimanche 17 juillet 2016
*******
+
|
Lundi 18 Juillet 2016
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
الخميس 17 مارس 2016 م
|
الخميس 08 جمادى الآخرة 1437 ه
|
|
MOUVEMENT DES DSP ET DG DES HÔPITAUX Le ministère de la Santé procédera à un large mouvement dans le corps des directeurs généraux des établissements hospitaliers et des directeurs de santé de wilaya. Sanctions ? nos sources expliquent que ce mouvement rentre dans le cadre du «rajeunissement et de l’évaluation du secteur». Le mouvement touchera l’ensemble des personnes qui occupent le même poste depuis Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
|
|
La fin du calvaire pour les détenus ? C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora... |
Le temps des représailles en Turquie
Le président turc promet de sévir contre les auteurs de la tentative de putsch et leurs commanditaires. L’homme, dont on sait la...
Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche les deux textes de lois portant statut des officiers de réserve et statut...
L'Algérie a la capacité de mener une transition économique "en douceur" , selon le FMI
L'Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique "en douceur" mais elle doit...
En attendant le projet de loi sanitaire : Une amélioration par les chiffres
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical a doublé en près de 15 ans. Il est ainsi passé de 38 695 en 2000...
La fin du calvaire pour les détenus ?
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora...
Mihoubi conspué au TNA
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a passé un mauvais moment avant-hier au Théâtre national.
Une stratégie floue sans fiscalité pétrolière
Entre instructions et propositions, la rencontre régionale Sud n’est pas sortie des sentiers battus des réunions-fleuves.
Louh s'insurge contre le rapport du département d'Etat américain
Équipe Nationale : Ryad Mahrez en route pour Arsenal
Révélation de la saison écoulée en Angleterre avec le titre historique de champion décroché avec...
Championnat d'Algérie d'athlétisme : Un seul record national
Le championnat d’Algérie d’athlétisme Open, qui s’est s’achevé samedi soir, au SATO de l’OCO (Alger)...
JSMB : Satisfaction des dirigeants
Alors que les préparatifs de la nouvelle saison vont bon train pour la JSMB, le président du CSA, Zahir Guellati, a tenu hier une...
Les subventions profitent davantage aux riches
Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de...
«La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable»
La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance
La grande purge commence en Turquie
Les enquêteurs progressent sur le profil du tueur
Une célébration populairement chaâbie
Bien que décédé il y a une décennie, El Hachemi Guerrouabi continue de bercer des générations entières....
Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L’Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs...
Affaire KBC : Le procureur demande deux ans de prison avec sursis
le 18.07.16 | 12h31
Deux ans de prisons avec sursis ont été requis ce lundi contre les trois détenus de la chaîne de télévision KBC.
Dès 10h du matin, les avocats de la défense des trois détenus Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf la sous-directrice par intérim au ministère de la Culture, Nouria Abbassi ont remis en cause les chefs d’inculpations retenues contre les trois personnes.
Les avocats ont demandé que la justice les relaxe mais le procureur de la république a requis 2 ans de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende. L’affaire est toujours en cours.
Le verdict est attendu ce lundi après midi.
Bouzid Ichalalene
’affaire KBC jugée aujourd’hui
La fin du calvaire pour les détenus ?
le 18.07.16 | 10h00
C’est aujourd’hui que s’ouvrira, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le procès de l’artiste peintre Nora Nedjaï, sous-directrice au ministère de la Culture, et des deux responsables de la chaîne de télévision El Khabar, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf.
Si ces derniers sont poursuivis pour «fausses déclarations», Mme Nedjaï s’est retrouvée en prison pour avoir signé à ces derniers une autorisation de tournage d’une émission de télévision, un acte administratif qui passe par la validation du ministre en personne, qualifié par le juge de «complicité d’abus de fonction».
Connue par ses pairs comme «une professionnelle intègre, douée de compétence et de rigueur», Nora Nedjaï n’aurait jamais signé un quelconque document sans se référer à son supérieur hiérarchique. Son implication dans l’affaire El Khabar a choqué aussi bien sa famille que celle des artistes, dont la mobilisation pour sa libération n’a point fléchi.
La pétition lancée dès la mise sous mandat de dépôt, le 24 juin dernier, a été signée par des milliers de citoyens qui n’ont pas hésité à mener une grande campagne de solidarité, notamment à travers les réseaux sociaux. Nora Nedjaï n’est pas une simple femme.
Fille d’un martyr de la Révolution et d’une grande maquisarde et moudjahida, sœur de deux combattants de l’ALN, Nora Nedjaï est une parfaite fonctionnaire qui s’est vouée à son travail avec abnégation.
Les autorisations qu’elle a accordées à NessProd, la filiale de Cevital qui a racheté le groupe El Khabar, font partie de son travail quotidien, toujours sous le contrôle et l’accord de son responsable au ministère de la Culture.
Jalonné de récompenses et de consécrations, le parcours irréprochable de Nora dénote son caractère de femme de droiture et de rigueur qui n’a pas droit à l’erreur. Le mercredi 22 juin, lorsqu’elle a été convoquée par les gendarmes, elle a répondu sans aucune appréhension parce qu’elle était convaincue qu’elle allait revenir chez elle. Ce ne fut pas le cas.
Non seulement elle a été présentée au juge mais, plus grave, ce dernier l’a placée sous mandat de dépôt en cette fin de semaine de Ramadhan.
Le choc est doublement ressenti lorsque le ministre de la Culture, au moment même où elle était entendue par les gendarmes, décide de fouler aux pieds le principe de la présomption d’innocence, en mettant fin à ses fonctions. Nora est contrainte de terminer le Ramadhan et de passer les fêtes de l’Aïd en prison. Hypertendue, elle a très mal vécu cette détention.
Son transfert à l’infirmerie ne durera pas longtemps en raison des écrits haineux publiés par un quotidien arabophone l’accusant d’avoir «un statut de privilégiée». Nora a fini par craquer le jour de la fête de l’Aïd, lorsque ses proches sont venus lui rendre visite.
Très affaiblie et affectée, elle comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec les deux responsables de KBC, Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf. Un procès que beaucoup espèrent équitable et juste, afin de permettre à la vérité et rien que la vérité d’éclater au grand jour.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres