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	Sellal inaugure le salon du livre La coopération algéro-française sera renforcée dans plusieurs métiers de la culture
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	Le ministre de l’industrie et des mines à Oran : «Nous voulons créer un pôle mécanique des voitures»
	INTERNET  Ce qu’a coûté la coupure

Actualités :

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a estimé le préjudice financier engendré par la coupure du câble de la fibre optique Annaba-Marseille à près de 100 millions de dinars par jour. Houda Faraoun a, par ailleurs, annoncé le démarrage en novembre prochain du projet de réalisation de deux câbles en fibre optique sous-marin Oran-Valence et Alger-Valence. Selon elle, l’Algérie sera connectée via Valence au plus tard en février 2017 pour augmenter ses capacités en débit. 
Salima Akkouche - Alger (le Soir) - Après avoir annoncé le rétablissement, mardi dernier, du service internet d’Algérie Télécom, l’heure est au bilan. 
La ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication a indiqué, hier, lors d’une conférence de presse que le coût du préjudice financier engendré pour Algérie Télécom suite à la rupture du câble sous-marin SMWE4 reliant Annaba et Marseille, survenue jeudi dernier, est estimé à environ 100 millions de dinars par jour. 
Le préjudice, dit-elle, est cependant beaucoup plus important à cause «des dommages collatéraux causés aux opérateurs économiques». «Nous allons lancer une enquête pour identifier l’identité du navire coupable de cette coupure et Algérie Télécom va engager une procédure judiciaire pour exiger des dédommagements», a indiqué Houda Faraoun. Elle a affirmé qu’Algérie Télécom va, cependant, assumer ses responsabilités envers ses abonnés et en guise de compensation pour la période de perturbation du réseau internet, l’opérateur leur accordera six jours de connexion gratuite. 
La coupure, dit-elle, a duré six jours mais au total, les travaux de réparation se sont étalés seulement sur deux jours. «On a été le plus efficace possible et s’il y a une prochaine fois, on le sera encore plus», a affirmé la ministre qui estime qu’il faudra interdire le passage des navires par cette zone en multipliant les accès. D’ailleurs, dit-elle, dans le but de parer dans l’avenir à d’éventuels problèmes de ce genre, les capacités de l’Algérie en débit seront augmentées. 
L’intervenante a indiqué qu’une réunion est prévue lundi prochain à son département pour lancer le projet de réalisation de deux câbles sous-marins Oran-Valence et Alger-Valence (Espagne). 
Le démarrage des travaux qui vont durer 14 mois est prévue pour novembre prochain et la réception du projet est prévue pour janvier ou au plus tard en février 2017, a indiqué la ministre. D’une longueur de 550 km, le coût de ce projet, dit-elle, est estimé à 36 millions d’euros dont 26 millions d’euros pour le câble Oran-Valence et 10 millions d’euros pour Alger-Valence. 
«Nous aurons un meilleur débit et des prix en baisse, avec les grands projets prévus pour 2016», a promis la ministre qui a également parlé du projet de renforcement des lignes terrestres entre l’Algérie et la Tunisie.
S. A.

Les entreprises évaluent les dégâts

Router partiellement le trafic vers le câble Alger-Palma n’a pas réellement allégé l’impact des perturbations internet sur l’activité des entreprises. Particulièrement celles activant principalement ou encore exclusivement sur la toile informatique. Les pertes sont de poids et les compenser leur impose beaucoup de pressions.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Développer un climat d’affaires favorable à l’accueil d’investissements locaux et étrangers passe d’abord par faciliter la tâche aux entreprises déjà présentes. Pour que celles-ci puissent constituer par la suite un levier de communication crédible.
La coupure d’internet de près d’une semaine est loin d’être une banalité pour des jeunes entreprises comme : Ouedkniss, Guiddini, Jumia, Kaymu, Lamudi, DZboom et autres.
La start-up HelloFood, un site de commande de repas en ligne et de livraison à domicile sur la région d’Alger, en a sensiblement ressenti l’impact en amont et en aval. D’une part, les clients n’ayant pas accès à internet ne pouvaient naturellement pas passer leurs commandes ; d’autre part, l’entreprise n’était pas en mesure de traiter celles qui se faisaient par le biais de leur application mobile avec le service 3G. «Le délai court», leur cheval de bataille, s’est trouvé confronté à un véritable «imprévu» bousculant leur politique communicationnelle, commerciale et l’ensemble de leur système logistique. 
La responsable commerciale de la start-up affirme à cet effet avoir perdu plus de 50% des commandes durant la période de perturbation. Cependant, elle dit revenir graduellement au niveau habituel avec le rétablissement du service internet mais la semaine perdue l’est définitivement et c’est le niveau du bénéfice qui en sera altéré.
C’est dans le même scénario qu’a également évolué l’entreprise Jovago, spécialisée dans la réservation d’hôtel sur internet. Le directeur général révèle un «réel chamboulement» du système dans son ensemble. Evidemment, la quasi-totalité de la clientèle étant locale, c’est la poignée de clients étrangers qui «a maintenu en vie» l’organisation. Ceci tout en soulignant que ce n’était «pas vraiment énorme» non plus. L’entreprise fonctionnait «au ralenti». Ignorant la date précise de la réhabilitation du net, l’entreprise vivait dans un climat «franchement frustrant». Par ailleurs, avec le retour de la connexion internet, les réservations ont repris «d’emblée» et à un niveau supérieur qu’en temps normal, avoue-t-il. Les clients ont certainement attendu ce rétablissement pour effectuer leurs réservations et déplacements, selon lui.
Pourtant, subsiste encore la crainte vis-à-vis de la reproduction d’un tel «drame», confient les deux responsables. Ce n’est pas un service internet «à la coréenne» qui est exigé mais «un minimum» de stabilité des infrastructures de base pour que les entreprises puissent exploiter pleinement leur potentiel. En effet, ce n’est pas un éventuel «dédommagement» des jours de perturbation qui intéresse tant les investisseurs. C’est la prise en main de «véritables dispositions» pour éviter ce type «d’embêtements» à l’avenir qui est espéré. 
Ces soucis qui ne doivent normalement plus être problématiques mais considérés comme des acquis pour développer davantage le climat des affaires en Algérie.
N. B.

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	À J-2 de la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique, USM Alger-TP Mazembe Dernière ligne droite pour les Rouge et Noir
	DRB Tadjenanet Le dauphin refuse de s'enflammer
	Ligue 1 Mobilis (10e journée) Vers un resserrement du peloton

Sports :

En cette 10e halte de la saison au niveau de la Ligue 1 Mobilis qui sera étalée sur trois jours, le moins que l’on puisse dire est qu’elle pourrait donner lieu à un resserrement dans la seconde moitié du peloton, eu égard aux rencontres proposées.
Bien qu’exemptée pour préparer sa finale de Champions League, l’USM Alger restera solide leader vu qu’elle garde une sacrée avance sur son dauphin. Pour les autres concurrents potentiels, il faut s’attendre à une lutte âpre pour occuper la troisième place du podium. 
Pour ce qui est du bas du tableau, le hasard du calendrier ne sera guère favorable pour les trois ensembles qui risquent d’être davantage lâchés. Un classement s’en est dégagé aussi bien pour le haut que pour le bas du tableau. 
Considéré comme le match des extrémités, la confrontation abritée par le stade du 5-Juillet entre le Mouloudia d’Alger et le RC Arbaâ l’est pour certaines raisons. D’un côté, le Mouloudia est aux abords du podium alors que son adversaire du jour est «rivé» à la dernière place. 
De l’autre, les Mouloudéens forment un ensemble truffé d’individualités de qualité contrairement au Raed à l’effectif «squelettique». Mais, il faut composer avec la réalité du terrain où quelques détails pourraient engendrer une issue inattendue. En effet, les Mouloudéens joueront sous la pression de leurs milliers de fans qui ne veulent pas revivre un autre cauchemar comme celui subi face aux Husseindéens. De leur côté, ayant subi précédemment des déconvenues, les Harrachis et les Oranais se lanceront sûrement dans cette bataille footballistique, dans le stade du 1er-Novembre de Mohammadia. A voir leurs positions dans le peloton, il n’y a pas photo tant les banlieusards partent favoris sans discussion. Mais avant d’avancer un tel pronostic, il faut inclure dans l’analyse l’effet des précédents résultats de ces deux équipes.
Au stade du 20-Août-55 d’Alger, le NA Hussein Dey et la JS Kabylie s’affronteront dans un clasico indécis et détonant. 
A revoir les résultats du Nasr d’Hussein Dey et ceux de la Jeunesse de Kabylie, il y a lieu de classer cette rencontre comme le choc de la journée. Restant sur une éclatante victoire, les Sang et Or aussi bien que les Canaris aspirent à confirmer leur allant de ces dernières semaines. 
Sur le terrain, les Kabyles cherchent la victoire pour poursuivre leur remontée alors que les Algérois veulent vaincre et par là-même dépasser leurs adversaires du jour. 
A l’instar de ces deux équipes, les Belouizdadis et les Relizanais, ont réalisé un parcours différent lors des trois précédentes étapes, beaucoup de bookmakers vont vite en besogne en mettant en exergue les Relizanais et enterrant d’avance les Bélouizdadis.
C’est vrai que ces derniers sont «sonnés» par leur trois défaites de suite au lendemain d’un début de saison tonitruant mais les observateurs ont constaté que les protégés d’Alain Michel produisent de belles prestations. 
De l’autre côté, les Relizanais semblent avoir réussi leur apprentissage en ce palier comme en témoigne leur invincibilité depuis le 18 septembre dernier. Mais sur le rectangle du stade Zougari, les protégés de Benyellès, le doyen des entraîneurs de cette division, seront privés d’un atout négligeable qu’est le public après le huis clos infligé par la LFP suite aux incidents ayant émaillé le match du Rapid devant le MOB. 
Au stade Bouakeul d’Oran, l’ASMO recevra le CS Constantine dans une partie pathétique. Annoncées comme de potentiels animateurs de cet exercice, les formations oranaises et constantinoises laissent leurs milliers de fans abasourdis après les neuf précédentes étapes. 
Cependant, les Sanafir semblent plus entreprenants que leurs adversaires du jour puisque contrairement aux gars de Medina Djedida qui restent sur trois défaites consécutives depuis leur succès du 28 septembre écoulé, les Constantinois affichent des résultats en dents de scie.
Dans leur fief, les protégés de Mouassa se jurent de gagner afin de provoquer le fameux déclic pour s’extirper de l’œil du cyclone. Pour les visiteurs, l’exploit du 15 août où ils sont revenus de Tizi-Ouzou est dans les mémoires et ils veulent le rééditer.
H. C.

• Start 
• Aujourd’hui (18h) 
• A Alger stade du 5-Juillet : MCA-RC Arbaâ
• Vendredi 30 octobre (15h) 
• A Alger stade du 1er-Novembre : USM Harrach-MC Oran
• A Alger stade du 20-Août-55 d’Alger : NA Hussein Dey-JS Kabylie
• A Relizane stade Zougari : RCR-CR Belouizdad
• A Oran Habib-Bouakeul : ASMO-CS Constantine
• Mardi 24 novembre (18h)
• A Béchar stade du 20-Août-55 : JS Saoura-USM Alger
• Déjà joués, Mardi 27 octobre
• DRB Tadjenanet-ES Sétif 1-0
• USM Blida-MO Béjaïa 0-0

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Culture
	ACTUCULT ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Courant
	Dans un nouvel album prévu pour 2016 Idir en duo avec Aznavour et Cabrel
	AÏN-SEFRA  Journées théâtrales de l’art populaire
	MEDEA Formation pour jeunes photographes
	Ouverture aujourd’hui du 20e Sila Le livre dans tous ces étals

Culture : 

Le Salon international du livre d’Alger (Sila) ouvre ses portes aujourd’hui jeudi au public, donnant le coup de départ d’une véritable ruée vers l’or de l’esprit : le livre. Pratiquement la moitié des ouvrages disponibles au Salon sont en langue française. La France, dont l’influence culturelle est toujours aussi forte en Algérie, est l’invitée d’honneur de cette 20e édition du Sila.
«Pour la première fois depuis la création, il y a vingt ans, de cette manifestation sans équivalent en Méditerranée du Sud et au Maghreb, la France est l’invitée d’honneur du Salon international du livre d’Alger. Ce choix des autorités algériennes s’inscrit dans le contexte d’une relation bilatérale aujourd’hui plus forte qu’elle ne l’a jamais été depuis l’indépendance de l’Algérie et conforte les liens d’amitié qui unissent nos deux pays», a indiqué M. Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie.
«Je veux exprimer ici ma fierté et ma reconnaissance devant cette invitation qui représente une opportunité sans pareille de valoriser le patrimoine linguistique et littéraire partagé par la France et l’Algérie, de célébrer les écrivains de langue française de tous les continents et plus particulièrement de nos deux pays, de mettre en valeur les apports réciproques entre les langues et les cultures comme savait si bien le faire la regrettée Assia Djebar», a t-il ajouté. 
Cet intérêt pour cette manifestation littéraire est aussi matérialisé par le déplacement à Alger de la ministre française de la Culture et de la Communication, Mme Fleur Pellerin. L’espace France au Sila abritera un grand nombre d’activités culturelles et artistiques à travers une programmation «conçue pour être à la hauteur de cet événement et de la relation culturelle, diplomatique et historique qui lie la France et l’Algérie». Pour la partie française, cette vingtième édition du SILA est également «l’occasion de renforcer les liens entre éditeurs français et algériens». La participation d’un grand nombre d’écrivains franco- algériens est aussi une illustration des liens culturels vivaces entre les deux pays.
Par ailleurs, la Délégation de l’Union européenne en Algérie organise la 7e édition des rencontres euro-maghrébines de littérature qui se déroulent pour la première fois dans le cadre du SILA. Cette rencontre intitulée «Autour du polar» cette année, est prévue les 30 et 31 octobre 2015 (début à 9h) au niveau de la salle Dar El Djazaïr à la Safex.
Inauguré officiellement hier par M. Abdelmalek Sellal, Premier ministre, le Salon international du livre d’Alger se déroulera jusqu’au 7 novembre prochain au Palais des Expositions de la Safex, aux Pins-Maritimes. Les organisateurs s’attendent à un afflux d’environ 1,5 million de visiteurs, affluence habituelle du salon qui, pour cette année, se tient sous le slogan «Vingt ans à la page».
Kader B.

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Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie, en visite à Paris. Finalement, ils y prennent goût. A la fouille ! En annonçant que le FLN aura «son» candidat pour l’élection présidentielle de 2019, Ammar Saâdani, l’homme le mieux informé d’Algérie et parmi les mieux logés de Paris, jette un pavé dans la mare. Dans la Seine, plus précisément. Parce que la mare algérienne, mis à part quelques sièges de partis et nous les «plumitifs de bains maures», le reste, la majorité de la population s’en contrefiche un chouia de savoir qui le FLN adoubera, à l’insu de son plein gré consentant, bien sûr. Mais bon, faisons «comme si», avec nos tics et montrons-nous «vachement intéressés» par cette annonce : Ammar qui délivre un scooooooop ! Un candidat du FLN à un scrutin présidentiel hors consensus ! C’est du lourd. Du très lourd. Du XXXL ! Du massif. Du mastoc. De l’armoire bretonne. Du quand il marche, ça vibre. Du… Tout le monde a compris ou je fais un dessin ? Bon, je vois que tout le monde a compris, donc, je range mes crayons de couleurs et ne garde que le crayon noir. Noir comme ce ruban noir-corbeau que Saâdani vient d’accrocher sur le bord du portrait de Abdekka surplombant encore – pour combien de temps ? – sa tête et son bureau, à Hydra, pas à Neuilly. Cette déclaration de Saâdani n’équivaut-elle pas à un arrêt de mort… politique pour le Raïs adoré et chéri ? C’est dur ! Très dur comme acte. Pourquoi le «Secrétaire-Général-Major» du FLN écarte-t-il ainsi, brutalement, sans façon, dans un hémicycle public, sans gants, sans précautions, l’éventualité d’un cinquième mandat pour Boutef’. Yek le Président va bien, non ? Il reçoit, n’est-ce pas ? Bon, d’accord, il reçoit dans des conditions un peu particulières. Les invités et les Conseils des ministres sont priés d’attendre dans une salle adjacente qu’on le prépare et qu’on l’amène, qu’on l’installe entre deux pots de fleurs et un vase amplificateur. Mais qu’importe ! Il est là. Il peut très bien assurer un 5e mandat en mode vibreur, qui ça gênerait ? Nous ? J’ai des doutes tellement nous avons pris l’habitude de son absence et de ses apparitions à la Usain Bolt, en moins de 10 secondes chrono. Alors, qui ça gêne ? Arrêtez de me regarder comme ça ! Je n’en sais rien ! Demandez-le à Saâdani qui vient d’annoncer un candidat hors Palais pour 2019. Moi, tout ce que je peux faire pour vous, c’est fumer du thé vert et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.