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Téléphonie mobile Les opérateurs se plaignent du brouillage
Problème assez complexe, le brouillage des communications mobiles par des particuliers se développe en Algérie. Une cinquantaine de plaintes dans ce domaine ont été reçues en 2012 par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).
Problème assez complexe, le brouillage des communications mobiles par des particuliers se développe en Algérie. Une cinquantaine de plaintes dans ce domaine ont été reçues en 2012 par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir) Tolérée. L’installation de dispositifs de brouillage des communications mobiles l’est, semble-t-il, au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Aucune autorisation préalable n’est requise pour l’installation de brouilleurs dans des mosquées, indiquait récemment le directeur de l’orientation religieuse et de l’enseignement coranique au niveau de ce département ministériel, Youcef Ben Mehdi, cité par l’agence presse services. Ainsi, l’installation de ces appareils, motivée par les fréquents désagréments causés par les sonneries des portables pendant l’accomplissement des prières et des pêches, ne suscite pas contestation au niveau du département de Bouabdallah Ghlamallah. «L’utilisation de ce type d’appareil n’est intervenu qu’après avoir constaté que plusieurs fidèles s’entêtaient à laisser leurs mobiles en marche au lieu de les mettre en mode silencieux ou de les éteindre, malgré les campagnes de sensibilisation», déclare Youcef Ben Mehdi. L’on agrée ainsi une initiative d’imams ou d’associations de mosquées, une pratique de plus en plus répandue en raison de l’incivisme religieux de certains fidèles. Cela même si cette pratique génère des désagréments aux habitants, aux commerçants et autres acteurs socio-économiques et culturels du voisinage, des désagréments toutefois supportés par habitude ou par dépit. Or, l’utilisation de dispositifs de brouillage, hors ceux liés à des questions de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme, se généralise également aux particuliers, à certains établissements publics et privés de diverses natures, notamment pénitentiaires, diplomatiques... Des dispositifs de brouillage sont ainsi installés, perturbant de facto les communications mobiles parfois vitales, sans réelle utilisation. Cette utilisation des brouilleurs se généralise au niveau des particuliers, en l’absence d’un cadre juridique approprié. Cela même si un arsenal réglementaire (notamment un décret exécutif pris en décembre 2009 et un arrêté interministériel pris en octobre 2011) régissant les équipements dits sensibles, dont l’utilisation illicite peut porter atteinte à la sécurité nationale et à l’ordre public, existe depuis presque vingt ans. Un arsenal qui prévoit des modalités précises en matière d’acquisition, utilisation, exploitation et cession de ces équipements, ainsi que les prestations et impose l’obtention d’autorisations préalables. Celles-ci sont délivrées essentiellement par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, sur avis des départements de la Défense nationale, des Transports et de la la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication. Cependant, les brouilleurs ne sont pas référenciés de manière claire dans le listing des équipements sensibles et aucune disposition réglementaire précise n’a été prise à l’encontre de leurs utilisateurs. Notons également, concernant les brouilleurs installés dans les mosquées, que l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) ne délivre pas d’autorisations d’exploitation de brouilleurs de GSM. C’est ce qu’indiquait le chef département communication à l’ARPT, Amar Ingrachen, cité par l’APS, et qui expliquait que l’utilisation des brouilleurs n’est contrôlée actuellement par aucun organisme. Ainsi, la commercialisation et l’utilisation des brouilleurs se poursuit, stimulée par la demande des particuliers, l’inaction ou l’absence des autorités habilitées pour des motifs d’ordre objectif ou subjectif, ainsi que l’emprise de l’informel... Ce qui impacte sur la régularité et la qualité des communications mobiles, générant des désagréments aux opérateurs mobiles même si ces derniers sont tenus de se conformer aux impératifs dits sécuritaires. En ce sens, l’ARPT a, indique Amar Ingrach, reçu et traité en 2012 quelque 50 plaintes pour brouillage de télécommunications mobiles notamment liées à l’utilisation de brouilleurs de manière indue.%u2008 Ces plaintes couvrent 24 wilayas du pays, précise le représentant de l’ARPT qui ne s’est pas prononcé concernant l’année en cours. Toutefois ce problème dont la gestion reste assez complexe, implique nombre d’institutions et autorités de contrôle et pas uniquement l’ARPT. C. B.
Téléphonie mobile de 3e génération Le 15 septembre, date limite pour les offres Le 15 septembre 2013 est la date limite pour le dépôt des offres relatives à l’octroi de trois licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G). C’est ce que l’on indique au niveau de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Selon le chef de département de la communication à l’ARPT, Amar Ingrachen, le processus de retrait des cahiers de charges a été lancé et la date limite des dépôt des offres par les opérateurs intéressés a été fixée au 15 septembre. Les offres qui seront soumises seront traitées ensuite jusqu’au 15 octobre 2013, date prévue pour l’attribution publique du marché, précise le représentant de l’ARPT. M. Ingrachen a souligné que la licence 3G «sera attribuée à tous les opérateurs de téléphonie mobile répondant aux critères exigés par le cahier des charges». Rappelons que deux opérateurs de téléphonie mobile ont retiré, le 15 août dernier, les cahiers de charges liés à ces licences dans le cadre de l’appel à concurrence national lancé le 1er août dernier par l’ARPT, après plusieurs mois d’aternoiements et d’incertitudes. Rappelons également que la mise en service commerciale de la 3G est prévue début décembre 2013. C. B.
Après une semaine de protestation, la sentence est tombée : la justice a déclaré illégale la grève déclenchée par les travailleurs des bureaux de poste depuis mercredi dernier. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les postiers mettront-ils fin à leur mouvement ? Les bureaux de poste risquent en effet de rouvrir, ce matin, après une semaine de protestation. Le mouvement de grève a été déclaré hier, illégal par la justice, a indiqué, Nekkache Mourad, président du Syndicat national autonome des postiers (SNAP). Suite à quoi, le Syndicat a réuni, hier dans l’après- midi, son conseil national pour décider du maintien ou non de la grève. «Nous allons nous réunir pour discuter de l’évolution de la situation et décider si nous allons poursuivre la protestation et des suites à donner à notre mouvement» a déclaré le président du SNAP. Selon ce dernier, le mouvement a été suivi dans 39 wilayas, avec un taux de suivi avoisinant les 70%. Pour rappel, l’appel à la grève n’a été lancé par aucun syndicat. Les travailleurs ont décidé spontanément de ce mouvement qui a fortement perturbé les bureaux de poste. Ces derniers exigent l’application de l’effet rétroactif des augmentations de salaires à compter de 2008, l’application de la nouvelle grille des salaires à compter du mois de janvier dernier, l’amélioration des conditions de travail ainsi que l’attribution de la prime annuelle des travailleurs. Afin de ne pas pénaliser ses 17 millions de clients, la direction d’Algérie Poste a fait appel à ses responsables pour tenir les guichets dans quelques bureaux de poste. S. A.
Suspendu un moment, le projet de réalisation d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques à Rouiba vient d’être relancé. Filiale du groupe Sonelgaz, la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) a, en effet, lancé un nouvel appel d'offres national et international ouvert pour le compte de «Rouiba Eclairage» pour la réalisation d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques à Rouiba (wilaya d'Alger), d'une capacité de production de 140 mégawatts crêtes par an (MWc/an). Cet appel d'offres sera réalisé en une seule phase technique et financière, précise-t-on à la CEEG, en ajoutant que la séance publique d'ouverture des offres est prévue pour le 23 septembre prochain. Rappelons que le projet Rouiba Eclairage avait été confié en avril 2011 au groupement allemand Centrotherm/Kinetics pour une puissance de 116 MWc/ an dans un délai de 38 mois pour 290 millions d'euros. Le contrat a été, cependant, résilié par la CEEG en juin dernier suite aux difficultés financières de Centrotherm et la déclaration de son insolvabilité en 2012. Par ailleurs, les prestations d'études de génie civil et de charpente métallique, les travaux de génie civil et le montage des équipements sont confiés à des filiales de Sonelgaz (Sidem, Inerga et Etterkib). Selon des projections officielles, l'usine Rouiba Eclairage, qui devait être opérationnelle en 2014, fonctionnera en continue (H24) et emploiera 500 travailleurs dont 100 cadres. C. B.
Le coup d’envoi de la 26e édition du Championnat national par équipe de division une, la compétition phare de la Fédération algérienne des échecs, a été donné hier à 9%u2008heures, dans la vaste et gracieuse salle du centre culturel Azzedine-Medjoubi qui jouxte le complexe sportif Harcha d’Alger, par le directeur du tournoi et membre du bureau fédéral Abbou Yughurta par un encouragement et un souhait de bonne chance aux douze équipes engagées à savoir : l’AS%u2008Sûreté nationale champion sortant mené par le maître international Arab Adlane, Le CE%u2008Constantine autre favori qui compte en son sein le champion d’Algérie individuel Haddouche Mohamed, Le NRM Malki de Ben Aknoun Alger, la formation du champion d’Algérie junior Haddad Oussama, EL%u2008Hillal de Sidi-Bel-Abbès, une formation rajeunie et pleine d’avenir, les représentants du Titteri Akouas Médéa forts de deux maÎtres Dekkar Lyès et Benkiar Djamel, Bougie Echecs Club drivé par le champion d’Algérie des catégories jeunes Ouaret Abdelouahab dit «Baby» et l’ancien champion des jeunes Slimani Anis qui a grandi depuis, l’ASEC Constantine avec ses jeunes Salah Aiech Hakim,Aouachria Marwa et ses anciens Ounes Abdelhak, Bedroune Soufyane,Abdelali Abdallah, l’ES%u2008Tizi Ouzou plus présente que jamais avec les frères champions Nasser Ali et Ahmed, l’OMSE%u2008Bologhine qui compte sur les services de l’ex-champion d’Algérie Oussedik Mahfoud et de la championne d’Algérie junior-fille Abdi Zineb Dina ainsi que sur l’ex-président de la fédération M.%u2008Halim Bounehas, le CEA%u2008Constantine fidèle au rendez-vous en présence du maître Saheb Kamel récent vainqueur de l’ «open des nuits du Ramadhan» de Constantine, EL%u2008Forsane Bouira une équipe redoutable par sa constance malgré le peu de moyens et enfin, last but not least, la formation homogène de l’USMM Hadjout de Tipaza qui avec Khair Adem, les frères Aichoune et autres, aura son mot à dire. Cette finale s’étalera du 21 au 25 août 2013 à raison de deux parties par jour avec une demi-journée de repos le vendredi 23%u2008août 2013, elle se disputera en neuf rondes selon le système suisse à la cadence d’une heure et demie avec ajout de trente secondes pour chaque coup joué et l’arbitrage sera assuré par l’arbitre principal Announ Nasreddine assisté de l’arbitre FIDE Rebaine Hamid du candidat arbitre FIDE Ghimouz Chakib et des arbitres fédéraux Lerari Said Harir Sofiane. Les enjeux de ces joutes sont, en outre, le titre de champion qui qualifie au championnat arabe et africain, les médailles individuelles sur chaque échiquier et la progression sur la liste du classement Elo International.
La déconvenue des Algériens aux 14e%u2008championnats du monde d'athlétisme disputés du 10 au 18 août à Moscou est due à «l'effet du jeûne» sur les athlètes durant les stages de préparation, conjugué au «manque d'expérience» de beaucoup d'entre eux, a indiqué le président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) Amar Bouras. «Le sport et le Ramadhan ne sont pas compatibles, notamment quant il s'agit du haut niveau. Pendant le jeûne, les performances physiques et sportives diminuent considérablement, outre le risque d'hypoglycémie et de blessures», a déclaré a l'APS le premier responsable de l'instance fédérale. Les 11 athlètes algériens, qui ont participé au rendez-vous mondial, ont été éliminés aux séries. Aucun d'entre eux n'a réussi à atteindre l'objectif assigné par la FAA, à savoir «placer deux ou trois athlètes en finale», selon les pronostics de la direction technique nationale. «Ce n'est pas facile de gérer les entraînements quant l'athlète observe le jeûne», souligne l'ex-entraîneur de la double championne du monde et olympique Hassiba Boulmerka qui se dit toutefois déterminée à prendre en charge ce problème qui va encore, selon lui, se poser dans les prochaines années. Amar Bouras cite également d'autres raisons qui justifient, à ses yeux, la mauvaise prestation des Algériens au rendez-vous de Moscou. Il évoque le manque d'expérience chez la plupart des athlètes de la sélection nationale qui participent pour la première fois à un championnat du monde. Il pointe également du doigt l'attitude des athlètes «qui sont partis confiants aux championnats du monde après les bons résultats réalisés aux J.M-2013 de Mersin», affirmant que le niveau de ces deux compétitions «est totalement différent». Contrairement à la tradition, l'athlétisme algérien, porte-flambeau du sport national, a complètement raté sa sortie moscovite, avec des résultats bien en deça des espérances. Après les bons résultats réalisés aux Jeux méditerranéens de Mersin (4 or, 2 argent, 4 bronze) l'athlétisme algérien a subi un coup dur, au vu de la déconfiture enregistrée à Moscou où l'Algérie a réalisé son plus mauvais résultat depuis l'édition de 1991. A trois années des Jeux olympiques 2016, le sursaut de l'athlétisme national est primordial, ce qui pousse le président de la Fédération à viser des objectifs plus lointains. «Nous allons travailler sur le long terme pour pouvoir renouer avec les consécrations mondiales en 2016, et redorer le blason de l'athlétisme algérien», a-t-il conclu.
Par Kader Bakou «Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade», a dit un jour Krishnamurti. Jiddu Krishnamurti, né à Madanapalle en Inde le 11 mai 1895 et décédé à Ojai (Californie, USA) le 17 février 1986, est un philosophe promoteur d'une éducation alternative. Apparue au sein de la théosophie et de la contreculture des années 1960, sa pensée exerça une influence considérable sur des auteurs et des personnalités de différentes disciplines. Krishnamurti a développé une thèse basée sur l'idée qu'une transformation de l’être l'humain ne peut se faire qu'en se libérant de toute autorité. Selon lui, un tel changement devait passer par une transformation du «vieux cerveau conditionné de l'homme», afin d'accéder à une liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les idéologies politiques ne sont capables de produire, puisque, elles aussi, ne font que perpétuer les conditionnements. La pensée de Krishnamurti est expliquée dans son texte intitulé Le cœur des enseignements, écrit en 1980. Il se fonde sur sa citation : «La Vérité est un pays sans chemins.» L'acquisition de cette «vérité» — qu'il appelle aussi «l'art de voir» — ne peut, dit-il, se faire au travers d'aucune organisation, credo, dogme, prêtre, rituel, philosophie ou technique psychologique. Cette «vérité» serait mieux connue par le miroir des relations et l'observation du contenu de son propre esprit, car les images, les symboles, les idées, les croyances sont tous des obstacles et la cause des difficultés de l’homme. Notre perception de la vie serait conditionnée par les concepts enracinés dans notre esprit, et l’individu n’est que le produit d'une culture donnée. C’est uniquement l'observation «pure», libérée du temps et de tous les conditionnements qui pourrait provoquer une mutation radicale de notre esprit. «D'aucuns sur terre ne peuvent vous donner la clef ni vous ouvrir la porte : sauf vous-même», disait également Krishnamurti. Jiddu Krishnamurti se considérait «libre» de toute nationalité, culture ou religion, parce que, selon lui, l'attachement à la nationalité provoque la séparation qui est à son tour à l'origine des conflits. Il est peut-être le premier citoyen du monde. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Carnage. La Syrie est plongée dans l’enfer. Le «régime de la terreur de Damas a franchi un autre cap dans l’horreur en perpétrant un nouveau massacre dans les quartiers d’El Ghouta (banlieue de la capitale) hier à l’aube», faisant au moins 1300 morts, selon un bilan avancé par l’opposition. Une hécatombe. Les images choquantes tournées en boucle montre la monstruosité de la tuerie. Des corps par dizaines d’enfants, de femmes gisent recouvert de draps. Des vidéos diffusées par les opposants au régime montrent des dizaines de cadavres dans des morgues improvisées, sans trace de blessure apparente. Plusieurs quartiers de la périphérie de Damas sont entre les mains des rebelles ; Mouadamiya, la Ghouta, Zamalka ont été pilonnés par l’aviation militaire dans la nuit de mardi à mercredi. Les rebelles accusent le régime de Bachar Al Assad d’avoir frappé à l’arme chimique. Il s’agit du «bombardement le plus violent sur cette localité depuis le début de la campagne militaire du régime», a assuré l’Observatoire syrien des droits de l’homme. La Commission générale de la révolution syrienne a diffusé des vidéos, présentant la situation comme «un massacre épouvantable commis par les forces du régime à l’aide de gaz toxiques, faisant plusieurs dizaines de martyrs et de blessés». Pour sa part, le Comité de coordination locale (CCL), présent sur place, a affirmé que «plusieurs dizaines de cadavres présentant des signes de mort par inhalation de gaz toxiques ont été apportés dans des hôpitaux de campagne autour de la capitale».
L'info en continu
L'horreur à Damas La banlieue de Damas a vécu une nuit d’enfer. Le régime de Bachar Al Assad a commis un carnage, faisant au moins 1300 morts tandis...
"La situation à Bordj Badji Mokhtar est maîtrisée et elle est en train de retrouver son cours normal", a déclaré M. Ould Kablia à l'APS en marge de la visite de travail et d'inspection qu'effectue le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans cette wilaya. Le ministre a précisé que le bilan de ces incidents s'élève à 9 morts, écartant par la même l'implication de mains étrangères dans ces incidents. M. Ould Kablia a salué, en outre, la contribution des notables de la région dans le retour du calme dans cette ville frontalière.
Tous les contractuels d'Algérie Poste et Algérie Telecom seront permanisés
L'ensemble des contractuels d'Algérie Poste et Algérie Telecom, recrutés dans le cadre des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, seront "permanisés progressivement", a annoncé jeudi à Ain Defla le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi.
"Tous les travailleurs d'Algérie Poste et d'Algérie Télécom qui ont été recrutés dans le cadre des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, seront progressivement permanisés dans leurs postes", a indiqué le ministre à l'adresse d'un employé contractuel dans un bureau de poste à Ain Defla où il effectue une visite de travail et d'inspection. A cette occasion, M. Benhamadi a fait savoir que "des efforts sont deployés pour une amélioration" de la prestation au niveau d'Algérie Poste et d'Algérie Telecom.
APS
Syrie: nouveau raid sur le site des attaques chimiques supposées
le 22.08.13 | 10h29
Les forces aériennes et militaires syriennes ont frappé plusieurs zones...
Les forces aériennes et militaires syriennes ont frappé plusieurs zones contrôlées par les rebelles près de Damas jeudi, notamment celles où l'opposition a indiqué que des forces loyales au régime de Bachar al-Assad avaient utilisé des armes chimiques la veille, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Les bombardements se sont déroulés dans le cadre d'une vaste offensive de l'armée pour chasser les rebelles de lieux stratégiques qu'ils contrôlent à la périphérie de la capitale. "Des avions de combat ont mené plusieurs raids ce matin sur Khan al-Cheikh et Zamalka, blessant plusieurs personnes (...), tandis que des combats intenses faisaient rage", a indiqué l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales en Syrie, ajoutant que les faubourgs de "Zamalka et Moadamiyet al-Sham ont été la cible d'une pluie d'obus". Zamalka, qui se trouve dans la périphérie est de Damas, et Moadamiyet al-Sham, au sud-ouest de la capitale, ont échappé de longue date au contrôle de l'armée, et font partie des zones touchées selon l'opposition syrienne par une attaque chimique qui aurait été menée par l'armée. Un militant basé à l'est de Damas, Abou Jihad, a de son côté indiqué à l'AFP que l'escalade dramatique de la violences ces dernières 24 heures était liée à une tentative de l'armée de reconquérir des zones rebelles près de la capitale. L'armée "a lancé des attaques sur la région de la Ghouta" dans la périphérie de Damas, mercredi, selon Abou Jihad. Les forces gouvernementales "sont rentrées dans Irbine, Harasta, Jobar, Zamalka et Aïn Terma," selon ce militant. La veille, des militants et l'opposition syrienne avaient indiqué que les attaques chimiques avaient ciblé précisément ces zones. "Bien sûr, ils n'ont pas reconquis ces lieux, car ils ne peuvent en reprendre le contrôle en un seul jour, mais ils ont repris des points stratégiques", a ajouté Abou Jihad, indiquant que les reblles avaient lancé une contre-offensive. Les rebelles contrôlent plusieurs villes et villages clés de la région de la Ghouta orientale, et une bande au sud-ouest de Damas qui sont devenus leurs fiefs il y a plus d'un an. L'armée tente depuis systématiquement de chasser les rebelles de la périphérie de Damas, afin de protéger la capitale. Selon l'ONU, les violences en Syrie ont fait plus de 100.000 morts depuis le début mi-mars 2011 du soulèvement qui s'est transformé en guerre civile.
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