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Sur la route de Béjaïa : En roue libre L’autoroute droite, longue et ennuyeuse paraît interminable en cette chaude journée du mois d’août. Des terrains vagues..
Rue Bouzrina (Casbah) : Des familles expulsées se retrouvent à la rue
le 04.09.14 | 10h00
Les membres des familles expulsées ont aménagé, tant...
Expulsées de leurs appartements dans la basse Casbah, des familles occupent les trottoirs de la rue Bouzrina.
Des dizaines de familles propriétaires d’appartements situés dans des immeubles vétustes de la Basse Casbah, ont été mises à la rue, avant-hier. Sans aucun ménagement à l’égard des vieilles personnes et des enfants en bas âge, les éléments des services de sécurité, dépêchés en nombre sur les lieux, se sont introduits dans les appartements et ont expulsé leurs occupants manu militari.
«Les agents de l’ordre ont fait preuve d’une brutalité sans égale. Ils nous ont tabassés et humiliés devant nos enfants», déplore un père de famille, dont l’appartement se trouve au 7 rue des frères Ouslimani, une venelle perpendiculaire à la rue Bouzrina (ex-rue de La Lyre). «Nous occupons cet appartement depuis 1952. Nous avons tous les documents qui nous confortent dans notre position de propriétaires. Mais les pouvoirs publics ne l’entendent pas de cette oreille», nous confie Si El Hamid, un ancien moudjahid, dont l’âge très avancé ne lui a pas épargné de se faire molester par les policiers qui se sont montrés intransigeants.
Dans une partie de la rue Bouzrina qui grouille de vendeurs à la sauvette et autres commerçants installés sur les trottoirs, meubles, ustensiles de cuisine et effets de couchage appartenant aux familles expulsées sont entreposés sur une partie des trottoirs. Les membres des familles expulsées ont aménagé, tant bien que mal, des semblant de lits pour dormir en ces lieux. «Nous avons passé deux nuits à la belle étoile», fulmine une jeune fille au bord de la crise de nerfs.
Les familles expulsées affirment cependant qu’il y a des habitants de la Basse Casbah qui ont bénéficié par le passé de relogement dans le cadre du social, mais leur nombre est insignifiant. «Des familles n’ont bénéficié d’aucun logement. C’est une honte de les jeter à la rue. Nous avons introduit des recours au niveau de la wilaya déléguée et de l’APC, mais en vain. On demande une enquête approfondie qui fera le tri entre bénéficiaires et non bénéficiaires», suggèrent des habitants.
En attendant une issue favorable à leur problème, les familles expulsées doivent prendre leur mal en patience. «hormis les éléments des services de sécurité qui nous ont chassés de nos logements, aucun responsable au niveau de l’APC ou de la wilaya n’a daigné faire le déplacement. Nous sommes livrés à nous-mêmes.
Comme si nous n’étions que de vulgaires hors-la-loi», déplore Si El Hamid, la mine défaite et exténué par deux nuits passées sur un lit de fortune à même la chaussée. Nous avons tenté de prendre attache avec les élus locaux au niveau de l’APC de La Casbah, mais sans résultat. D’après un communiqué de la wilaya, rendu public hier en fin de matinée, ces expulsions seraient tout à fait légales.
«Toutes les dispositions légales ont été prises par la wilaya afin de libérer 33 maisons (douérate) de La Casbah d’Alger squattées après le relogement de leurs occupants au lendemain du séisme du 1er août 2014», peut-on lire dans le communiqué. S’agissant de l’opération d’expulsion menée tambour battant dans la Basse Casbah, aucune information n’a filtré des services de la wilaya.
K. Saci
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Enseignement de l’anglais en Algérie : Benghebrit fait appel à British Council
le 04.09.14 | 12h44
La ministre de l’Education, Nouria Benghebrit et l’ambassadeur de Grande Bretagne à Alger, Andrew Noble, ont signé, hier mercredi à Alger, un accord sur « un nouveau programme stratégique » d’enseignement de l’anglais.
L’accord, d’une durée de trois années, porte sur le développement de l’apprentissage de la langue anglaise dans les cycles moyen et secondaire, à travers l’ensemble du territoire algérien, a précisé British Council dans un communiqué.
Cette agence britannique chargée des relations culturelles et des échanges éducatifs, avait annoncé, le 1er septembre dernier, le lancement de cours d’anglais gratuits en ligne, destinés principalement aux étudiants ayant un niveau intermédiaire.
C’est officiel. Le juge français chargé de l’enquête sur l’assassinat des sept moines de Tibhirine en 1996 a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour se rendre en Algérie les 12 et 13 octobre prochain. C’est le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, qui a confirmé l’information à l’agence France presse (AFP), en marge de la conférence de presse qu’il a donnée, hier, à la cour d’Alger.
«Les autorités judiciaires ont donné leur feu vert à une visite les 12 et 13 octobre en Algérie», a indiqué l’AFP qui cite le ministre. Ainsi prend fin la polémique qui a entouré la venue du juge français qui commençait à bien s’ «impatienter» et se demandait si l’on ne se «moquait» pas de lui. La venue du juge, Marc Trévidic, a été reportée à plusieurs reprises, suscitant une vive polémique.
Il avait déclaré le 9 juillet dernier sur les ondes de France inter : «Il va falloir savoir si on se moque de nous.» Il avait assuré que dans le cas où il obtiendrait l’autorisation de se rendre en Algérie, il exigerait de «faire une autopsie». «Un juge qui fait une enquête est obligé de faire une autopsie dans une affaire criminelle. Personne ne comprendrait qu’elle n’ait pas lieu», avait-il promis. Il reste ainsi la vraie l’affaire : l’enquête. Elle ne manquera pas de faire de vagues.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye
La légitimité des urnes, otage du pouvoir des armes
le 04.09.14 | 10h00
Abdallah Al Thani, premier ministre libyen démissionnaire
La présidence du Congrès n’a aucun pouvoir légal pour nommer un chef du gouvernement ni approuver son cabinet, même au plus fort de sa légitimité.
A Tobrouk, la Chambre des députés a chargé l’actuel Premier ministre libyen démissionnaire, Abdallah Al Thani, de former un gouvernement de crise. En même temps, à Tripoli, le Congrès national général libyen, dont la légitimité a expiré le 20 juillet dernier, a été ressuscité par les milices pro-islamistes de l’opération Fajr Libya. Le CNG a nommé Omar Hassi à la tête d’un autre gouvernement.
Conflit de légitimité en vue
Après avoir chassé les membres du gouvernement Al Thani de leurs bureaux à Tripoli et appelé le Congrès national général (CNG) à reprendre du service, l’opération Fajr Libya se dirige vers l’installation de Omar Hassi à la tête de l’Exécutif en Libye, histoire de compléter leur mainmise sur le pouvoir. Par ailleurs, Hassi vient de former, dans la hâte, un gouvernement de 16 ministres ayant reçu l’aval de la présidence du CNG à travers des communiqués de presse.
Les observateurs remarquent toutefois que les prétendues réunions du Congrès n’ont jamais été transmises en public et que Hassi était, en mars dernier, le candidat du bloc de la fidélité aux martyrs, proche d’Ançar Charia, lors des élections pour la présidence du gouvernement, qui ont été remportées par Ahmed Myitigue. «Au-delà du fait que la légitimité du CNG a expiré depuis le 20 juillet, avec l’annonce des résultats définitifs des élections du 25 juin, la présidence du Congrès n’a aucun pouvoir légal pour nommer un chef de gouvernement ni approuver son cabinet, même au plus fort de sa légitimité», analyse le politologue Mansour Younes, ex-membre du Conseil national de transition.
«Si Omar Hassi installe son cabinet et s’empare des départements ministériels, il ne peut s’agir que d’un coup d’Etat opéré par les milices d’Ançar Charia contre le pouvoir légitime, représenté par la Chambre des députés, siégeant à Tobrouk. Ançar Charia est derrière ce putsch, parce que le proposé au gouvernement est leur homme de toujours, Omar Hassi. Les gens de Misrata auraient proposé Ahmed Myitigue», conclut l’universitaire. La Chambre des députés, issue des élections du 25 juin dernier, bénéficie du soutien de la communauté internationale et de la quasi-majorité de la société libyenne, hormis les terroristes d’Ançar Charia, opposés à la démocratie.
Bataille politico-diplomatique
«IL NE FAUT PAS SE PRÉCIPITER DANS CETTE AFFAIRE DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION» Surprenante sortie de AmarGhoul
Amar Ghoul appelle à «une conférence nationale sur la nouvelle Constitution». C’est ce qu’il a annoncé hier mercredi, à l’occasion d’une réunion du bureau politique de son parti, le TAJ, tenue dans son nouveau siège sis à Dely Brahim à Alger. «Nous entamons ces jours-ci la grande rentrée, sociale, scolaire, universitaire, parlementaire et nous espérons qu’elle se présentera sous de bons auspices. C’est d’ailleurs de bon augure avec les consécrations de deux de nos valeureuses femmes Suite...
Amar Ghoul appelle à «une conférence nationale sur la nouvelle Constitution». C’est ce qu’il a annoncé hier mercredi, à l’occasion d’une réunion du bureau politique de son parti, le TAJ, tenue dans son nouveau siège sis à Dely Brahim à Alger. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Nous entamons ces jours-ci la grande rentrée, sociale, scolaire, universitaire, parlementaire et nous espérons qu’elle se présentera sous de bons auspices. C’est d’ailleurs de bon augure avec les consécrations de deux de nos valeureuses femmes au TAJ (Aïcha Barki primée par l’Unesco et Zahia Benarous élue la veille comme vice-présidente du Sénat, ndlr) (...) Cela grâce au Président qui a cassé les tabous en donnant beaucoup de droits pour les femmes». Parfaite transition pour enchaîner juste après : «Cela dit, nous, au TAJ, nous plaidons pour un surcroît de droits pour la femme algérienne, dans tous les domaines et au-delà des quotas au sein des assemblées élues. D’ailleurs c’est ce que nous avons proposé lors des consultations sur la Constitution». Avant de faire cette surprenante sortie : «S’agissant de la nouvelle Constitution justement, nous souhaitons que cette rentrée politique puisse être l’occasion de passer vers une seconde étape, celle d’après les consultations et des discussions. Nous, au TAJ, nous appelons et nous proposons l’organisation d’une conférence nationale sur cette nouvelle Constitution qui sera ouverte à tous, sans exception. Elle doit être ouverte à tous ceux qui avaient pris part aux consultations comme à tous ceux qui n’y avaient pas pris part». Pour le président de TAJ, qui est également ministre des Transports du gouvernement Sellal, «il n’y a pas lieu de se précipiter sur cette question. Il faut se donner le temps qu’il faut pour aboutir à une Constitution consensuelle. Une Constitution qui colmate les brèches, mais aussi une Constitution pour l’avenir». Il tranchera même : «Il ne faut pas fermer ce dossier» ! En d’autres termes, Amar Ghoul plaide tout simplement pour une prolongation dans le calendrier initialement fixé pour cette révision, devant intervenir avant la fin de l’année en cours. C’est, en tout cas, la première voix qui plaide dans ce sens de l’intérieur même de l’alliance partisane siégeant au gouvernement. Par ailleurs, et au cours de son allocution fleuve, Amar Ghoul n’a pas du tout épargné certaines voix d’opposition : «Mais pourquoi certaines parties s’entêtent à vouloir pousser l’armée à s’impliquer dans la vie politique ? Tandis que d’autres veulent carrément, ici et à l’étranger, voir notre armée intervenir chez nos voisins ? En tout cas, je tiens à saluer la réponse claire et cinglante que notre glorieuse armée nationale populaire vient de donner à tous ces gens, en affirmant, à travers la revue El Djeïch son refus catégorique de se voir détournée de son rôle constitutionnel, celui de la défense de nos frontières et de l’intégrité de notre territoire, sous la conduite du président de la République». L’allusion à Mouloud Hamrouche est à peine voilée. K. A.
Bien qu’il ait reconnu les importants détournements enregistrés au niveau des caisses de la Société des eaux et assainissement d’El- Tarf et Annaba (Seata) qu’il a qualifiée être une entreprise stratégique, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, n’a pas pour autant pris les mesures nécessaires à même de permettre une reprise en main rapide de cette entité socioéconomique locale. «Nous ne pouvons ni ne devons anticiper sur la suite des événements liés à cette affaire. Le dossier étant actuellement entre les mains de la justice, laissons cette institution faire son travail. Je tiens toutefois à préciser que nous avons déjà pris des dispositions pour reprendre sérieusement la situation en main avant la fin de cette année», a indiqué le ministre. A Annaba, dans le cadre d’une visite de travail de son secteur hier mercredi, il était entouré du wali Mohamed-Mounib Sandid et ses proches collaborateurs. Tout au long de sa tournée à travers les communes d’El-Bouni, Berrahal et Annaba et à chaque arrêt, Hocine Necib ne cessait de souligner les efforts consentis par son département pour une meilleure distribution de l’eau potable et une bonne maîtrise de l’assainissement. Deux missions imparties à la Seata qui, malheureusement n’a pas pu les accomplir convenablement. «La première expérience de partenariat avec les Allemands de Gelsenwasser a été un échec. Sûr de notre droit, nous avons décidé de résilier le contrat de partenariat. Les Allemands nous ont poursuivis en justice. Ils ont été condamnés aux torts. Ils ont saisi le tribunal international à Sydney. Là également, nous avons la certitude d’obtenir raison et réparation car nous avons des arguments solides. Notre force est reconnue par notre adversaire qui, depuis, cherche à négocier une solution à l’amiable», a affirmé le représentant du gouvernement en réponse à une question du Soir d’Algérie. Sur sa lancée, le ministre s’étalera sur de nombreux autres dossiers. D’abord ceux concernant les projets en cours de réalisation, à réaliser dans la wilaya de Annaba. Il s’agit de la station de traitement et d’épuration des eaux polluées. Mise en exploitation, celle-ci permettrait de faire l’économie de 15 Hm3/an d’eau potable correspondant à la consommation d’une population de 250 000 âmes. Comme elle serait utile pour l’irrigation de 10 400 ha de terre agricole. L’embouchure de l’oued Seybouse à la cité Sidi Salem avec le lancement des travaux de réalisation de 2 épis en mer, l’inauguration du siège de la subdivision des ressources en eau à El Hadjar, l’exposition des études d’AEP, assainissement, protection de la nouvelle-ville de Draâ-Erich contre les inondations ont été les autres points de la visite. le projet AEP du pôle d’extension au profit de 8 500 logements à Kalitoussa (Berrahal), lancement des travaux de 4 réservoirs de 2 500 m3 chacun destinés au pôle d’habitats de Sidi-Achour et Bougantoussa ainsi que l’achèvement du site des Santons desservant le site de Annaba centre ponctueront la visite de terrain de Hocine Necib. Des nombreuses questions posées par les représentants de la presse, lors de la conférence qu’il a eue à animer au siège de la wilaya, nous retiendrons celles en relation avec le réseau de distribution d’eau potable des villes de Sétif et El Eulma ainsi que l’irrigation de plus de 43 000 ha de terre. Celles de l’aménagement du barrage de Béni-Haroun et le transfert de l’eau de l’albienne du sud vers les wilayas des Hauts-Plateaux. Le ministre se fera un plaisir d’annoncer que la distribution de l’eau potable répondra dans un proche avenir aux besoins des populations de Sétif et El Eulma, et que l’aménagement du barrage de Béni-Haroun est une excellente opportunité pour une meilleure maîtrise de la gestion de l’eau, il précisera qu’en ce qui concerne l’albienne du sud : «Il s’agit du premier projet pilote qui prélèvera les eaux de Laghouat vers Djelfa dans une première phase avant de desservir Bou-Saâda, M’sila et Tiaret. «Je souligne que c’est un mégaprojet de 4 m3/seconde», a souligné le ministre. En ce qui concerne le dessalement de l’eau de mer, Hocine Necib a précisé que l’Algérie figure parmi les premiers pays ayant exploité cette solution. Elle est devancée par la Chine. «A ce jour, nous avons un programme de 13 stations de dessalement à réaliser. Neuf d’entre elles sont en cours de réalisation. Les autres le seront à moyen et long terme ; en ce qui concerne Annaba-Tarf et Tipasa, elles n’ont pas pu être réalisées pour cause de site d’implantation indisponible. Ces sites viennent d’être enregistrés. Nous allons réajuster la démarche pour mettre de notre côté tous les atouts, sachant que nous avons acquis de l’expérience dans ce domaine», dira le ministre des Ressources en eau. A. Bouacha
Par Maâmar Farah La nomination au poste de ministre de l’Education nationale française d’une citoyenne d’origine marocaine est beaucoup commentée par la presse et sur les réseaux sociaux. Les racistes s’en donnent à cœur joie mais ils ne nous intéressent pas. Beaucoup pensent que cette dame est une espionne du roi. Certes, le royaume voisin joue beaucoup sur le lobbying, mais il y a mieux. La gauche, comme la droite, adorent le Maroc et le présentent comme un royaume moderne menant de grandes réformes politiques et économiques dignes d’être saluées. Ils ne soufflent pas mot de la répression, des emprisonnements, de l’exploitation, de la drogue, de la corruption, de la colonisation du peuple sahraoui… Mais pourquoi donc le Maroc at- il de si chauds supporters parmi les dirigeants et les opposants français ? On dit que beaucoup sont propriétaires là-bas et que le bas prix de la maind’œuvre et l’absence de règles strictes de protection des travailleurs les incitent à y investir davantage. Mais pas seulement. Certains parlent de séjours aux frais de la princesse dans les palaces de luxe, avec traitement VIP et plus si affinités. D’autres enfoncent le clou : ce pays est une immense réserve dédiée au tourisme sexuel. L'exploitation des mineurs y est souvent dénoncée par les associations indépendantes. Le royaume chérifien est vanté par tous les exploiteurs et les dépravés sexuels du monde et la belle Najat est peut-être l’espionne du roi, mais il y a certainement autre chose de plus privé qui attire la droite et la gauche vers ce royaume… farahmadaure@gmail.com Sur mon nouveau compte twitter, des réactions à chaud sur l’actualité : @farahmaamar
Nouvelle aventure pour les Verts et leur capitaine Madjid Bougherra pour qui la CAN-2015 au Maroc sera la dernière étape d’une riche carrière internationale lancée depuis voilà dix ans. Sous la conduite de Christian Gourcuff, pourtant, il sera question d’une première en terre africaine. Mohamed Bouchama-Alger (Le Soir) - Et Addis-Abeba que l’EN n’a pas «visité» depuis exactement 20 ans, lors d’un certain match joué le 4 septembre 1994 comptant pour les qualifications à la CAN-1996 (0-0), il s’agira de réussir ensemble. Les joueurs, leur retour sur scène après un fabuleux parcours en Coupe du monde et Gourcuff, un baptême dans une fonction jamais exercée auparavant. Pari que le facteur «altitude» (Addis-Abeba étant à presque 2 500 mètres du niveau de la mer) risque de troubler ce samedi dès le coup de sifflet initial du referee seychellois Bernard Camille. Pour dire que ce long déplacement s’annonce périlleux pour Feghouli et compagnie à peine remis de leurs émotions post-mondial. D’ailleurs, les propos tenus lors de la zone mixte, mardi après-midi au CTN de la FAF à Sidi-Moussa dégagent un certain réalisme chez les joueurs, particulièrement ceux ayant disputé le tournoi du Brésil cet été. Soudani et Brahimi ont bien fait remarquer la difficulté de la tâche, samedi prochain à Addis- Abeba. «Les conditions s'annoncent très difficiles en prenant en considération les facteurs de l'altitude et les conditions de jeu en Afrique auxquelles nous sommes déjà habitués lors de nos précédentes campagnes de qualifications que nous avons déjà menées avec réussite», dira Soudani qui affiche ces dernières semaines une forme éblouissante sous le maillot du Dynamo Zagreb. Très en vue depuis qu’il a rejoint le FC Porto et le championnat portugais, Brahimi confiera que l’EN doit confirmer son nouveau statut sur la scène africaine. «Notre parcours en Coupe du monde nous procure énormément de confiance et j'espère que dès samedi, nous allons confirmer notre statut de favoris du groupe», assure le meilleur dribleur de la Liga, la saison dernière quand il évoluait avec Grenade. Gourcuff, lui, estime que la qualification à la phase finale de la CAN- 2015 passe par deux bons résultats, la semaine prochaine, face à l’Ethiopie et le Mali. «Il faut bien entamer les éliminatoires», dira-t-il lors de son point de presse, le second depuis son arrivée en Algérie, tenu mardi au CTN de la FAF. Sans pour autant afficher des craintes particulières concernant les deux premiers matches dans ces qualifications. «Nous allons jouer deux matches importants mais pas décisifs pour la qualification. La victoire (face aux Ethiopiens, ndlr) est très importante sur les plans comptable et psychologique. Mais, la qualification se jouera en six matchs et nous allons faire le maximum pour avoir le plus tôt possible les 12 points, synonyme de qualification», a-t-il expliqué. Et pour ce faire, le Breton qui dit avoir son idée aussi bien sur le niveau de l’adversaire éthiopien qu’il juge «très bon techniquement » qu’à propos de la stratégie à adopter samedi prochain. «Il ne faut surtout pas subir face à un adversaire qui jouera à domicile dans des conditions difficiles avec notamment le problème de l'altitude. Il faut rester vigilants et avoir la capacité de conserver le ballon. Nous allons bien préparer cette première sortie officielle», indiquera l’ancien coach du FC Lorient. Celui-ci précisera qu’il aurait aimé disposer de plus de temps, «un mois», espérait-il, pour mieux préparer ces deux premières sorties. Il se contentera de ces quelques jours pour mettre en place son dispositif tactique sachant qu’«il y a déjà une ossature en place.» Gourcuff qui souhaite que, d’ici samedi, les quelques incertitudes vont se dissiper convient, en définitive, qu’il privilégie le travail dans la continuité afin de réussir dans sa mission. «Il n' y a pas de rupture totale mais je viens avec mes idées», conclut-il. M. B.
Départ aujourd’hui en Éthiopie La délégation algérienne, forte d’une cinquantaine de personnes dont 24 joueurs quittera Alger, cet après-midi (13h) en direction d’Addis-Abeba. C’est à bord d’un vol spécial de la compagnie nationale que les Verts se rendront en Ethiopie. Le retour sur Alger aura lieu juste après le match.
Deux séances à Addis-Abeba L’EN qui a déjà effectué cinq séances d’entraînement depuis le début du stage, lundi dernier, au CTN de la FAF de SidiMoussa a prévu deux autres séances sur place, à Addis-Abeba. Une première (décrassage) à l’arrivée de l’équipe, ce soir, puis une seconde (entraînement officiel), demain sur le stade où se déroulera la rencontre, samedi après-midi (14h30, heure algérienne).
FAOUZI CHAOUCHI : «Prêts à relever le défi» «Tout d'abord, je tiens à remercier le président de la FAF Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur Christian Gourcuff, de m'avoir accordé une nouvelle chance en équipe nationale après ma suspension qui a duré une année. Concernant les matches qui nous attendent, je pense que les joueurs sont conscients de la mission qui les attend et nous sommes prêts à relever le défi pour nous qualifier à la phase finale de la CAN-2015 et faire plaisir à nos supporteurs.»
RYAD BOUDEBOUZ : «Ne pas perdre à Addis-Abeba» «Nous savons que ça va être très difficile d'aller battre l'Ethiopie à domicile, malgré que les conditions sont les mêmes pour les deux équipes, d'ici samedi il va falloir bien récupérer du long voyage qui nous attend et rester concentrés sur notre objectif qui est la qualification à la CAN-2015. Je pense que le mot d'ordre doit être : ne pas perdre et engranger le maximum de points lors de ces deux matches.»
MEHDI ZEFFANE : «C’est à moi de m’adapter» «Je suis fier d'honorer ma première sélection en équipe nationale, j'arrive dans une équipe qui a réalisé un joli parcours au Mondial, c'est à moi de m'adapter avec le groupe et gagner ma place au sein du Onze national. Maintenant, je suis à la disposition du coach national et je ferai le maximum pour lui rendre la confiance qu'il me donne si jamais je suis appelé à jouer. Concernant les deux matches qui nous attendent la semaine prochaine, nous devons rester positifs et aller ramener un bon résultat samedi en Éthiopie.»
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