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Actualités :SYSTÈME ÉDUCATIF Après les réformes de Benbouzid, la prudence de Baba Ahmed
Après le rythme effréné des réformes et des contre-réformes de son prédécesseur, Abdelatif Baba Ahmed semble privilégier une méthode moins offensive. Une année après son installation à la tête du ministère de l’Education, pas de révolution en vue mais un bilan d’étape qui pourrait donner lieu à quelques ajustements.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le ton avait été donné dès son arrivée à la tête du secteur. Le ministre de l’Education reconnaissait d’emblée qu’il ne comptait pas faire table rase des réformes introduites depuis une dizaine d’années. Il reconnaissait également que la tâche risquait d’être ardue et les spécialistes de l’éducation l’ont confirmé. Ce n’est ni plus ni moins une profonde réforme qu’ils recommandent. Une recommandation qui ne cadre pas avec les objectifs immédiats de Baba Ahmed. D’ailleurs, il a clairement dit à la conférence nationale de préparation de la rentrée scolaire qu’il n’était pas question de revoir en profondeur les programmes. Pourquoi cette réticence ? Le successeur de Benbouzid ne semble pas avoir été investi de la mission de révolutionner le système éducatif qui a été, dix années durant, un champ d’expérimentation. L’ancien ministre de l’Education, après avoir installé la commission Benzaghou, a entrepris plusieurs réformes et n’hésitait pas à les annuler l’année précédente, transformant les élèves en véritables souris de laboratoire. Une pratique que, visiblement, ne compte pas adopter l’actuel locataire du département de l’éducation. Une année après son installation, il s’attaque prudemment à la question de l’allégement du cartable et approuve un réajustement des horaires pour le cycle moyen. La famille de l’éducation en attendait pourtant davantage au regard des centaines de propositions faites suite au lancement de la large consultation au sujet de la réforme de l’école. Parents d’élèves et pédagogues semblent s’accorder sur au moins un point : l’enseignement tel que dispensé dans les écoles, tous paliers confondus, ne répond aux attentes ni des familles ni de la famille de l’éducation. Le chantier s’avère immense et la volonté politique semble manquer pour l’ouvrir de manière profonde et sérieuse. La détermination de Benbouzid à mener tambour battant les réformes laisse place à une politique plus tempérée. Baba Ahmed préfère procéder par étape dans un secteur qui n’a que trop souffert des changements mais cela ne risque-t-il pas de donner une impression d’absence de coudées franches ? Le secteur n’aurait-il pas plutôt besoin d’un véritable électrochoc ? Le constat est maintenant établi par tous en attendant que le courage politique pousse les pouvoirs publics à enfin prendre les bonnes décisions en faisant fi des clivages qui ont de tout temps empêché tout débat constructif autour de l’école qui n’est, en fait, autre qu’un débat sur le projet de société voulu. N. I.
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Actualités : SIX ANS APRÈS LA DÉCISION DE SA SUPPRESSION La craie toujours dans les écoles
Le ministère de l’Education nationale a décidé depuis 2007 de mettre fin à l’utilisation de la craie dans les écoles. Les tableaux blancs et les marqueurs devaient se généraliser dans l’ensemble des établissements scolaires depuis l’année passée. Cependant, certains établissements continuent de travailler avec les tableaux noirs et les bâtons de craie.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les enseignants se sont toujours plaints des maladies professionnelles liées à l’utilisation de la craie. Allergie, asthme, problèmes respiratoires et irritations sont autant de pathologies imputées à la craie. De l’avis du docteur Bekkat, président de l’Ordre des médecins, la craie n’est nocive ni pour l’enseignant ni encore moins pour l’élève. Des maladies professionnelles liées à l’utilisation de la craie, selon le Dr Bekkat, sont très rares. «C’est rarissime de voir un instituteur attraper une maladie liée à la craie même après 50 ans d’enseignement et ceci même avec l’ancien bâton de craie qui était de moindre qualité que celui utilisé actuellement», estime ce médecin. La substance synthétique utilisée aujourd’hui, dit-il, ne représente aucun danger pour les poumons. Par contre, explique-t-il, la saleté des classes des cours est un danger pour les élèves et les enseignants. Cette poussière, selon lui, est porteuse d’acariens qui causent une allergie pour les enfants qui se transforme en asthme et en bronchite. «L’élève et l’enseignant passent beaucoup de temps en classe et respirent cette poussière qui est génératrice de maladies respiratoires et l’utilisation de la craie aggrave l’affection», estime le médecin. Le docteur Sellam, médecin du travail, partage également le même avis. Selon lui, la substance utilisée dans la craie peut seulement être allergique dans certains cas et peut être un peu irritante mais ne cause pas de maladies. Au contraire, dit-il, l’odeur des marqueurs utilisés actuellement est plus nocive que la craie. Cependant, si à Alger et dans les grandes villes, les établissements scolaires des trois cycles ont remplacé les tableaux noirs et les bâtons de craie par des tableaux blancs et des feutres, les établissements de l’intérieur du pays, eux, travaillent toujours à l’ancienne. Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation, de leur côté, affirment vouloir revenir à la méthode de la craie. A condition, disent-ils, que le produit soit de bonne qualité. Le président du Satef justifie cette proposition par la qualité des nouveaux tableaux. Selon lui, «ils ne tiennent même pas un trimestre». Le syndicat de l’Unpef, de son côté, dénonce le budget alloué par certaines APC, 2 000 dinars par classe, pour l’achat des marqueurs. «C’est insuffisant», dit-il. Selon le Satef, un enseignant peut terminer un marqueur en un seul cours. Le syndicat souligne qu’aucune étude n’a été réalisée pour démontrer que la craie est nuisible pour la santé. S. A.
Actualités : 300 CANDIDATS SANCTIONNÉS POUR TRICHERIE AU BAC Ils attendront 2015 pour renouer avec le rythme scolaire
Le sort des candidats ayant triché aux épreuves du baccalauréat étant scellé suite à la décision prise par la commission mise en place par l’Onec, ces derniers et en dépit de leurs maintes actions de protestation devront attendre l’édition du bac de l’année 2015 pour pouvoir prétendre reprendre le rythme de travail scolaire. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette édition du baccalauréat a été perturbée en raison d’une large tricherie lors de l’examen de philosophie. Suite à cela, le ministère de l’Education ainsi que l’Office national des examens et concours ont décidé d’appliquer les sanctions à l’encontre des candidats tricheurs et qui consistent en une interdiction de passer les épreuves du baccalauréat pendant cinq années. Ceci en parallèle de la condamnation aussi bien des pédagogues que des syndicats du secteur qui ont appelé à la vigilance et à des sanctions sévères à l’encontre des tricheurs en vue d’éviter que les incidents ne se répètent au cours des prochaines années. Ainsi et suite aux recours introduits par les candidats accusés de tricherie et leurs familles, la commission chargée du dossier a décidé d’alléger les sanctions et de les porter à une année d’interdiction de se présenter à l’examen. Toutefois et en dépit de l’étude des recours au cas par cas, les candidats ont tout de même persisté à clamer leur innocence protestant contre les sanctions prises à leur encontre. Les candidats concernés par la tricherie au bac sont au nombre de 3 180, dont 742 scolarisés à Alger. F.-Z. B.
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Actualités : RAPPORT DE LA COMPAGNIE STATOIL SUR L’ATTAQUE DE TIGUENTOURINE Les thèses de BP désavouées
La commission d’enquête norvégienne sur les tragiques événements de Tiguentourine devra remettre, à Statoil, son rapport de conclusions avant jeudi prochain, a-t-on appris de sources bien informées.
Ce rapport devrait désavouer toutes les thèses de British Petroleum sur les circonstances de l’attaque perpétrée par un groupe terroriste en date du 16 janvier 2013 contre les installations gazières d’In Amenas, gérées par la compagnie britannique, en association avec la Sonatrach et la norvégienne Statoil. La commission d’enquête, dirigée par un ancien général des services de renseignement norvégiens, a réalisé pas moins de 120 entretiens avec des employés et responsables de Statoil, de l’association In Salah Gaz, du gouvernement algérien et surtout consulté des experts américains de la défense et de la CIA, ajoutent les mêmes sources. Lors de sa nomination le 26 février dernier, la commission d’enquête avait pour mission de reconstituer la chaîne des événements pertinents avant, pendant et après l’attaque terroriste de Tiguentourine, dans laquelle cinq employés de Statoil ont trouvé la mort alors que douze autres ont été libérés par les forces de l’ANP après une prise d’otages qui aura duré plus de 24 heures. Cette commission d’enquête est chargée d’une seconde mission, visant à instruire Statoil sur les différentes failles de son système afin d’améliorer ses méthodes de gestion dans les domaines de la sécurité, l'évaluation des risques et la préparation des plans d’urgence. Par conséquent, les recommandations de cette commission seront généralisées dans le management de Statoil partout dans les 11 pays où elle opère. Dans le mandat du conseil d’administration de Statoil, il est clairement spécifié que la commission d’enquête «doit avoir la possibilité de commander des expertises externes dans des zones définies de la sécurité», autrement dit le recours à l’expertise des consultants internationaux. A ce titre, la commission d’enquête a préconisé des expertises de plusieurs personnalités ayant exercé dans les hautes sphères de la sécurité. Parmi ces personnalités, figure John Hamre, qui a occupé de 1997 à 2000, le poste de secrétaire adjoint à la Défense au gouvernement américain. Il est aujourd’hui président du Centre pour études stratégiques et internationales (CSIS). La commission d’enquête a également sollicité l’expertise de McLaughlin, un ancien patron de la CIA, qui exerce actuellement à l'université Johns Hopkins aux Etats-Unis. Les négligences de l’opérateur Les discussions avec les différents responsables et employés de Statoil, de l’association et des entités sous-traitantes ont mis à mal le système élaboré et appliqué par la British Petroleum dans la gestion des questions liées à la sécurité sur le site gazier de Tiguentourine. Avec son partenaire, le britannique Stirling Group, BP était l’opérateur responsable de toute la gestion du site, surtout de la sécurité, notamment en raison de la proximité du gisement avec la frontière libyenne où l’Etat n’arrivait plus à imposer son autorité. De plus, les recrutements directs des personnels ou le choix des sous-traitants relevaient de ressort exclusif de BP. Dans ce système, BP a failli. A tel point qu’elle a contracté, pendant des années, des contrats avec le frère de l’émir Abdelhamid Abou Zeïd. Au lieu de reconnaître ses responsabilités, BP a préféré contourner toutes ces questions et tenté d’influer sur son partenaire norvégien, qui a refusé de subir ce chantage. Statoil attend les recommandations de la commission d’enquête pour les adapter à la reprise de ses activités à In Amenas. Par ailleurs, la société d’engineering Petrofac a annoncé, la semaine dernière, son intention de reprendre ses travaux qui ont été interrompus sur le site gazier d’In Salah au lendemain de l’attaque terroriste contre les installations de Tiguentourine. Petrofac a vu ses bénéfices reculer au premier semestre 2013, en raison justement de l’interruption de ses activités en Algérie, où elle devait achever des installations pour 1,5 milliard de dollars. Du coup, BP, qui a été lâchée par ses partenaires, est condamnée à reprendre ses activités en Algérie au plus tard dans deux semaines. Mais, d’aucuns s’attendent à ce que la société anglaise exerce de nouvelles formes de préssion sur la Sonatrach pour obtenir toujours plus de concessions et continuer à jouir de la gestion totale de l’activité de l’association. Enfin, il faut noter que le conseil d’administration de Statoil a décidé de rendre public le rapport de la commission d’enquête, mais il s’est permis d’en retirer certains passages comportant des aspects liés à la sécurité des personnels et des installations. M. Benzaki
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Actualités : CONSTRUCTION DE LOGEMENTS ET D’ÉQUIPEMENTS PUBLICS Régler les problèmes
Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et les entreprises publiques et privées actives dans le domaine de la construction de logements et d’équipements publics développent la concertation.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Evoquée hier lors d’une réunion qui a regroupé le ministre de tutelle, Abdelmadjid Tebboune, et des dirigeants d’organisations patronales, la création d’une commission mixte de suivi a été entérinée. Devant être installée la semaine prochaine, cette commission devrait permettre aux deux parties de faire le point sur la situation réelle des entreprises du secteur, l’élaboration de solutions et de plans d’action efficients. Il s’agit en fait de permettre aux entreprises nationales, dont certaines sont confrontées à moult contraintes (problèmes d’approvisionnement en matériaux de construction, difficultés financières, retards de paiement, accès difficiles aux marchés, cahiers des charges contraignants, main-d’œuvre insuffisante ou mal-qualifiée...), de concrétiser les divers programmes de réalisation lancés, répondre aux plans de charges confiées tant quantitativement que qualitativement, être mieux considérées au niveau local, rattraper leurs retards... Voire, permettre aux entreprises d’éviter toute résiliation de contrat ou d’être black-listées, car considérées comme défaillantes, une liste au demeurant nécessitant d’être affinée selon plusieurs patrons. Et ce, dans le contexte où le ministre de tutelle exprime la disponibilité des pouvoirs publics d’être à l’écoute, d’accompagner l’outil de réalisation et de le faire participer davantage. A ce propos, Abdelmadjid Tebboune indique que son département a élaboré une quarantaine de textes législatifs et réglementaires afin, entre autres, de mieux appuyer et accompagner les entreprises nationales pour qu’elles contribuent davantage à la réalisation des projets du secteur et aplanir les obstacles auxquels elles font face. A charge cependant, prônera Abdelmadjid Tebboune, que les entreprises nationales s’impliquent effectivement, qu’elles établissent des partenariats avec des entreprises étrangères au lieu de travailler avec celles-ci sous forme de sous-traitance. «Certaines entreprises étrangères ont l’habitude de prendre en sous-traitants les entreprises algériennes. On a élaboré une circulaire qui oblige nos entreprises à travailler avec les sociétés étrangères en partenariat et non pas comme sous-traitants», relève le ministre de l’Habitat lors de cette réunion qui avait pour but «l’intégration de l’outil national de réalisation dans les programmes du secteur ». Or, M. Tebboune semble convaincu que «la contribution des sociétés étrangères est une période conjoncturelle». Selon M. Tebboune, l’objectif à fin 2014 est d’arriver à augmenter les capacités de réalisation de logements à 120 000 unités/ an, ce qui permettra de couvrir la demande sur les différentes formules de logement. Le ministre de l’Habitat observe également que les PME créées dans le cadre du dispositif Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes) auront des parts de travaux dans le cadre des projets de logements et d’équipements publics (écoles, hôpitaux...). Il a également relevé l’apport des entreprises privées qui réalisent, dira-t-il, 90% du programme du secteur, en réaffirmant la volonté de son département d’arriver à confier la totalité des projets du secteur aux entreprises nationales. C. B.
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Sports : LIGUE 1 (4e JOURNÉE) USMH-USMA avancé au vendredi
La Ligue de football professionnel a apporté un léger remaniement au programme de la 4e journée programmée initialement pour le samedi 14 septembre et qui sera dominée par deux derbies de la capitale (MCA-CRB et USMH- USMA). Si le premier match est maintenu pour le samedi 14 septembre au stade du 5-Juillet à partir de 17h45, le second a été avancé de 24 heures, soit pour le vendredi 13 septembre à 17h au stade du 1er-Novembre de Mohammadia (El-Harrach). Les rencontres prévues samedi débuteront à 18h sauf celle programmée à Béchar (JSS-CSC) avancée à 16h. M. B.
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Sports : LE CAMEROUN DERNIER PAYS À SE QUALIFIER AUX BARRAGES La Tunisie à terre, le Cap-Vert sur un nuage
L'Ethiopie, le Nigeria, le Burkina Faso et le Sénégal se sont qualifiés samedi pour le 3e tour des qualifications de la zone Afrique du Mondial-2014, tout comme le Cap-Vert qui est allé éliminer la Tunisie à Rades, l'Afrique du Sud, organisateur en 2010, est aussi éliminée. Le Cap-Vert, grâce à des buts du bien-nommé Platini et Nhuck en première période, a arraché le ticket (avec juste un point de plus) au nez et à la barbe des Tunisiens, pourtant grands favoris devant leur public et qui n'avaient besoin que d'un nul pour aller au prochain tour. De son côté, le Sénégal a validé son ticket en remportant la «finale» du groupe J devant l'Ouganda 1 à 0 grâce à un but de Mané à la 84e minute. L'Éthiopie, d'abord menée en République centrafricaine, est parvenue à renverser la vapeur par des buts de Salahdin Ahmed (48’ et Teshome (61’), s'imposant 2-1 au final. Les Ethiopiens, premiers du groupe A, arrachent donc leur billet pour le 3e tour, aux dépens de l’Afrique du Sud, dont la large victoire (4-1) contre le Botswana n'aura servi à rien. Les Bafana Bafana ne seront pas au rendez-vous brésilien quatre ans après leur mondial. Le Burkina peut rêver Dans le groupe F, le Nigeria, vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, n'a pas failli au moment de remporter le match décisif pour la qualification. Face à un Malawi réduit à dix à partir de la 53e minute, les buteurs Emenike (46’) et Moses (51’, sur penalty) ont permis à leur pays de terminer en tête du groupe, synonyme de ticket pour le dernier tour. Le Burkina Faso, finaliste justement de la dernière CAN face au Nigeria, a lui aussi composté son billet pour le 3e tour. Le but de Nakoulma (54’) à domicile contre le Gabon (1- 0) vaut de l'or puisqu'il permet au Burkina de terminer en tête de son groupe, avec une longueur d'avance sur le Congo. Les qualifiés du jour rejoignent l'Algérie, la Côte d'Ivoire, l'Égypte et le Ghana, vainqueurs de leur poule respective. Les dix vainqueurs de groupe de la zone Afrique seront répartis en paires pour un affrontement final (aller et retour) lors d'un tirage au sort au Caire le 16 septembre, avec cinq billets à pourvoir pour le Mondial au Brésil.
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Culture : Le nouvel album de Djaffar Aït Menguellet bientôt dans les bacs
Le nouvel album de Djaffar Aït Menguellet sera dans les bacs des disquaires vers la mi-novembre. C’est ce qu’a indiqué le chanteur, qui a été l’hôte du village Illiltène, dans la commune de Saharidj (Tizi-Ouzou). Djaffar Aït Menguellet a précisé qu’il était en train de peaufiner son album, notamment en ce qui concerne les derniers arrangements, les dernières retouches aux textes et le mixage. Dans cet opus qui sortira en novembre prochain, l’artiste dit traiter d’une thématique essentiellement centrée sur le vécu, le quotidien et les préoccupations de la jeunesse. Le jeune chanteur a confié, par ailleurs, qu’il avait débuté les arrangements du prochain album de Lounis Aït Menguellet, dont cinq titres sont déjà prêts. Cet album en chantier sortira sur le marché au printemps, c’est-à-dire fin mars ou en avril 2014.
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Amar ? La meilleure nouvelle de cette rentrée ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Au lieu de perdre son temps et le nôtre à recevoir à tout bout de pyjama Gaïd-Salah et Sellal, je pense que Abdekka devrait plutôt avoir en urgence un tête-à-tête avec son…
… tailleur !
Faut dire que j’avais tout coupé pendant mes vacances. Téléphone. Micro. Oreilles. Et cerveau. VACANCES ! Là, je rentre, et quoi ? Je découvre que Saïdani – ou Saadani selon l’instrument que l’on préfère, le Bendir ou la Flûte de champagne de contrebande — est élu à l’unanimité de la seule main encore valide de Abdekka à la tête du FLN. Je ne voudrais pas jouer les mecs qui veulent se particulariser tout le temps, qui aiment prendre tout le monde à revers, mais, Saïdani dirigeant le Front, je trouve ça bien. Très bien même ! D’abord, parce que cette «nomination démocratique» met définitivement fin au débat lassant «faut-il oui ou non mettre le FLN au musée ?» Ben là, évidemment, la question est réglée ! Qui voudrait mettre le FLN au musée alors qu’il a pour patron Saïdani ? Sauf à détester au plus haut point les musées. Les éternels débatteurs à l’emploi du temps très élastique et flexible pourront toujours se consoler en se posant d’autres questions cousines. Du genre, faut-il mettre le Front à Disneyland, à la kermesse mensuelle de Sidi-Benaouda-sur-Mer ou l’intégrer à la loi de finances complémentaire 2023 qui sera, bien évidemment, elle-même introduite de force dans l’exercice de 2045 coïncidant avec une rotation géostationnaire du satellite artificiel Alsat 34 ? Mais de musées, plus du tout ! Vous le voyez, grâce à Saïdani, le débat avance à grands pas. Et puis, attention, le Saïdani d’aujourd’hui ne ressemble en rien au Saïdani d’hier. A peine élu d’une seule main par Boutef’, il n’a pas tenu cette fois-ci à remercier le châtelain de l’avoir placé là, comme il l’avait fait l’autre fois, pour sa «désignation en un tour» au perchoir de l’APN. Non ! Il s’est émancipé, notamment en déclarant ceci, qui fera date dans les annales du festival annuel de l’humour qui se tient tous les étés à Zoudj Bghal : «Je ne suis pas l’homme du Président !» Mon Dieu ! Quel immense humoriste que cet homme ! Et sans rire une seule fois, comme Buster Keaton ! Il va finir par me tuer ! S’il n’est pas l’homme de Boutef’ qui est-il donc, alors ? Ou plus exactement, quoi est-il ? Non, très franchement, je pense qu’il faut arrêter de pinailler sur le volume du personnage, sa capacité à diriger un parti comme le FLN et autres fadaises. Quand on a un pays qui peut fonctionner sans président de la République, sans président de l’Assemblée, sans Conseil des ministres, sans loi de finances complémentaire, et sans même voir passer Khelil aux frontières aéroportuaires du pays, Saïdani, c’est rien à côté. Vraiment rien. N’importe quoi, même. De toutes les façons, rien qui puisse me gâcher le plaisir de vous retrouver pour une année que mon petit doigt, muet pendant mes vacances et redevenu bavard depuis quelques heures, me prédit comme pleine de promesses. De celles qui garantissent encore de longues années de succès au festival de l’humour de Zoudj Bghal ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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