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Actualités : Pluies torrentielles sur la région ouest 4 morts et 4 blessés à Sidi-Bel-Abbès
La région de Sidi-Bel-Abbès, après une période de canicule, a vécu des intempéries qui ont coûté la vie à 4 personnes et causé des blessures à 4 autres dans l’après-midi de lundi dernier. Des pluies torrentielles de courte durée mais qui ont causé la mort et des blessures à des personnes. Sur la RN 101 reliant Sidi-Bel-Abbès à la wilaya de Aïn Témouchent, plus exactement au niveau de Chaïria dans la daïra de Sidi Lahcen, les trombes d’eau ont fait perdre le contrôle à deux véhicules légers (une Symbol et une Volkswagen) qui se sont violemment heurtés. Deux personnes sont décédées sur les lieux et une troisième a rendu l’âme dès son admission au niveau des urgences du CHU et quatre autres personnes souffrent de blessures graves. Dans la même après-midi, un jeune homme de 37 ans, qui tentait de se protéger des rideaux d’eau sous un abri-bus sur le CW reliant la commune des Amarnas à celle de Sidi-Bel-Abbès, est mort écrasé par la charpente métallique qui s'est abattue sur lui. Sur la RN 13 reliant Sidi-Bel-Abbès à Oran, un camion-citerne de transport de GPL, heureusement vide, a dérapé sur la chaussée glissante pour aller se coucher sur le bas-côté de la route. La Protection civile est intervenue à 25 reprises, durant ces deux heures de pluie pour aller pomper les eaux des demeures inondées, notamment dans les localités de la wilaya et dégager les routes inondées ou coupées par des arbres déracinés sous l’effet des pluies torrentielles. A. M.
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Actualités : USTHB Dernière année du système classique
Le recteur de l’Université des sciences et des technologies Houari Boumediène (Usthb), Benali Benzaghou, a fait savoir hier, à Alger, que le système classique s’achèvera cette année avec les 300 derniers doctorants.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) S’exprimant lors d’une conférence de presse, le recteur de l’Usthb a indiqué qu’au 1er septembre 2013, ils ont été 5 424 nouveaux bacheliers à accomplir leurs inscriptions universitaires. Benali Benzaghou qui a fait savoir que le nombre d’étudiants, toutes années et spécialités confondues, sera de l’ordre de 33 000 pour cette saison, a tenu à préciser que le dernier délai des inscriptions prendra fin le 30 septembre. De même qu’il a souligné qu’à partir de cette date aucune demande de changement de filière (les transferts) ne sera prise en considération. Pour ce faire, le recteur de l’Usthb a annoncé la mise en place d’un logiciel pour traiter les demandes de transfert par Internet. «Les étudiants ne sont plus contraints d’introduire des demandes de changement de branche par voie administrative. Ils ont, désormais, la possibilité de le faire en ligne», a-t-il expliqué tout en ajoutant que le logiciel en question rejette toute demande de transfert dont la moyenne du succès au bac est inférieur à la norme exigée pour rejoindre telle ou telle autre spécialité. Par ailleurs, Benali Benzaghou a donné le chiffre de 7 000 nouveaux inscrits en master, et 3 200 doctorants dont 300 issus du système classique. C’est, d’ailleurs, la dernière promotion avant la fin du système classique dans cette université qui désormais fonctionnera en mode LMD. Sur un autre chapitre, le recteur a rappelé que l’Usthb, qui compte actuellement 25 laboratoires de recherches, dispose actuellement de 40 autres labos en cours de construction. Enfin, Benali Benzaghou n’a pas manqué de mettre en évidence la moyenne du rang magistral de ses enseignants qui est de 40%, alors que la moyenne nationale ne dépasse pas les 20%. M. M.
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Actualités : Mohamed Mébarki, ministre de l’enseignement et de la formation professionnels, à Tizi-Ouzou : «Il faut adapter les formations aux spécificités locales»
Adaptation des formations aux spécificités locales et dynamisation du rythme de réalisation des infrastructures du secteur, tels sont les mots clés de la visite de M. Mébarki, ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels à Tizi-Ouzou où il a inspecté plusieurs infrastructures en cours de réalisation.
Sidi Naâmane, Draâ-Ben Khedda et Tizi-Ouzou ont été les principales haltes du ministre. Au CFPA Kerrad Rachid sis au centre ville de Tizi-Ouzou, la responsable locale de l’enseignement et de la formation professionnels a fait un exposé sur les potentialités du secteur au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou qui dispose d’une offre de formation estimée à 14 000 postes répartis sur 48 établissements du secteur public et 68 écoles privées de formation. L’oratrice a mis en relief les points saillants de la démarche suivie, faisant ressortir l’adaptation de l’offre de formation à la demande du marché et le choix de la proximité dans l’implantation des structures de formation au niveau des chefs lieu de daïra et des communes. Commençant par demander si toutes les places pédagogiques mises sur le marché sont occupées, le ministre fera observer que l’offre de formation disponible n’est pas suffisante compte tenu du nombre de la population de la wilaya qui compte près d’un million cinq cent mille habitants. «5 postes de formation pour mille habitants, c’est peu», dira le ministre pour qui le secteur de l’Enseignement professionnel doit participer à l’effort de formation des jeunes. Ces derniers ainsi que leurs parents doivent être informés sur les possibilités de formation disponibles, estimant que «La qualification professionnelle est une manière de lutter contre le chômage.» M. Mébarki qui répondra aux questions des journalistes insistera, entre autres, sur l’importance d’adapter les profils de formation aux spécificités locales. Il y a des choix judicieux dans une région comme Tizi-Ouzou qui dispose de potentialités dans les domaines du tourisme, de l’artisanat et de l’agriculture, selon le ministre qui a attiré l’attention de ses collaborateurs au niveau local sur l’urgence de donner un coup de fouet aux projets en cours de réalisation, dont certains traînent en longueur depuis 2003. «Beaucoup de projets sont réalisés à 30%», fera remarquer le ministre à l’adresse des responsables locaux du secteur de la formation professionnelle, dont l’enthousiasme a été quelque peu refroidi quant au bilan affiché par ces derniers. Un sentiment exprimé ouvertement et sans nuance par le P/APW qui aura cette réplique sibylline «(…) je dois apporter un bémol à ce satisfécit», dira-t-il pour souligner les retards constatés dans les réalisations. S. A. M.
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Actualités : Aïn-témouchent La ville inondée
Trente minutes de pluie battante à travers le chef-lieu de wilaya et les localités avoisinantes ont suffi pour mettre à nu les nombreuses défaillances : des avaloirs bouchés, des regards bloqués et des routes envahies par les crues des eaux de pluie en cet après-midi de lundi. La sortie de la ville de Aïn-Témouchent vers Chaâbat El-Leham a connu un véritable tsunami où le niveau des eaux a atteint près de 50 centimètres, envahissant les trottoirs. Des pierres, des cannettes de bière, des branches d'arbres ont été emportés par les crues en folie au point où un embouteillage monstre s'est créé au niveau de la station d'essence en raison de la montée des eaux ce qui a poussé les automobilistes à choisir les lieux quelque peu élevés pour échapper aux eaux. Les routes reliant Chaâbat El-Leham à Hammam Bou-Hadjar et El Maleh vers Hammam Bou-Hadjar ont été bloquées à la circulation, ce qui a obligé les automobilistes à rebrousser chemin pour passer par Hassi El-Ghella. De nombreuses habitations dans la ville côtière de Terga, Chaâbat El-Leham et Hammam Bou Hadjar ont été inondées. Les éléments de la Protection civile n'ont pas chômé en cette après-midi exceptionnelle puisqu'ils ont procédé à environ 99 interventions à travers tout le territoire de la wilaya pour porter secours et aide aux gens bloqués dans des quartiers envahis par les eaux. Les éléments des ponts et chaussées de plusieurs localités ont été appelés d'urgence pour déblayer les crues, branches et pierres qui bloquaient les routes et ponceaux des communes de la wilaya de Aïn-Témouchent. S. B.
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Actualités : Circulation automobile Ça bouchonne partout !
Finie la circulation fluide à Alger, les trajets entre la banlieue et le centre-ville en quelques minutes. C’est la rentrée sociale. Les embouteillages reviennent.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Conducteurs, prenez votre mal en patience. Les artères de la capitale, très fluides durant les dernières semaines, période de vacances pour nombre d’Algériens, ne le sont plus. Circuler en voiture entre la banlieue et le centre-ville, rouler sur le bitume d’Alger en quelques minutes devient moins facile. En effet, c’est la rentrée sociale. Les vacances sont déjà finies. Les écoles, les collèges et les lycées ont rouvert leurs portes, dimanche dernier. Comme chaque année, le défilé de voitures se poursuit, inlassablement, devant les établissements scolaires. Des conducteurs s’arrêtent le matin pour y déposer leurs enfants, à midi ou en fin de journée pour les ramener. Ce qui freine la circulation, les autres conducteurs étant contraints à l’attente, témoignant de leur impatience parfois à coup de klaxons ou en pestant. C’est également la rentrée pour les fonctionnaires et autres catégories de travailleurs, de retour de congés et qui vont rejoindre les cohortes de conducteurs obligés de se lever tôt pour rejoindre plus rapidement leurs lieux de travail ou d’attendre des heures pour rentrer chez eux. A condition de sortir à l’aube ou de résider à proximité de leurs bureaux, magasins ou ateliers, les travailleurs peineront pour arriver à l’heure à leurs lieux de travail. La circulation est freinée, outre qu’elle se complique dans certaines artères où la chaussée est encombrée de véhicules stationnés des deux côtés. Les conducteurs stationnent sans respecter la règle du stationnement (jours pair et impair). Des conducteurs, de n’importe quel âge qui font fi du minimum de courtoisie, de patience, enfreignant les règles au vu et au su de tout le monde, parfois même des policiers. Les chauffeurs de bus, privés et même publics, les chauffards, conduisent sans aucun respect pour les autres conducteurs et les piétons, s’arrêtant intempestivement, abusant de la règle de la priorité... La circulation devient plus lente, dans toutes les artères et aux carrefours, notamment ceux où les feux de signalisation font défaut. Certes, des policiers tentent de réguler la circulation, sans toutefois y parvenir, voire en la rendant davantage compliquée. Or, la circulation devient moins fluide, très lourde au niveau des barrages de police ou de gendarmerie, notamment ceux placés au niveau de la côte à Bir Mourad-Raïs, au niveau des Bananiers à Bab Ezzouar ou à l’entrée d’El Harrach sur la première Rocade sud d’Alger... Certes nécessaires du point de vue de la sécurité et du maintien de l’ordre public, des barrages qui constituent en fin de compte d’immenses points noirs, des goulots d’étranglement pour les conducteurs désireux d’entrer à Alger. Venant de l’est ou de l’ouest du pays, en temps record grâce aux tronçons déjà ouverts de l’autoroute Est-Ouest, des conducteurs se retrouvent contraints de subir de longues files d’attentes au niveau de ces barrages, perdant de préciseuses heures. Et cela même si d’autres tronçons de cette autoroute subissent actuellement des travaux de réhabilitation ou d’extension, programmés ou pas mais au grand dam des conducteurs. Voire, s’il est aisé relativement d’accéder à la capitale, et ceci est valable pour les autres grandes villes du pays, y circuler devient par contre plus difficile, moins rapidement. En l’absence d’un plan de circulation urbaine bien défini, cohérent avec la configuration de la ville, l’évolution du parc automobile et à même d’être efficace, la circulation devient davantage inextricable dans les quartiers situés en hauteur, dans les dédales du Vieil Alger ou au niveau des nouvelles cités, aux rues non encore goudronnées. Certes, le réseau routier a changé durant la dernière décade, nombre de trémies, de voies express et de contournements ont été réalisés et ouverts à la circulation. Toutefois, un réseau routier qui reste encore inadapté au trafic routier, au flux de véhicules dont le parc ne cesse de se renouveler, de croître, provoquant ainsi d’immenses et récurrents embouteillages, faute justement de plan de circulation. Mais aussi en l’absence de moyens de transports alternatifs, les bus et taxis ne suffisent pas à répondre à la demande. Et cela même si le métropolitain ainsi que le tramway d’Alger ont été mis en service durant les deux dernières années, en attendant d’être ouverts sur d’autres tronçons. Ce qui facilite les déplacements dans le centre-ville pour les conducteurs, au moins ceux qui trouvent une place de parking disponible, sécurisée et à un tarif correct, sans avoir à subir le diktat ou les menaces de certains gardiens autoproclamés. C’est le retour des embouteillages, un enfer à subir jusqu’à l’été prochain. C. B.
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Sports :CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES NATIONS JUNIORS FILLES L’Angola sacrée
La sélection angolaise de handball (juniors filles) a été sacrée championne d'Afrique de la catégorie en battant son homologue de la RD Congo par 23 à 21 (mi-temps : 13-9), en finale disputée à Oyo (Congo-Brazzaville). Il s'agit du 8e sacre des Angolaises sur le plan continental, après ceux de 1994 (Le Caire), 1996 (Le Caire), 1998 (Abidjan), 2000 (Tunis), 2004 (Abidjan), 2006 (Abidjan) et 2009 (Abidjan). Elles succèdent au palmarès de l'épreuve au Congo-Brazzaville qui s'était imposé en 2011 à Ouagadougou (Burkina Faso). La 3e place est revenue à la Tunisie qui a dominé le champion sortant congolais et pays organisateur en match de classement par 37 à 33 (mi-temps : 20-17). A l'issue du tournoi, l'Angola, la RD Congo et la Tunisie ont arraché leur qualification au championnat du monde de la catégorie qui aura lieu du 1er au 13 juillet 2014 en Croatie. L'Algérie, qui devait prendre part à ce championnat d'Afrique des nations, s'est retirée à la dernière minute suite à des «difficultés organisationnelles au niveau interne», selon les explications de la fédération. Cette dernière a été secouée par une crise qui a duré plus de deux ans et n'a connu son dénouement que le 17 août dernier avec l'élection de Saïd Bouamra à la tête de l'instance fédérale.
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Sports : MONDIAL-2014 (ÉLIMINATOIRES) Le Ghana porte plainte à la FIFA contre la Zambie
La Fédération ghanéenne de football (GFA) a décidé de porter plainte à la Fifa contre la Zambie pour «calomnie», à la suite des agissements des Chipolopolos avant la rencontre décisive, jouée vendredi à Kumasi, pour le compte de la 6e et dernière journée, second tour, des éliminatoires du Mondial 2014, a rapporté lundi le site Africatopsports.com. Les faits se rapportent notamment à l’épisode de l’avion des Chipolopolos refusé d’accès à l’aéroport de Kumasi. «La Fifa est déjà au courant, mais on a envoyé un rapport officiel. La stratégie d’attaquer l’intégrité du Ghana, de diffamer la bonne réputation de notre hospitalité n’a pas fonctionné», a indiqué le président de la GFA, Kwesi Nyantakyi. «Il a été également rapporté qu’on leur a refusé l’atterrissage à Kumasi, alors qu’ils savaient que Kumasi n’était pas un aéroport international. Ils voulaient y atterrir directement à partir de la Zambie. Il y avait également des rapports que le Ghana ne leur a pas offert la possibilité de s’entraîner avant le match conformément aux règles de la Fifa. Ils n’ont fait qu’à leur tête dans toute cette histoire», a relaté le patron de la GFA. Le Ghana avait battu la Zambie (2-1), assurant du coup, une qualification aux matchs barrages. Les Black Stars défaits par les Samouraïs Bleus Complètement libérés depuis qu’ils ont assuré leur passage au 3e tour des éliminatoires au Mondial 2014, les Black Stars du Ghana sont allés défier les Samouraïs du Japon chez eux. Privés de plusieurs de leurs titulaires dont André Ayew, Michael Essien et Kevin-Prince Boateng les Ghanéens se sont logiquement inclinés (3-1). Pourtant, c’est Frank Acheampong, le jeune prodige d’Anderlecht, qui a donné l’avantage au Ghana (24’), mais grâce à un excellent Shinji Kagawa (auteur du 1er but à la 50’), les Japonais ont bien réagi pour doubler la mise grâce au vétéran Yasuhito Endo (64’) et assommer les Ghanéens par Keisuke Honda (71’).
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Sports : ZAMBIE Le Brésil au menu en octobre prochain
La sélection zambienne de football affronte celle du Brésil, le 15 octobre prochain au Beijing National Stadium en Chine, a annoncé la Fédération zambienne de football (FAZ). Cette rencontre de prestige pour la Zambie était programmée bien avant, et aura lieu, malgré la non-qualification des Chipolopolos aux matchs barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde de football, que le Brésil abritera en juin 2014. Les Zambiens avaient été éliminés, vendredi à Kumasi (Ghana) par les Black Stars (1-2), dans un match décisif pour la qualification au dernier tour des éliminatoires du Mondial-2014.
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Sports :TENNIS : IL A REMPORTÉ L’US OPEN Grand Chelem : Nadal à un train infernal
Rafael Nadal, vainqueur lundi à l'US Open de son treizième titre du Grand Chelem, est lancé à un train infernal vers le record de titres majeurs du Suisse Roger Federer (17), qu'il semble à même de dépasser. Après avoir dit «adios» à l'Australien Roy Emerson et ses douze titres, qu'il avait égalé en enlevant son huitième Roland-Garros en juin, l'Espagnol pourra dire «hola» à l'Américain Pete Sampras (14) lors de sa prochaine victoire en Grand Chelem. Ensuite, ce sera la grande explication entre Nadal et Federer. «Treize, c'est un chiffre incroyable mais laissez-moi savourer ce succès, a-t-il dit, bottant en touche. Comme je le dis toujours, je vais continuer à travailler dur, à me donner des chances de gagner des tournois comme celui-là. Pas plus qu'on ne sait quand on va commencer, on ne sait pas quand ça va s'arrêter.» Le parallélisme de leurs carrières en Grand Chelem est frappant : Federer a gagné son treizième titre majeur en 2008 à Flushing Meadows, à 27 ans et 1 mois, pour son 38e tournoi du Grand Chelem. Nadal a décroché son n°13 à 27 ans et trois mois, pour son 36e tournoi du Grand Chelem. A cause de ses nombreuses blessures, Nadal a toutefois déjà manqué cinq tournois du Grand Chelem (Wimbledon 2004, Australie 2006, Wimbledon 2009, US Open 2012 et Australie 2013). Des occasions perdues qu'il ne rattrapera pas. «Treize Grand Chelem pour un gars qui a 27 ans, c'est incroyable. Ce que Rafa parvient à faire dans sa carrière mérite le respect, c'est clairement l'un des meilleurs de tous les temps», souligne Novak Djokovic, battu en finale par l'ogre de Manacor. A 26 ans, le Serbe est bloqué à six titres majeurs. Après une saison 2012 marquée par une sérieuse blessure au genou gauche dont il a souffert pendant sept mois, Nadal a repris de plus bel sa marche vers les sommets. Les chiffres sont éloquent : 60 matches gagnés (dont 22 sur 22 sur ciment), 3 matches perdus, 13 tournois joués, 12 finales, 10 titres (dont 2 en Grand Chelem et 5 en Masters 1 000, la catégorie la plus relevée après les majeurs). Le Majorquin fait une saison à la Djokovic-2011 (70 victoires - 6 défaites, 10 titres dont 5 Masters 1 000 et 3 du Grand Chelem mais aucun après l'US Open). «Je ne pensais jamais être capable de gagner tout ce que j'ai gagné quand je suis revenu après ma blessure, surtout pas deux tournois du Grand Chelem», a expliqué le Majorquin, que l'ancien joueur devenu commentateur John McEnroe considère maintenant «comme le plus grand joueur de tous les temps». «Il faut prendre en compte son bilan face à Federer (21 v. - 10 d.), Djokovic (22-15) et Andy Murray (13-5), il faut regarder les jeux Olympiques (or en simple en 2008), il a des Coupes Davis (4) que Roger n'a pas», argumente McEnroe. «J'ai longtemps dit que Federer était pour moi le plus grand de tous les temps, et certainement le plus beau joueur. Mais maintenant je penche pour Rafa», conclut l'Américain.
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Et dire qu’on aurait pu le faire plus tôt ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
La nuit dernière, entre 22 heures 45 minutes et minuit, Abdekka n’a reçu personne en tête-à-tête.
C’est inquiétant !
Quand je pense au fric que nous avons gaspillé jusque-là en organisant des Conseils des ministres ! 50 ans de Conseils des ministres ou de Conseils de la révolution, une réunion cousine de la première. Mon Dieu ! Rien qu’en eau ! Oui, en eau minérale servie lors de ces conseils. Des millions d’hectolitres d’eau rare et précieuse. Combien de projets d’utilité publique aurions-nous pu réaliser rien qu’avec la facture d’eau minérale avalée par les ministres convoqués par le président pour se faire enguirlander ? Des tonnes de projets. Ajoutez à la facture d’eau, celle de thé, de café et de ces délicieux petits-fours servis au début et avalés tout au long du Conseil par les petits gourmands pas regardants pour un sou public sur leur taux de glycémie. Et le carburant ? Oui, le carburant des luxueuses limousines, de la DS 21 d’antan à la dernière Peugeot ayant servi toutes ces années à transporter les ministres vers la salle du conseil qui leur est dédiée. De quoi alimenter en gasoil le Maroc pendant des décennies Mieux encore ! Imaginez un seul instant ce que nous aurions pu faire en économisant sur les millions de kilomètres de bandes vidéo – du temps de la vidéo sur bandes — et de cartes mémoire numériques gaspillées inutilement à filmer en longueurs et en langueurs des Conseils des ministres totalement inutiles comme l’a si utilement rappelé le très utile Premier ministre Sellal. Plus dramatique encore ! Les dépenses en soins engendrés par les varices nées dans les membres inférieurs des gardes républicains en charge d’assurer la faction devant la porte du Conseil ! Additionnez les gardes, les heures de garde, calculez sur une cinquantaine d’années et faites une moyenne avec les statistiques des rhumatos et aux autres spécialistes en circulation sanguine et vous aurez au bout un chiffre de dépenses de santé astronomique. Et la note d’électricité, hein, la note ? D’autant plus qu’ici, je n’évoque pas seulement l’éclairage pendant un demi-siècle de la salle du Conseil. Ce n’est pas la seule facture. Parce qu’il faut lui en adjoindre une autre. Celle des milliers d’aspirateurs qui, en cinquante ans de loyaux et fidèles services, ont été actionnés sur la moquette pour la rendre propre et digne des chaussures présidentielles et ministérielles qui ont défilé et défilent encore dessus. Oh ! Et puis, allez ! Tant qu’on y est, ajoutez les notes conjuguées du chauffage en hiver et de la climatisation en été de la salle du Conseil des ministres et nous aurions quoi, aujourd’hui ? Le seul pays au monde sans Conseil des ministres, juste téléguidé à partir d’un salon style «mouresk» d’une propriété située à quelques encablures marines de la capitale. Le tout sur fond de murmures murmurés par l’homme à la télécommande. Tout de même ! Gaffe aux piles de la télécommande. Ces trucs-là, quand ça s’épuise, faut vite les remplacer, sinon, elles risquent de couler dans le compartiment. Et là, ce que nous aurions économisé en supprimant les Conseils des ministres, nous serions contraints de le dépenser à reconstruire un pays bousillé, en panne par la faute de piles complètement à plat. Avouez que ce serait tout de même un brin falot ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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