255-/-ACTUALITES DU Vendredi 12 Setembre 2014
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Vendredi 12 Septembre 2014
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Fièvre aphteuse : Ce qu'on ne nous dit pas A moins d’un mois de l’Aïd El Adha, le gouvernement a autorisé la réouverture, aujourd’hui, des marchés aux... |
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« Le FFS n’a pas d’initiative. Il n'a que des paroles, un discours vide... », a déclaré Mohcine Belabbes...
La taxe tunisienne de 30 DT exigée des Algériens depuis ce matin
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Rentrée : Que ceux qui n’ont pas de problème lèvent la main !
le 12.09.14 | 10h00
Dans plusieurs établissements scolaires, il n’y a eu ni vente de livres, ni distribution de la prime pour les enfants démunis, encore moins d’inscription pour les élèves retardataires et la réception de leurs frais d’inscription.
La grève des intendants a «paralysé» plusieurs démarches administratives depuis lundi, deuxième jour de la rentrée scolaire. Cette situation risquera encore de perdurer puisque l’Union nationale du personnel d’éducation et de la formation (Unpef), initiatrice de cette grève, menace de recourir à un mouvement de protestation ouvert. En plus de ce blocage lors des premiers jours de la rentrée, plusieurs problèmes ont également été soulevés par les élèves et leurs parents. Il y a d’abord le problème du manque d’enseignants, puisque plusieurs d’entre eux ayant terminé leur formation suite à leur admission au concours de recrutement n’ont pas pu avoir leur affectation en tant que professeurs stagiaires. «Ce sont les services de la Fonction publique qui bloquent», affirment nos sources.
Conséquence : plusieurs classes se retrouvent sans professeur. Même si dans certaines wilayas la démarche est déjà close, certains enseignants refusent d’accepter leur affectation et demandent à être rapprochés de leur lieu de résidence, à l’exemple de quelques enseignantes dans la wilaya de Djelfa ou ailleurs dans le Sud. «Non seulement nous n’avons pas de transport du personnel, je suis affectée à plus de 200 km de mon lieu de résidence», dénonce une enseignante à Djelfa, alors que d’autres ne comprennent pas pourquoi le directeur de l’éducation s’oppose aux demandes de transfert administratif. Ensuite vient la surcharge des classes. Certaines familles relogées pendant l’été à Alger dénoncent le retard dans l’ouverture de nouvelles écoles.
Cantine
«Des élèves se retrouvent sans classe et sont obligés d’être dirigés vers des écoles dans de mauvaises conditions, surtout qu’il n’y a toujours pas de ramassage scolaire», dénonce un groupe de parents d’élèves. Et même si les élèves font un effort pour se déplacer ailleurs en compagnie d’un des parents, ces derniers sont obligés de s’absenter de leur travail pour assurer le déjeuner à leurs enfants. Les cantines dans certaines écoles ne sont pas encore fonctionnelles. «L’opération de relogement n’a pas été soigneusement étudiée. L’aspect éducatif n’a pas été pris en considération», dénonce encore le directeur d’un collège.
Certaines écoles, à l’exemple de celles d’Alger-ouest, sont tellement surchargées qu’elles n’accueillent les enfants que pour deux heures ! C’est en classe de terminale que la surcharge est particulièrement ressentie avec plus de 40 élèves. Une situation causée par l’arrivée de deux générations de la réforme à ce niveau. Les directeurs d’établissement ont-ils mal géré la situation ? Dans certaines écoles, il n’existe même pas de directeur. Et si certains sont installés, ils réclament leur logement de fonction, toujours occupé par d’anciens responsables, affirme notre source. Toujours dans une commune de Djelfa, des enseignants ont refusé d’entamer les cours en signe de protestation contre les travaux encore non achevés à l’intérieur des établissements. Reste enfin la problématique du cartable lourd : les solutions proposées par le ministère n’ont toujours pas vu le jour.»
A Oran, les corps communs, les oubliés de la rentrée
CAN 2015 : Les Verts à mi-chemin du Maroc
le 12.09.14 | 10h00
En s’imposant quoique difficilement face au Mali, l’autre favori du groupe B, les Verts ont fait un grand pas vers la qualification à la phase finale de la CAN-2015, prévue dès le mois de janvier 2015 au Maroc.
Au début du premier stage de la sélection nationale qui préparait ses deux sorties respectivement face à l’Ethiopie et le Mali, l’entraîneur national, Christian Gourcuff, avait clairement signifié en conférence de presse : «Avec 12 points on est qualifiés, donc il faut les prendre le plus vite possible.» D’ailleurs, dès le coup de sifflet final du match Algérie-Mali, l’entraîneur national avait confirmé que le succès étriqué face aux Maliens a fait beaucoup de bien à l’équipe : «C’est une victoire importante qui nous permet d’engranger six points et effectuer un pas vers la qualification». Il n’avait, toutefois, pas caché qu’en seconde période il a eu des doutes, mais la concentration de ses joueurs avait fini par avoir raison de la ténacité de son adversaire.
Dès le premier jour du regroupement, le sélectionneur national avait expliqué que son groupe avait pris conscience de l’importance de ces premiers rendez-vous continentaux et que son objectif était de pouvoir «concilier» les objectifs à court terme (victoires) avec ceux du moyen terme, à savoir la mise en place nouvelles bases de jeu. Aujourd’hui, avec ces 6 points récoltés en deux rencontres, les coéquipiers de Raïs M’bolhi sont à mi-chemin de la qualification au Maroc.
Mais à la différence, cette fois-ci, le staff technique et son groupe de joueurs vont pouvoir aborder la suite de la compétition avec plus de sérénité et de confiance, même si leurs prochains matchs vont se jouer au mois d’octobre prochain. «D’ici à un mois, tous les joueurs auront repris le rythme de la compétition et les cartes seront redistribuées». Si l’entraîneur national n’a pas voulu prendre de risques en renouvelant sa confiance au groupe qui avait fait la campagne brésilienne, il devrait insuffler à l’EN sa touche personnelle. Car le technicien breton, en plus de vouloir confirmer les résultats des Verts, reste très soucieux de donner une nouvelle identité de jeu à la sélection algérienne, qui doit impérativement franchir un autre palier.
Farouk Bouamama
Fièvre aphteuse : Ce qu’on ne nous dit pas
le 12.09.14 | 10h00
A moins d’un mois de l’Aïd El Adha, le gouvernement a autorisé la réouverture, aujourd’hui, des marchés aux ovins. Les vétérinaires et les spécialistes s’inquiètent du risque de contamination très élevé de la fièvre aphteuse.
1 - La contamination du cheptel ovin est possible, voire déjà entamée
Il y a un peu plus d’un mois, Karim Boughanem, le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture affirmait à El Watan Week-end que la contamination de la fièvre aphteuse des bovins aux ovins était «impossible». Mais aujourd’hui, les vétérinaires que nous avons contactés déclarent le contraire. En effet, selon les spécialistes, «le risque zéro n’existe pas». Akli Moussouni, expert en agronomie, en est aussi certain : «Scientifiquement, cette fièvre est transmissible aux ovins. Il ne faut donc pas croire que le risque d’infection de ces derniers n’est pas probable.».
Cet avis est largement partagé par Djelloul Chenouf, vétérinaire à Bouira : «Le fait que le cheptel ovin ne soit pas infecté jusqu’ici ne veut pas dire que le virus n’est pas transmissible aux moutons, il peut toucher les ovins à n’importe quel moment.» Un expert agricole estime même que tous les ingrédients sont réunis pour que la transmission du virus se déclare : «D’abord, la fréquentation des mêmes pâturages par les cheptels ovins et bovins. Or on sait qu’un contact direct ou indirect - par les excréments ou la respiration, par exemple - suffit à la transmission de la maladie. Par ailleurs, on parle des moutons, mais la fièvre aphteuse, transmissible à tous les bi-ongulés, est aussi susceptible d’affecter les sangliers.»
Le problème, d’après le docteur Djamil Abdennebi, c’est qu’un mouton peut attraper le virus sans en développer les symptômes. «Ce n’est même que dans de rares cas que ces derniers développent des symptômes (aphtes, fièvre...)». A quelques jours de l’Aïd El Adha, les autorités se veulent rassurantes, mais «il existe forcément ce qu’on appelle des porteurs sains, c’est-à-dire des animaux porteurs du virus mais qui ne sont pas malades (ils ne montrent pas de signes cliniques, ndlr), qui peuvent très bien être une source de contamination», nuance le Dr Boussafel, vétérinaire à Sétif.
Par ailleurs, la décision prise par le ministère de rouvrir les marchés aux ovins exclusivement ne contribue pas à rassurer les professionnels du secteur, bien au contraire. «Si la circulation des moutons, autorisée en vue de l’Aïd, n’est pas accompagnée de surveillance accrue, elle engendrera une nouvelle vague de contamination aux ovins», craint Akli Moussouni. Le Dr Boussafel le rejoint : «S’ils s’amusent à rouvrir les marchés aux bestiaux, le dispositif de sécurité doit être maintenu afin d’éviter tout risque de contamination nouvelle.» Les facteurs de transmission n’étant pas tous contrôlables, le Dr Ifrik de Tizi Ouzou avertit : «Tous les éléments qui étaient en contact direct avec la fièvre aphteuse peuvent contaminer les cheptels sains. Par exemple, le camion qui transporte les animaux malades, les vêtements que porte l’éleveur alors qu’il est en compagnie de ses bovins infectés, ses bottes, etc., sont des vecteurs importants.»
2 - Le ministère ne contrôle pas la situation aussi bien qu’il le dit
«La situation est stabilisée et maîtrisée», a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri le 6 septembre dernier à Souk Ahras. Cependant, «dire que la situation est sous contrôle est un vœu pieux» conteste un expert agricole. Ces nouvelles déclarations, faites pour «rassurer les consommateurs», ont eu, sur de nombreux spécialistes, l’effet inverse. L’expert Akli Moussouni indique : «La répartition du cheptel dans l’espace mais aussi la mentalité des éleveurs, qui rechignent à déclarer les bêtes malades, font qu’il n’y a pas une totale adhésion à cette campagne de vaccination et me laisse donc douter de la stabilité de la situation.» D’autres vétérinaires, les docteurs Ifrik et Boussafel, partagent ce point de vue : «Etant donné que cette fièvre atteint des animaux sauvages, la situation reste très difficile à maîtriser, et d’autres foyers pourraient bien voir le jour avec la réouverture des marchés aux bestiaux, compte tenu du fait que les vaccinations n’ont pas touché toutes les exploitations.»
L’expert agricole vient étayer cet avis : «La maladie couve et ce n’est pas en quelques semaines que l’on parvient à s’en débarrasser.» Selon lui, «si jamais le cheptel ovin est contaminé, il serait beaucoup plus difficile pour les services vétérinaires de le vacciner», car l’Algérie compte 24 millions d’ovins contre 1,9 million de bovins. Le cheptel est aussi plus épars, son recensement moins précis et le pays n’aurait pas les doses de vaccin suffisantes. «Le même discours convenu chez les fonctionnaires, les éleveurs, les bouchers... montre qu’un même mot d’ordre a été donné en vue de rassurer le consommateur. Car le principal risque serait d’effrayer le consommateur dont le comportement affecterait le marché.»
3 - Le prix de la viande a baissé mais le consommateur n’a rien vu
Alors que la baisse du prix du bœuf est le premier impact enregistré dans un pays où la fièvre aphteuse se répand, en Algérie, les prix sont restés stables : 1300 à 1500 DA le kilo pour le bœuf et 1400 à 1500 DA le kilo pour l’agneau. Akli Moussouni pense qu’il existe une explication «logique» à cela : «En Algérie, la baisse des prix n’obéit pas à des normes, car un ensemble de mécanismes informels font que les prix ne baissent pas.» En réalité, l’explication se trouve plutôt chez les commerçants. Car, comme le souligne le docteur Boussafel, vétérinaire à Sétif, «dans les abattoirs, le prix de la viande a baissé jusqu’à atteindre les 300/350 DA ! Ce sont les bouchers qui ont maintenu le seuil habituel alors qu’ils achètent leur viande à prix bas.» Economiquement, la fièvre aphteuse a engendré d’importantes pertes, selon Akli Moussouni, à cause de «l’arrêt des activités des éleveurs, malgré la compensation que leur a promis l’Etat».
Bouira : Les éle
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Frontières tunisiennes : La taxe de 30 DT exigée depuis hier
le 12.09.14 | 10h00
Contrairement aux déclarations du ministre tunisien des Finances et de sa collègue, la ministre du Tourisme, le payement de la taxe de 30 dinars tunisiens (2100 DA au marché noir) est entré en vigueur hier aux postes frontaliers d’El Aïoun et d’Om Teboul.
Les premiers passagers algériens à entrer en Tunisie ont été informés de la mise en application, dès hier, de la disposition de la loi de finances complémentaire, qui impose cette taxe à tout non-résident qui quitte le territoire tunisien. Une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre des deux côtés de la frontière avec de la réprobation égalée dans les deux pays, chez les voyageurs et les vacanciers certes, mais tout autant dans les cercles économiques.
Rares, donc, sont les véhicules qui ont franchi la frontière hier matin en direction de la Tunisie, seulement des personnes contraintes de s’acquitter de cette taxe parce qu’elles ont des impératifs comme des rendez-vous médicaux. Rapidement, des files de véhicules se sont formées à l’approche des postes, et les conducteurs de poids lourds, les plus pénalisés par cette taxe, ont improvisé un barrage pour le passage à tout véhicule tunisien entrant en Algérie, spécialement ceux qui font d’incessantes allées et venues pour prendre du carburant.
Les conducteurs de poids lourds sont regroupés près du parking du poste d’El Aïoun, par lequel se fait le plus gros des opérations commerciales. Ils sont déjà d’une cinquantaine à attendre un signal des autorités tunisiennes ou algériennes pour continuer leur route, sinon, avertissent-ils, «on va couper la route et exiger la réciprocité de la part de autorités algériennes, comme l’ont fait les Libyens depuis une semaine en faisant payer aux ressortissants tunisiens 60 LYD (1€= 1,6 LYD, l’équivalent de 70 DT, soit plus du double de la taxe tunisienne).»
Alerte
B. Ghani, transporteur public à Annaba, l’un des tout premiers arrivés sur les lieux, explique comment ils ont effectué les formalités au niveau des services algériens, où courait déjà la rumeur d’un télégramme tombé la veille chez les douaniers tunisiens pour la mise en application immédiate de la nouvelle disposition financière, mais c’est en arrivant au poste tunisien qu’ils ont appris la mauvaise nouvelle. Ils ont alors fait demi-tour et donné l’alerte auprès des autorités et de leurs compatriotes.
«Nous, les transporteurs, sommes les plus pénalisés, nous faisons jusqu’à trois fois par semaine un déplacement en Tunisie. Que va-t-il nous rester sur un revenu mensuel de 35 000 DA pour les meilleurs d’entre nous. Ceci, c’est sans compter les 15 DT (1000 DA) à 20 DT (1500 DA) qui nous sont extorqués par les agents des douanes et de la PAF tunisiens qui, sans cela, nous feraient mille misères. Ils vont jusqu’à nous siphonner le carburant pour nous laisser le strict nécessaire», explique M. Ghani.
«C’est un visa qui ne dit pas son nom», s’indigne M. Hocine, conducteur de semi-remorque de Constantine, qui précise qu’il a bien pris soin de s’assurer qu’il s’agit de la taxe pour les non-résidents, «encore une volte-face des autorités tunisiennes qui avait laissé entendre que les Algériens en seront dispensés.» On s’en souvient certainement, la taxe a remplacé le feuilleton de l’été pour les vacanciers en Tunisie. Ils ont été tenus en otages et en haleine par les annonces et leur contraire des officiels tunisiens, dont des ministres.
Dérogation
A la mi-août, alors que quelque 300 000 Algériens se trouvaient en Tunisie, on a parlé d’une application immédiate après l’Aïd (28 juillet), ensuite la ministre du Tourisme, Amel Karboul, a rassuré tout le monde reportant l’échéance au 1er octobre, avant que la directrice du budget au ministère des Finances ne revienne à la charge, puis le 28 août, elle est démentie à son tour par le ministre des Finances qui redonne la date du 1er octobre.
Le 6 septembre dernier, lors de l’ouverture du Festival de jazz de Tabarka, la ministre tunisienne du Tourisme, aurait annoncé la décision d’excepter les Algériens du paiement de cette taxe. De quoi attraper le tournis. De quoi il retourne exactement ? Nous avons pris contact avec Habib Saci qui assure l’intérim du consul de Tunisie à Annaba. Pour le vice-consul, la date d’application de cette mesure est le 1er octobre, et la dérogation à cette disposition réglementaire pour les ressortissants algériens était à l’étude et elle a toutes les chances d’aboutir positivement. Habib Saci apprendra par nos soins la situation qui prévaut à la frontière ; pour lui, c’est une mise en application irrégulière, même s’il y aurait un télégramme qui serait tombé chez les douaniers tunisiens.
Slim Sadki
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