275-/-ACTUALITÉS Du Mardi 27 Septembre 2016
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Mardi 27 Septembre 2016م الثلاثاء 27 سبتمبر
الثلاثاء 27 سبتمبر 2016 م
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Accident de train à Boudouaou : Les causes toujours méconnues
le 27.09.16 | 13h55
Les responsabilités dans l’accident du train survenu samedi 24 septembre au niveau de la gare de Boudouaou ne sont pas encore situées. La Société Nationale du Transport Ferroviaire (SNTF) préfère attendre les résultats de l’enquête pour s’exprimer.
« Le facteur humain dans ce genre d’accident est de 90%.La faute humaine y ait mais on ignore à quel niveau », a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse Yacine Bendjaballah, directeur général de la SNTF
La SNTF refuse de se précipiter sur une piste quelconque avant d’avoir les résultats de l’enquête des trois commissions (régionale, nationale et ministériel) installées suite à cette accident qui a coûté la vie au chef de train et a engendré 196 blessés.
La circulation ferroviaire vers l’est est rétablie en ce mardi à 100%, assure-t-il.
En argent, la collision entre les deux trains a causé, selon une première expertise, une perte de 3 milliards de Da à la SNTF, indique M.Mekrebi, directeur du matériel à la SNTF.
Considérant que le maillon faible de tout système est le facteur humain, M.Bendjaballah indique que l’objectif de la SNTF consiste en une automatisation maximale de son système afin de réduire de manière significative l’intervention de l’homme et par ricochet la probabilité de production de ces accidents.
Il s’agit d’un système électronique de localisation à distance des trains (GSMR), les uns par rapport aux autres et qui va permettre de multiplier la cadence des dessertes par deux.
Le DG de la SNTF espère pouvoir mettre en place le système GSMR dans deux ans et demi au plus tard.
Ce système tarde avoir le jour, précise le DG de la SNTF à cause du retard enregistré dans la réalisation et la modernisation des infrastructures. « Nous avons acquis un matériel équipé mais nous attendons l’infrastructure », dit il. .
La réalisation des infrastructures ferroviaires relève depuis 2007 de l’Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF).
En plus de toutes les contraintes techniques et financières qui freinent son développement la SNTF déplore l’ « incivisme » des citoyens. M. Tazdait, directeur de la sécurité au niveau de la SNTF estime que l’entreprise évolue dans « un environnement très agressif ». Jets de pierres, actes de vol d’équipement, occupations des espaces prisés, non respect des passages à niveau sont, entre autres, les points énumérés par l’intervenant.
Mina Adel
Cours du pétrole : Le marché suspendu à la réunion d’Alger
le 27.09.16 | 10h00
A 24 heures de la réunion informelle des producteurs de pétrole à Alger, les experts restent partagés quant à un impact immédiat du rendez-vous sur les cours du marché.
Gel ou pas gel de production ? A moins de 48 heures de la tant attendue réunion informelle d’Alger, les spéculations autour d’un éventuel accord entre producteurs de pétrole continuent à aller bon train. Aux déclarations optimistes de ministres et autres responsables de pays producteurs succèdent des avis plutôt sceptiques d’analystes du marché qui ne voient se dessiner, pour leur part, aucune mesure concrète pour l’immédiat. Imperturbablement, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, continuait, avant-hier, à marteler qu’«il n’y aura pas d’échec» de la réunion informelle de l’Opep, car tous les pays concernés sont d’accord, selon ses dires, pour stabiliser les prix.
Seul doute, a-t-il tempéré lors d’une conférence de presse à Alger, les membres de l’Opep auront à choisir entre deux pistes éventuelles dans le cas où ils arriveraient à un consensus : soit ils décideront de convoquer une réunion extraordinaire séance tenante, donc dès demain, soit de renvoyer l’accord à leur prochaine réunion en novembre à Vienne. A ces déclarations optimistes du ministre de l’Energie s’ajoutent d’autres signaux positifs qui laissent espérer un éventuel accord à l’issue de la réunion de demain, même si tout le monde s’accorde à dire que les discussions y seront pour le moins ardues.
Ainsi, durant toute la semaine écoulée, plusieurs informations faisaient état de rencontres entre responsables saoudiens et iraniens au siège de l’Opep à Vienne (Autriche), où l’Arabie Saoudite, le plus gros producteur de l’Organisation, aurait même affiché une certaine disponibilité à aller jusqu’à une réduction de sa production si l’Iran acceptait de son côté de geler la sienne.
Un signe positif, en somme, que confortent quelque peu les propos de Noureddine Boutarfa, qui a laissé entendre que l’Arabie Saoudite envisagerait même un gel de sa production à son niveau de janvier 2016, tandis que l’Iran ne compte pas, selon lui, aller dans l’immédiat vers la concrétisation de son objectif de production de 4 millions de barils par jour. S’ajoute à tous ces éléments la récente déclaration du ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, qui, tout en écartant la possibilité d’une réduction de l’offre «pour le moment», n’a pas manqué d’affirmer qu’il y avait bel et bien des propositions dans le sens d’un accord de gel des niveaux de production.
Quoi qu’il en soit, ces multiples anticipations, qui laissent augurer au moins l’amorce d’un processus effectif de stabilisation du marché à l’issue de la réunion d’Alger, ne semblent pas suffire en définitive à rassurer les marchés, ces derniers donnant plutôt l’impression d’attendre et voir venir. La tendance générale reste ainsi à la prudence et à l’expectative, d’autant que les analystes du marché parient pour la plupart sur l’absence de décision concrète avant au moins une prochaine réunion officielle de l’Opep.
«Les chances que l’Opep trouve un accord cette année semblent plus élevées qu’auparavant, mais ce sera probablement lors de sa réunion du 30 novembre», avancent ainsi les analystes de JBC Energy. Et de spéculer encore plus ouvertement : «Si les prix du pétrole tombaient sous les 40 dollars pour trois ou quatre semaines, les têtes d’affiche que sont l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Russie trouveraient probablement un terrain d’entente.»
Akli Rezouali
Francis Perrin. Expert pétrolier
«Un accord à Alger sera difficile»
le 27.09.16 | 10h00
- Comment évaluez-vous les chances de succès de la réunion informelle de l’Opep qui se tiendra à Alger ?
Je l’évalue à un peu moins d’une chance sur deux. Certes il y a eu un rapprochement de points de vue au sein de l’Opep et les divergences sont de ce fait probablement moins fortes qu’il y a plusieurs semaines ou quelques mois, mais je ne suis pas sûr, cependant, que cela soit suffisant pour favoriser un accord à Alger.
Il faudra probablement un peu plus de temps pour concrétiser un consensus entre les membres de l’Opep, en faveur du gel de la production. Il y a quelques mois, il y avait clairement peu de chances d’arriver à un compromis alors que maintenant, même si elles sont minimes, ces chances existent. Cependant l’opposition forte entre l’Arabie Saoudite et l’Iran peut constituer un obstacle. C’est une opposition politique qui a des conséquences au plan pétrolier. On sait très bien que pour arriver à un accord, il faut accepter que certains pays — l’Iran et la Libye — ne gèlent pas leur production.
Pour le cas de la Libye, ni l’Arabie Saoudite ni les pays membres ne s’opposeront, mais ce ne sera pas le cas pour l’Iran. Ce sera plus compliqué. Donc le point crucial de la réunion est de savoir si l’Arabie Saoudite et l’Iran sont prêts à faire des concessions. Dans ces conditions, je ne suis pas persuadé que l’Opep puisse arriver, dès cette réunion informelle d’Alger, à un accord et cela pour des raisons plus politiques que pétrolières.
- Le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Bouterfa, estime qu’il y a des chances d’arriver à un consensus sur un gel de la production à Alger, ou tout au moins les éléments d’un accord. Qu’en pensez-vous ?
Je pense qu’un accord paraphé à Alger est peu probable. Par contre, les discussions entamées à Alger pourraient permettre de poursuivre les rapprochements de points de vue entre les membres de l’Opep en vue de construire un accord ultérieur. Un accord qui pourrait intervenir soit lors de la réunion ministérielle de l’Opep prévue le 30 novembre à Vienne ou alors lors d’une réunion extraordinaire qui serait convoquée par l’Opep dans les prochaines semaines. Je n’exclus pas totalement la possibilité d’un accord, mais je pense que «les éléments d’un accord», tel que mentionné par le ministre algérien de l’Energie, c’est-à-dire la poursuite des rapprochements de points de vue, me paraît un objectif réalisable à Alger.
- La possibilité de la transformation de la réunion informelle d’Alger en réunion extraordinaire vous paraît-elle plausible ?
L’hypothèse est plausible, car si les pays membres de l’Opep s’aperçoivent qu’il y a des points de vue similaires et qu’il est possible de prendre une décision, ils pourront décider de capitaliser tout de suite sur cet accord et de convoquer immédiatement une réunion extraordinaire pour que la décision soit prise à Alger.
Ce serait évidemment intéressant pour l’Algérie, parce que elle pourrait se prévaloir du succès de la réunion de l’Opep et ce serait intéressant aussi pour les pays producteurs, dans la mesure où ils accéléraient le rééquilibrage du marché pétrolier. Il m’apparaît tout de même que cette éventualité est difficile à concrétiser. Même si je n’exclus pas une bonne surprise à Alger ; je pense que les pays producteurs vont se revoir après Alger soit à Vienne, soit lors d’une réunion extraordinaire dans quelques semaines. Pour résumer, un accord confirmé immédiatement à Alger me paraît peu probable même si je ne l’exclus pas totalement.
- Si la réunion d’Alger aboutissait à un échec, quel en serait l’impact sur le marché pétrolier ?
Un échec serait a priori négatif. La remontée des prix était fondée, ces dernières semaines, sur l’espoir d’un accord à Alger. Donc lorsque les prix montent dans l’espoir d’un accord à Alger et qu’en définitive il n’y a pas d’accord, ils repartent à la baisse. Cependant pour anticiper une réaction trop négative en cas d’échec, l’Opep essayera certainement de présenter les éléments de langage pour soutenir un petit peu le marché, en communiquant sur l’espoir d’un résultat qui pourrait venir ultérieurement.
L’Organisation pourrait dire, en cas d’échec, que tous les membres ont affirmé leur attachement à continuer activement à œuvrer en vue d’un accord et que la réunion d’Alger a permis de progresser et de rapprocher les points de vue des uns et des autres. L’Opep essayera donc, par la parole, de ne pas être sanctionnée par les marchés.
Zhor Hadjam
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