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Actualités : DÉCÈS DE DEUX SUPPORTERS AU STADE DU 5-JUILLET Vers de nouvelles révélations
Qui a donné l’ordre de supprimer les sièges du stade du 5-Juillet d’Alger ? La question semble saugrenue d’autant que cette enceinte sportive a vu, il y a quelques jours, le décès de deux supporters lors de la rencontre derby entre le MCA et l’USMA. Pourtant, des voix commencent à se faire entendre pour évoquer une grave négligence pour assouvir les intérêts de hauts responsables du secteur de la jeunesse et des sports. En effet, on croit savoir que l’ex-directeur de l’Office du complexe olympique du 5-Juillet avait été saisi par une haute personnalité du ministère de la Jeunesse et des Sports pour supprimer les sièges en matière plastique qui garnissaient les gradins du stade. Motif évoqué, ces derniers étaient régulièrement arrachés par les supporters et utilisés ensuite comme arme de protestation. A première vue, cela répondait à une exigence de sécurité. Mais la suite de cette affaire va réserver bien des surprises. En effet, les chaises enlevées des gradins, se posait alors un sérieux problème : comment retirer les supports de ces chaises qui étaient rivées au béton ? Le premier responsable de l’OCO de l’époque tente d’expliquer à ce haut responsable du MJS que les lois FIFA exigent l’installation de chaises, donc de places individuelles, pour quantifier le nombre de supporters présents au stade et ce, pour des raisons de sécurité. Du côté du ministère, on reste sourd par rapport à cet argument et on exige à ce que les chaises disparaissent de l’enceinte du 5-Juillet. Mais au moment de passer à la phase pratique de cette opération, on constate très vite que s’il était relativement aisé d’enlever les chaises en plastique, par contre, les supports métalliques posaient, quant à eux, un sérieux problème. Difficile de les arracher de la structure en béton sans utilisation de gros moyens à l’exemple d’un marteau-piqueur. Cet argument du responsable de l’OCO est balayé d’un revers de la main par ce haut responsable du ministère : «C’est un ordre, enlevez-moi tout ça. De toute manière, nous allons très vite remplacer ces chaises par d’autres.» Quelle est donc cette entreprise qui allait remporter le marché ? Le marteau-piqueur a fait son œuvre. Il reste maintenant à savoir si cela n’a pas participé directement à affaiblir la structure béton de la tribune. R. S.
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Actualités : Deuxième jour de grève dans l’éducation Le Cnapest maintient la pression
Second jour de grève dans le secteur de l’éducation hier. Le débrayage est particulièrement suivi dans le palier secondaire. Le Cnapest organise ce matin un sit-in. Il dénonce les tentatives de la tutelle de minimiser l’ampleur du mouvement et assure que la balle est dans le camp du département de Baba Ahmed.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Pas de retour à la normale dans les établissements scolaires. Les enseignants des trois paliers étaient toujours en grève avec un fort taux d’adhésion au niveau du secondaire. Le Cnapest a maintenu la pression intacte après un premier jour de grève où le taux de suivi était estimé à plus de 80 %. Son coordonnateur national s’insurgeait hier contre les tentatives de la tutelle de minimiser l’ampleur du mouvement. Pour Nouar Larbi, en plus de ne pas ouvrir les canaux de dialogue, le ministère «prouve qu’il ne se soucie guère de l’intérêt des élèves», ajoutant que le syndicat prenait à témoin l’opinion publique puisque, dit-il, les «irresponsables du ministère prouvent qu’ils mettent leur maintien à leurs postes en tête de leurs préoccupations». Comme décidé par le conseil national, la grève se poursuit donc et son arrêt est conditionné par l’ouverture d’un dialogue. Sans cela, le Cnapest se dit prêt à poursuivre son mouvement, estimant que la clef est entre les mains du ministère de l’Education qui, jusqu’à hier, s’était contenté du communiqué rendu public dans lequel il évoque un taux de suivi dérisoire estimé à 6% au niveau national. Une sortie loin d’apaiser le climat ou de décourager le syndicat. Le Cnapest rappelait hier à ses adhérents que la grève se poursuivait et que seul un communiqué émanant du conseil national pouvait y mettre fin. Le syndicat autonome appelait également les enseignants des trois paliers à participer massivement au sit-in prévu ce matin au niveau de l’annexe du ministère de l’Education au Ruisseau pour exiger la satisfaction d’une plate-forme de revendications de plusieurs points. Le Cnapest revendique la régularisation des enseignants considérés «en voie d’extinction» par le statut particulier en les intégrant aux grades prévus par ce texte en valorisant leurs années d’expérience, l’organisation de concours pour permettre aux enseignants d’accéder au grade d’enseignant principal et formateur et appelle également à la mise en œuvre des dispositions relatives à la prime du Sud et à son calcul sur la base des nouveaux salaires avec un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008. Le syndicat appelle à la réouverture du dossier des logements de fonction, de celui de la médecine du travail, celui des œuvres sociales, de la retraite après 25 ans de service et à accélérer la mise en place de la commission gouvernementale chargée d’effectuer l’inventaire des biens et des avoirs des œuvres sociales et exige l’intégration des enseignants licenciés qui avaient réussi au concours de recrutement au cours de l’année 2012 et l’application du nouveau statut particulier de la corporation. Le syndicat autonome dénonce, enfin, les nombreuses atteintes aux libertés syndicales. N. I.
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Sports : Football À J-3 du match Burkina Faso-Algérie Détermination et concentration chez les Verts
Les Verts, au complet depuis lundi après-midi, préparent le voyage à Ouagadougou, lieu de la première manche du tour des barrages africains au Mondial-2014. De prime abord, les 26 joueurs aux ordres de Vahid Halilhodzic affichent leur volonté de tout entreprendre pour ne pas rentrer bredouilles du Burkina Faso. Un trait de caractère que le Bosnien a su inculquer à ses troupes davantage tournées vers la recherche de victoires au-delà de leur terrain fétiche de Blida. «On ira en guerre», «prêts à aller en guerre» ou encore «être costauds à Ouaga», sont les propos les plus usités parmi le groupe Algérie, en stage, à Sidi Moussa, depuis dimanche soir.
Bougherra, Kadir et autre Brahimi qui incarnent trois «collèges» au sein de la sélection algérienne ne s’enflamment pas, en tout cas. Avec leurs équipiers, ils savent que la mission du Burkina Faso présente des spécificités d’un match-piège par excellence.
Une explication que tranchera certainement la forme du jour mais pas seulement. Le vieux briscard et capitaine de la sélection, Madjid Bougherra est le premier à reconnaître que la mission s’annonce «délicate» non seulement à l’occasion de cette première manche mais également durant la seconde joute prévue en novembre à Blida. Pour le défenseur de Lekhwiya, «jouer durant l'après-midi pose problème». C’est pourquoi «nous devons bien gérer nos efforts, surtout que les conditions climatiques nous seront défavorables», assure-t-il.
Le climat chaud et humide qui sévit actuellement à Ouagadougou peut, donc, constituer un handicap pour les Verts très peu habitués à livrer bataille sur les terrains africains. S’il est vrai que les dernières sorties à Porto-Novo et Kigali ont mis fin à une longue période de vaches maigres, il n’en demeure pas moins que, cette fois, la donne est totalement différente.
L’enjeu, d’abord, est une qualification pour la phase finale d’une Coupe du Monde. Un rêve d’enfance que caressent aussi bien les Etalons de Paul Put que les Fennecs de Vahid Halilhodzic. Contrairement aux Ecureuils du Bénin et les Guêpes du Rwanda qui, au moment d’affronter l’Algérie, jouaient les «arbitres», le Burkina Faso se présentera sur la pelouse du stade 4-Août dans la peau d’un challenger en puissance pour décrocher un billet pour Brasil-2014.
Halilhodzic, le dernier à battre les étalons à Ouaga ! Mais surtout un certain esprit de revanche. Sur le sort et Coach Vahid. Pour les amateurs des chiffres, le Burkina Faso a essuyé sa dernière défaite sur le terrain du 4-Août à Ouagadougou un certain soir du 20 juin 2009. L’auteur du hold-up n’était autre que la sélection ivoirienne drivée alors par un certain Vahid Halilhodzic (2-3). Les Burkinabés avaient longtemps entretenu l’espoir d’un retournement de situation dans cette poule de qualification pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud et la CAN-2010 en Angola. Menés d’entrée, suite au but de Yaya Touré (14’), les Etalons du Portugais Paolo Duarte ont vite riposté par l’inévitable Pitroipa (27’). La mi-temps interviendra sur cette parité qui ne pouvait satisfaire les locaux qui, malgré un ascendant certain, vont encaisser deux buts, œuvres de Mamadou (csc, 54’) et Drogba (70’). La réduction du score par Aristide Bancé (78’) ne pouvait changer le cours de cette rencontre qui assurera définitivement la qualification des Ivoiriens au Mondial Sud-africain alors que les Burkinabés se sont contentés d’un ticket de consolation pour le tournoi africain Angola-2010 au cours duquel ils ont retrouvé la Côte d’Ivoire et Coach Vahid à Cabinda, lors du premier tour (0-0). Les deux sélections passeront en quarts de finale (suite au forfait forcé du Togo) et quitteront la compétition respectivement contre le Ghana (0-1) et l’Algérie de Saâdane (2-3, a.p). Coach Vahid et le «Mourinho africain» seront remerciés dès le retour (le même jour, un vendredi 17 février) à la maison. Le Bosnien pour avoir manqué un de ses objectifs, celui de remporter le trophée de la CAN-2010, et le second pour mauvais résultats durant la CAN-2010 (trois matches et autant de défaites). M. B.
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Sports : Handball : à quelques mois de la 21e CAN d’Alger Les Verts entament la dernière ligne droite
Après notre équipe nationale dames, ce sera le tour de celle des messieurs d’entamer ses derniers stages de préparation en vue de la 21e coupe d’Afrique des nations que notre pays organisera du 15 au 26 janvier 2014.
En effet, les Verts, dirigés par le duo Kheraifia Habib-Zeguilli Réda, entrera en regroupement, du 19 au 24 octobre courant à Baraki. L’hébergement se fera à l’hôtel «Forsène» et les entraînements programmés à la salle «Laghouazi». La suite de la préparation se déroulera en république de Tchéquie, du 25 octobre au 3 novembre 2013. Là, la sélection nationale effectuera un stage précompétitif avec à la clé 3 rencontres amicales internationales face à des clubs de première division nationale locale et une devant l’équipe nationale tchèque. Concernant les joueurs retenus, il n’y aura pour le regroupement d’Alger que les éléments évoluant à Alger. Par la suite, ils seront rejoints par ceux évoluant à l’étranger car ils profiteront de la période où la Fédération internationale de handball (IHF) les autorisera à rejoindre leurs sélections nationales. H. C.
Effectif retenu Gardiens de but : Slahdji Abdelmalek, Benmenni Abdellah (GS Pétroliers), Kerbouche Samir (CRB Baraki), Bousmal Adel (GS Boufarik), Senouci Abdelkader (ES Aïn Touta).
Joueurs de champ : Chahbour Riadh, Zouaoui Hamza, Remili Hamza, Berkous Messaoud, Boudrali Hichem, Fredj Hamza, Zamoum Anis, Berriah Abderrahim (GS Pétroliers), Daoud Hichem, Cheikh Salah-Eddine, Gaceb Abdelkader (HBC El-Biar), Belaid Mohamed Amine, Hamoud Ayat Ellah Khomeini (ES Aïn Touta), Kaâbache Hichem, Boukhmis Tarek, Bouriche Mouloud (JSE Skikda), Aichouche Saâd, Barka Brahim (O El-Oued), Arib Réda, Farhi Maâmar (MC Saïda), Hedjaidji Abdelhafid (CRB Baraki).
Joueurs évoluant à l’étranger : Boultif Sassi (Nasr Dubaï), Rahim Abdelkader (Nîmes D1), Yahia Sid Ali (Aix en Provence D1-France), Boubayou Malik (Nîmes D1), Soudani Rabah (Nantes D2), Bénali Omar (Cherbourg D2), Chentouf Khaled (D1-Norvège).
Staff technique Entraîneurs : Zeguilli Réda et Kheraifia Habib. Entraîneur des gardiens de but : Mouici Kamel.
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Culture : 14e Festival du monde arabe à Montréal El Ferda, Zehouania et Amine Kouider présents au rendez-vous
Un groupe de musique du Sud, une chanteuse raï et un photographe professionnel représenteront l'Algérie au 14e Festival du monde arabe (Fma) prévu du 25 octobre au 9 novembre à Montréal (Canada), annonce un communiqué de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). Le festival, dédié à la rencontre et au dialogue des cultures arabes et occidentales à travers les arts de la scène et le cinéma, accueillera le groupe de musique du Sud-Ouest algérien El Ferda, la chanteuse raï Cheba Zahouania ainsi qu'une exposition intitulée «Le Sahara algérien» du photographe Amine Kouider proposant une immersion dans l'univers du Tassili N'Ajjer.
L'Algérie sera présente à cette manifestation culturelle pour la quatrième fois consécutive après y avoir été représentée par les groupes Djmawi Africa (2010), Caméléon (2011) et le rappeur Lotfi Double Kanon (2012). Selon le site Internet du festival, l'association de musique andalouse El Djazira participera, elle aussi, avec un récital programmé pour le 1er novembre.
L'association animera également, selon le même site, des conférences sur la musique andalouse et les musiques traditionnelles algériennes, ainsi que sur l'oralité et la transmission de ce genre musical à travers le Maghreb. La 14e édition du Festival du monde arabe se tient sous le thème «Tribales» pour mettre en avant le patrimoine culturel, les traditions et le vécu humain à travers la création artistique.
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Le Bureau magique ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Personnellement, si on m’avait demandé mon avis, cette année, le prix Nobel de médecine, je l’aurais délivré aux toubibs du…
… Val-de-Grâce !
Tous les «candidats potentiels» ou presque veulent des garanties pour 2014. En soi, c’est bien, mais concrètement, qui délivre ces garanties ? C’est tout de même extraordinaire que l’on ne se penchât pas davantage sur cette question des garanties. Il y aurait ainsi, si j’ai bien compris, un «Bureau des Garanties». Une sorte d’institution, d’administration domiciliée quelque part en ville, dotée de structures, de personnel, de moyens divers et sûrement conséquents et dont l’unique, la seule mission et tâche serait de produire des garanties aux candidats à l’élection présidentielle. Je trouve cela proprement fascinant. Tu t’imagines ? Tu croises le matin un candidat potentiel à la magistrature, tu lui demandes comment il va, et lui, tranquillement, les doigts sur la couture de son costume, te répondrait : «Ben, là, je vais de ce pas au Bureau des Garanties. J’ai rendez-vous pour récupérer les miennes de garanties !» Plus hallucinant encore - j’allais presque écrire envoûtant - c’est l’ambiance qui doit régner dans le bâtiment abritant les bureaux de délivrance des garanties. T’as un mec, un préposé derrière son guichet, et à ta question, toi le candidat potentiel, il te répondrait : «Oui ! Je me souviens ! Même si c’est mon collègue qui a réceptionné votre demande de garantie et le dossier qui va avec, j’ai le souvenir de votre passage. Attendez que je cherche dans le courrier retour. Ah ! La voilà, votre garantie ! Alf’ Mabrouk ! Vous l’avez, maintenant !» Et le candidat à la présidence de sortir avec ses fameuses garanties sous le bras, un air béat sur le visage et les yeux résolument tournés vers l’avenir électoral enfin balisé, enfin sécurisé par le fameux bureau. Bien sûr, comme dans toute administration, il faut aussi imaginer les cas de refus de garanties, ou plus simplement de retards dans leur délivrance. Les candidats potentiels qui sortent bredouilles du Bureau sont d’ailleurs facilement reconnaissables. Ils ont le regard un peu perdu, les yeux dans le vague, la démarche incertaine et le pas hésitant. Pour un peu, et ils demanderaient leur chemin au premier passant qui… passe, alors qu’ils sont venus seuls, comme des grands au Bureau des Garanties, et donc devraient pouvoir en repartir seuls, toujours aussi seuls. Et sans rien sous le bras, sauf peut-être un prochain rendez-vous. Comment ça où se trouve ce Bureau des Garanties ? Ne me le demandez surtout pas, s’il vous plaît ! Si je vous en indique l’adresse, qui, demain, me donnera les garanties suffisantes attestant que je pourrais encore fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue, hein, qui ? H. L.
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