284 -/- Actualités du Jeudi 06 Octobre 2016
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الخميس 06 أكتوبر 2016 م
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Les choix risqués du gouvernement Le pays ne dispose plus d’aucun pare-choc en interne susceptible d’amortir le poids de la crise, si celui-ci venait à s’alourdir... |
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Projet de loi de finances 2017
Les choix risqués du gouvernement
le 06.10.16 | 10h00
Le pays ne dispose plus d’aucun pare-choc en interne susceptible d’amortir le poids de la crise, si celui-ci venait à s’alourdir davantage. Dans ce cas de figure, l’Etat n’aura de choix que de reprendre le chemin des créanciers.
Des choix difficiles, voire à risque. C’est le moins qu’on puisse dire des paramètres dont le gouvernement tient compte dans la codification du prochain exercice budgétaire. De prime abord, l’Exécutif faisait face à un choix cornélien, pris en tenaille entre l’impératif d’amorcer une réforme budgétaire et l’option d’un statu quo qui serait suicidaire. Le gouvernement a fini par prendre la responsabilité de modifier certains paramétrages, en levant le pied, d’abord, sur la sacro-sainte référence de 37 dollars le baril de pétrole sur laquelle plusieurs précédentes lois de finances ont été conçues.
L’avant-projet de loi de finances 2017 a été établi sur la base d’un prix de 50 dollars le baril de pétrole. L’Exécutif assume ainsi de clore l’exercice en cours en remettant à zéro le solde du fameux Fonds de régulation des recettes (FRR), conçu au début des années 2000 pour éviter au pays les contrecoups violents d’éventuels chocs externes. Le gouvernement a bâti la prochaine année budgétaire sur une prévision de 50 dollars le baril de pétrole, ce qui signifie qu’aucune plus-value ne sera versée dans le FRR durant le prochain exercice.
Ce qui signifie aussi que le pays ne dispose plus d’aucun pare-choc en interne susceptible d’amortir le poids de la crise, si celui-ci venait à s’alourdir davantage. Dans ce cas de figure, l’Etat n’aura plus de choix que de reprendre le chemin des créanciers. La porte est ainsi entrouverte et le basculement ne tient plus qu’à une évolution comptable des cours du brut. Pour le gouvernement, il y a clairement urgence à sortir du statu quo des 37 dollars le baril de pétrole en adaptant les paramétrages à la conjoncture pétrolière, mais la contrainte extérieure reste néanmoins omniprésente dans l’élaboration des lois budgétaires.
Même si bon nombre de prévisionnistes tablent sur une fourchette de prix oscillant entre 50 et 60 dollars le baril en 2017, tant il est probable que le marché se rééquilibre vers le second semestre de l’année, mais la question pétrolière ne se limite point à un problème comptable d’équilibre entre offre et demande.
L’Exécutif a tenté également d’adapter les dépenses sous l’effet de la contrainte financière, arbitrant en faveur d’une coupe de 28% dans le budget d’équipement. Là aussi, c’est un choix à risque, tant il est peu probable que l’investissement privé puisse prendre le relais à très court terme. De telles coupes dans le budget de l’investissement se révéleront très coûteuses sur le plan social.
Des contrecoups sont alors possibles, dont la hausse du taux de chômage et le ralentissement de la croissance. Selon les données qui existent en matière d’affectation des ressources, il s’agit, en terme nominal et donc sans prise en compte de l’inflation, de la plus importante baisse des dépenses, après celle contenue dans la loi de finances 2016, privant le budget d’équipement de 16% de sa valeur. Si de telles coupes sont à juste titre nécessaires aux yeux des responsables, elles pourraient néanmoins gripper le moteur de l’investissement et compromettraient les projets de sortie de crise.
Une combinaison de ces coupes budgétaires avec d’autres tentatives d’ajustement de la balance des paiements, par le moyen des restrictions à l’importation entre autres, pourraient alourdir encore plus le coût social de la crise. Ce qui étonne en revanche dans cette quête d’un meilleur cadrage budgétaire du prochain exercice est que le Conseil des ministres de mardi ne dit pas tout sur la loi de finances 2017.
Le communiqué dudit Conseil a fait référence à plusieurs reprises à l’action sociale du gouvernement sans qu’il n’effleure l’imposant chapitre fiscal. En même temps, on comprend assez bien qu’il est difficile d’assumer en Conseil des ministres une pression fiscale qui ne fera qu’éroder davantage le pouvoir d’achat des ménages.
Ali Titouche
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