365/-ACTUALITÉS Du Jeudi 31 décembre 2015
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الخميس 20 ربيع الأول 1437 ه
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Des milliers de personnes rendent un dernier hommage à Hocine Ait Ahmed au siège du FFS
le 31.12.15 | 19h46
Une foule nombreuse est rassemblée, à l’heure où nous mettons en ligne, devant le siège du FFS à Alger, pour rendre un dernier hommage à Hocine Ait Ahmed, dont la dépouille est arrivée vers 16h à l’aéroport d’Alger.
Plusieurs personnalités politiques algériennes à l’exemple de Said Sadi, Mouloud Hamrouche, et Ali Benflis se sont déplacées au siège du FFS. On note également la présence de plusieurs diplomates en exercice en Algérie ainsi que Rached Ghanouchi, leader du parti Ennahhda de Tunisie.
Des troupes de Lakhouane ont marqué de leurs chants religieux l’ambiance de recueillement.
Des centaines de personnes attendent devant le siège du parti pour pouvoir rendre hommage à cet homme qui a passé toute sa vie à militer pour l’indépendance de l’Algérie, puis pour la libération de son peuple.
Hocine Ait Ahmed est décédé mercredi dernier à Lausanne en Suisse, à l’âge de 89 ans. Son enterrement aura lieu demain dans son village natal à Ain El Hammam (Tizi Ouzou).
Farouk Djouadi
Sa dépouille arrive aujourd’hui à Alger
Aït Ahmed en sa terre éternelle
le 31.12.15 | 10h00
Même si le recueillement est de mise, la placette attenante au m’qam de Cheikh Mohand Ou L’Hocine s’est transformée en une magnifique agora où se mêlent des gens de tous horizons.
Village d’Ath Ahmed, commune d’Ath Yahia. Il souffle un vent glacial sur ce hameau de la Haute-Kabylie, situé à une douzaine de kilomètres de Aïn El Hammam et à une cinquantaine de la ville de Tizi Ouzou. Mais la chaleur humaine compense largement le froid ambiant. De fait, le village natal de Hocine Aït Ahmed connaît, depuis mercredi 23 décembre, date de la disparition de l’ancien chef de l’OS, une ferveur populaire exceptionnelle qui enveloppe d’emblée le visiteur, d’où qu’il vienne. Un débordement d’affection qui vaut tous les manteaux. Nous sommes à J-2 des funérailles de Dda L’Hocine et les flux de population, entre citoyens anonymes et anciens compagnons de combat du défunt président du FFS, ne font que grossir, si bien que le paisible petit village entourant le mausolée de Cheikh Mohand Ou L’Hocine est en proie à des embouteillages dignes du centre-ville de Tizi Ouzou. Un poster géant de Si L’Hocine orne la façade d’un bâtiment attenant au m’qam accompagné de ces mots : «Repose en paix Da L’Hocine». Tout le charisme de Hocine Aït Ahmed, son aura, son regard profond et tendre, son élégance naturelle sont résumés dans ce portrait. La même image nous accueillait dès l’entrée de Tizi, poster géant accroché à la façade de l’ancienne mairie devenue musée. Des posters de plus petit format, toujours à l’effigie de feu Si L’Hocine, scandent le trajet jusqu’à Ath Ahmed. Une iconographie qui revient un peu partout, aux devantures des cafés, des boutiques, des immeubles, des stèles commémoratives, à Mekla, à Ath Hicham, à Aïn El Hammam… «L’Algérie orpheline de Da L’Hocine» On les retrouve également sur les capots des voitures et les fourgons de transport collectif. Sur une artère de «Michelet», une large banderole, de couleur noire, est déployée entre deux immeubles avec ces mots : «L’Algérie orpheline de Dda L’Hocine». Si ces mots disent bien la tristesse qui accompagne inévitablement le deuil, force est de souligner que l’émotion toute légitime qui se lit sur les visages est extrêmement digne. A certains égards, le deuil, en l’espèce, a même des airs de fête citoyenne tant le village d’Ath Ahmed respire la vie et la jeunesse. Même si le recueillement est de mise, la placette attenante au m’qam de Cheikh Mohand Ou L’Hocine s’est transformée en une magnifique agora où se mêlent, dans une atmosphère guillerette, des gens de tous horizons, de tous âges et de toutes conditions : des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des vieux, des enfants, des militants aguerris, d’autres tout frais émoulus de l’école politique du FFS ou d’autres formations, des compagnons de lutte qui prennent spontanément la parole pour relater tel ou tel épisode du parcours trépidant de Dda L’Hocine… Des portraits de l’ancien chef de l’OS accrochés à un mur reproduisent, en outre, quelques moments forts de sa biographie hors normes. Une file s’est formée derrière une table pour laisser quelques mots sur un registre de condoléances. L’on se bouscule presque pour échanger une accolade fraternelle avec Boussaad, Tayeb, Rachid ou quelque autre membre de la famille du défunt. Des boissons chaudes et des rafraîchissements sont proposés aux visiteurs. Et l’on peut tranquillement prendre place sous un chapiteau sans que quiconque vous demande votre nom ou votre fonction. C’est tout l’esprit des funérailles désirées par Aït Ahmed : dignes et sobres, des obsèques sous le signe de l’humilité, au plus près des gens. «Depuis le premier jour (après le décès d’Aït Ahmed, ndlr), ce sont des centaines et des centaines de personnes qui viennent présenter leurs condoléances, dans le calme», témoigne Boussaad Aït Ahmed, un proche de Dda L’Ho, particulièrement sollicité ces derniers jours. «Il sera enterré dans la tombe de sa mère» «Tout le monde lui rend hommage : les anciens du PPA, du MTLD, des Scouts musulmans, de 1954, du FFS… Il y a toutes les générations, ici. Et cela dure jusqu’à 2h. Ça n’arrête pas. Nous recevons tout le monde dans le calme et la sérénité, comme il l’a souhaité.» Boussaad revient sur le choix fait par Si L’Hocine de reposer en paix dans son village natal : «S’il a choisi d’être enterré au village, c’est précisément dans le but de permettre à tous les citoyens de se recueillir à sa mémoire. Durant toute sa vie, il a été un homme simple. Il a toujours refusé le leadership. Il disait toujours : ‘Je suis un militant de la cause nationale, un militant du FFS et un militant des droits de l’homme.’ Il n’a jamais voulu être un chef. Il a toujours rendu hommage au peuple algérien. Il disait : ‘Sans le soutien du peuple, la France ne serait jamais sortie.’ Il n’était pas élitiste. Il a toujours été du côté des humbles. C’est pour cela qu’il a voulu un enterrement simple, comme tout le monde.» Notre hôte précise, par ailleurs, que Hocine Aït Ahmed sera inhumé dans la tombe de sa mère, à côté du mausolée abritant Cheikh Mohand Ou L’Hocine. «En 1983, les autorités l’ont empêché de voir sa mère une dernière fois et c’est maintenant l’occasion pour lui de la rejoindre. Un jour, il nous a fait cette confidence : ‘Ourwighara ma famille’ (je ne suis pas rassasié de l’affection des miens, ndlr)». Boussaad indique que l’enfant prodigue d’Ath Ahmed, malgré un agenda chargé, avait trouvé tout de même le temps de faire quelques retours-éclairs dans son village natal, notamment en 1990 et 1996. «Il faisait de petites virées intimes car il était très occupé, toujours en mouvement.» «On reçoit tous les citoyens, sans protocole» Concernant les derniers «réglages» organisationnels, tout est fin prêt pour accueillir la dépouille du président du FFS. Boussaad a tenu, à ce propos, à saluer la mobilisation des villageois qui se sont formidablement impliqués dans les préparatifs des funérailles. «Depuis qu’on a reçu la nouvelle de sa mort, on a commencé à se préparer. Et là, spontanément, les gens se sont proposés par centaines pour nous aider. Ils se sont constitués en comité, ils ont fait des listes et le FFS a chapeauté l’événement. Le parti s’est chargé de préparer des badges pour le service d’ordre, pour la presse, pour les gens qui vont intervenir sur les lieux, ici.» Notre interlocuteur souligne, dans la foulée, que c’est le parti qui prend en charge «le volet politique». Boussaad Aït Ahmed a insisté sur le fait que tout s’est fait dans l’esprit des obsèques souhaitées par Si L’Hocine, c’est-à-dire dans la sobriété la plus totale. «Le testament de Si L’Hocine était d’organiser un enterrement simple, simple, simple, dans l’humilité. Et nous, notre rôle est de recevoir tous les citoyens, de toute l’Algérie, sans protocole. Toute personne qui veut venir est la bienvenue. Nous recevons tout le monde.» Boussaad explique que l’essentiel de la cérémonie funèbre se déroulera sur une plateforme qui domine le village, située à quelques encablures d’Ath Ahmed. Les travaux se sont intensifiés ces derniers jours autour de cette plateforme, sise au lieudit Thissirth n’Cheikh (la meule du cheikh). Un gigantesque chapiteau a été monté pour accueillir la cérémonie de recueillement prévue demain. Le terrain a été diligemment bitumé. «Il a été transformé en un temps record en aérodrome», glisse un haut fonctionnaire. «Nous avons mis en place un circuit balisé par un cordon, et les gens vont défiler autour de sa dépouille pour un dernier hommage». détaille Boussaad Aït Ahmed avant de lancer ce message : «Je lance un appel à la population : s’il vous plaît, celui qui fait le recueillement est prié de repartir tout de suite après, autrement, nous allons être débordés.» Appel à la sagesse Boussaad Aït Ahmed exhorte également ceux qui feront le déplacement pour accompagner Si L’Hocine à sa dernière demeure à faire preuve de «sagesse» «et je sais que les gens sont sages. Qui va vouloir faire du mal à Si L’Hocine ? C’est le coeur même de son message». Boussaad Aït Ahmed a tenu à délivrer un dernier message à l’intention, cette fois, des nombreux adeptes des zaouïas qui ont coutume d’observer tous les jeudis soir des veillées spirituelles au m’qam de Cheikh Mohand Ou L’Hocine, sachant que nombre d’entre eux passent la nuit dans les dépendances du mausolée. «Exceptionnellement, pour ce jeudi, nous demandons aux visiteurs du mausolée de s’abstenir de passer la nuit sur les lieux. Ce n’est nullemen
Malgré l’appel qui lui a été lancé par l’opposition
Le Président signe la loi de finances 2016
le 31.12.15 | 10h00
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa (à gauche),...
Une centaine de parlementaires appartenant à dix formations politiques ont adressé une lettre au président Bouteflika, lui demandant de ne pas signer une loi de finances jugée «antisociale, antidémocratique et antinationale».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, officialise en cette fin d’année 2015 l’entrée en vigueur de la loi de finances 2016, adoptée il y a quelques semaines par les deux Chambres du Parlement, malgré une forte contestation de l’opposition et son rejet franc et clair de plusieurs dispositions qualifiées d’antinationales. Une levée de boucliers et une manifestation de rejet au sein même de l’hémicycle qui n’ont pas empêché le gouvernement de faire passer en force le projet de loi de finances en question et de manœuvrer pour y inclure la plupart des points contestés, arguant de sa clairvoyance économique dans une conjoncture difficile pour le pays et minimisant les retombées néfastes sur les entreprises publiques et le pouvoir d’achat du citoyen. En apposant sa signature sur le texte de la loi de finances 2016, à la faveur de la tenue du dernier Conseil des ministres de l’année, le Président oppose par la même occasion une fin de non-recevoir aux doléances de l’opposition qui, malgré le passage entériné du texte de loi devant le Parlement, continue de clamer la justesse de sa position en demandant au premier magistrat du pays de surseoir à l’application d’une loi jugée dangereuse et imposée à l’Algérie de l’extérieur, dans le sillage de la baisse des prix du pétrole ayant grandement affaibli le pays. Une centaine de parlementaires appartenant à dix formations politiques avaient même adressé une lettre au président de la République lui demandant de ne pas signer une loi de finances, jugée «antisociale, antidémocratique et antinationale». Le FFS, de son côté, s’est réservé le droit de continuer à manifester sa réprobation au texte de loi. Il est à rappeler que l’opposition conteste notamment l’article 66, interprété comme une nouvelle tentative de lancer la privatisation des entreprises publiques après celle enclenchée dans les années 1990, avec en bout de course des résultats désastreux ayant quasiment détruit le secteur public. L’article 66 relatif à l’ouverture du capital des entreprises publiques avait été abrogé lors de la réunion de la commission des finances et du budget de l’APN, mais le ministre des Finances a réussi à le maintenir en reformulant son énoncé. L’article stipule ainsi que «toutes les entreprises publiques qui réalisent des opérations de partenariat doivent ouvrir leur capital à l’actionnariat national résidant. Celles-ci devront conserver 34% du total des actions ou parts sociales. A l’expiration de la période de 5 ans et après constatation dûment établie du respect de tous les engagements, l’actionnaire national peut lever, auprès du Conseil des participations de l’Etat, une option d’achat des actions détenues par l’entreprise publique». Par ailleurs, l’article 71 de la LF 2016 permettant au gouvernement de signer des décrets d’ajustement pour annuler des crédits votés sans en revenir au Parlement est vivement contesté, alors qu’au sens du ministre des Finances, il n’y a rien à redire en définitive puisque les montants des budgets votés par le Parlement seront respectés et qu’ils ne s’agit, au final, que de faire en sorte de collecter les ressources au profit de projets jugés prioritaires. En outre, l’opposition conteste l’article 54 relatif à la cession par voie de gré à gré des biens des collectivités, l’article 59 qui ouvre la possibilité aux opérateurs privés de recourir sous certaines conditions à l’endettement extérieur et l’article 70 relatif à l’allégement de la règle des 51/49%, ainsi que l’article 62 élargissant la création et la gestion des zones industrielles au privé.
Zhor Hadjam
JO-2016 : 38 Algériens déjà qualifiésle 31.12.15 | 10h00 El Hadi Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports, accompagné du président du COA, Mustapha Berraf, a présidé hier matin la réunion du Comité national de préparation et d’organisation des manifestations sportives internationales en Algérie. Après une minute de silence observée en hommage à feu Hocine Aït Ahmed, le ministre a annoncé que cette réunion portait sur les bilans des compétitions organisées en Algérie et celles prévues au titres du 1er trimestre 2016. S’agissant de la préparation des JO de Rio, Berraf a, à son tour, fait le point en relevant que pour l’heure, 38 athlètes algériens ont déjà assuré leur qualification pour les Olympiades 2016. Le COA table sur la qualification record de 70 athlètes. M. Ould Ali a remercié l’ensemble des secteurs membres du Comité pour leur apport à la réussite des dernières joutes internationales organisées en Algérie. La Fédération algérienne de voile n’était pas en reste pour la qualité de l’organisation et les résultats obtenus par l’Algérie au Championnat d’Afrique des nations. Une consécration qui a vu la qualification de trois athlètes (deux filles et un garçon) aux JO-2016. Les Fédérations de lutte et de tennis de table ont présenté, à l’occasion, les fiches techniques des compétitions océano-africaines qualificatives pour Rio, pour le Championnat d’Afrique des nations «jeunes» et pour le Circuit mondial de tennis de table. A. C.
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