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Actualités : INSTITUTION DE BRIGADES D’INVESTIGATION FISCALE Le projet encore en stand-by
L’institution de brigades d’investigation fiscale, censée opérationnelle dès 2013, reste encore au stade de projet, en stand-by. C’est ce que le ministre des Finances a tacitement confirmé hier. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Sortant de l’hémicycle de l’Assemblée populaire nationale (APN) où la loi de finances pour 2014 a été adoptée, Karim Djoudi a indiqué que le projet de service d’investigation fiscale a été soumis au secrétariat général du gouvernement (SGG), en attente d’être avalisé. «Nous espérons qu’il sera opérationnel rapidement », dès le début de 2014, dira le ministre des Finances qui avait pourtant assuré l’année dernière que ce dispositif devait être effectif dès la fin 2013. Rappelons que ce dispositif, des brigades rattachées directement au ministère des Finances, vise un contrôle efficient et meilleur des fortunes. Ce qui permettrait d’«agir plus fortement sur les signes extérieurs de richesse», assurait alors Karim Djoudi. Soit «permettre d’avoir une base de calcul (de la fortune) qui correspond avec la réalité et qui aide à avoir le juste taux d’imposition ». En attendant la mise en place de ce dispositif, le contrôle des richesses demeurera encore dépendant du système déclaratif actuel, l’incapacité à cerner réellement la réalité des fortunes en Algérie et la prégnance de l’informel se posant. Et ce dans le contexte où un impôt sur le patrimoine, couvrant tous les biens mobiliers et immobiliers, existe tout en se caractérisant par un taux de recouvrement très faible et même si le seuil minimum avait été porté en 2013 à 50 millions de dinars. Or, l’introduction d’un impôt sur la fortune a été régulièrement évoquée, notamment par le Parti des travailleurs (PT), à l’occasion de la présentation des deux dernières lois de finances, celle de 2013 et celle de 2014. Une proposition encore rejetée par la majorité des députés, de même que d’autres amendements soumis par le PT (une vingtaine au total), amenant cette formation à s’abstenir hier lors du vote de la loi de finances pour 2014, tandis que les parlementaires représentant le Front des forces socialistes (FFS), l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) et le parti El Adala ont voté contre ce texte. Soumis par le ministre des Finances, voilà quinze jours, le projet de loi de finances pour 2014 avait suscité la formulation de 27 amendements tant par des députés que par la Commission finances et budget de l’APN. Portant notamment sur une modification de la tarification douanière ou l’institution de l’impôt sur la fortune, formulées par le PT, nombre d’amendements ont été rejetés. A contrario, d’autres modifications ont été concédées concernant l’exploitation du corail, régie dorénavant par l’octroi d’une concession de 5 ans, l’importation d’aliments de bétail qui bénéficie d’exonérations liées au respect d’un cahier des charges ou la possibilité d’importation de matériels rénovés pendant 5 ans. C. B.
BAISSE DES RECETTES PÉTROLIÈRES Djoudi affiche son inquiétude
Inquiet. Le ministre des Finances l’est concernant la situation de la balance des paiements de l’Algérie. Après avoir assisté à l’adoption de la loi de finances pour 2014 par une majorité de députés, Karim Djoudi a estimé que la baisse des recettes pétrolières de l'Algérie, qui a atteint 12% durant le premier semestre 2013, est «inquiétante» et doit pousser le pays à diversifier davantage ses sources de revenus. «Il y a une inquiétude que personne ne peut nier (...) d'où la nécessité de continuer à créer la richesse (hors hydrocarbures, ndlr) et de l'emploi et veiller à ce que nos équilibres ne soient pas perturbés à moyen terme», dira le ministre des Finances. La baisse de 12% des recettes d'hydrocarbures, à raison de 10% en volume et de 2% en valeur, la récession qui perdure en Europe, la faible croissance aux Etats- Unis et la baisse des projections de croissance dans les pays émergents, affectent déjà la balance des paiements du pays, observe Karim Djoudi. Avec des importations en hausse de 14% durant le premier semestre de l'année, l'excédent commercial du pays a chuté de 50% sur la même période alors que l'excédent de la balance des paiements «sera en 2013 inférieur à celui enregistré en 2012», anticipe-t-il. Pour autant, et malgré la nécessité d’une rationalisation des dépenses, le ministre des Finances ne semble pas inquiet de l’ampleur des financements annoncés par le Premier ministre en faveur de certaines wilayas. Selon Karim Djoudi, les rallonges budgétaires annoncées «font partie des dépenses d'équipements inscrites dans les différents budgets de l'Etat». C. B.
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Actualités : ABDELMALEK SELLAL À PARTIR DE KHENCHELA : «Nous sommes et serons toujours là !»
De notre envoyé spécial Khenchela, Kamel Amarni Moins d’une semaine après sa fracassante sortie de Tamanrasset lorsqu’il lançait que «Bouteflika ne partira pas», Abdelmalek Sellal revient à la charge à partir de Khenchela où il était hier mardi. «Nous sommes là et nous serons toujours là pour travailler et servir l’Algérie.» De plus en plus, la campagne pour le 4e mandat est prise à bras le corps par le Premier ministre. Sellal, qui accélère le rythme de ses visites dans les wilayas, ne fait plus, désormais, que la promotion de la candidature de Bouteflika. «Vous me connaissez. Je ne suis pas là pour faire de la politique. Vous m’avez bien entendu le jour où je présentais le programme du gouvernement à l’Assemblée. J’ai déclaré, ce jour-là, que «Mayebka fel oued ghir hdjarou» (un dicton populaire qui signifie, en gros, qu’un fleuve ne retient que ses pierres, ndlr). Il ajoute, pour être mieux compris : «Et ces pierres-là, c’est nous !» L’on ne peut être plus clair, en effet. Comme dans un vrai meeting de campagne électorale, Sellal frappe d’emblée, lors de sa rituelle rencontre avec «la société civile». Pour commencer, il parle de sa dernière rencontre avec Bouteflika. «Vous avez tous vu à la télévision quand le Président Bouteflika nous avait reçu le 1er novembre dernier. Il m’avait demandé de lui parler de la situation générale dans le pays. Je lui ai répondu que tout va globalement bien, à l’exception de la pluie qui a tardé cette année. C’est alors qu’il me dira : rassure-toi : cette année, la pluie va être abondante et il y aura beaucoup de pétrole.» Le Premier ministre évoquera, comme d’habitude, «la décennie noire du terrorisme». C’est sa transition fétiche pour ressortir l’un de ses thèmes favoris de campagne : la «stabilité». «Certains diront que je suis en train d’exagérer. Moi je ne suis pas là pour faire de la politique. Je le dis et je le répète : il nous faut tous être reconnaissants à cet hommelà (Bouteflikak, ndlr) qui a réussi à stabiliser le pays. Franchement, sans un dirigeant de ce niveau-là, il n’y aura point de stabilité ni de développement.» Il cite comme d’habitude des chiffres comme ceux du taux de chômage, la dette, etc., tout en prenant le soin de faire la traditionnelle comparaison «avant et après 1999». Pour le Premier ministre, la réalité est là. «Peu de gens ont réussi un tel niveau dans les réalisations ! Celui qui veut en débattre avec nous, nous sommes prêts.» Pour le patron de l’Exécutif, le cap est même mis sur l’avenir. C’est ainsi qu’il parlera d’un grand projet, un investissement lourd de l’Etat pour développer l’agriculture dans le sud de la wilaya de Khenchela. Avant de reprendre avec «le vif du sujet». A l’adresse des Khenchelis, il lancera : «Je vous le dis sincèrement : J’ai été directeur de campagne du Président Bouteflika. Croyez-moi, à chaque fois qu’il vient ici, et qu’après, il voit le résultats des élections, il reprend vie !». Mieux encore : «Votre appel lui est destiné, à lui. Et il nous écoute». Quelques «4e mandat» n’avaient d’ailleurs pas tardé à fuser de la salle… K. A.
Grosse pagaille à l’université La halte de Sellal à l’université Abess-Laghrour de Khenchela, mardi matin, a failli provoquer quelques graves incidents et ce, en raison d’une organisation défaillante. En effet, des centaines d’étudiants attendaient la venue du Premier ministre pour lui transmettre des revendications pédagogiques comme le proclamaient des banderoles brandies à la dernière minute. «Non à la hogra, nous voulons des diplômes de magister... » Tout se déroulait normalement jusqu’à ce que, en voulant quitter les lieux, les organisateurs avaient commis la bourde de fermer les portes vitrées pour empêcher les étudiants de suivre la délégation du Premier ministre. Or, une grosse poussée humaine a fait que ces portes volèrent en éclats, créant une grosse pagaille et quelques blessures parmi la foule, sans gravité heureusement. K. A.
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Sports : FOOTBALL À J-6 DU MATCH RETOUR ALGÉRIE- BURKINA FASO Halilhodzic reconduira Mostefa mais hésite pour Kadir
Le groupe au complet, depuis lundi soir, la sélection nationale amorce la phase finale de sa préparation en vue du match de mardi prochain à Blida, face au Burkina Faso. Une phase au cours de laquelle le sélectionneur algérien fera ses choix techniques et tactiques suivant les prédispositions des éléments qu’il a sous la main. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Pour autant, hormis les changements attendus au niveau de l’axe défensif de l’équipe, Coach Vahid ne dérogera pas à la règle : le Onze type qui commencera le match du 19 novembre prochain face aux Etalons ressemblera, à un, voire deux éléments près, à ceux qu’il a eu à aligner au lendemain de la piètre expédition en Afrique du Sud, lors de la CAN-2013. Un Onze de base qui a, d’ailleurs, fait ses preuves aussi bien lors des matches à domicile qu’au cours des trois derniers déplacements effectués par les Verts (Porto-Novo, Kigali et Ouagadougou). Les nouveautés apportées sur l’effectif retenu pour ce match retour des barrages africains n’influeront point sur les choix de Halilhodzic d’aligner un groupe en qui il ne cesse de renouveler sa confiance. Il est, en effet, quasi exclu de voir Mandi, qui effectue ses premiers pas en sélection, ou Hachoud occuper le flanc droit de la défense algérienne, mardi soir. Ce poste de latéral droit, qui semble constituer un des casse-têtes pour Halilhodzic ne devrait pas poser problème puisque Mehdi Mostefa occupera, à coup sûr, le flanc droit. Deux explications, la polyvalence et l’expérience, semblent imposer cette option validée par… Abdelhak Benchikha lors de son passage-éclair à la barre technique de l’EN. Avec des conséquences parfois désastreuses comme ce fut le cas en juin 2011 face au Maroc, à Marrakech. Ce soir-là, les virevoltants Essaïdi et Badr El-Kaddouri avaient donné le tournis au défenseur d’Ajaccio. Ce dernier, qui évolue comme milieu défensif au sein du club corse, ne récuse pas les choix que lui dicte Halilhodzic. Ce dernier a sûrement compris qu’à ce poste, vacant depuis la retraite forcée de Slimane Raho, seul Mostefa est en mesure de lui donner satisfaction. Avant lui, Bougherra, Bouzid, Hachoud, et même Kadir se sont essayés au profil sans garantir la sécurisation du couloir défensif droit de l’équipe algérienne. Sur un plan purement stratégique, l’option Mostefa garantit la sécurisation du couloir mais assure aussi une meilleure couverture de la zone médiane, compartiment au sein duquel des joueurs comme Guedioura (absent mardi prochain pour cause de suspension) et Taïder ont un excessif penchant vers l’attaque, oubliant parfois leurs missions défensives (marquage et récupération). C’est cette faculté de pouvoir assumer des responsabilités sur deux registres différents qui semble contenter Halilhodzic dans son choix. Mostefa ne bougera pas, Slimani seul devant Le seul changement notable dans le Onze de départ, mardi soir face aux Etalons du Burkina Faso, interviendra donc au niveau de l’axe défensif. Plusieurs variantes se présentent devant Coach Vahid, mais une seule sera retenue. La question de qui sera associé à Madjid Bougherra sera tranchée au plus tard dimanche prochain. Khoualed, Cadamuro et Medjani sont en ballotage pour épauler le capitaine des Verts face aux robustes et vifs attaquants de pointe burkinabés. Pour contrer Bancé, Pitroipa, Nakoulma et le revenant Alain Traoré, Halilhodzic multiplie les expérimentations. Il se pourrait qu’il choisisse un axe défensif à trois éléments dont l’un sera chargé de neutraliser Pitroipa. Lors du match aller, ce dernier était «pris en charge» (tardivement il est vrai) par Medjani. Il se pourrait que l’option soit renouvelée à l’occasion du rendez-vous du 19 novembre prochain. L’option déterminera également les visées offensives du sélectionneur des Verts. Si l’option d’un axe à trois est retenue, la titularisation de Kadir, envisagée pour soutenir Slimani et Soudani, n’aura pas lieu. Vahid Halilhodzic se permettra un «dernier moment de réflexion avant de trancher la question», note une source proche du staff de l’EN. M. B.
IL ASSISTERA AUX TRAVAUX DE LA COMMISSION DES ARBITRES DE LA FIFA Belaid Lacarne à Zurich
Membre des questions liées au développement au sein de la commission d’arbitrage de la Fifa, Belaid Lacarne (président de la CFA/FAF) assistera aux travaux de cette structure prévus aujourd’hui et demain à Zurich. Une rencontre durant laquelle les participants exposeront leurs rapports concernant le déroulement des derniers matches internationaux et présenteront leurs prévisions en matière d’arbitrage en vue de l’exercice footballistique 2014. Pour rappel, la mission de la Commission des arbitres de la Fifa est d’appliquer et interpréter les lois du jeu et la proposition des amendements aux lois du jeu au Comité exécutif. Elle nomme, par ailleurs, les arbitres et arbitres-assistants pour les compétitions organisées sous l’instance internationale.
COUPE DU MONDE DES CLUBS Haïmoudi pas retenu
Auteur d’une remarquable prestation lors du dernier Mondial des Clubs, au Japon, le referee algérien Djamel Haimoudi, meilleur sifflet africain en 2012 et candidat à sa propre succession cette année, n’officiera pas pendant la Coupe du monde des Clubs qu’abritera le Maroc (Marrakech et Agadir)11 au 21 décembre 2013. Hier, la Fifa a annoncé les six trios qui auront la mission d’arbitrer les rencontres de ce Mondial des Clubs auquel prendront part le Raja de Casablanca et le Ahly du Caire (CAF), le Bayern Munich (UEFA), Monterrey (Concacaf), Guangzhou Evergrande (Aise), Atletico Mineiro (Amsud) et Auckland City (Océanie). Des arbitres des Émirats Arabes Unis, de Gambie, des États-Unis, du Brésil, d'Espagne et du Cameroun seront chargés des rencontres. Le plus âgé d'entre eux est Carlos Velasco Carballo (42 ans) et le plus jeune Neant Alioum (31 ans). Ce dernier sera accompagné par son compatriote Mekouandé Evarist et le nigérian Peter Edibi. Il est bon de souligner que cette triplette est retenue comme trio de réserve. Le deuxième trio africain conduit par le gambien Gassama Bakary Papa est composé aussi du Rwandais Felicien Kabanda et de l’Erythréen Ogbariam Angesom. M.
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Le coup de gueule d’Annie au pays des braillards de cabarets ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Selon le New-York Times, l’Algérie serait dirigée par une «poignée de personnes». Le célèbre journal ne donne pas de noms. Oh ! C’est pas grave ! C’est le…
… même nom pour toute la poignée !
J’étais sur les derniers alignements clamés par des gens comme le patron de l’APN sur les positions sonores de Saïdani, j’étais aussi sur cette interview du DG de la télé unique du pays qui fait le buzz, j’étais sur tous ces sujets «importants et capitaux» dans la douceur moite de mon bureau au Soir lorsqu’elle y a fait une entrée tonitruante. Oui, bon, je vous l’accorde, la moudjahida Annie Steiner est âgée – mais mon Dieu l’âge n’a rien pu faire devant sa beauté irradiante – elle marche difficilement et a besoin d’être aidée, soutenue, mais tonitruante fut son entrée dans mon antre, ça j’y tiens. Extraits : «Eh ! Oh ! Hakim ! Toi, tu pousses des coups de gueule tous les jours. Eh bien aujourd’hui, c’est moi, Annie qui viens chez toi, ici demander refuge dans les colonnes du Soir pour y pousser mon coup de gueule !» En fait, Annie était peinée. Peinée de voir que le moudjahid Azzouz, de son vrai nom Abdelaziz Bensadok, relieur de son métier originel – il a entre autres enluminé la première Constitution de l’Algérie indépendante en 1963 – est parti, nous a quittés dans l’anonymat le plus total, sans écho à son formidable, mais toujours discret parcours de fils combattant de l’Algérie. Personne ou presque n’a daigné s’allonger de quelques lignes pour signaler à l’Algérie oublieuse, amnésique, le dernier voyage de Si Azzouz. Voilà ! Annie, s’appuyant sur sa canne, fortement diminuée par la maladie, ne s’est pas déplacée au journal pour elle, pour demander quelque avantage qui lui aurait été refusé, ou pour se lamenter sur l’Algérie qui ne lui serait pas assez reconnaissante pour tout ce qu’elle a fait. Non ! Elle tenait juste à sonner à nos oreilles, avec son style à elle, deux petits feuillets si joliment manuscrits le nom de Si Azzouz. Le clamer haut et fort. L’entonner comme un hymne aux héros spoliés de mémoire. Et de voir là, Annie Steiner, menue, fragile mais tellement forte lorsqu’elle vrille ses yeux sur vous assise sur le fauteuil en face de moi, ça a aussitôt envoyé valdinguer Ould Khelifa qui s’aligne sur Saïdani, Saïdani qui dicte leur conduite à tout ce que compte ce pays comme décideurs, semi-décideurs et plantons de la cour. Mon Dieu ! La révolution était là, à quelques centimètres de moi, et j’allais encore une fois évoquer les gloussements grotesques de la cour, du bouffon, du Roi qui s’est enfin levé et de tous les cambrioleurs de l’Histoire. Gueule Annie ! Pousse ton coup de colère ! Les temps des holdup ont intronisé de nouveaux héros, saltimbanques en tournée de promotion pour zombies revenus de l’Au-delà. Alors oui ! Je te le répète ici même Annie : gueule tout ton saoul. Car mon pays, mon Algérie, c’est toi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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