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Le Soir Retraite
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» La fin du monde
Par Maamar Farah Le racolage de la presse à sensation n'a pas de limite. Après avoir tout essayé (sang, sexe et mensonges), voilà que certains titres se spécialisent dans la «fin du monde», une grossière manipulation qui affirme que la vie s'arrêtera sur Terre le 21 décembre 2012 et que, pour y échapper, il faut se cacher dans des abris antiatomiques ! Cette date qui coïncide avec la fin du calendrier maya affole les populations des pays développés ! Quant à nous, une fin du monde n'est pas pire que tout ce qui nous arrive quotidiennement, entre les hôpitaux mouroirs et les couloirs kafkaïens de nos administrations, sans compter la situation économique, sociale et culturelle catastrophique ! Pourtant, et même si nous sommes assez vigilants pour ne pas donner du crédit à cette histoire de fin du monde, certains d'entre nous continueront d'attendre les réformes démocratiques ! Ou la prochaine relève annoncée par Tab Djenanou à Sétif ! Nous autres, nous croyons plutôt au... père Noël ! maamarfarah20@yahoo.fr «C'est facile d'arrêter de fumer, j'arrête 20 fois par jour !» (Oscar Wilde)

Actualités : Enquête POUR FAIRE FACE À L’ÉROSION DU POUVOIR D’ACHAT Petites bourses cherchent crédits
Enquête réalisée par Fatma Haouari L'Algérie, qui engrange d’énormes revenus des recettes pétrolières, connaît une extraordinaire ascension de certains groupes sociaux au détriment des autres, donnant lieu à des disparités entre les strates de la société très nettes au point où l’on assiste à l’émergence d’une société à deux collèges. Des Algériens, minoritaires, ostentatoirement riches et une bonne majorité vivant dans la pauvreté. La classe moyenne censée maintenir un équilibre entre les deux catégories sociales est laminée par la force d’une économie effondrée dans un système rentier qui favorise la prédation. Ce paradoxe algérien, de pays riche et de peuple pauvre, est on ne peut plus patent sur les ménages éprouvés par un pouvoir d’achat en constante érosion. L’inflation croissante, le chômage et l’inaccessibilité au logement poussent beaucoup d’Algériens à chercher des solutions dans le crédit et l’endettement mais ils ne sont pas pour autant sortis de l’auberge car les crédits les mettent au bout du rouleau. Une spirale infernale dans laquelle se retrouvent beaucoup de gens en l’absence de ressources autres que leur maigre salaire. Un vieux monsieur, rencontré au cours de notre enquête, entonnera cette phrase qui résume toute la situation : «On doit se mettre à l’idée que quand on s’endette, c’est pour très longtemps, et on doit être conscient aussi, qu’en bouchant un trou, on en ouvre un autre.» Il est vrai que pour beaucoup de gens qui recourent à l’endettement par le biais des crédits bancaires, postaux ou autres, se précipitent sur la signature du contrat sans se soucier des clauses. Ils se contentent de constater les taxes qui sont greffées avec les taux d’intérêts, et les explications que leur donnent les vendeurs relèvent beaucoup plus du bagout de ces derniers pour convaincre les acheteurs que d’une réelle volonté de les éclairer sur les dangers de l’aventure qu’ils ont décidé d’entreprendre. La vérité est que les emprunteurs ne finissent jamais de payer leurs dettes vu que les taux d’intérêts sont exorbitants et les délais de payement ne sont pas toujours avantageux, ce qui les pousse à s’endetter davantage pour pouvoir payer leurs créances, arrivées à terme. Une véritable quadrature du cercle ! Le désarroi des smicards
  

  

Actualités : LES CHEFS D’ÉTAT DE LA CÉDÉAO L’ONT DÉCIDÉ HIER 3 300 hommes pour «libérer le Mali»
Les chefs d’Etat des 15 pays de l’Afrique de l’Ouest, réunis dimanche en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, se sont accordés à lever une force d’intervention militaire dans le Nord-Mali composée de 3 300 hommes. Le déploiement de cette force dans le territoire de l’Azawad, sous le contrôle de groupes terroristes et de mouvements islamistes radicaux, durera une année. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Les dirigeants ouest-africains ont approuvé, dans un large consensus, le plan d’intervention dans le Nord-Mali. Ils n’ont eu, pour ainsi dire, qu’à procéder à une dernière lecture avant approbation d’un document sur lequel se sont penchés des experts internationaux et qui a été soumis à la vérification de hauts responsables militaires. Le rapport ainsi adopté par le Sommet des chefs d’Etat de la Cédéao sera transmis aux Nations-Unies, via l’Union africaine, avant le 15 novembre prochain, soit largement avant l’expiration du délai imparti par le Conseil de sécurité de l’ONU. En effet, dans sa résolution du 12 octobre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU avait accordé à la Cédéao et à ses partenaires régionaux et internationaux impliqués dans le processus de la reconquête du Nord-Mali jusqu’au 26 novembre prochain pour présenter un plan de guerre détaillé. Un plan qui doit non seulement décliner les modalités d’intervention sur le terrain mais aussi la logistique et les financements nécessaires à cet effort de guerre. Par ailleurs, si les troupes de la Cédéao devraient constituer la force de pointe, il n’en demeure que des armées d’autres Etats africains, le Tchad et l’Afrique du Sud, notamment, pourraient s’impliquer dans cette guerre désormais si proche. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se prononcer sur le projet de la Cédéao vers la mi-décembre. Et s’il l’avalise, l’intervention pourra avoir lieu dès début 2013. D’ici là, les partisans d’une solution politique à la crise malienne, qui n’abandonnent toujours pas la perspective, devraient jouer de toute leur influence pour asseoir un dialogue inclusif entre Maliens. Le risque est qu’ils ne disposeraient pas assez de temps pour asseoir leur démarche, surtout que les «va-t-en-guerre», pressés de faire tonner la poudre dans le Nord du Mali pour y déloger les groupes terroristes, tenteront, de leur côté, de réduire au maximum les chances d’aboutissement de la solution politique négociée. Pour le moment, Bamako, comme Ansar Dine, perçus par les uns comme un groupe terroriste inéligible au dialogue et, par d’autres, comme un mouvement nationaliste qu’il faille faire asseoir autour de la table des négociations, hésitent à aller au-delà des déclarations de disponibilité. L’Algérie, qui a assisté au sommet extraordinaire de la Cédéao avec une délégation conduite par Abdelkader Messahel, estime que la solution militaire préconisée à la crise malienne sera de lourdes conséquences sur le Mali et, au-delà, sur toute la région du Sahel. Aussi, elle maintient de défendre l’option d’une solution politique. S. A. I.
  
Sports

Sports : FOOTBALL POUR LE CINQUANTENAIRE DE LA FAF, LES VERTS AFFRONTENT DEMAIN LA BOSNIE-HERZÉGOVINE La fête sera-t-elle gâchée par les forfaits ?
Pour son cinquantenaire, la FAF a sollicité le Brésil pour un match amical ce 14 novembre 2012. Un match qui aurait permis aux Verts de mieux s’aguerrir en vue des prochaines sorties et à la Seleçao d’honorer son millième match international. En fin de compte, l’affaire non conclue, les Algériens ont invité les Bosniens alors que les Auriverdes s’offrent une belle réplique face à la Colombie à New Jersey (Etats-Unis). C’est donc demain, date qui rappelle le tristement célèbre Egypte- Algérie du Cairo Stadium, que la sélection drivée par le Bosnien Vahid Halilhodzic achévera ses préparatifs en Algérie en prévision de la CAN-2013. Un match «spécial» aussi bien pour l’EN que pour Coach Vahid. Ce dernier appréhende ce rendezvous amical. Sa dernière conférence de presse illustrait son désarroi face à la cascade de forfaits, pour blessures surtout, survenus avant d’établir sa liste. A l’issue des matches du week-end, marqués par une nouvelle hécatombe, Halilhodzic aura certainement connu des nuits blanches pour aller aux nouvelles des blessés convoqués (Djebbour, Mesbah, Halliche, Chafai, Cadamuro, etc.) et ceux qui étaient valides avant leur convocation et qui ont fini par grossir la liste des invalides (Soudani et Belkalem) et rechercher des solutions de rechange. Ces dernières, opérées à la va-vite, ont pour noms Boulemdaïs, Gasmi et Rial, convoqués pour le stage qui a débuté hier à Sidi Moussa. Un tel scénario était prévisible à cette période de la saison où les défections de joueurs internationaux sont légion. Nombre de sélections doivent composer sans plusieurs de leurs cadres à l’occasion de cette ultime date Fifa de l’année 2012. Le problème est que, contrairement à nombre d’équipes nationales du continent et d’ailleurs, l’EN algérienne n’a pas un réservoir etoffé en footballeurs de qualité et de rang international en mesure de faire face aux imprévus. C’est la principale tare d’une politique de football qui n’arrive pas à se renouveler et qui «construit» son existence à partir des réservoirs d’autrui. Cette situation, les dirigeants, à tous les niveaux de responsabilité, l’appréhendaient sans que personne n’offre une solution concrète et durable. Le système de l’import-import est politiquement fragile, économiquement nuisible. Le prix de la fuite en avant Aujourd’hui, Halilhodzic, qui a été recruté pour réaliser des résultats et atteindre des objectifs, semble désarmé et crie sur tous les toits son impuissance. S’il reconnaît la bonne volonté des joueurs qu’il convoque régulièrement, il ne manque pas de souligner l’inadaptation de leurs qualités intrinsèques aux exigences de la haute performance. L’instauration des stages spécifiques pour les locaux est, à ce titre, édifiante pour ce qui est du fossé qui sépare nos joueurs de la ligue professionnelle du réel haut niveau, la compétitivité. Depuis qu’il a été désigné à la barre technique des Verts, Halilhodzic a organisé une dizaine de stages à l’intention des locaux. Au final, il n’a récolté que des miettes. Exception faite de la révélation Slimani, les autres joueurs issus du terroir que Halilhodzic a retenus à ces différents regroupements ont fait des passages au niveau des sélections de jeunes (Benmoussa, Chafai, Zemmamouche, Hachoud, Belkalem, etc.). Ils sont peu nombreux mais ont le mérite de résister à la concurrence, jadis déloyale, imposée par politique du tout-émigré. Aujourd’hui, ces locaux constituent cette roue de secours sur laquelle Coach Vahid doit s’appuyer pour faire du chemin. En attendant des jours meilleurs, certainement ceux qui verront les responsables du football national céder aux caprices des Brahimi, Ghoulam, Belfodil et autre Hamouma. M. B.
  

Le Soir Retraite : Révision du code des pensions des retraités de l’ANP chez les députés
Le ministre des Relations avec le Parlement a présenté mardi 7 novembre devant la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi amendant et complétant l’ordonnance 76-106 du 9 décembre 1976 portant code de pensions des retraités de l’ANP modifié et complété. Il a indiqué que le texte se propose de mettre à jour la loi en vigueur et parer aux difficultés que certaines catégories de militaires et de civils assimilés rencontrent du fait de circonstances vécues par le pays dans l’objectif de préserver la dignité des concernés. Le projet de loi insiste sur le droit à une pension de retraite au profit de cette catégorie et des ayants droit d’éléments décédés dans l’accomplissement de leur mission avant d’avoir complété 15 ans de service et qui n’ont pas été pris en charge par le code des pensions des retraités de l’ANP. Ce texte, a-t-il expliqué, prend en charge également le droit de pension des militaires rappelés et aux blessés des opérations de maintien de l’ordre et de lutte antiterroriste et ceux qui ont été réformés pour invalidité ou maladie liée au service. Une clause au titre de l’article 5 du code des pensions est proposée pour permettre aux concernés de bénéficier d’une pension de retraite qui sera calculée sur la base du salaire des militaires actifs et retraités. Le projet porte également sur «la possibilité d’augmenter la valeur de la pension de retraite à l’initiative du ministre de la Défense nationale en changeant le mode de calcul de la pension d’invalidité qui n’a pas évolué depuis longtemps en se référant au Salaire national minimum garanti (SNMG) comme base. Les députés ont soulevé une série de préoccupations relatives à ce texte de loi. L’exposé a eu lieu en présence du général Zerouk Dahmani, chef du service social du ministère de la Défense nationale, ainsi que les colonels Hadj Seddouk, directeur de la Caisse de retraite militaire, et Abderrahmane Henine, inspecteur central du service social. LSR
Intempéries
Ardoise magique contre éponge enchantée ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le FMI adresse une mise en garde à l’Algérie. Si des correctifs ne sont pas apportés à la gestion actuelle, le pays va se retrouver avec un trou de…
… 5 milliards de dollars !
Attention ! Ces deux accessoires, l’ardoise magique et l’éponge enchantée, n’appartiennent pas à un clan particulièrement. Le truc, c’est qu’ils se les passent en tournante. Une fois, c’est toi qui as l’ardoise et moi, l’éponge, et l’autre fois, on change ! Une fois, c’est moi qui inscris plein de trucs scandaleux, sales et crados sur l’ardoise et te mettant en cause, et une autre fois, je te repasse l’ardoise pour que tu t'y essaies de ta belle calligraphie à y étaler des machins encore plus moches sur moi. Avec, bien évidemment, en alternance, l’usage par nous deux, à tour de rôle, de l’éponge magique pour tout effacer ou presque. Ou juste pour atténuer. Surtout les mémoires choquées par autant de saleté déballée. En apparence, comme ça, les règles de ce jeu qui fait fureur en ce moment sont compliquées, mais en fait, y a rien de plus simple. C’est juste deux accessoires. Deux outils du maintien des équilibres dans, autour, sous et au-dessus du Palais et de ses principales annexes. Certains évoquent une guerre. Par ardoises magiques et éponges enchantées interposées. Je trouve le mot «guerre» un peu exagéré. Disons plutôt escarmouches entre joueurs de belote légèrement excédés par la manière de jouer des autres. Les autres, bien évidemment, trouvant la façon de jouer du camp d’en face comme manquant totalement de fair-play. Mais on ne peut pas parler réellement de guerre. Car dans cette affaire qui voit ces clans se brandir des ardoises magiques et des éponges enchantées à la figure et en alternance très bien réglée, les seules vraies victimes ce sont les serveurs autour de la table de belote, ceux qui apportent les verres et qui font un peu trop tinter les glaçons aux yeux des uns, ou encore les tapissiers qui ont, aux yeux des autres, mal matelassé les fauteuils sur lesquels sont assis les joueurs, ou bien encore le barman coupable aux yeux de tout ce beau monde d’avoir oublié d’aérer la salle, manquant étouffer dans de lourdes fumées de cigares la noble assemblée. Rien de bien sanguinolent. Que des cadavres collatéraux. Du second couteau. Et encore, à la lame usée ! L’intérêt, s’il est encore possible de parler d’intérêt pour ceux du populo qui assistent atterrés à cette joute entre l’ardoise magique et l’éponge enchantée, tournoi illustré par des chiffres de détournements de sommes astronomiques, de passassions de marchés douteux ou de rétro-commissions faramineuses versées sur des comptes bien à l’abri, c’est de voir comment ils se passent les deux ardoises. Avec quelle dextérité celui qui écrivait sur l’ardoise les totaux scandaleux la refile à celui qui, l’instant d’avant, s’échinait encore à effacer ces énormités avec l’éponge. C’est cet instant, celui de l’interversion, l’échange des deux accessoires qui est délicieusement… sorcier ! Magie ! Enchantement ! Sorcellerie ! Bienvenue au pays de la poudre de perlimpinpin ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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